Une terre et une promesse - Étude biblique dévotionnelle du 29 janvier 2024


Dans le monde antique, les gens étaient normalement enterrés dans la patrie de leurs ancêtres (Genèse 50 : 25). Abraham a fait un pas important en cherchant à enterrer Sarah au pays de Canaan. Par cet acte, il renonçait à son ancienne patrie en Mésopotamie. Pourtant, il était toujours étranger en Canaan. Il ne possédait aucune terre. En achetant la grotte et le champ de Macpéla, Abraham a montré sa foi dans la promesse de Dieu selon laquelle Canaan deviendrait la demeure permanente de ses descendants.
Même si Dieu avait promis de donner le pays à Abraham et à ses descendants, il a été patient et a attendu le moment choisi par Dieu (Genèse 12 : 7). La conversation entre Abraham et Ephron reflétait un protocole de négociation typique. Bien qu’Éphron ait semblé poli et généreux tout au long du récit, il a vendu le terrain à Abraham pour un prix substantiel. Abraham paya intégralement et en public à la porte de la ville (v. 18). C’était la première partie de la Terre promise qu’Abraham avait acquise, et elle servait d’acompte ou de prémices du reste.
L’achat du pays par Abraham était une déclaration selon laquelle la promesse de Dieu ne s’arrêtait pas avec lui mais se poursuivait avec ses descendants. Il prenait racine. Cette grotte est devenue le lieu de sépulture familial où Sarah, Abraham, Isaac, Rébecca, Jacob et Léa seraient tous enterrés.
Les promesses de Dieu ne s’épuisent pas par notre durée de vie. Sa promesse de vie éternelle, de nouveaux cieux et d’une nouvelle terre requiert une résurrection. L’Écriture nous appelle à avoir confiance en la fidélité de Dieu même au-delà de la tombe.


Aller plus loin
Avez-vous du mal à attendre que Dieu accomplisse ses promesses ? Que pouvez-vous apprendre de l’histoire d’Abraham ? Pouvez-vous donner un exemple où vous êtes sorti avec foi, d'une épreuve en faisant confiance à Dieu ?


Priez avec nous
Dieu, nous avons confiance que toutes choses concourent au « bien de ceux qui [T’aiment], qui ont été appelés selon [Ton] dessein » (Rom. 8 : 28). Merci pour Ta bonté envers nous. Amen !