Adoration #32 - Le culte que Dieu agrée #2 - UN CULTE SELON SA VOLONTÉ
Adoration #32 - Le culte que Dieu agrée #2 - UN CULTE SELON SA VOLONTÉ
Examinez avec moi quelques textes et quelques exemples dans la Parole de Dieu pour vous assurer qu’il en est ainsi. Nous pouvons savoir, en premier lieu, que tout culte qui est offert à Dieu contrairement à sa volonté sera rejeté par lui, que tout culte qui ne se conforme pas à son commandement est vain. Deux exemples tirés de l’Ancien Testament suffiront pour nous montrer le danger de toute déviation du culte ordonné par Dieu.
Nous lisons d’abord, dans le quatrième chapitre de la Genèse, l’histoire de Caïn et d’Abel, fils d’Adam et d’Ève. Caïn, cultivateur, offrit à Dieu des fruits de la terre, tandis que son frère Abel, exerçant le métier de berger, présenta à Dieu une offrande des premiers-nés de son troupeau. L’épistolier « aux Hébreux » affirme qu’Abel offrit son sacrifice « par la foi » (Hébreux 11.4), et nous savons que la foi vient de ce qu’on entend de la Parole de Dieu (Romains 10.17). De ce fait, il s’avère que Dieu avait fait savoir à ces deux frères ce qu’il voulait comme sacrifice. Or, « l’Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande ; mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et son offrande » (Genèse 4.4,5). N’est-ce pas là une preuve que Dieu n’agrée pas n’importe quel culte qu’on lui rend, surtout lorsque ce culte est en contradiction expresse avec son commandement ?
Un autre exemple notoire dans l’Ancien Testament est celui de Nadab et Abihu, en Lévitique, chapitre 10. Ces deux fils d’Aaron, le souverain sacrificateur, « prirent chacun un brasier, y mirent du feu, et posèrent du parfum dessus ; ils apportèrent devant l’Éternel du feu étranger, ce qu’il ne leur avait point ordonné. Alors le feu sortit de devant l’Éternel et les consuma : ils moururent devant l’Éternel » (Lévitique 10.1,2). Or, Nadab et Abihu auraient pu raisonner dans leurs cœurs qu’un feu brûle aussi bien qu’un autre feu, et qu’il importait peu d’où venait le feu aussi longtemps que ce soit du feu. Mais le jugement radical et immédiat que Dieu fit tomber sur ces deux hommes montre clairement que son commandement doit être respecté et que toute
modification, aussi minime puisse-t-elle paraître aux yeux des hommes, est à proscrire.