LETTRE B ET C - FAITS ET NOTIONS DE BASE DE LA BIBLE
LETTRE B ET C - FAITS ET NOTIONS DE BASE DE LA BIBLE
(NOTE : Je me suis dit qu'en attendant l'achèvement total de l'encyclopédie biblique, il vous serait bon d'avoir un petit lexique biblique qui abordera les sujets un peu différemment de ceux de l'encyclopédie et qui vous aidera dans votre compréhension et étude de la Bible.)
BAPTEME:
A l'époque néotestamentaire, on baptisait les gens quand ils devenaient chrétiens. Ils confessaient publiquement leur nouvelle foi en se laissant immerger dans l'eau. Paul explique que c'était une image de leur union à Jésus-Christ dans sa mort et de leur résurrection avec lui à une vie nouvelle. Ceci impliquait une rupture avec le passé, le pardon des péchés et un nouveau départ grâce à la force que Jésus donne.
Quelques années auparavant, Jean-Baptiste avait commencé à préparer le peuple à la venue de Jésus. «Détournez-vous de vos péchés et soyez baptisés», leur avait-il dit. Beaucoup obéirent et furent baptisés dans le Jourdain.
Mais le jour de la Pentecôte, Pierre précisa que le baptême signifiait plus qu'un simple changement intérieur. «Détournez-vous de vos péchés et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus-Christ, pour que vos péchés vous soient pardonnés. Vous recevrez alors le don de Dieu, le Saint-Esprit.»
Marc 1,1-8; Matthieu 28,19-20; Actes 2,38-41; Romains 6,3-11.
CAPTIVITE EN EGYPTE
Le livre de la Genèse relate l'établissement de Jacob en Egypte avec sa famille et ses serviteurs. Invités par le roi d'Egypte (le pharaon), ils ont reçu de lui l'autorisation de se fixer au pays de Goshen, une région fertile au nord de l'Egypte. Joseph, fils de Jacob, occupait à l'époque un poste élevé au gouvernement, parce qu'il avait interprété les songes du pharaon et sauvé l'Egypte de la famine. Au pays de Goshen, la famille de Jacob prospéra et augmenta en nombre. Puis, la situation changea. Les égyptiens, se sentant menacés, par la présence de ces étrangers, commencèrent à leur mener la vie dur.
ESCLAVAGE:
A la suite d'une série de mesures gouvernementales, ils les réduisirent en servitude, les forçant à travailler par équipes, sous les ordres de contre-maîtres égyptiens, à divers projets gouvernementaux, dont le plus important fut la construction de la ville royale de Ramsès. Elle fut terminée sous Ramsès II au début du 13e siècle av. J.-C. et nommée d'après lui. Ce furent sans doute les Israélites qui transportèrent les énormes blocs de pierre nécessaires à la construction des magnifiques monuments du pharaon.
Ils durent aussi fabriquer les milliers de briques utilisées pour les autres constructions. Après avoir mélangé de la paille à l'argile, ils la mettaient dans des moules et la faisaient sécher au soleil. D'abord on leur fournit la paille. Puis, furieux parce qu'ils voulaient quitter le pays, le pharaon leur ordonna d'aller la ramasser eux-mêmes, sans pour autant réduire la production de briques.
Malgré tout, les familles Israélites continuèrent à grandir. Le pharaon décida donc de les réduire de force, en faisant tuer tous les garçons à la naissance.
MOISE:
Telle était la situation lorsque naquit Moïse Adopté par une princesse égyptienne, il grandit à la cour d'Egypte. Mais il savait qu'il était un Hébreu. Un jour, il tua un contremaître égyptien qui frappait un Hébreu et dut s'enfuir pour sauver sa vie. Quarante ans plus tard, Dieu le renvoya en Egypte libérer les Hébreux de la servitude. Mais le pharaon ne voulut pas perdre cette main-d'oeuvre bon marché. Non seulement il refusa de les laisser partir, mais il agrava encore leurs conditions de travail, de sorte qu'ils se tournèrent contre Moïse. En fin de compte, après une série de plaies, Moïse put conduire son peuple hors d'Egypte: ce fut l'Exode (voir sous Exode). Genèse 46 à Exode 13.
