DIVERS TÉMOIGNAGES DE MUSULMANS CONVERTIS AU CHRISTIANISME
DIVERS TÉMOIGNAGES DE MUSULMANS CONVERTIS AU CHRISTIANISME
Témoignage d’Afshin
Je suis né dans le sud de l’Iran, dans une ville qui s’appelle Abadan. Je
suis né dans une famille musulmane, une famille musulmane chiite. Mon
grand-père était un chef musulman. Il a eu dix-neuf enfants et quatre-
vingt-quatre petits enfants. Evidemment, il a dû en choisir un pour
continuer les traditions et l’éducation spirituelle pour la nouvelle
génération.
Il y avait évidemment… Il s’est déjà passé des choses, des accidents où
j’aurais dû mourir. Mais à chaque fois avant l’accident, j’ai vu la
silhouette d’une personne. Elle était toujours là. J’en ai parlé
ouvertement à d’autres personnes.
Mon grand-père y voyait un signe. Pour lui, il était évident que c’était le
guide spirituel de l’islam qui « observait et protégeait le garçon ». Alors
il m’a prêté beaucoup d’attention, et m’a appris tout ce que je savais sur
l’islam. Je suis devenu un membre du Hezbollah. J’ai fait partie de cette
armée durant trois ans. Pendant ce temps-là, j’ai beaucoup étudié le
Coran.
Mon grand-père a semé dans mon cœur l’idée que je devais partager
l’islam avec tous ces pauvres chrétiens égarés qui ont dévié du bon
chemin. Evidemment, il me rappelait mon devoir d’être un guide spirituel
pour notre famille en dehors de l’Iran.
J’ai voyagé en Malaisie, où j’ai été arrêté avec trente faux passeports
et emprisonné. Alors j’ai commencé à enseigner l’islam en prison et à
dire à tout le monde ce qu’ils devaient faire, et quels étaient leurs
devoirs envers Allah. Alors j’ai fait cette routine tous les jours.
Evidemment, je priais cinq fois par jour. Les chiites ne prient que trois
fois par jour, même s’ils incluent les dix-sept raquas à chaque fois. Mais
c’est ce que je faisais, car je voulais me rapprocher de Dieu. Je le
faisais cinq fois. Et puis en fin de soirée je faisais des prières
supplémentaires.
J’avais l’habitude de lire l’intégralité du Coran tous les dix jours. Et j’ai
obtenu des pouvoirs spirituels en dehors de l’islam. Dans le Coran, il y a
des djinns et d’autres entités spirituelles, leur parler n’est pas interdit.
D’ailleurs nos histoires comprennent des gens qui leur parlaient. Le
prophète Mahomet l’a fait.
Alors j’ai pu me connecter à ce royaume spirituel, et j’ai pu en acquérir
des pouvoirs. J’avais la capacité de prier pour les gens, particulièrement
lorsque quelqu’un leur avait causé du tort, ou quand quelqu’un leur avait
fait quelque chose de mal intentionné. Et immédiatement l’autre
personne tombait malade, ou avait un accident, des choses de ce genre,
vous savez… Je pouvais fermer les yeux et vous dire ce qu’une personne
faisait dans une autre pièce.
Cela m’a rendu assoiffé de pouvoir. Je voulais avoir plus de pouvoir.
Alors, je méditais encore plus sur le Coran. Un soir, alors que je faisais
cela, que je méditais sur des versets… (Il y a des mots dans le Coran qui
sont répétés continuellement à plusieurs reprises, mais qui n’ont aucun
sens. Ce sont les secrets du Coran). Alors, tandis que je méditais sur
ces mots, un esprit est entré dans ma chambre. Il était beaucoup plus
fort que moi. Je ne pouvais pas le vaincre. J’étais terrorisé.
J’ai essayé d’utiliser tous les outils de l’islam dont je disposais : « Au
nom d’Allah, je t’ordonne de partir. » Vous savez… : « Vade retro
satanas. » ; ce genre de chose. J’ai tout utilisé, mais rien ne m’aidait. À
ce moment-là, j’étais complètement désespéré. Et j’avais l’impression
qu’il m’étranglait, que ma vie s’en allait. J’avais l’impression que j’allais
mourir dans cette cellule. Je me suis écrié vers les cieux, j’ai dit : «
Dieu » en Farsi : « khoda, aidez-moi. »
Et immédiatement, j’ai entendu une voix, aussi clairement que vous
m’entendez aujourd’hui, qui disait : « Apporte le nom de Jésus. » À ce
moment-là, je n’ai pas réfléchi à deux fois. J’étais juste… J’avais
l’impression que je me noyais. Un homme qui se noie, quand on lui jette
une corde, ne se demande pas de quelle couleur elle est. Vous l’attrapez,
c’est tout. Et c’est ce que j’ai fait. J’ai dit : « Jésus, si tu es réel,
montrez-vous à moi. »
Aujourd’hui encore, je n’en ai aucune idée. Bien sûr, rétrospectivement,
je me demande : « pourquoi tu l’as dit de cette manière ? Pourquoi n’as-
tu pas dit tout simplement : « Jésus, aidez-moi ? » Je ne sais pas ; mais
c’est sorti de cette façon-là. Et avant même d’avoir fini de dire cette
phrase, tout était redevenu normal. Ce n’était pas ma conversion, c’était
le début de ma confusion.
