LA VISION DES GÉNÉRATIONS FUTURES




Lorsqu’on racontera à ceux qui n’auront pas connu ce système anarchique
dont nous faisons l’amère expérience, un système où n’importe qui peut
enlever la vie à qui il voulait, sans que Dieu ne lui demande immédiatement
des comptes, les gens s’imagineront que rares étaient ceux qui en étaient
arrivés à tuer un autre être humain.

Ils apprendront que non seulement les gens s’entre-tuaient par milliers, voire
par millions en temps de guerre, mais aussi en dehors de la guerre et parfois
pour n’importe quoi. Ils s’étonneront de frayeur en apprenant qu’il y avait
même un chef religieux qui pratiquait et encourageait le meurtre, le pillage,
le viol collectif, la traite des femmes et des enfants au nom de Dieu et que
beaucoup, par manque de connaissance, le suivaient.

Etant nés sous l’anarchie prônée par Satan, il nous paraît normal de pratiquer
le mal au nom de Dieu, de haïr nos semblables ; nous sommes si habitués à
subir le mal, à le voir, à le pratiquer et même à le justifier lorsqu’il nous est
présenté sous forme d’une juste vengeance, qu’il imprègne notre vie et
pénètre chaque interstice de notre corps, au point que l’inquisition, les
croisades, le terrorisme aveugle au nom de Dieu nous semblent banals.

Certains s’attendent même à être accueillis en héros dans le ciel et à manger
avec Dieu à sa table après avoir tué des personnes innocentes en son nom et
mis fin à leur propre vie. C’est de la folie ! Tout cela à cause d’un manque de
connaissance du vrai Dieu et de son dessein et surtout, à cause de faux
prophètes.

Ceux qui tuent au nom de Dieu et attentent à leur vie dans le but d’être
accueillis au ciel en martyrs et profiter de 72 vierges éternelles, apprendront
à leur dépend qu’on ne prend pas d’assaut le paradis selon ses propres
critères, ou selon la duperie d’un homme. Dieu nous a avertis, dans le livre
prophétique de l’Apocalypse, que le vainqueur ne sera pas celui qui tue, mais
celui qui est tué pour avoir respecté ses lois, en disant :

« Quiconque est vainqueur, héritera de ces choses, et je serai son Dieu
et il sera mon fils. Mais quant aux lâches, aux gens sans foi, à ceux qui
sont immondes dans leur malpropreté, les meurtriers et les
fornicateurs, à ceux qui pratiquent le spiritisme, aux idolâtres et à tous
les menteurs, leur part sera dans le lac embrasé de feu et de soufre.
Cela signifie la seconde mort. » Apocalypse 21:8.

Dieu n’a fait aucune exception, aucune dérogation à ces interdictions. Mais
pour le Diable, il est permis de pratiquer ces choses lorsqu’il s’agit de
défendre sa religion. Or c’est justement dans le cadre-là que ces pratiques
sont les plus graves, car on y implique notre Créateur.

Satan laisse entendre que le meurtre des gens d’autres religions peut-être une
source de sanctification si nous imaginons agir en faveur de sa religion. Il va
toujours à l’encontre des directives de Dieu. Comme par hasard, il le fait
toujours dans un seul livre.

- Notre Créateur a inclus les fornicateurs parmi ceux qui n’entreront pas
dans le paradis ; mais son adversaire fait croire qu’il est licite de violer
des femmes mariées, et même des vierges appartenant à d’autres
religion.
- Les relations sexuelles ne sont autorisées que dans le cadre du mariage,
mais Satan autorise à se marier pour une heure, un jour, ou plus, en
contrepartie d’un bien matériel. Il excelle dans le contournement des
lois de Dieu.

- Pour être sauvés, nous devons, entre autres, reconnaître le sacrifice
messianique et respecter les nouveaux commandements pacifiques de
Dieu. Mais l’opposant affirme que Jésus n’était qu’un humain, un
simple prophète qui n’a jamais connu la mort.

