VERSETS :  1 Corinthiens 10:1-13
COMMENTAIRE :  LIBERTÉ OU LIBÉRATION
Comment garder l'équilibre de la vie chrétienne ? ...
Une liberté à recevoir toujours à nouveau :  Les Israélites étaient sortis d'Égypte géographiquement en traversant la Mer Rouge, mais ils oubliaient constamment qu'il leur fallait aussi sortir d'égypte mentalement en renonçant jour après jour aux coutumes païennes qui étaient devenues les leurs et dont ils étaient encore prisonniers. La vie chrétienne ne consiste pas à s'asseoir pour profiter d'une liberté qui ne serait en réalité que l'esclavage de nos pulsions, mais de marcher le regard fixé sur Christ notre Libérateur (comme les Israélites mordus par le serpent étaient invités à regarder le serpent de bronze afin d'être guéris).
Pieuse présomption à Corinthe :  En effet l'église de Corinthe était pleine de chrétiens forts dans la foi... Si fort et si libres (pensaient-ils), qu'ils pouvaient flirter tranquillement avec l'immoralité sans rien risquer... ! Ils pensaient pouvoir s'affranchir de toute norme de conduite !
Un chemin et deux précipices :  La Bonne Nouvelle du salut accordé aux pécheurs gratuitement par Dieu en Jésus-Christ (telle que l'annonce Paul), est un chemin étroit bordé de deux précipices. D'un côté, la Parole de grâce de Dieu risque toujours d'être étouffée par les chants de sirènes de la sagesse humaine qui nous disent "on a rien sans rien"... "si tu veux être sauvé il te faut faire ceci ou cela"... etc. ; c'est le retour à l'esclavage de la Loi, précipice dans lequel tombèrent les Galates. De l'autre côté, il est tout aussi tentant de faire de la liberté en Christ un raisonnement logique, un principe d'autonomie, un alibi pour justifier le laisser-aller ; c'est le retour à l'esclavage de la nature humaine, et certains Corinthiens glissaient sur cette pente-là.
La liberté n'est donc pas un état mais un événement, elle est libération constante et non oisiveté !
PENSÉE :
"Que celui qui pense être debout prenne garde de tomber."
Père Céleste. Que l'objet de mes pensées ne soit pas moi debout ou abattu, mais toi qui me tient par la force de ton amour ! Amen !