Pourquoi Jésus aiderait-il un musulman ? J’ai fait tout ce que j’ai pu
pour être un bon musulman. J’avais déjà essayé de m’engager sur la voie
d’Allah et de devenir un martyre pour lui. Vous savez… en marchant sur
les mines.
À l’époque, le gouvernement iranien distribuait aux gens qui étaient
prêts à donner leur vie, à se sacrifier, un coran spécial tamponné du
cachet du gouvernement. J’avais participé aux exécutions par pendaison.
Vous savez… J’avais fait tout ce que je pensais devoir faire contre les
infidèles, et tout ce que je devais faire pour partager Allah avec les
autres.
Je savais néanmoins que quelque chose n’allait pas. Ce n’était pas parce
que je doutais d’Allah ou de l’islam. J’étais totalement croyant. Mais je
ne savais pas ce qui n’allait pas. J’étais déconcerté. Alors j’ai essayé de
tout oublier. Mais cette question revenait : « Pourquoi Jésus aiderait-il
un musulman ? » Cela me revenait constamment en tête. Je pensais :
« Je crois en Mohammed, le dernier prophète, en la religion parfaite ;
pourquoi est-ce que Jésus viendrait m’aider ? »
Soit dit en passant, était-ce vraiment Jésus ? Il continue :
« Pendant deux semaines, j’étais de plus en plus perplexe. Je me suis
dit : « Je vais prier et jeûner et demander à Dieu lui-même de me
montrer le chemin. Evidemment, je pensais en ce moment-là … Il y avait
des versets et des choses apprises dans le Coran qui disaient que les
voies d’Allah sont nombreuses, peu importe la face de la montagne que
vous gravissez, vous arriverez toujours au même sommet.
(…) Pendant deux semaines, je suis resté assis à la même place, et j’ai
prié tant que j’étais éveillé. Je m’endormais littéralement à la même
place. Je me réveillais, et je priais continuellement. Je demandais à
Dieu : « Que voulez-vous de moi ? »
Après deux semaines sans succès, car je n’avais pas reçu de réponse ;
j’étais très frustré. Je me suis dit : « Laisse tomber. » Vous savez… : «
C’est quoi tout cela ? Je n’ai aucune chance de savoir ce qu’il veut de
moi. Je ne suis même pas sûr que Dieu existe. J’ai gâché ma vie. »
(J’ai pensé) : « J’ai pris des risques toute mon existence. Vous savez, en
essayant de tout faire pour plaire à Allah, et maintenant il m’embrouille.
Si Allah est tout puissant et qu’il voit dans le cœur, il sait que du fond
de mon cœur je l’aime ; et qu’importe par quel nom je l’appelle, il sait que
dans mon cœur je l’aime. Est-ce important pour lui ? »
« Je lui ai demandé pendant deux semaines, je me suis assis, j’ai prié, et
rien n’est arrivé. Alors, vous savez quoi ? Je vais suivre ma propre voie,
je vais suivre mon propre chemin, je vais faire ce qu’il me plaît. »
Bien entendu, en ce moment-là, en ce moment-là, j’ai ressenti la
puissance de Dieu remplir la chambre.
Dans l’islam, le plus grand péché qu’on puisse commettre, et pour lequel
on ne peut jamais être pardonné, c’est de douter de Dieu, douter de son
enseignement, douter de son prophète. Et c’est ce que j’avais fait.
L’islam vous apprend qu’Allah ne rend jamais visite, Dieu ne visite jamais
les êtres humains. Alors je le sens, je sais que j’ai commis contre l’islam
le plus grand des péchés, des péchés qu’il ne pourra jamais pardonner.
Dieu était présent dans la chambre, et je suis tout de suite confronté à
sa sainteté.
Tout ceci arrive soudainement. Et comme je suis confronté à sa
sainteté, le poids de ce péché me pèse lourdement. Et je sais, je sais
que parce qu’il est juste, il doit me tuer, il doit m’effacer de la surface
de la terre ; car j’ai commis tant de péchés.
