Le Lac de feu

Dans la prophétie de l’Apocalypse, Dieu parle du lac de feu et de soufre dans
lequel seront plongé la mort, la bête et le faux prophète. Il était facile de
comprendre que ce lac de feu et de souffre était symbolique, car même la mort
y a été lancée. Immédiatement après, la prophétie donne la signification du lac
de feu en ces termes :

« Et la mort et l’Hadès ont été lancés dans le lac de feu. Ceci signifie la
seconde mort ; le lac de feu. Et quiconque n’était pas trouvé écrit dans le
livre de vie était lancé dans le lac embrasé de feu. » Apocalypse 20:14,15.

Sans cette explication supplémentaire de l’ange, on aurait pu associer le lac de
feu à un Enfer de feu où l’âme des humains serait éternellement tourmentée.
Or cette description est très éloignée de l’explication de l’ange. Le lac de feu
symbolise un anéantissement total et définitif, comme le sera la mort, qui
disparaîtra pour toujours.

Presque toutes les religions chrétiennes croient en un enfer de feu où les
âmes des gens seraient éternellement châtiées. Le Coran va encore plus loin
en enseignant que Dieu se donnera la peine d’enlever l’ancienne peau pour
une nouvelle, afin qu’ils ressentent plus fortement la douleur.

Quel plaisir prendrait un Dieu compatissant à faire souffrir inutilement des
êtres humains ? Dans quel but leur donnerait-il du métal fondu à boire en
guise d’eau, pour apaiser leur soif. Cette fausse accusation lancée contre le
Créateur par un homme qui cherchait à effrayer ses contemporains pour
mieux les soumettre, devrait à elle seule mettre en lumière la vraie source du
Coran.

Tourmenter éternellement ses créatures, qui ne demandaient pas à venir au
monde, serait en contradiction avec un Dieu d’amour au sujet duquel Psaumes
103 : 9 déclare : « Il ne fera pas des reproches pour toujours, et Il ne
gardera pas de ressentiment pour des temps indéfinis ». Ce texte contredit
sourate 4:56 où Dieu aurait dit :

« Ceux qui refuseront de croire à nos signes, nous les approcheront du feu
ardent. Aussitôt que leur peau sera brûlée, nous les revêtirons d’une
autre, pour leur faire éprouver un supplice cruel. Dieu est puissant et
sage. » Sourate 4:56.

Plus loin, pour satisfaire les rimes, ce même livre aura l’audace de dire que Dieu
est juste et compatissant. Si vous éprouveriez beaucoup de peine à faire subir
éternellement un tel châtiment à un rat, ou à un quelconque être vivant,
pensez-vous que Celui qui nous a faits à son image nous imposerait un tel
châtiment ? Qu’est-ce qu’un humain pourrait faire durant sa courte vie pour
mériter cela ?

On se demande si le Diable, lui-même, n’aurait pas fini par avoir pitié de ces
gens. Y voyez-vous l’ombre de la justice parfaite de Dieu ? Réfléchissez un
instant à ce que représente l’éternité. Ce n’est pas cent milliards d’années,
c’est pour toujours. Si cet enseignement est vrai, alors qui est caché derrière
ce Dieu qui prétend être juste, compatissant, clément et miséricordieux ?
Mais s’il est faux, qui a écrit le Coran ? De qui sont ces paroles ? Comment
peut-il nous échapper que le Coran n’est pas la parole de Dieu ? L’homme
se fait parfois piéger parce qu’il ne se donne pas toujours la peine de
réfléchir de manière rationnelle.

La bible déclare, en accord avec les paroles du Christ, que Dieu nous a aimé
Le premier. En créant l’homme à son image Il a certainement pensé à son
bonheur. Il a voulu qu’il éprouve du plaisir dans tout ce qu’il entreprend :
quand il mange, quand il joue, quand il s’accouple, quand il est amoureux,
quand il crée, etc. Il l’a doté du sens de l’humour.

Tout en écoutant la symphonie No. 5 de Tchaïkovski, essayez d’imaginer notre
Créateur plein d’amour, Celui qui a pris soin de donner à l’homme la capacité
de composer et d’apprécier de la musique, alors que cela n’était pas
indispensable à sa survie, oui, imaginez-le en train de changer la peau des êtres
qu’il a fait à son image, dans le seul but de les voir souffrir davantage.

Si après avoir suivi ce conseil nous continuons à croire en Sourate 4:56, il
nous reste alors à nous interroger cette fois-ci sur nous-même, sur notre
degré de naïveté et de crédulité. Ecrire un livre sur Dieu ne fait pas de
quelqu’un un prophète. Il suffit de voir le nombre d’apocryphes juifs et
chrétiens qui existaient déjà du temps de Mahomet. Dans son désir
d’effrayer ses contemporains pour mieux les dominer, il avait fini dans
l’exagération en prétendant que Dieu Lui-même prie pour lui. C’est à se
demander s’il avait toute sa raison. Il avait fini par prendre la grosse tête.