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Sondez Les Écritures
25 décembre 2019

Sermon pour temps de Noël – Jean 1.12 par Gilbert Lepelletier

Sermon pour temps de Noël - Jean 1.12


Jean 1, 12 : Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom,
elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu...


Chers amis, chers frères et soeurs,

Ce soir nous fêtons Noël... Nous célébrons la naissance de Jésus-Christ. Et
nous avons le coeur réjoui; nous sommes dans la joie, parce que c'est Noël, parce que nous sommes entourés de tous ceux que nous aimons. Tout à l'heure, nous
allons continuer la fête en famille; nous allons nous faire des cadeaux pour
témoigner de notre affection. Certains vont faire bombance; et on n'a pas
lésiné cette année sur les délicatesses : foie gras truffé, saumon ou caviar,
dinde rôtie, huitres, champagne, bombe glacée, bûche de Noël fourrée, et j'en
passe et des meilleures !

Mais ce faisant, ne sommes-nous pas à côté de la plaque ? Oh, je n'ai rien
contre les cadeaux et le réveillon, rassurez-vous... Je trouve que c'est très
bien. Là où j'ai quelque peine à suivre, c'est lorsque ces choses bien
matérielles deviennent l'essentiel, ou pire, la seule chose qui reste de
Noël, éclipsant et masquant tout le reste. Ce soir, il va y avoir beaucoup de
gens qui vont faire la fête sans savoir pourquoi; on fête pour le plaisir de
fêter, on fête pour rire, pour s'amuser, pour manger et pour boire, pour
oublier et pour s'oublier.
Mais on fête quoi ou qui ?
Comment fêter l'anniversaire de  quelqu'un qui n'est pas là ?

Fêter Noël sans Jésus, c'est exactement pareil ! Les bergers auraient pu
fêter la venue du Sauveur dans les champs près de leurs troupeaux; les rois
mages auraient pu célébrer la naisssance du roi nouveau-né dans les fastes de
leurs palais; mais non, tous ils sont venus dans l'étable. Tous ils se sont
levés, tous ils se sont mis en route : allons voir ce que Dieu nous a fait
connaître ! Ils se sont déplacés pour voir Jésus, pour le connaître. Et c'est
cela qui importe. Connaitre Jésus personnellement, l'avoir rencontré
personnellement.

Ce Noël nous invite à nous mettre en route nous aussi. Allons-nous nous lever
pour aller à la crèche, pas tant pour voir un petit bébé, mais pour connaître
celui qui a accepté de prendre une forme humaine, celui qui quelques trente
années plus tard mourra pour les péchés du monde. Oui, chers amis, c'est pour
te sauver toi et moi, que Christ a paru en ce bas-monde : "Voici, je vous
annonce une bonne nouvelle qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande
joie."

Bien sûr, nous n'avons pas à aller jusqu'à Bethléhem pour rencontrer ce
puissant Sauveur. Ce n'est pas la peine d'entreprendre un grand voyage. Ce
Jésus veut venir chez chacun de nous, il veut faire de chacun de nos coeurs,
ce soir, sa demeure. Que va-t-il trouver ? Un coeur fermé ? J'ai autre chose
à faire, je n'ai pas le temps maintenant, j'y penserai plus tard !
Ou allez-vous lui dire : il n'y a plus de place ici, c'est complet ?
Ou bien trouvera-t-il un coeur prêt à le recevoir, comme le dit le refrain
d'une chanson : O Seigneur, saurai-je t'accueillir pour qu'autour de moi
il y ait plus de joie, pour qu'autour de moi on voit que tu es là ?

Car tous ceux qui l'ont reçu ont été transformés, renouvelés, illuminés...  
Tous ceux qui l'ont reçu, à ceux qui croient en son nom, il a donné le
pouvoir de devenir enfants de Dieu. Une vie remise entre les mains de Dieu
peut devenir quelque chose de merveilleux.

Le grand compositeur Félix Mendelsohn visitait un jour une cathédrale en
Allemagne, dans le but d'examiner le nouvel orgue qu'on venait d'installer.
Il n'en était qu'à ses débuts et, bien que sa musique fut déjà connue,
lui-même ne l'était guère.

Lorsque le compositeur entra dans la cathédrale, il trouva l'organiste qui
jouait péniblement l'une de ses pièces. Sans se présenter, le jeune
compositeur demanda à l'organiste s'il lui permettait de jouer sur cet
instrument magnifique. "Pas question !" lui répondit son interlocuteur. "Je
suis pour l'instant la seule personne autorisée à toucher cet orgue !"
Mendelsohn insista pour obtenir la permission de jouer, mais l'organiste
resta inflexible.

De guerre lasse, le jeune auteur, se dirigea tristement vers la porte. Mais
son désir ardent de jouer sur cet instrument arrêta ses pas. Il revint une
dernière fois à la charge auprès de l'organiste qui avait repris ses
exercices et le supplia de lui cèder un instant seulement sa place.

Finalement, l'organiste accepta et Mendelsohn put commencer à jouer. Dès les
premières notes, le musicien amateur fut saisi de stupeur et d'émerveillement
tout à la fois : "Mais qui êtes-vous ?" s'écria-t-il. "Je suis Mendelsohn,"
lui répondit le jeune homme. La confusion et la honte s'emparèrent de
l'organiste qui n'avait pas voulu cèder sa place au grand maître.

Chers amis, notre vie est un peu à l'image de cet organiste amateur entêté et
plein de lui-même qui ne voulait pas céder son instrument. Nous y tenons
férocement et nous nous  défendons contre quiconque voudrait en jouer.
Avons-nous reçu le Sauveur, avons-nous cèdé la place au maître de nos vies
qui voudrait les employer pour exécuter une symphonie à sa gloire ?  Ou
préfèrons-nous jouer notre propre musique qui n'est qu'une pâle et pénible
copie de celle du maître ?
"A tous ceux qui l'ont reçu, à ceux qui croient en son nom, il a donné le
pouvoir de devenir enfants de Dieu" : écoutez la Bonne Nouvelle, recevez le
Sauveur de vos âmes, ouvrez vos coeurs à celui qui veut donner la vie en
abondance.

Noël, chers amis, c'est cette Bonne, cette joyeuse Nouvelle : Dieu nous aime
et il prend l'initiative de nous sauver. Dieu n'attend pas que nous venions
à lui, mais il vient nous visiter, il vient lui-même à nous... Il veut
déposer en chacun de nos coeurs, la semence de la joie, de la paix et de
l'amour.
Ne fêtons pas Noël sans Jésus, mais accueillons le don de Dieu... dans nos
coeurs pour qu'ils soient transformés, renouvelés et guéris...

"Vous me connaissez, et vous savez d'où je suis! Je ne suis pas venu de
moi-même: mais celui qui m'a envoyé est vrai, et vous ne le connaissez pas."
Jésus est venu, non de lui-même, mais envoyé par Dieu. Depuis toujours, le
maître de la création cherchait à se réconcilier avec sa créature et la
sauver. Mais l'homme se rebiffe sans cesse; toujours à nouveau l'obstacle du
péché sépare l'homme de Dieu. Comment sauver quelqu'un qui vous échappe tout
le temps ? Comment se réconcilier avec quelqu'un qui vous ignore ?

Après avoir essayé de plusieurs manières de démontrer son amour et sa
miséricorde, Dieu n'a plus trouvé que ce seul moyen : nous envoyer, à nous
les hommes qu'il aime, son propre Fils. Béni et loué soit son Nom !

Gilbert Lepelletier, pasteur
F 67400 ILLKIRCH


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