CHAIR:
Le mot «chair» est souvent utilisé dans la Bible pour désigner simplement la nature humaine --la «chair mortelle» de l'homme. Dans ce sens, il exprime sa faiblesse et sa fragilité par contraste avec la puissance de Dieu. Lorsque ses disciples s'endormirent dans le jardin de Géthsémané, Jésus leur dit: «Veillez et priez... L'esprit est bien disposé, mais la chair est faible.»
Paul se sert du mot «chair» pour désigner la vie, dominée par le péché, que mènent les non-chrétiens.
Le chrétien, lui, vit à la fois «dans la chair» et «dans l'Esprit». Il y a lutte entre son inclination naturelle vers le péché et la présence de l'Esprit de Dieu dans sa vie qui veut le rendre plus semblable à Christ. Il doit dire «non» aux mauvais désirs de sa nature déchue et permettre au «fruit» de l'Esprit de mûrir dans sa vie.
Voir sous Corps.
Psaume 78,39; Esaïe 40,5; Marc 14,38; Romains 7,13-25;8; Galates 5,16-24.
CHUTE:
Le péché existe dans le monde, parce que l'humanité s'est révoltée contre Dieu. Il n'y a jamais eu un homme --à part Jésus--qui n'ait pas péché. D'après la Bible, cela remonte au début de l'histoire de l'humanité. L'histoire d'Adam et d'Eve relate la chute dramatique de nos premiers parents de la position élevée qu'ils occupaient en temps qu'amis de Dieu et rois de la création.
Adam et Eve vivaient à l'origine en pleine communion avec Dieu et l'un avec l'autre. Pas le moindre péché ne venait gâcher leur vie. C'est ce que Dieu avait voulu pour eux. Mais Genèse 3 nous apprend que les choses ont changé du tout au tout, lorsque Adam et Eve écoutèrent le serpent et décidèrent d'aller à l'encontre de la consigne que Dieu leur avait donnée. Par suite de leur rébellion, ils furent bannis de la présence de Dieu. Désormais le dur labeur, la souffrance et la mort marquèrent leur vie.
Depuis la chute d'Adam et d'Eve, toute la création a été touchée par leur désobéissance. «Le péché est entré dans le monde à cause d'un seul homme, et le péché a amené la mort. Et, ainsi, la mort a atteint tous les hommes parce que tous ont péché.»
Voir aussi sous Ciel, jugement. Genèse 1-3; Romains 1,18-32;5,12-19;7,14-25.
CIEL:
Pour les Hébreux comme pour nous, ce terme désignait d'abord l'espace visible au-dessus de nos têtes. L'expression «la terre et les cieux». Voulait dire «tout l'univers».
Mais le mot «ciel» signifiait aussi la demeure de Dieu. Jésus apprit à ses disciples à prier. «Notre Père qui est aux cieux...» Dieu n'est pas seul au ciel. Il est entouré par les anges qui le servent. Jésus a aussi promis aussi d'y préparer une place à ses disciples et de les y prendre après leur vie terrestre. Au ciel, les anges et tous les croyants qui ont vécu ici-bas s'unissent donc pour adorer Dieu sans relâche.
Comment est le ciel? C'est «la maison» où nous attend le repos, mais où nous participerons aussi à l'oeuvre de Dieu. Au ciel, nous serons en sécurité, heureux en la présence de Dieu, sans que rien ne vienne gâcher ce bonheur. Nous y rencontrerons ceux qui, de leur vivant, avaient mis leur confiance en Jésus --et nous les reconnaîtrons, comme les disciples ont reconnu Jésus après sa résurrection. Le ciel est le trésor où sont gardées pour nous des valeurs plus précieuses que l'argent. Au ciel, il n'y a plus ni larmes ni douleur, ni faiblesse, ni fatigue, ni nuit. En la présence de Dieu, il y a une joie éternelle.
Voir aussi sous Ange, vie après la mort, Retour de Christ.
Matthieu 6,9; Néhémie 9,6; Marc 13,32; Luc 6,21-23; I Pierre 1,4; Jean 14,2; Romains 8; I Corinthiens 15; Philippes 1,21-23;3,12-21; I Pierre 1,3-5; Apocalypse 4,21-22.