Et je pleurais parce que je ne voulais pas mourir. Mais je savais que je
n’avais aucune chance. Il était tellement saint, et moi, si mauvais. Alors
j’ai couru vers un coin de la pièce, et j’ai mis ma main dans mes bras. Et
j’ai crié : « Dieu, pardonne-moi. »
« Et j’ai juste dit « Pardonne-moi. » Pendant que je pleurais et que je
disais : « Pardonne-moi. », j’ai senti quelqu’un me toucher l’épaule et me
dire : « Je te pardonne. » Au moment que ces mots ont été prononcés,
je me suis senti physiquement pardonné.
Je n’y comprenais rien. Je me suis dit : « Attendez un instant. On
dit : « Bismillah ir Rahman ir Rahim. » (C’est-à-dire) : « Au nom de Dieu,
Le Miséricordieux, Le Clément » ; alors que nous ne savons pas si nous
sommes pardonnés, jusqu’au jour du jugement…?
C’est pour cela qu’il n’y a pas un seul verset dans le Coran qui dise : «
Mohammed est au ciel. » Il doit attendre comme tout le monde jusqu’au
jour du Qiyamah, le jour de la résurrection, et tous seront jugés ce
jour-là. Alors, comment est-ce possible ? Qui est ce Dieu qui dit : « Je
te pardonne » et que je me sens pardonné aujourd’hui-(même) ?
Alors, j’ai demandé, en disant : « Qui êtes-vous qui pouvez me pardonner
et que je me sens pardonné. » Et il m’a répondu : « Je suis le chemin, la
vérité et la vie. »
(Phrase prononcée mot pour mot par Jésus en Jean 14 : 6).
« Dès que j’ai entendu ces mots, je savais qu’ils étaient d’une grande
importance ; mais je n’avais aucune idée de leur sens. Je ne savais
toujours pas qui était ce Dieu. Je lui ai demandé : « Quel est votre
nom ? » « Jésus-Christ, le Dieu vivant », m’a-t-il répondu.
Dès qu’il a prononcé ces mots, c’était comme si tous mes os avaient été
extraits de mon corps, et je suis tombé la face contre le sol, et j’ai
commencé à pleurer.
En présence de Dieu j’ai pleuré. Je ne peux toujours pas… Je veux dire…
Cela fait dix-huit ans, je ne peux oublier son amour, sa clémence, je ne
peux oublier ce qu’il m’a dit ce jour-là. Et il… Je me suis senti pardonné.
J’ai pleuré face contre le sol.
Arrêtons-nous là. Ces propos ressemblent-ils à ceux de Jésus ? La Bible dit
qu’il n’a jamais pensé à être l’égal de Dieu. Or ici, il a tout simplement
usurpé sa place en disant qu’il était Dieu. Ces paroles sont de nature à
orienter les humains dans une mauvaise direction, celle de l’idolâtrie. A-t-il
voulu signifier qu’il était son représentant ? Je n’en ai pas l’impression. En
tout cas cet amour et ce pardon ressemblent, il est vrai, à une imitation de
l’amour et du pardon légendaire de Dieu à travers le Christ. Afshin poursuit :
« Pendant tant d’années, j’avais essayé de plaire à Dieu, mais j’ai senti
que rien de ce que je faisais ne lui plaisait, rien de ce que j’avais fait. Ce
n’était même pas Le grand Dieu que j’avais connu. Je me suis senti
tellement trahi. Car ils m’avaient dit c’est cela Dieu, alors que ce n’était
pas Dieu.
Ils m’ont dit : « Qital fi Sabilillah. » (C’est-à-dire) : « Tuez dans la voie
de Dieu. » Mais ce Dieu dit : « Aime dans ma voie, pardonne dans ma
voie. » et tout dans mon cœur insistait et disait : « Oui, ceci est la
vérité de Dieu. Dieu est pardon, Dieu est amour. »
« J’ai pleuré pendant deux heures. Et je suis resté à ses pieds. Et il
dit : « Afshin, lève les yeux ». Et j’ai levé les yeux. Et j’ai vu ce… C’était
comme une sorte d’écran télé. J’y ai vu des gens de générations
différentes, de nationalités différentes et de milieux différents. Et
chaque personne que je voyais, je pouvais voir chaque chose mauvaise
qu’elle avait faite. Et cela m’a bouleversé.
« J’ai pleuré, et j’ai dit : « Dieu, je vis parmi tous ces gens. Ils sont tous
des pécheurs. Il m’a demandé : « Afshin, t’ai-je pardonné facilement ? »
J’ai répondu : « Très facilement » en Farsi. Et il dit : « Aussi facilement
que de boire de l’eau. »
« Peu de temps après avoir dit cela, j’ai dit : « Non, non, non ; c’est
encore plus facile que de boire de l’eau. » Puis il a dit : « aussi
facilement que je t’ai pardonné, je peux leur pardonner. Mais qui va le
leur dire ? » Je lui ai dit : « Envoyez-moi. » Et il dit : « vas-y. »
« C’est comme cela que je suis devenu chrétien. Alors j’ai prié : « Dieu
envoyez-moi une bible. » Alors, en prison, quelqu’un d’un autre secteur a
marché vers moi et m’a donné un livre en disant : « Voici le livre que
vous avez demandé. » Il était ordinaire, des Indes orientales. Je parlais
Ourdou et Hindi couramment. Quand il me l’a donné, je savais que c’était
la Bible...
