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Sondez Les Écritures
30 janvier 2022

adoration #4 - EST-CE QUE TOUTE ADORATION EST AGRÉABLE À DIEU

EST-CE QUE TOUTE ADORATION EST AGRÉABLE À DIEU



PAR


Barry BAGGOTT



Éditions CEB



Il y a aujourd’hui toute une gamme de choix en ce qui concerne l’adoration de Dieu. Il y a de nombreux styles : des cultes où l’on trouve beaucoup de cérémonies
formelles, des récitations à l’unisson et des habits distinctifs pour les officiants ; d’autres cultes où une vive émotion se manifeste et chacun s’exprime
comme il veut ; il y a des cultes où tous se mettent à prier à haute voix en même temps ; il y a des cultes où l’on passe beaucoup de temps à chanter,
à danser ou à écouter des orchestres ; il y a des cultes qui, selon certains, font dormir ; d’autres qui, selon certains, embrouillent le visiteur par
le bruit. Très souvent, chacun cherche à choisir un culte selon son goût, un culte qui lui plaît. Mais il y a un grand danger en ceci. On risque d’oublier
que nous ne sommes pas l’auditoire quand il s’agit d’un culte. Tout devrait être fait pour Dieu. Peu importe si le culte est selon mon goût. Le but n’est
pas de me distraire. Le but est de plaire à Dieu. C’est son avis seul qui compte. Considérons encore le passage par lequel nous avons terminé notre dernière
leçon, Hébreux 12.28,29 : « C’est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable,
avec piété et avec crainte. » C’est donc Dieu qui doit apprécier le culte, et non pas nous les hommes.
Mais est-ce qu’il y a des cultes qui ne lui sont pas agréables ? Les gens disent très souvent : « De toute manière, nous adorons tous le même Dieu », comme
si la seule chose qui compte est l’objet de notre adoration. Bien sûr, comme nous l’avons vu, c’est Dieu seul que nous devons adorer. C’est un Dieu jaloux,
et il n’accepte pas qu’on accorde à d’autres l’honneur qui lui est dû. Mais est-ce qu’il accepte toute adoration, pourvu qu’elle soit adressée à lui seul ?
Peut-on l’adorer comme bon nous semble ?
L’exemple de Caïn et Abel
En réalité, la Bible nous enseigne dès ses premières pages que Dieu n’accepte pas n’importe quelle adoration. Prenons l’exemple de Caïn et Abel, les deux
fils d’Adam et Ève. La Bible nous dit en Genèse 4.3-5 :
« Au bout de quelque temps, Caïn fit à l’Éternel une offrande des fruits de la terre ; et Abel, de son côté, en fit une des premiers-nés de son troupeau
et de leur graisse. L’Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande ; mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande.
Caïn fut très irrité et son visage fut abattu. »
Nous ne savons pas exactement pourquoi Dieu n’a pas accepté le sacrifice de Caïn. Certains pensent qu’il n’avait pas offert le meilleur de sa production.
Il est précisé, par contre, qu’Abel offrit les premiers-nés de son troupeau. D’autres pensent que c’est à cause de sa mauvaise vie que Dieu ne voulait
pas de son sacrifice. Le texte dit que l’Éternel ne porta pas un regard favorable sur Caïn ET son offrande. 1 Jean 3.12 nous exhorte à « ne pas ressembler
à Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises et que celles de son frère étaient justes ».
Comme Proverbes 21.27 dit : « Le sacrifice des méchants est quelque chose d’abominable. » Peut-être que Dieu n’a pas accepté l’adoration de Caïn à cause
de la vie qu’il menait. D’autres suggèrent que le sacrifice de Caïn n’était pas ce que Dieu avait demandé. Ils nous rappellent que l’Épître aux Hébreux 11.4
dit : « C’est par la foi qu’Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn ; c’est par elle qu’il fut déclaré juste, Dieu approuvant
ses offrandes ; et c’est par elle qu’il parle encore, quoique mort. » En parlant de la foi d’Abel, il ne faut pas penser que Caïn ne croyait pas à l’existence
du Dieu qu’il adorait. Mais ce qui est fait avec foi est fait en conformité à la Parole de Dieu. Romains 10.17 nous dit : « La foi vient de ce qu’on entend,
et ce qu’on entend vient de la parole de Christ. » Ce que je fais qui n’est pas selon la Parole ne peut donc pas être par la vraie foi. Quelle que soit
la raison précise pour laquelle Dieu a rejeté l’offrande de Caïn, cette histoire nous montre clairement que Dieu n’accepte pas tout ce qu’on lui offre
