LES RELATIONS FAMILIALES #2 – ÉPOUSE ET MÈRE
LES RELATIONS FAMILIALES #2 – ÉPOUSE ET MÈRE
Dans le mariage, la femme se soumettait volontairement à son conjoint. Sa responsabilité consistait à être l'aide de son mari (Gen. 2.18); quelqu'un qui lui fait du bien et non du mal, tous les jours de sa vie (Pro. 31.12). Sa principale responsabilité s'exerçait au niveau du foyer et des enfants, mais s'étendait parfois au marché et à d'autres domaines affectant le bien-être de la famille (Pro. 31.16,25). L'objectif essentiel dans la vie d'une épouse, était de donner le jour à des enfants pour son mari. Le représentant de la famille de Rébecca lui dit: «O notre soeur, puisses-tu devenir des milliers de myriades, et que ta postérité possède la porte de ses ennemis» (Gen. 24.60). Une famille juive, espérait que l'épouse deviendrait comme la vigne féconde, remplissant la maison de nombreux enfants (Ps. 128.3). Ainsi, la naissance du premier enfant était accueillie par beaucoup de joie, et un certain soulagement. A mesure que ses enfants venaient au monde, la mère devenait de plus en plus attachée à son foyer. Elle les allaitaient jusqu'à l'âge de 2 ou 3 ans, tout en habillant et nourrissant le reste de la famille. Tous les jours, elle passait des heures à préparer les repas et à fabriquer des habits de laine. Les cas échéants, elle aidait son mari dans les champs, aux semailles et à la récolte. La mère partageait la responsabilité de l'éducation des enfants, qui passaient leurs premières années de formation auprès d'elle. Quand les garçons avaient l'âge d'aller aux champs ou à un autre lieu de travail avec leur père (Pro. 31.1-9), leur mère accordait davantage d'attention à ses filles, pour leur apprendre à être de bonnes épouses et de bonnes mères. La façon dont la femme accomplissait ses devoirs, déterminait le succès ou l'échec de la vie de famille. Les sages disaient: «Une femme vertueuse est la couronne de son mari, mais celle qui fait honte est comme la carie dans ses os» (Pro. 12.4). Si elle travaillait dur, elle facilitait considérablement la tâche de son mari. Les Juifs croyaient qu'un mari ne pouvait accéder à une place importante parmi les chefs d'Israël, que si sa femme était sage et talentueuse (Pro. 31.23).
Pascal Cusson
www.sondezlesecritur.com