… Ma suggestion pour un homme musulman ou une femme musulmane, je
sais qu’ils se demanderont : « Est-ce que Jésus est Dieu ? Un être
humain peut-il devenir Dieu ? » Bien sûr que non. Jamais aucun être
humain ne peut devenir Dieu. En tant que musulman, je croyais en un
Dieu unique tout puissant…
Mais est-ce que Dieu, ce grand Dieu peut devenir un homme ? Peut-il se
montrer dans le corps d’un homme ? Oui, il le peut. Alors en tant que
chrétien, nous ne disons pas que Jésus est le fils de Dieu parce que Dieu
a eu un enfant. Non, non, non ; mais Dieu s’est montré dans le corps de
Jésus-Christ à toute l’humanité… »
Le témoignage d’Afshin se trouve sur internet. Qu’en pensez-vous ? Est-il
véridique ? Tout ce qu’il raconte a-t-il vraiment eu lieu ? Il n’y a aucune
raison de douter de son témoignage. Mais la vraie question est de savoir si
cette apparition fut vraiment celle de Jésus-Christ ou non. En un mot, était-
elle bonne ou mauvaise ?
Le fait que l’entité l’ait conseillé de lire la Bible, d’aimer ses prochains et de
vivre en paix avec les autres, ne peut constituer à lui seul, j’ai dit bien, à lui
seul, un critère pour juger du caractère saint de cette entité. A moins
qu’Afshin ait mal exprimé ses idées. Que répondit-il lorsqu’Afshin lui
demanda : « qui êtes-vous ? » ; « Je suis le chemin, la vérité et la vie »
déclara-t-il. Jusque-là nous sommes d’accord.
Mais lorsque plus tard Afshin voulut connaître son nom, il répondit : «
Jésus-Christ, le Dieu vivant ». L’apôtre Paul déclara que si un ange vous
apportait un message différent de celui du Christ, il ne faudrait pas l’écouter.
Jésus a-t-il un seul instant laissé entendre qu’il était Dieu ? Il déclara :
« …L’heure vient et c’est maintenant, où les vrais adorateurs adoreront
le Père avec l’esprit et la vérité, car vraiment le Père cherche de tels
adorateurs. Dieu est Esprit et ceux qui l’adorent doivent l’adorer avec
l’esprit et la vérité. » Jean 4:23 et 24.
Il assimile ici le Père seul à Dieu. Il dit encore : « Ceci signifie la vie
éternelle qu’il te connaisse, toi, Le Seul vrai Dieu et celui que tu as
envoyé, Jésus-Christ. » Jean 17:3.
Juste après sa résurrection, avant sa montée au ciel, il apparut dans la chair à
Marie Madeleine (pas Marie, sa mère). Après lui avoir parlé, il lui dit :
« Cesse de t’accrocher à moi, car je ne suis pas encore monté vers le
Père. Mais Va-t’en vers mes frères et dis-leur ‘Je monte vers mon Père
et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Jean 20:17.
Entendre le Jésus d’Afshin déclarer : « Je suis Jésus, le Dieu vivant. » est
pour le moins inquiétant. Ces manifestations ne sont pas anodines. Elles
servent à renforcer chez certains chrétiens déjà trompés, et chez les nouveaux
convertis au christianisme, l’idée que Jésus est Dieu, et qu’on peut l’adorer.
Ceux qui se convertissent au christianisme doivent faire très attention. Car il
y a christianisme et vrai christianisme. Ils doivent savoir où ils mettent les
pieds. Afshin déclara :
« Jamais aucun être humain ne peut devenir Dieu. (…) Mais est-ce que
Dieu, ce grand Dieu peut devenir un homme ? Peut-il se montrer dans le
corps d’un homme ? Oui, il le peut (…) Dieu s’est montré dans le corps de
Jésus-Christ à toute l’humanité… »
Effectivement, Dieu peut tout, nous le savons. Rien ne lui est impossible.
Cependant il a déclaré qu’il ne se dissociera jamais de sa gloire (en se
matérialisant, par exemple) et Il ne l’a jamais fait. Moïse n’a pas pu Le voir
malgré son insistance. Lorsque Jésus était sur terre, il continuait de prier Dieu,
un Dieu complet et non une moitié de lui-même. Cette doctrine, comme
pensent les musulmans, est une absurdité en totale contradiction avec
l’enseignement du Christ et la croyance des apôtres.
