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Sondez Les Écritures
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4 août 2019

mille anges


Mille anges


Au début du septième siècle, des pirates musulmans attaquaient et pillaient
des caravanes et faisaient de nombreuses victimes et des dizaines de
prisonniers, qu’ils acceptaient de relâcher après rançons. Ces actes de
piraterie constituaient un véritable obstacle au commerce des Mecquois.
Ceux-ci prirent alors la décision de protéger leurs biens et leurs vies par des
hommes armés.

Malheureusement cela ne suffisait pas. Ils furent vaincus par les pirates du
désert, dont Mahomet était le chef, à la bataille de Badr, que l’on considère
comme la première bataille des musulmans. Elle eut lieu en Arabie Saoudite
le 17 mars 624. Cet affrontement fit 84 morts, dont 14 musulmans, et
presqu’autant de prisonniers ; probablement des femmes et des enfants qui
n’avaient pas pu fuir avec les autres. Les mecquois étaient plus d’un millier,
selon des hadiths. Sourate 8:9 prétend que 1000 anges participèrent à ce
combat. On y lit :

« Rappelez-vous le moment où vous implorez le secours de votre
Seigneur et qu’Il vous exauça aussitôt : ‘Je vais vous aider d’un millier
d’anges, déferlant les uns après les autres’. »

Effectivement ils étaient sur le point de perdre, raconte-t-on. Sourate 3:123,
124 fait allusion à cette bataille, mais le nombre d’anges n’était plus le
même :

« Allah vous a donné la victoire à Badr, alors que vous étiez humiliés.
Craignez Allah donc, afin que vous soyez reconnaissants, lorsque tu
disais aux croyants : « ne vous suffit-il pas que votre Seigneur vous
fasse descendre en aide trois milliers d’anges ? » Sourate 3:123, 124

Les mille anges sont passés à trois milliers. Ceux qui font l’apologie d’un
Coran sans défaut prétendent que sourate 3 : 123, 124 parlait de la bataille
d’Uhud qui eut lieu à Uhud une année après, à huit kilomètres de Médine, le
23 mars 625.

Pourquoi ce prétexte est-il faux ? Parce que premièrement, sourate 3:123,
124 précise qu’il s’agit bien de la bataille de Badr. Deuxièmement il ne
pouvait pas faire allusion à la bataille d’Uhud, car durant cette bataille les
musulmans perdirent 10 % de leurs soldats, soit 70 sur 700 ; alors que les
Quraychites ne perdirent que 1,5 % de leurs soldats, soit 45 hommes sur
3000. Par ailleurs, peut-on perdre une bataille lorsqu’on est aidé par
3000 anges ?

Dieu a-t-Il besoin d’un millier d’anges pour venir à bout de mille personnes ?
Réfléchissons bien. Ces anges qui encourageraient le vol et le meurtre
auraient raté leur mission en permettant qu’il y ait 14 morts chez les
musulmans. Ce ne sont que des fables.

Il faut savoir que les hommes armés, dont certains avaient été payés pour
protéger les Quraychites, n’avaient pas la même motivation que les
musulmans. Ils pouvaient prendre facilement la fuite. Tandis que les soldats
de Mahomet n’avaient aucune peur de la mort. Quand vous êtes persuadés
par votre chef et prophète que 72 femmes éternellement vierges vous
attendent dans l’autre dimension, les motivations diffèrent.

Cela valait-il la peine de faire autant de morts pour quelques biens pillés ? Il
fallait néanmoins trouver un prétexte pour justifier ces habitudes malsaines,
condamnables et immorales. Aujourd’hui ces actes auraient fait la une des
journaux et auraient été condamnés par le monde entier. Le prétexte qui a
été inventé est que Mahomet aurait été informé que Kurz ibn Jabir al-Fihri
avait volé des troupeaux appartenant à des musulmans.

Nous ne devons pas juger de la source divine d’un livre à partir des
imperfections dues à la retransmission humaine. Toute intervention de
l’homme comporte des risques. Mais il fallait le souligner, car certains en font
un point fort pour montrer que tous les corans sont parfaitement identiques
et que de ce fait leur livre est tel qu’un ange l’aurait dicté à Mahomet. Nous
devons reconnaître que ces histoires d’anges, comme beaucoup d’autres,
sont pour le moins douteuses.