comme adoration. Caïn et Abel adoraient le même Dieu, mais le culte de l’un d’entre eux n’était pas agréable à Dieu.
L’enseignement de Jésus
Les paroles de Jésus quand il parlait avec la femme samaritaine en Jean 4 nous montrent aussi que ce n’est pas n’importe quel culte que Dieu accepte. La
femme avait posé une question concernant le lieu où il fallait adorer Dieu. Elle dit : « Seigneur… je vois que tu es prophète. Nos pères ont adoré sur
cette montagne. Et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem » (Jean 4.19,20). Depuis des siècles les Samaritains avaient adoré Dieu
sur le mont Garizim en Samarie, tout près de l’endroit où elle parlait avec Jésus. Comme les adhérents de certaines religions de nos jours, les Samaritains
arrangeaient l’histoire à leur goût. Ils disaient que c’était au mont Garizim qu’Abraham avait offert Isaac en sacrifice, que Melchisédek avait rencontré
Abraham, et que Moïse avait ordonné au peuple de faire des sacrifices juste après l’entrée dans la terre promise. Ils altéraient les Écritures pour glorifier
cette montagne. La femme Samaritaine avait été menée par son éducation à croire que le mont Garizim était l’endroit le plus sacré au monde et le lieu où
il fallait présenter des sacrifices pour son péché. (Même de nos jours un reste du peuple Samaritain continue d’adorer au mont Garizim.)
Voici la réponse de Jésus :
« Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous adorez ce que vous
ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais
adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent
l’adorent en esprit et en vérité. » (Jean 4.21-24)
Jésus lui répond que le temps s’approchait où le lieu d’adoration n’aurait plus d’importance, où il ne serait nécessaire de se rendre ni au mont Garizim
ni à Jérusalem. En ce qui concerne le débat entre Samaritains et Juifs, Jésus donne raison aux Juifs. Les Samaritains adoraient Dieu dans l’ignorance de
sa volonté : ils n’acceptaient d’ailleurs que les cinq livres de Moïse, rejetant les 34 autres livres de l’Ancien Testament. Les Juifs détenaient la vraie
révélation de Dieu (Romains 3.1,2). Le salut est venu des Juifs parce que Dieu avait choisi ce peuple pour un rôle spécial dans son dessein pour sauver
l’humanité. Le salut est venu des Juifs parce que Jésus était Juif.
Mais la distinction entre Juif et non-Juif, entre un lieu d’adoration et un autre, était sur le point de disparaître. Jésus inaugurait une nouvelle alliance
où l’adoration agréable ne dépendait plus de ces facteurs physiques. Ce qui comptait désormais était d’adorer en esprit et en vérité.
Il y a toujours beaucoup de personnes qui attachent trop d’importance au lieu où un culte se déroule. Ils tiennent compte de la beauté ou la taille impressionnante
de l’édifice où l’on prie. Ils estiment que le culte n’est pas digne de Dieu si le lieu ne répond pas à leurs idées préconçues. En réalité, selon le Maître
lui-même, un groupe d’adorateurs peut se trouver dans un salon, dans une salle de classe, sous un arbre, ou dans une cathédrale et toujours rendre un culte
qui plaît à Dieu. Le lieu n’est pas ce qui compte. Ce qui compte, c’est d’adorer Dieu en esprit et en vérité.
Adorer en esprit veut dire qu’on adore Dieu non seulement par les actions de son corps ou les paroles de sa bouche ; on l’adore dans son homme intérieur,
de tout son cœur, dans la sincérité. Dieu est Esprit – il n’est pas physique. L’idolâtrie est une insulte à sa nature. Il n’est pas limité à des lieux.
Limiter son adoration à un seul lieu ne reconnaît pas sa grandeur. Puisque Dieu est esprit, l’adoration qu’on lui offre doit être spirituelle, elle doit
provenir de l’esprit de l’homme.
Adorer Dieu en vérité veut dire qu’on l’adore selon des critères objectifs, selon la révélation de sa volonté, selon sa parole qui, selon Jean 17.17, est
la vérité. Ce n’est pas en suivant des commandements d’hommes qu’on peut plaire à Dieu. C’est ce que nous lisons en Matthieu 15.9 : « C’est en vain qu’ils
m’honorent, en enseignant des préceptes qui ne sont que des commandements d’hommes. »

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