Certes, des anges peuvent représenter Dieu et parler en son nom. On le sait.
L’être qui est apparu à Moïse dans les buissons ardents était un ange. Paul,
d’ailleurs, l’a laissé entendre. Cependant cet ange parlait comme s’il était
Dieu. En effet, il le représentait, et s’exprimait en son nom. Mais Dieu ne vit
pas dans le corps d’une créature. Surtout pas dans celui d’un être humain. Si
c’est dans ce sens qu’Afshin le comprend, alors il fait fausse route. Nous
savons que Jésus représentait Dieu, parce qu’il parlait en son nom. D’ailleurs,
c’est dans ce sens que s’oriente la prophétie d’Isaïe 9 : 6, disant :
« Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné, et la domination
princière sera sur ses épaules, et on l’appellera du nom de conseiller
merveilleux, Dieu fort, Père éternel, Prince de paix. »
Il était le représentant de Dieu. Lisez une conversation qu’il eut avec les
juifs :
« Quelques-uns des habitants de Jérusalem disaient (…) « Pourtant nous
savons d’où est cet homme, mais quand le Christ viendra, nul ne saura
d’où il est. Jésus donc, cria, alors qu’il enseignait dans le temple, et
dit : « Vous me connaissez, et vous savez d’où je viens ».
« D’autre part, ce n’est pas de ma propre initiative que je suis venu,
mais il existe réellement, celui qui m’a envoyé, et vous ne le connaissez
pas. Moi, je le connais, parce que je suis venu de sa part, et Celui-là m’a
envoyé » Jean 7:25 à 29.
Une version traduit : « Je suis son représentant ». Esaïe 9 : 6 peut se
permettre de parler ainsi, car il s’agit d’une prophétie, et une prophétie ne se
lit pas toujours à la lettre, il faut savoir parfois l’interpréter.
Alors que les juifs attendaient le retour d’Elie, retour annoncé par les
prophètes, Jésus leur fit comprendre qu’il était déjà venu, et qu’il s’agissait
en réalité de Jean-Baptiste. Mais pourquoi les prophéties lui faisaient porter
le nom d’Elie ?
Avant même la naissance de Jean-Baptiste, l’ange Gabriel avait dit qu’il
« possédera la puissance et l’esprit qu’avait Elie, le prophète ». Jésus
n’est pas plus Dieu, que Jean-Baptiste fut réellement Elie.
C’est dans ce sens que Jésus déclara en Jean 7:1 : « Celui qui m’a vu, a vu le
Père. » En un mot, on ne peut voir Dieu qu’à travers ses œuvres, celles qu’Il
accomplissait par ce représentant, Jésus (voir Exode 23:21).
Si des doutes peuvent subsister quant au prochain témoignage pour la simple
raison que les guérisons accomplies par l’intermédiaire d’humains dans le
cadre de l’Eglise devaient cesser, il est plus difficile de juger objectivement de
celui Gulshan Esther, car Il n’y a pas eu d’intermédiaire humain pour sa
guérison. C’est ce qui la rend mystérieuse. Je ne peux pas donner mon avis,
car pour le faire, il faudrait avoir des preuves plus solides, preuves que je n’ai
pas. Alors je ne fais aucun commentaire.
Lorsqu’on n’a pas une base suffisamment solide pour juger de quelque chose,
on s’abstient de le faire, cela quel que soit son point de vue personnel.
Ecoutons son témoignage :
Témoignage de Gulshan Esther
Je suis née dans une famille musulmane du Pakistan. À la naissance,
j’étais un bébé normal. Ma mère est décédée lorsque j’avais six mois.
Une gouvernante s’occupait de moi. Un jour j’ai eu la fièvre typhoïde et
cela a progressé en polio, et la polio s’est progressivement aggravée du
fait que celle qui s’occupait de moi ne l’a pas fait convenablement.
Un jour, alors que mon père est venu me voir, on a dit à mon père que
mon côté gauche ne marchait plus du tout. Mon père m’a emmenée chez
le docteur pour suivre un traitement, mais aucun des médecins que j’ai
rencontré au Pakistan n’a pu me guérir.
Alors que j’avais quatorze ans mon père m’a emmenée en Angleterre.
Quand un docteur m’a examinée ; Après m’avoir ausculté, il a dit à mon
père qu’il n’existe aucun médicament pouvant me redonner de la chair, je
n’avais pas de chair. Il ne restait plus que l’issue de la prière. Alors mon
père a décidé de m’emmener à la Mecque et à Médine pour un
pèlerinage. Particulièrement pour qu’on prie pour ma guérison.