- Dieu a scellé la Bible et les prophéties de l’Apocalypse, nous mettant
en garde contre toute modification ; mais Satan fait croire que ce livre
est désuet, qu’il est même dangereux de le toucher, sous prétexte qu’il
a été falsifié par les juifs et les chrétiens. Or une prophétie falsifiée à
l’avance ne s’accomplit pas dans les moindres détails. Les juifs
n’avaient aucun intérêt à agir ainsi pour favoriser Jésus ; sans oublier
les prophéties de l’Apocalypse qui se réalisent à notre époque.

- La Bible nous apprend que le péché de Satan en Eden consistait à
inciter le premier couple d’humains à se rebeller contre Dieu, ce qui
conduisit Adam et Eve à la mort et entraîna l’instauration d’un système
anarchique pour leurs descendants ; et que les conséquences de son
acte sont ressenties jusque dans la sphère céleste, car des anges
appuyèrent sa prise de position, devenant des démons (Apocalypse
12 : 4).

- Mais pour Satan, son geste n’était rien qu’un refus de se prosterner
devant Adam, faisant passer le Créateur pour un tyran qui encourage
l’idolâtrie et punit injustement ses créatures, même lorsqu’elles lui
obéissent. Dieu l’aurait donc piégé. Un vrai prophète de Dieu aurait vu
qu’il s’agit d’un blasphème et que l’ange qui s’est fait passer pour
Gabriel est un faux.

- Dieu a fait écrire des prophéties, mais le Diable en interdit l’accès sous
prétexte de falsification. Dieu punit toute intervention dans le livre
qu’il a fait sceller, mais le Diable a fait écrire un livre concurrent,
dépourvu de prophéties, un livre qui est supposé rendre caduques la
Torah et l’évangile.

- Dieu nous désigne comme ses fils adoptifs, mais pour le Malin, Dieu
n’a pas de fils, même pas dans le sens spirituel.

Il y aura toujours opposition entre Dieu et le Diable, entre la vérité et le
mensonge. Le Diable ne passera plus par un serpent pour continuer à
tromper les fils d’Adam, mais il utilisera de faux envoyés de Dieu. Nous ne
devons donc pas être des personnes naïves, courant après quiconque se
déclarant prophète et messagers de Dieu.

Le plus étonnant, c’est que toutes ces contradictions et bien d’autres
oppositions à la parole de Dieu se trouvent dans un seul et unique livre : le
Coran, un livre qui affirme pourtant corroborer la Bible et fait l’apologie de
Jésus comme le Messie, tout en encourageant à tuer les gens de sa religion
qui veulent suivre son message pacifique. De toute évidence, il y a un
paradoxe qui donne à réfléchir. Pourtant Sourate 12:111 déclare :

« Le livre n’est point un récit inventé à plaisir : Il corrobore les
écritures révélées avant lui, il donne l’explication de toute chose, il est
la direction et une preuve de la grâce divine pour les croyants. »

Sourate 17:88 fait savoir :

« Même si les hommes et les djinns s’unissaient pour produire quelque
chose de semblable à ce Coran, ils ne sauraient produire rien de
semblable, même s’ils se soutenaient les uns les autres ».

Il est paradoxal, voire mensonger, qu’un livre dépourvu de prophéties,
chargé d’erreurs scientifiques, plein de contradictions, rempli d’histoires
mythiques, fait de textes puisés du Talmud juif et des livres apocryphes, ne
répondant à aucune question fondamentale que l’homme se pose puisse être
une preuve de la grâce divine pour les croyants.

Des météores avec lesquels Dieu chasserait des démons, sa visite dans le ciel
sur un âne volant, la création de l’Univers en 6 jours de 24 heures, la terre et
les montagnes qui auraient été créés deux jours avant le reste de l’Univers, le
ciel qui pourrait tomber sur la terre, le Soleil qui se coucherait dans une
étendue boueuse, Dieu qui prierait pour Mahomet, etc., sans parler du
comportement de l’homme, lui-même, ne peuvent convaincre que ceux qui
n’ont pas d’autre choix que d’y croire de peur d’aller éternellement à l’enfer.