CIRCONCISION:
La circoncision est une petite opération où l'on incise la peau qui couvre le prépuce. Elle était fréquemment pratiquée par les peuplades primitives. Chaque garçon juif était circoncis le 8e jour après sa naissance.
Lorsque Dieu promit à Abraham de faire de lui le fondateur d'une grande nation --celle d'Israël-- il ordonna de circoncir tous ses descendants mâles. C'était le signe extérieur qu'ils faisaient partie du peuple de Dieu.
Avec le temps, le signe devint plus important que la réalité qu'il symbolisait, et les prophètes durent rappeler au peuple qu'il ne suffisait pas de porter la marque physique de son appartenance à Dieu. Il fallait aussi aimer son prochain et obéir à Dieu.
Le Nouveau Testament voit les choses de la même façon. La vraie circoncision --ou appartenance au peuple de Dieu-- est une affaire de foi et de conduite. Aussi les non-juifs devenus chrétiens n'ont-ils pas besoin de se faire circoncire. Les chrétiens sont parfois appelés la vraie circoncision parce qu'ils sont en relation avec Dieu et héritent ses promesses au même titre que les croyants de l'Ancien Testament.
Genèse 17; Luc 2,21; Jérémie 9,25-26; Romains 2,25-29; Galates 5,2-6; Philippiens 3,2-3; Colossiens 2,11-15.
COMMANDEMENTS:
COMMUNION:
Le partage fait partie intégrante de l'expérience chrétienne. L'homme a été créé pour être en communion avec Dieu. Mais sa désobéissance mit fin à cette amitié. Jésus vint la rétablir en mourant pour le péché qui nous sépare de Dieu.
Le chrétien peut donc goûter à cette amitié, en partageant avec Jésus l'amour même de Dieu. C'est «la communion que nous avons avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ». Jésus dépeint ce passage intime avec ses disciples, lorsqu'il dit: «Je suis le cep, vous êtes les sarments.»
Or, cette vie de Jésus, nous la partageons avec nos frères chrétiens. Nous ne sommes donc pas seulement en communion avec Christ, mais aussi les uns avec les autres. «Dans l'union avec le Christ, nous sommes tous unis les uns aux autres.» Et la marque de cette communion est l'amour.
Ce partage et cet amour qui caractérisent l'église chrétienne se manifestent dans la pratique. A Jérusalem, les premiers chrétiens mirent en commun tout ce qu'ils possédaient. Et plus tard, les églises non-juives montrèrent leur amour pour leurs frères nécessiteux de Judée en leur envoyant de l'argent.
Voir aussi sous Corps, Eglise.
I Jean 1,3; Jean 15,1-17; Romains 12,4-13; Jean 13,34-35; Actes 2,44-47;4,32-37; Romains 15,25-27.
CONQUÊTE DE CANAAN LA
Il fallut 40 ans au peuple d'Israël pour se rendre d'Egypte en Terre promise. C'est vers l'an 1240 av. J.-C. qu'ils traversèrent le Jourdain pour pénétrer en Canaan près de Jéricho. Sous la conduite de son nouveau chef, Josué, les troupes israélites partirent à la conquête du pays, tandis que les femmes et les enfants attendirent au camp de Guilgal.
LA CHUTE DE JERICHO:
Le premier objectif de Josué était la prise du point stratégique de Jéricho, une ville forte déjà ancienne, comme l'ont montré les fouilles. Elle tomba après un siège étrange. La Bible raconte comment, six jours de suite, l'armée entière fit le tour de la ville sans un bruit, si ce n'est celui de leurs pas et le son de leurs trompettes. Le septième jour, ils firent sept fois le tour de la ville, puis ils poussèrent un cri. Les murailles s'effondrèrent, et les hommes pénétrèrent dans la ville et la rasèrent.
VICTOIRE DANS LE SUD:
Après une première défaite, Josué prit Aï et alla s'établir à Sichem, une ville-clé sur la route au centre du pays. Il restait des ennemis au sud et au nord. Alarmés par ses succès, ils attaquèrent du sud.