Quand nous sommes allés à la Mecque, il fallait accomplir tant de
rituels. Ensuite on m’a fait prendre un bain spécial d’eau sacrée. Mais
rien n’a changé. Pas moyen de me lever de m’asseoir, de marcher. Deux
personnes étaient constamment avec moi vingt-quatre heures sur vingt-
quatre pour s’occuper de moi.
Après cela on est retourné au Pakistan, car ma famille avait de l’espoir.
Mais quand elle a vu dans quel état j’étais et que rien n’avait changé, ils
n’ont rien dit. J’avais donc perdu tout espoir de guérison après cela.
Mais je continuais malgré tout à prier cinq fois jour et nuit, et Je
jeûnais pour le mois du Ramadan. J’ai fait cela pendant des années ;
parce que j’étais quelqu’un de très ancrée dans l’islam, personne ne
pouvait m’en détacher, parce que mon père m’avait tout enseigné au
sujet de l’islam.
Mais deux ans plus tard, un jour, soudainement mon père est décédé. Le
jour où mon père est décédé, j’ai pleuré toute la journée et toute la nuit
dans ma chambre. J’ai demandé à Allah : « Donnez-moi la mort. Je ne
peux plus vivre dans ce monde sans mon père. Parce que d’abord vous
avez pris ma mère, et aujourd’hui vous prenez mon père. Alors Allah, je
suis déjà à moitié morte, ne me laissez pas dans cette situation prenez-
moi. »
Je pleurais, je pleurais, je n’arrivais pas à dormir de la nuit. Et à trois
heures du matin j’ai entendu une voix, et elle m’a dit : « Ne pleure pas,
je te garderai en vie. »
C’était une voix tellement douce, tellement aimante. Et cette voix m’a
dit : « Lis à mon sujet ce qui est écrit dans le Coran, dans la sourate de
Marie. Lis dans le Coran qui donne la vue aux aveugles, guérit les
malades, ressuscite les morts. Je suis la parole de vie, l’Esprit de Dieu,
je viens bientôt ; j’existe. »
J’étais tellement heureuse d’entendre cela. Alors ce jour-là j’ai
demandé à mes servantes de m’amener un Coran. Parce que je lisais
toujours sans trop comprendre. J’ai pu avoir un Coran en langue Ourdou.
Et j’ai lu exactement les mêmes versets que cette voix m’avait
annoncés. J’ai lu dans le Coran que le fils de Marie est celui qui guérit, il
guérit les malades, il ressuscite les morts, il donne la vue aux aveugles.
Il est la parole de Dieu, il dit qu’il va revenir.
J’étais tellement heureuse de lire cela. J’ai commencé à prier au nom du
fils de Marie, celui qui pouvait guérir et qui pouvait me guérir. Et j’ai
prié pendant trois ans. Et après trois ans, j’en avais marre et j’étais
énervée ; car j’étais toujours dans le même état sur mon lit.
Alors le 8 janvier 1971, à trois heures du matin, j’étais réveillée et j’ai
prié : « Ecoute, regarde, fils de Marie ; cela fait trois ans que je prie en
ton nom, tu es celui qui guérit, mais je suis toujours dans le même
état. »
Pendant que je disais ces paroles, d’un seul coup, la pièce a été remplie
d’une lumière éclatante. J’ai vu la lumière, quand je l’ai vue, j’étais
effrayée, je me suis recouvert la tête. Mais la lumière était de plus en
plus forte. Alors j’ai commencé à découvrir ma tête pour voir un peu
d’où venait la lumière, et j’ai vu treize personnes qui étaient là,
brillantes, et elles étaient tout près de mon lit.
Quand je les ai vues, j’ai eu encore plus peur, parce que la porte de ma
chambre était fermée, mes fenêtres étaient fermées. J’ai dit à Allah
qui sont ces gens et d’où viennent-ils ? Allah n’a jamais répondu. Ensuite,
celui qui était au milieu des treize a commencé à parler : « Je suis
Jésus-Christ, Emanuel, fils de Dieu. Cela fait trois ans que tu pries en
mon nom. Maintenant je suis là devant toi, lèves-toi et viens vers moi. »
J’ai dit à Jésus : « Je n’y peux pas, je n’y arrive pas ; car je suis infirme
et personne ne peut m’aider à m’approcher de toi. » Jésus m’a dit
alors : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Personne ne vient au Père
que par moi. Lèves-toi et viens vers moi »
Ensuite j’ai vue venant de ses mains une lumière qui est parvenue à moi.
D’un coup j’ai senti une force, une puissance et la chair a poussé sur mon
corps. Je me suis levée du lit et je me suis approchée de Jésus. Je me
suis agenouillé à ses pieds. Là j’ai remarqué que leurs pieds ne
touchaient pas le sol, ils étaient au-dessus du sol.
