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Sondez Les Écritures
5 février 2022

adoration #15 - La nécessité d’adorer Dieu

La nécessité d’adorer Dieu



PAR


Barry BAGGOTT


Éditions CEB





On me pose parfois la question : « Qu’est-ce qui vaut mieux : la personne qui ne va pas à l’Église, mais qui fait la volonté de Dieu, ou le chrétien qui
va à l’Église mais qui ne fait pas le bien ? C’est le premier qui ira au paradis, n’est-ce pas ? » En fait, entre les deux personnes décrites, nous ne
pouvons pas dire que l’une d’elles est juste. La personne qui se dit chrétienne, qui fréquente le culte de l’Église avec fidélité, mais qui ne cherche
pas à mettre en pratique la Parole de Dieu dans sa vie, cette personne n’a sans doute pas la faveur de Dieu. La Bible dit clairement en Romains 2.13 :
« Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés. »
Par contre, on ne peut même pas parler d’une personne qui « ne va pas à l’Église mais qui fait la volonté de Dieu », parce que cette personne n’existe
pas. Ce n’est pas que la personne qui ne va pas à l’Église ne fait aucun bien ou ne s’abstient d’aucun péché. Mais adorer Dieu avec l’Église du Seigneur,
participer aux réunions de son assemblée, observer le repas du Seigneur comme Jésus l’a demandé, donner de ses moyens pour l’avancement de la cause de
Christ, tout cela fait partie de la volonté de Dieu. Celui qui choisit ne pas faire ces choses est en faute devant Dieu, quelles que soient les autres
bonnes actions qu’il fait dans sa vie. Hébreux 10.25 dit : « N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous
réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour. » Nous avons besoin de l’aide spirituelle de l’Église. Les autres dans l’Église
ont besoin de notre aide spirituelle, et nous avons tous le devoir d’adorer notre Créateur, celui qui nous accorde la vie et toutes bonnes choses.
La manière d’adorer Dieu
Mais adorer Dieu de quelle manière ? On entend souvent l’idée que tous les cultes de toutes les religions sont acceptables aux yeux de Dieu pourvu qu’ils
soient offerts avec un cœur sincère. Bien sûr, nous respectons le droit de toute personne de suivre la religion de son choix et de rendre le culte qui
lui semble le meilleur. Nous reconnaissons cette liberté religieuse, et nous ne voudrions pas la voir changer. C’est un privilège de vivre sous un gouvernement
qui accorde et défend le droit d’adorer Dieu comme on veut.
Soyons, pour autant, très conscients du fait qu’en fin de compte c’est Dieu lui-même qui acceptera ou rejettera notre culte. La liberté accordée par les
hommes – et que nous devons conserver précieusement – ne doit pas être interprétée comme un droit accordé par Dieu de vivre à notre manière ou de lui offrir
n’importe quel genre de culte.
Un culte vain et inutile
Jésus-Christ lui-même ne nous dit-il pas dans le Nouveau Testament que la substitution des traditions et des préceptes humains à la place des commandements
de Dieu rend vain et inutile notre culte ? Critiqué par les pharisiens parce que ses disciples ne s’étaient pas lavé les mains conformément aux traditions
des anciens avant de prendre leur repas, Jésus leur répondit :
« Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain
qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition
des hommes. Il leur dit encore : Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition. » (Marc 7.6-9)
N’est-il pas vrai à l’heure actuelle que dans le monde dit chrétien les traditions des hommes, ou des Églises, ont remplacé, dans bien des cas, les commandements
de Dieu ? Au lieu de suivre fidèlement les prescriptions du Nouveau Testament, les hommes ont substitué d’autres pratiques qui ne sont pas autorisées par
Dieu.
Les éléments du culte
Au cours de cette étude sur l’adoration, nous avons vu de près les cinq éléments du culte qui sont présentés dans le Nouveau Testament.
Il y a, bien sûr, la prière. Elle s’adresse à Dieu seul, et se fait au nom de Jésus-Christ, seul médiateur entre Dieu et les hommes. Elle n’est pas constituée
d’une « vaine répétition » de mots et de phrases que l’on ne comprend pas ou auxquels on ne pense pas ; elle doit venir du cœur. Notre Dieu est grand et
majestueux, et nous devons donc le prier avec un ton de respect profond. La Bible dit aussi que « Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix », et
son culte doit se faire « avec bienséance et avec ordre » (1 Corinthiens 14.33,40). Quand nous prions en groupe, tous ne doivent pas parler à haute voix
en même temps. Un frère prend la parole pour parler à Dieu au nom de toute l’assemblée. Les autres suivent la prière dans leur cœur et expriment leur assentiment
en disant « Amen ».
Un deuxième élément du culte selon le Nouveau Testament est la Sainte Cène, le repas du Seigneur. Il s’agit d’un repas sacré et symbolique qui se fait
