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Sondez Les Écritures
3 février 2022

adoration #11 - LE CHANT (1re PARTIE)

LE CHANT (1re PARTIE)



PAR


Barry BAGGOTT


Éditions CEB




Dans notre étude de la manière biblique d’adorer Dieu, nous avons déjà parlé de plusieurs pratiques des premiers chrétiens. Bien sûr, ils priaient ensemble,
adressant leurs prières à Dieu le Père au nom de Jésus-Christ, avec ordre et bienséance. Ils prenaient chaque dimanche du pain fait sans levure et du vin
ou jus de raisin, symboles du corps et du sang de Jésus-Christ, pour commémorer sa mort. Ils écoutaient la Parole de Dieu. Dans ce chapitre nous verrons
un quatrième élément de leur culte : le chant.
Mais rappelons-nous d’abord quelques principes que nous avons soulignés au début de cette étude. Premièrement, le culte que nous rendons doit plaire non
pas à nous-mêmes, mais à celui que nous adorons. Deuxièmement, Dieu n’a jamais laissé aux hommes le soin de décider ce qu’il convient de lui offrir comme
adoration. Il a montré à Moïse un modèle à suivre pour la construction du lieu où Israël devait l’adorer. Comme Hébreux 9.1 le dit : « La première alliance
avait… des ordonnances relatives au culte… » De même, sous la nouvelle alliance, les apôtres de Jésus ont donné des instructions concernant le culte dans
l’Église. Ce que ces premières assemblées ont fait sous la conduite des apôtres est un modèle que nous devons continuer de suivre. Et troisièmement, rappelons-nous
que le Nouveau Testament dit en 1 Corinthiens 4.6 de ne pas aller au-delà de ce qui est écrit dans la Parole de Dieu. 2 Jean 9 nous dit de demeurer dans
la doctrine de Christ. Et Jésus dit en Matthieu 15.9 que nous adorons Dieu en vain si nous le servons selon les commandements des hommes. Il faut donc
nous limiter à ce que nous trouvons autorisé dans la Parole de Dieu, et plus précisément dans le Nouveau Testament.
Les passages qui parlent du chant comme adoration chrétienne
Examinons donc rapidement tous les passages du Nouveau Testament qui parlent de la musique en rapport avec l’adoration. Il y en a dix au total.
Les deux premiers textes sont identiques ; ils se trouvent en Matthieu 26.30 et Marc 14.26 et nous parlent de Jésus et ses disciples. Jésus venait d’observer
avec eux la fête juive de la Pâque. Il a institué le repas du Seigneur, et il serait dans quelques heures arrêté par ses ennemis. Ces deux versets disent :
« Après avoir chanté les cantiques, ils se rendirent à la montagne des oliviers. » Il s’agit probablement de chanter certains psaumes que l’on chantait
traditionnellement en célébrant la Pâque.
Ensuite nous avons Actes 16.25, où nous trouvons l’apôtre Paul et Silas, son compagnon de voyage, qui sont dans la prison de la ville de Philippes à cause
de leur prédication. Battus et emprisonnés contrairement à la loi, ils sont enchaînés dans un trou noir. Malgré cette situation, la Bible nous dit : « Vers
le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient. »
En Romains 15, l’auteur exhorte les chrétiens juifs et les chrétiens non-juifs à s’accepter mutuellement puisque Dieu les a tous sauvés par la mort de
Jésus. En plus, les prophètes avaient parlé d’avance du jour où des Juifs adoreraient Dieu ensemble avec les nations, c’est-à-dire avec les païens ou non-juifs.
Au verset 9, Paul cite l’un de ces passages prophétiques : « … tandis que les païens glorifient Dieu à cause de sa miséricorde, selon qu’il est écrit :
C’est pourquoi je te louerai parmi les nations, et je chanterai à la gloire de ton nom » (Romains 15.9).
Passons ensuite à 1 Corinthiens 14.15, qui se trouve au milieu d’une discussion des dons miraculeux et le culte. L’apôtre insiste sur le fait que dans
l’assemblée tous devraient comprendre ce qui est dit, et tous devraient être édifiés. Il fait des reproches à l’Église de Corinthe à cause de ce que faisaient
certaines personnes qui avaient le don de parler en langues, c’est-à-dire de parler miraculeusement des langues étrangères qu’ils n’avaient pas apprises.
Ces personnes exerçaient ce don dans le culte, tandis qu’aucun de ceux qui étaient présents n’était capable de comprendre et d’interpréter ce qu’elles
disaient. Ils faisaient un miracle par le pouvoir du Saint-Esprit, mais ce miracle était inutile dans le contexte de leur réunion d’adoration – inutile
pour ceux qui parlaient en langues et inutile pour ceux d’à côté. Si donc il était question de s’exprimer dans une autre langue au cours d’un culte, il
fallait interpréter le message, car on doit comprendre les paroles qu’on adresse à Dieu. Ainsi, notre verset recommande : « Que faire donc ? Je prierai