Alors Jésus m’a aidé à me lever, et m’a bénie avec sa main. La lumière
est venue sur moi et mes vêtements, qui étaient verts sont devenus
blancs comme ceux que je porte maintenant au travers de sa lumière
glorieuse et brillante.
Mes chers frères et sœurs, avant qu’il m’ait guérie, tout mon côté
gauche n’était qu’un petit os tout fin. Cette chair, (que vous voyez) c’est
ce que Jésus m’a donné. Après cela Jésus m’a dit :
« Je te sauve de tes péchés, je te donne le salut et la vie éternelle. Et
ces vêtements blancs, garde-les sans tâches. Maintenant tu es mon
témoin, va vers mon peuple. Mon peuple c’est ton peuple. Tu vis parmi
mon peuple. Dis-leur de se préparer, parce que je viens bientôt. Et
maintenant, tu vas prier ainsi : …» Et Jésus m’a enseigné le « Notre
Père. »
J’ai répété après lui. Ensuite il a dit amen. Au même moment les douze
autres ont dit Amen. Après cela Jésus m’a dit : « N’aie peur de
personne, tu vis parmi mon peuple qui sont dans toutes les nations. Et
tous ceux qui accepteront ce message et m’accepteront seront sauvés
et recevront le salut. Tu vas vivre avec moi et sois fidèle. Où que tu
ailles, je serai avec toi. »
Après cela j’ai vu Jésus qui s’élevait avec les douze autres personnes, et
ils partaient de ma vue. Ma chambre est devenue normale, et j’étais là
debout sur le sol. Cela faisait dix-neuf ans que je n’avais pas pu me lever
ni m’asseoir, et j’avais maintenant des vêtements blancs, mes paupières
sont devenues très lourdes à cause de la lumière si brillante et
glorieuse. Quand je porte ces lunettes teintées je peux ouvrir les yeux.
Sans elles je ne peux pas ouvrir les yeux.
Alors j’ai commencé à marcher dans ma chambre, je marchais, je
marchais. Je ne me suis jamais assise. Parce que j’étais vraiment
heureuse de pouvoir marcher après dix-neuf ans. Je marchais, je
marchais dans la pièce. Vers quatre heures ma tante est venue à la
porte, avec un vase d’eau pour que je me prépare pour la prière.
Comme elle a entendu depuis la porte des pas dans ma chambre. Elle m’a
dit : « Gulshan qui marche comme ça dans ta chambre tôt le matin ? »
Et je lui ai répondu : « Ma tante, c’est moi. » Elle m’a dit : « Ce n’est pas
possible, tu ne peux pas marcher, tu es infirme. Il n’existe aucun
médicament pouvant te guérir. » J’ai dit : « c’est vrai. S’il te plaît, ma
tante viens me voir ».
Elle avait trop peur pour ouvrir ma porte. Finalement, c’est moi qui lui ai
ouvert la porte, et elle m’a vue, habillée de blanc, et j’étais en train de
marcher dans la pièce. Et elle est venue tout doucement pleine de
crainte dans la chambre, et elle me regardait en train de marcher dans
la pièce. Et elle m’a demandé : « Comment tu as été guérie ? »
Je lui ai tout raconté depuis le début : Comment j’avais entendu cette
voix et comment j’avais prié pendant trois ans. Et comment, maintenant,
Jésus était venu avec ses douze disciples dans ma pièce, que Jésus-
Christ est vraiment fils de Dieu, qu’il est « le chemin, la vérité et la
vie », qu’il m’a sauvée de mes péchés ; qu’il m’a donné le salut et la vie
éternelle, qu’il m’a enseigné le « Notre Père » ; et qu’il m’a dit d’aller
vers son peuple pour leur dire de se préparer pour lui, que j’étais son
témoin.
Ma tante m’a dit : « C’est très bien, mais tu sais ici au Pakistan il n’y a
pas de chrétiens. Ces gens-là, les chrétiens ne vivent qu’aux Etats-Unis
et en Angleterre. Et tu es très loin de là. Qui te fera aller là-bas ? Ton
témoignage, tu devrais le donner aux pauvres quand ils viendront dans
ta maison. Alors tu leur diras que le prophète de Dieu t’a guéri, mais ne
parle jamais de Jésus-Christ, si non tes frères vont te tuer. »
J’étais triste, j’ai prié Jésus. « Mais où est ton peuple ? C’est qui ton
peuple ? Comment, moi, je peux aller vers ton peuple et leur témoigner
sans savoir qui sait. Le jour suivant ma tante a fait venir mes frères et
sœurs à la maison. Alors ils ont fait une grande fête, ils ont célébré ma
guérison, mais ils n’ont jamais parlé de Jésus-Christ. Mais moi, chaque
jour je continuais à prier Jésus : « Jésus, montre-moi où est ton
peuple ? »
Il a entendu ma prière. Après une semaine, le 15 janvier 1971, à trois
heures du matin, je me réveille, et je prie : « Jésus, montre-moi où est
ton peuple ? Comment puis-je aller vers ton peuple ? S’il te plaît, aide-
moi ».
