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Sondez Les Écritures
7 novembre 2022

méditation sur 1 Rois 13:2

1ROIS 13.2
Obéissance à la volonté de Dieu
 
Ce chapitre nous enseigne, d’une manière bien frappante, la simplicité d’obéissance à la volonté de Dieu, du moment que cette volonté nous est connue. C’est pour y avoir manqué, que le jugement est tombé sur le prophète infidèle. Aujourd’hui, Dieu n’agit plus publiquement, comme il le faisait alors parmi les Juifs. Le gouvernement public, et l’Éternel devait punir son peuple publiquement, toutes les fois qu’il péchait, car il était, extérieurement, un peuple au milieu du monde. C’était par lui que Dieu donnait au monde un échantillon de son gouvernement. Il faut toujours se souvenir de cela, pour comprendre l’histoire d’Israël.
Dès le moment où l’idolâtrie est entrée dans le monde, Dieu a appelé Abraham. Avant le déluge, Énoch avait rendu témoignage, mais il n’y avait pas encore un peuple élu. Lorsque Satan a réussi à se faire adorer en introduisant l’idolâtrie, Dieu appelle abraham et se choisit un peuple. On voit en Jos. 24.23, que la famille d’Abraham servait d’autres dieux. Ce n’était pas seulement l’iniquité, comme avant le déluge, c’était servir les démons au lieu de Dieu. (1 Cor. 10.20).
Mais Dieu n’exécute pas le jugement avant que l’iniquité soit arrivée à son comble, parce qu’il est plein de support et de patience; il prononce ses jugements longtemps avant leur exécution, afin d’avertir les pécheurs. Ce n’est que lorsque l’iniquité des Amorrhéens arrive à son comble, qu’Israël, introduit dans le pays de Canaan, frappe ses habitants comme ennemis de Dieu. Il en est de même dans notre chapitre. (v.2).
Dieu établit les limites des peuples selon le nombre des fils d’Israël (Deut. 32.8), mais ce peuple est aussi, aux yeux de tous les peuples, un échantillon de la manière dont Dieu s’y prend pour éprouver le coeur de l’homme. L’épreuve nous fait voir que l’homme, sous la loi de Dieu, essayé par lui, ne vaut absolument rien. Ce gouvernement manifeste Dieu non moins que le coeur de l’homme. Son caractère à lui, est glorifié, tandis que l’homme, arbre et sève, est reconnu entièrement mauvais.
C’est quand tout est perdu, que la souveraineté de Dieu en grâce commence à se manifester. Au lieu de détruire les hommes qui avaient rejeté son Fils unique, Dieu leur offre la grâce. Il nous importe de nous souvenir que nous sommes sous la grâce et non sous la loi. En nous replaçant sous la loi, nous rentrons dans une condition qui a manifesté que nous sommes perdus.
L’Éternel est le Dieu des Juifs (Ex. 6.3), mais, pour nous, Dieu est le Père. S’il y a du mal dans ses enfants, il ne permet pas; il les châtie, mais sans qu’ils cessent pour cela d’être ses enfants. C’est comme tels, qu’il a mis dans nos coeurs son Esprit, par lequel nous crions : Abba, Père! Cet Esprit nous reprend quand nous tombons en quelque mal. Dieu dit à Israël, en Amos : «Je vous ai connus, vous seuls, de toutes les familles de la terre; c’est pourquoi je visiterai sur vous toutes vos iniquités.» (Amos 3.2)
Dans l’Église, la discipline est bien plus cachée, plus intérieure, parce que nous ne sommes pas un peuple extérieur, mais un peuple destiné à manifester la sagesse de Dieu infiniment variée, aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes. En Israël, Salomon étant tombé dans l’idolâtrie, Dieu lui ôte une partie de son royaume. Jéroboam, agissant selon la sagesse de l’homme, fait des veaux d’or, sous prétexte de trouver l’Éternel à Dan et à Béthel, mais en réalité afin d’empêcher le peuple de retourner à Jérusalem. Il façonne la religion selon ses plans et ses convenances; et c’est ainsi que, de nos jours, la sagesse de l’homme arrange extérieurement même le christianisme.
Jéroboam sacrifiait lui-même , alors que les sacrificateurs avaient seuls le droit de le faire. L’ordre donné au prophète de Juda était très positif, très clair : «Tu ne mangeras pas de pain, et tu ne boiras pas d’eau, et tu ne t’en retourneras pas par le chemin par lequel tu es allé.» (v.9). Il devait manifester par là que l’Éternel ne veut point avoir de communion quelconque avec les méchants. Le prophète remplit fidèlement son message; le roi veut le faire saisir, mais Dieu est avec lui et le délivre. Puis il intercède pour son adversaire, nouvelle preuve que Dieu est avec lui. Alors le roi l’invite : «Viens avec moi à la maison, et rafraîchis-toi, et je te donnerai un présent.» (v.7). C’est ce que fait le monde, quand il reconnaît la présence et la puissance de Dieu avec son peuple; il voudrait bien alors que le peuple de Dieu vint au milieu de lui, afin de sanctionner son état par sa présence; mais son coeur n’est point changé pour cela. (v.33). Le prophète est fidèle, refuse l’invitation, et semble en s’éloignant s’être éloigné du danger.
Mais le danger vient d’un autre prophète qui habitait Béthel, et qui n’avait pas senti l’état d’iniquité de Jéroboam, car il restait au milieu du mal. C’est lui, maintenant, qui désire la présence du prophète fidèle, afin qu’elle sanctionne son état. Il voudrait que le vrai prophète le reconnût, là où il se trouve. Il en est de même des chrétiens infidèles, alliés au monde; ils recherchent la sanction de ceux qui sont fidèles, quand ils les voient bénis de Dieu. Sans doute, on ne voit pas le vieux prophète sacrifier sur l’autel ou sanctionner activement l’iniquité. Mais il demeurait au milieu de cette iniquité, et il voulait y avoir la communion du prophète fidèle. Ce dernier s’en retourne et vient en effet sanctionner par cet acte la position d’infidélité du prophète. Bien plus, il désobéit à la parole positive de l’Éternel. Il accepte le mensonge du vieux prophète, à cause du bien qui était en lui. Plus il y a de bien dans un homme, plus il est distingué comme serviteur de Dieu, plus aussi son infidélité, même légère, peut faire de mal. Il en fut ainsi de Pierre, en Gal. 2, quand il refusa de manger avec les chrétiens d’entre les gentils. La mondanité d’un chrétien fait plus de mal que celle d’un mondain. Elle autorise la mondanité chez les saints, elle sanctionne la mondanité du monde. À table, le vieux prophète est chargé d’annoncer lui-même à l’homme de Dieu le jugement de l’Éternel sur sa désobéissance!
Quand Dieu nous a montré sa volonté, nous devons nous y tenir en simplicité et en obéissance; sinon, nous avons des châtiments, et la triste conviction d’avoir été infidèles. Le pire serait que Dieu nous laissât dans notre mauvais train. En suivant la volonté de Dieu, nous trouverons toujours la bénédiction. Pour discerner cette volonté, il faut être en communion avec lui. Que le Seigneur nous donne d’être fidèles!

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