par l’esprit, mais je prierai aussi avec l’intelligence ; je chanterai par l’esprit, mais je chanterai aussi avec l’intelligence. »
Un passage-clé sur la musique comme adoration chrétienne se trouve en Éphésiens 5. « Entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques
spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur » (Éphésiens 5.19). Remarquez que ce que nous chantons s’adresse à Dieu,
parce que ce sont des louanges, mais s’adresse également aux hommes parce que nous nous entretenons, nous parlons les uns aux autres. Soulignons aussi
que ce que nous chantons doit venir du cœur.
En Colossiens 3.16 se trouve un passage parallèle à celui que nous venons de lire :
« Que la parole de Christ habite parmi vous abondamment ; instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des
hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs sous l’inspiration de la grâce. »
Là encore nous voyons que nous chantons non seulement à Dieu, mais aussi les uns aux autres. Encore nous voyons que nous chantons dans nos cœurs aussi
bien qu’avec la bouche. Et quand bien même je ne sais pas bien chanter selon les hommes, mon chant peut être très agréable à Dieu, qui écoute non seulement
ma voix, mais aussi ce qui est dans mon cœur.
Soulignons dans ce passage que les paroles que nous chantons et la sincérité avec laquelle nous les chantons sont beaucoup plus importantes que la mélodie,
l’harmonie ou le rythme. Il est normal de vouloir bien chanter ensemble, parce que nous voulons toujours offrir à Dieu le meilleur possible. Cependant,
celui qui chante avec la plus belle voix mais qui ne pense pas aux paroles qu’il adresse à Dieu et à l’Église ne plaira pas à Dieu. Celui, par contre,
qui a une voix de canard, mais qui s’en sert pour exprimer son amour sincère, celui-là est agréable à son Créateur.
Le prochain passage du Nouveau Testament qui parle de la musique est Hébreux 2.12 qui dit, dans la version Darby : « J’annoncerai ton nom à mes frères ;
au milieu de l’assemblée je chanterai tes louanges. » Dans ce passage, c’est Jésus qui parle, se référant aux chrétiens comme à des frères. Le Seigneur
s’associe à leurs louanges dans l’Église.
Plus tard dans le même livre nous lisons : « Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent
son nom » (Hébreux 13.15). Ce verset n’emploie pas le mot chanter, mais il définit la sorte de louange demandée aux chrétiens. Pour certaines personnes
de nos jours, le mot « louer » comporte forcément l’idée de jouer des instruments de musique ou de danser, mais l’auteur nous dit clairement que la louange
est le fruit de nos lèvres. Il s’agit des paroles que nous disons ou chantons.
Le dernier passage qui parle de l’adoration musicale des chrétiens du premier siècle est Jacques 5.13, qui dit : « Quelqu’un parmi vous est-il dans la
souffrance ? Qu’il prie. Quelqu’un est-il dans la joie ? Qu’il chante des cantiques. »
Ce que la Parole de Dieu demande en matière de musique dans l’adoration est donc très simple. Elle nous demande de chanter ensemble. C’est une manière
de prêcher le Christ, puisque beaucoup de ce que nous chantons parle de lui. C’est une manière de louer Dieu, d’exprimer notre gratitude et de lui offrir
un sacrifice spirituel. C’est une manière de nous exhorter et de nous enseigner les uns les autres. C’est une manière d’exprimer l’unité de l’Église, puisque
tous les membres élèvent leur voix ensemble en chantant. On n’a pas besoin d’avoir une formation professionnelle en musique – on peut et on doit chanter
à Dieu de tout son cœur.
Un silence surprenant
Beaucoup de personnes sont surprises en découvrant que la musique instrumentale n’est jamais mentionnée dans la Bible comme faisant partie des assemblées
de l’Église ou comme accompagnant les chants chrétiens. Le Nouveau Testament ne parle nulle part d’instruments de musique ou de battement de mains dans
un culte chrétien. Puisque nous avons constaté dans une leçon précédente que c’est Dieu seul qui décide ce qui doit faire partie du culte qui lui est consacré,
ce n’est pas à nous d’ajouter des éléments selon notre goût. Si nous chantons simplement, sans accompagnement, si nous chantons des paroles qui sont conformes
à la vérité et qui viennent de nos cœurs, Dieu sera content. Nous aurons suivi sa parole, et cela lui fait toujours honneur.
Conclusion
Puisque l’emploi des instruments dans les cultes des différentes Églises est devenu très répandu, nous consacrerons les deux prochains chapitres aux objections
posées à cette recommandation de se limiter aux chants sans instruments.

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