Les habitants de Gabaon obtinrent par la ruse que Josué fasse alliance avec eux. Aussi les rois de Jérusalem, d'Hébron et des villes voisines leur firent la guerre. Josué vint au secours de ses alliés et battit ses ennemis lors de la bataille de Beth-Horôn. Il exécuta leurs rois. Puis il prit et détruisit les villes de Makkedah, Libnah, Lakish, Eglôn et Debir. Lorsqu'il ret4urna à Guilgal, la moitié sud du pays était tombée aux mains d'Israël.
L'ALLIANCE DES ROIS DU NORD:
La nouvelle des victoires Israélites se répandit rapidement. Au nord, le roi de Hatsor rassembla ses alliés et marcha contre les envahisseurs. Josué les surprit dans leur camp près des sources de Mérôm et remporta sur eux une nouvelle victoire. Il prit la ville d'Hatsor et l'incendia àd'importantes fouilles y ont été faites). Il tua les rois qui s'étaient coalisés contre lui, mais épargna les autres villes.
LA COLONISATION DU PAYS:
Josué avait détruit les rois de Canaan, détruit plusieurs de leurs villes-clés et, en même temps, de nombreux centres religieux. La conquête n'était pas achevée, mais Josué avait fait assez pour que le peuple puisse commencer à s'établir dans le pays. Il attribua à chaque tribu une partie du pays, et chacune dut prendre pessession de son territoire. Les Israélites n'ont jamais réussit complement à chasser les Cananéens. Au contraire, ils adoptèrent souvent leur mode de vie, ainsi que leurs dieux. Mais ils remportèrent aussi de remarquables victoires, comme celles de Juda (Juges 1). Ils s'établirent un peu partout, et Canaan devint le pays d'Israël.
ARCHEOLOGIE:
Bien que les Israélites aient chassé les Cananéens de plusieurs de leurs places fortes, la Bible ne mentionne que peu de villes qui ont été complètement détruites. Les autres ont probablement été réparées et très rapidement habitées par les colons Israélites.
Les fouilles ont révélé des traces de destruction au 13e siècle av. J.-C. à Bethel, Beth-shémesh, Lakish et Hatsor. Elles correspondent à l'époque de l'invasion de Josué.
Mais il y avait aussi d'autres ennemis, et les villes n'ont sans doute pas toutes été détruites en même temps. Elles sont restées inhabitées ou partiellement habitées pendant un certain temps.
Les ruines de Jéricho ont disparu peu à peu, emportées par le vent et la pluie, et il ne reste presque plus de traces de la ville de l'époque de Josué. Mais on a retrouvé celles de plusieurs villes plus anciennes.
Aï semble avoir été inhabitée de 2500 à 1200 av. J.-C. Il se peut qu'une armée cananéenne ait utilisée d'anciennes fortifications pour se protéger contre l'attaque des Israélites.
CORPS:
Dans la Bible le mot «corps» désigne souvent la personne tout entière. On peut donc parfois le traduire par «soi-même». Par exemple: «offrez vos corps (offrez-vous vous-mêmes) en sacrifice vivant». Le Nouveau Testament parle du corps des ressuscités --du genre de corps que nous aurons quand Dieu nous fera revenir à la vie. Nous ne vivrons donc pas comme des êtres désincarnés --de purs esprits-- mais nous ne retrouverons notre personnalité tout entière.
Paul utilise l'image du corps, dont les différents organes assument différentes fonctions, pour décrire l'Eglise. Chaque chrétien a un rôle particulier à y jouer sous la direction de Christ.
Le Nouveau Testament attache une grande importance au corps. C'est lui qui est le temple du Saint-Esprit et que nous devons utiliser à la gloire de Dieu.
Romains 12,1; I Corinthiens 15,39-49; Romains 12,4-5; I Corinthiens 12,12-30; Ephésiens 4,15-16; I Corinthiens 6,15-20.
CREATION:
La Bible enseigne que toutes choses ont été faites par Dieu, il est le Créateur, et par son pouvoir, il maintient l'ordre dans sa création, y intervenant occasionnellement de façon directe. La Bible ne dit pas quelle théorie scientifique sur la création est exacte. Ceci n'est pas surprenant, étant donné qu'elle n'est pas un livre de science. Son but est de nous parler de Dieu et de ses rapports avec l'homme et le monde dans lequel il vit.
