1 Corinthiens 1.26-2.5 - POURQUOI LES PETITS
MÉDITATION BIBLIQUE AVEC COMMENTAIRE DE LA LILB
(texte reproduit à partir d'un enregistrement audio de la MÉB)
VERSETS : 1 Corinthiens 1:26-2:5
COMMENTAIRE : POURQUOI LES PETITS ?
Pour briser l'esprit de partis (clans), Paul en appelle à la nature
même de l'Évangile. Son second argument interroge : "Comment avez-vous
vu Dieu agir, selon quels critères ?" Il a choisit les faibles, les
petits, les sans diplômes.
Une autre échelle de valeurs :
Il n'en est pas autrement aujourd'hui. Dans nos communautés,
trouve-t-on beaucoup de riches, de notables, de personnes influentes ?
Nous nous en désolons parfois, nous y attribuons notre peu de succès.
N'est-ce pas faire injure à Dieu, oublier qu'il obéit à d'autres
critères ? Il lui plaît de confondre ce qui est, ce que les hommes
considèrent, élèvent, admirent, par ce qui n'est pas : par
l'insignifiant, le méprisable.
Pourquoi ? C'est afin que personne ne puisse se vanter de quoi que ce
soit, sinon du Seigneur. Jésus est notre seule sagesse, parce qu'il
est notre justice, notre sanctification, notre rédemption. Rien dans
le salut n'est de nous. Tout est de lui, par lui, et pour lui.
Et Paul ? :
À Corinthe, ville des philosophes et des discours, l'apôtre pourtant
d'une intelligence hors du commun, et formé par les meilleurs maîtres,
a préféré aux discours savants un témoignage; à la sagesse, la
présentation d'un Christ mourant. Quelle folie aux yeux des sages !
Il allait lui en coûter d'être humainement démuni et tremblant. Mais
il devenait évident pour les "coeurs gagnés", qu'ils le seraient par
la seule puissance de Dieu, à qui reviendrait toute la gloire.
Mot d'ordre :
" Je ne veux savoir qu'une chose, Jésus-Christ, et Jésus-Christ
crucifié !"
Pensée :
"Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes.
Celles qu'on méprise, celles qui ne sont pas, pour réduire à rien
celles qui sont."
Quand donc apprendrons-nous la leçon que toute la gloire de Dieu
appartient au Seigneur ? Et cesserons-nous de nous plaindre de nos
salutaires limites, ou de nous appuyer sur les sages et les puissants?