en mémoire de Christ. Chaque dimanche, et seulement les dimanches, tous les baptisés fidèles prennent ensemble du pain, qui représente le corps du Seigneur
Jésus, et du vin, ou jus de raisin, qui représente son sang qui a été versé sur la croix pour nos péchés. Le pain que l’on prend ne contient pas de levure ;
le levain, étant symbole de l’impureté, était défendu aux Juifs pendant la fête de Pâque qui se déroulait au moment où Jésus a institué la Sainte Cène.
Notons que Jésus et les apôtres n’ont jamais ordonné de s’abstenir de ce repas à cause de l’absence d’un pasteur ou d’un prêtre. N’importe quel groupe
de chrétiens, que tel ou tel membre soit présent ou pas, devrait l’observer fidèlement chaque dimanche, comme Jésus l’a demandé quand il a dit : « Faites
ceci en mémoire de moi » (1 Corinthiens 11.24).
Les premiers chrétiens consacraient aussi une partie du temps de leur culte à l’écoute de la Parole de Dieu. Que ce soit de simples lectures bibliques
ou des sermons, l’Église se nourrissait de l’enseignement de Jésus et de ses apôtres, ainsi que des Écritures de l’Ancien Testament. Il n’y a pas un seul
style approuvé pour la prédication et l’enseignement, mais il faut que ceux qui prêchent présentent fidèlement ce que la Bible dit. Les auditeurs doivent
suivre l’exemple des Béréens, dont la Bible dit : « Ils recevaient la parole avec beaucoup d’empressement, et ils examinaient chaque jour les Écritures
pour voir si ce qu’on leur disait était exact » (Actes 17.11).
Une quatrième manière par laquelle Dieu nous demande de lui rendre honneur est par les cantiques que nous chantons. « Instruisez-vous et exhortez-vous
les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs sous l’inspiration de
la grâce » (Colossiens 3.16). Nous ne sommes pas des spectateurs mais des participants. Peu importe si je n’ai pas la plus belle voix, Dieu met l’accent
sur les paroles que je chante et l’amour qui est dans mon cœur. Il n’a pas demandé des instruments de musique, le battement des mains ou les tam-tams.
La musique de l’Église est purement vocale.
Le cinquième élément du culte est la collecte, la mise en commun des dons volontaires apportés par les adorateurs. « Pour ce qui concerne la collecte en
faveur des saints, agissez, vous aussi, comme je l’ai ordonné aux Églises de la Galatie. Que chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette à part
chez lui ce qu’il pourra, selon sa prospérité, afin qu’on n’attende pas mon arrivée pour recueillir les dons » (1 Corinthiens 16.1,2). Ces dons se font
de façon discrète, et ils se font librement, car Dieu aime celui qui donne avec joie.
La Bible n’impose pas un ordre précis pour l’accomplissement de ces actes d’adoration, mais ce sont les seuls actes que la Bible a autorisés pour le culte
chrétien. C’est donc un culte empreint de simplicité, un culte qui peut être rendu à Dieu n’importe où, que l’on soit riche ou pauvre, que l’on soit à
deux ou à trois ou dans une assemblée de plusieurs milliers de personnes.
Une vie d’obéissance
Si un culte n’est pas conforme à la volonté de Dieu telle qu’elle est révélée dans sa Parole, il n’est pas acceptable devant lui. Il en va de même pour
tout culte qui n’est pas accompagné d’une obéissance fidèle à tous ses commandements. Salomon écrit dans ses Proverbes : « Si quelqu’un détourne l’oreille
pour ne pas écouter la loi, sa prière même est une abomination » (Proverbes 28.9). Jésus, aussi, en terminant son admirable « Sermon sur la montagne »,
déclare :
« Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est
dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par
ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi,
vous qui commettez l’iniquité. » (Matthieu 7.21-23)
La grande difficulté chez ces gens ne résidait pas dans le fait de ne pas être religieux, ou même de ne pas rendre un culte. Au contraire, ils avaient
fait tout cela, mais ils n’avaient pas, malheureusement, obéi fidèlement à la volonté de Dieu. Par conséquent, toutes leurs actions de piété ne comptaient
pour rien devant le Seigneur. Il en sera ainsi de tous ceux qui font leur culte et qui ensuite vivent à leur manière.
Que ceux qui fréquentent les lieux de culte et qui font monter leur adoration vers Dieu examinent leur culte, et qu’ils s’examinent eux-mêmes, à la lumière
de la sainte volonté dans les Écritures. Qu’ils se posent ces deux questions très importantes :
1) Le culte que je rends est-il celui qui est enseigné et autorisé par Dieu pour ses enfants pendant cette ère de grâce, l’ère chrétienne ?
2) Moi-même, suis-je entièrement en règle avec Dieu, soumis à sa volonté, par l’obéissance fidèle à ses commandements ?
Écoutons une fois de plus les paroles de la Bible en Hébreux 12.28,9 : « C’est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance
en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte. »


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