Dans Genèse I, nous aprenons qu'en créant le monde. Dieu a fait une oeuvre parfaite. Il a créé les végétaux et les animaux avec la possibilité de se reproduire. Et il a placé l'homme et la femme au centre de la création en leur demandant d'en prendre soin. D'après Genèse I, le monde créé par Dieu était un endroit merveilleux, où l'homme et sa femme vivaient en parfaite communion avec Dieu.
Cette perfection primitive de la création n'existe plus depuis que l'homme a choisit de désobéir à Dieu. Mais la Bible continue à parler du Dieu Créateur. Elle nous rappelle sans cesse sa grandeur --et la petitesse de l'homme. Pourtant, il pourvoit à ses besoins et à ceux de toutes ses créations. Aussi est-il écrit:
«Que toute la terre craigne le Se|gneur! Que tous les habitants du monde tremblent devant lui. Car il dit, et la chose arrive, il ordonne, et elle existe.»
Paul parle d'une «nouvelle création». Par la mort et la résurrection de Jésus, il est possible à l'homme d'être pardonné et d'avoir part à la vie de cette nouvelle création. Le chrétien révèle donc déjà d'elle et un jour il en fera pleinement partie, lorsque l'univers marqué par le péché n'existera plus, parce que toutes choses seront devenues nouvelles.
Genèse 1-3; Job 38-42,6; Psaumes 8;33,6-22;104; Esaïe 40,21-26; Matthieu 6,25-33; Actes 14,15-18; Romains 1,18-23;8,18-23; Colossiens 1,15-20; Hébreux 1,1-3; Apocalypse 21-22.
CROIX:
La croix est le symbole universel de la foi chrétienne, parce qu'elle nous rappelle l'événement le plus étonnant et le plus important de la vie de Jésus.
Il était étonnant, en effet, que le Messie, l'Oint de Dieu ait été exécuté comme un criminel. Les juifs n'arrivaient pas à croire qu'un tel homme puisse être le Fils de Dieu --et beaucoup de non-juifs à saisir comment le monde pouvait être sauvé par quelqu'un qui était mort d'une manière si scandaleuse.
Pourtant, aux yeux des premiers chrétiens, la croix avait une signification profonde. Elle était au coeur même du plan de Dieu pour son peuple. Paul était convaincu de son importance primordiale. Aussi écrivit-il aux chrétiens de Corinthe: «J'avais décidé de ne rien savoir d'autre, durant mon séjour parmi vous, que Jésus-Christ et, plus précisément, Jésus-Christ cloué sur la croix.»
Le Nouveau Testament affirme clairement que Jésus-Christ est mort sur la croix, non pour ses propres fautes (les accusations portées contre lui étaient fausses), mais pour les péchés des hommes. Il a enduré la séparation d'avec Dieu qu'eux méritaient, acquérant ainsi le droit au pardon et à une vie nouvelle à tous ceux qui lui confient leur vie, croyant qu'il est mort pour leurs péchés et ressuscité pour les justifier.
La mort de Jésus sur la croix nous fait entrevoir la profondeur de l'amour de Dieu. Grâce à elle, les hommes peuvent être réconciliés avec Dieu et les uns avec les autres. Par la croix, Dieu a vaincu toutes les puissances du mal.
La croix est aussi le symbole de la vie que le chrétien doit mener. Jésus invitait les gens à «porter leur croix» et à le suivre. Il les appelait à renoncer à leur existence égoïste pour vivre une vie nouvelle avec la force que Dieu leur donne. Paul savait ce que cela voulait dire: «J'ai été mis à mort avec le Christ sur la croix, de sorte que ce n'est plus moi qui vis, mais c'est le Christ, qui vit en moi.»
Voir aussi sous Expiation, Réconciliation et Rédemption.
I Corinthiens 1,18-25; Romains 4,25;5,6-11; Ephésiens 2,16-18; Colossiens 2,14-15; Marc 8,34; Galates 2,20; I Jean 4,7-10.
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