Une maison construite avec une forte inclinaison restera toujours avec ses
défauts même si elle n’a subi aucune autre intervention. Si dès le départ le
Coran est l’œuvre de l’homme, il ne deviendra pas la parole de Dieu parce
qu’il est resté inchangé. C’est un alibi servant à détourner les gens de la
manière dont on doit juger si une œuvre est celle de Dieu ou pas. Sourate
10:61 exhorte les musulmans en ces termes :

« Tu ne te trouveras pas dans une circonstance quelconque, tu ne liras
pas un seul mot du livre, tu ne commettras pas une action quelconque,
que nous ne soyons présents et témoins de ce que vous entreprenez. »
Sourate 10:62 (Le Coran de Mohamed Arkoun. GF Flammarion)

Tous les musulmans, du plus petit au plus grand, savent que le Coran parle
de la Bible et qu’ils n’ont pas le droit de la lire, ni même de la toucher. Une
musulmane à qui quelqu’un a donné une Bible l’a refusée, disant qu’elle n’a
pas le droit de l’avoir dans sa maison. De nombreux musulmans doivent lui
donner raison, car ils savent que quand le Coran parle du « livre » qu’il s’agit
de la Bible. « Les gens du livre » ne sont pas les musulmans.

Or, dans certaines versions destinées aux occidentaux, comme dans le Coran
de Jacques Berque, publié par Albin Michel, le mot : « le livre » pour ne pas
dire « la Bible », a été remplacé par « le Coran ». La phrase : « tu ne liras pas
un seul mot du livre » devient : « Tu ne récites venant de Dieu rien du
Coran ».

C’est difficile à comprendre. Cette exhortation ne vous paraît-elle pas
paradoxale ? Où est la tricherie ? Où sont les falsificateurs ? Sourate 54:18, 19
mentionne le châtiment des habitants d’Aad en un jour :

« Les Aad ont traité de menteurs leurs messagers. Comment furent mon
châtiment et mes avertissements ? Nous avons envoyé contre eux un
vent violent et glacial en un jour néfaste et interminable. »

La même histoire est racontée ainsi, en sourate 41 : 15, 16, probablement par
une autre personne interrogée :

« Quant aux Aad, ils s’enflèrent d’orgueil sur terre injustement et
dirent : ‘Qui est plus fort que nous ?’ Quoi ! N’ont-ils pas vu qu’en vérité
Allah qui les a créés est plus fort qu’eux ? Et ils renièrent nos
signes. Nous déchaînâmes contre eux un vent violent et glacial en deux
jours néfastes, afin de leur faire goûter le châtiment de l’ignominie
dans la vie présente… ».

Nous sommes passés d’un jour à deux jours. Mais sourate 69:6, 7, quant à
elle, relate :

« Et quant aux Aad, ils furent détruits par un vent mugissant et furieux
qu’Allah déchaîna contre eux pendant sept nuits et huit jours
consécutifs ; tu voyais alors les gens renversés par terre comme des
souches de palmiers évidées. »

Où est la vérité ? Pendant combien de jours le vent souffla-t-il réellement sur
Aad ? Quelle assurance avons-nous sur la véracité de ce que racontaient les
musulmans au sujet de ce qu’ils auraient entendu de Mahomet ? Malgré les
efforts des califes pour filtrer ce genre de contradictions, certaines
parviennent jusqu’à nous. Après cela, comment Dieu peut-Il encore
déclarer :

« Ne méditent-ils donc pas sur le Coran ? S’il provenait d’un autre
qu’Allah, ils y trouveraient, certes, maintes contradictions ! »

Le Coran ne prouve-t-il pas lui-même, à travers ses contradictions, qu’il n’est
pas la parole de Dieu ? Si nous croyons au Coran et qu’il a été fabriqué de
toutes pièces par Mahomet et ses califes, quelle excuse aurions-nous ?

Devons-nous croire en un livre qui enseigne la falsification de la Bible, alors
qu’il est incapable de prouver sa propre source divine ?

Abdullah Ibn Massoud était parmi les deux meilleures des quatre personnes
qui mémorisaient le mieux le Coran. Mahomet, lui-même, conseillait aux
musulmans de se référer à lui et à Obayy Ibn Ka’ab pour la récitation du
Coran. Pourtant, selon lui, dit Boukhari (4713), la sourate 1, la sourate 113, la
sourate 114 ne devraient pas figurer dans le Coran, car il s’agissait de
bénédicités, ou Dou’a, que les musulmans récitaient. C’était également le
point de vue d’Obayy Ibn Ka’ab.

Les deux ont admis que la source de ces sourates était humaine. Si donc ces
prières n’étaient pas de Mahomet, de qui étaient-elles ? Et comment Allah a
pu permettre que des paroles d’hommes soient dans le livre qu’il prétend
préserver ? Dans le Coran de Samarcande de Tachkent (l’un des plus vieux
Codex, que l’on prête à Othman), la sourate 3:109, la sourate 5:119 ne
contiennent pas le mot Allah. Pourtant il figure dans nos Corans actuels.


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