Après avoir prié, j’ai senti un parfum merveilleux dans ma chambre. Je
savais par ce parfum que Jésus était dans ma pièce. J’ai ouvert mes
yeux et j’ai regardé dans la chambre. Et là dans un coin, il y avait une
grande lumière. Et mon Jésus était là dans la lumière. Il me dit : « Lève-
toi. Viens vers moi. » Je me suis levée du lit, et je suis allée vers Jésus.
De la lumière, il m’a tendu la main, mais ma main et celle de Jésus
s’éloignaient. Je ne pouvais pas le toucher. Parce que sa main était
glorifiée. Je n’ai jamais pu toucher sa main. Mais je sentais une
puissance qui me tenait. Et j’ai été soulevée du sol. Alors j’ai fermé les
yeux.
Quelques instants plus tard j’ai senti que j’étais déposée sur un endroit
très doux, très mou. J’ai ouvert les yeux, et là je ne peux pas vous
expliquer ce que j’ai vu. C’était un endroit merveilleux, un endroit beau,
je n’ai jamais vu un tel endroit dans le monde.
Et je voyais très loin partout, et partout autour de moi je voyais des
gens assis sur des trônes et ils portaient des vêtements brillants et
glorieux. Et ils avaient des couronnes d’or et de diamants sur la tête et
ils regardaient tous vers Jésus, et ils souriaient et chantaient d’une
manière merveilleuse. C’était tellement beau. Ils chantaient : « Rois des
rois, Seigneur des seigneur. Dieu Tout-puissant, gloire, gloire au
Seigneur, alléluia, alléluia, alléluia. »
« J’étais étonnée. Mais Jésus m’a montré les gens, et il a dit : «
Voilà mon peuple. Ils sont ici avec moi et mon père dans le ciel. C’est ici
le ciel. J’ai préparé ce lieu pour mon peuple, pour ceux qui vivent dans le
monde, qui me suivent, qui m’honorent, qui se rassemblent en mon nom,
qui honore mon nom, qui s’aiment les uns les autres, et qui s’aident les
uns les autres. Ces gens-là, je les amènerai vers moi. Après cela ils
viendront tous ici avec moi. Il y a une place pour toi ici. »
« Après cela tu viendras ici si tu vis fidèlement jusqu’à la mort. Alors
n’aie peur de personne. Mon peuple, c’est ton peuple, tu vis parmi mon
peuple et tu témoigneras de mon nom à toutes les nations. Partout où tu
iras, je serai avec toi. »
« Après cela, mes chers frères et sœurs, j’ai vu deux trônes plus haut.
Jésus allait vers l’un des trônes et il s’est assis dessus et à côté de
Jésus il y avait un autre trône avec une lumière glorieuse et brillante.
Et sur ce trône avec cette lumière brillante et glorieuse je ne voyais
pas de forme, je ne voyais personne ; mais j’ai entendu une voix, une
voix qui disait : « Voici mon fils bien aimé à qui je donne toute
autorité. »
Et je me suis dit, voilà, ça, c’est la voix du Père. Après cela Jésus m’a
montré le visage d’un homme qui était assis par terre et qui portait
l’uniforme de l’armée du salut. Jésus m’a dit : Regarde soigneusement
cette personne, il vit à quinze kilomètres de chez toi. Vas chez lui. Vous
allez vous rencontrer, et il te donnera une Bible. Partout où tu iras, je
serai avec toi. »
« Après cela, Jésus m’a ramenée dans ma chambre. J’étais très
heureuse. J’avais vu mon Jésus-Christ, j’avais vu le peuple de Jésus
dans le ciel, j’ai vu l’endroit où j’irai après ma mort. J’avais vu la
personne qui allait maintenant me donner une Bible.
Mais c’était très difficile pour moi de trouver l’endroit où habitait
cette personne. Parce que depuis dix-neuf ans je n’avais jamais marché
sur les routes. Alors j’ai commencé à prier : « Jésus aide moi, guide-moi,
comment puis-je aller et trouver la maison de cette personne ? » Alors
jour et nuit je priais Jésus. Et un jour Jésus m’a montré le chemin à
travers mon enseignant.
Un jour j’ai demandé à mon professeur : « Connais-tu une personne qui
n’est pas musulmane et qui vit près d’ici ? » elle m’a dit : « Je ne connais
personne. » Mais deux jours plus tard elle m’a dit : « je connais un
endroit où des gens disent que des sorciers y vivent.» Alors j’ai dit :
amène-moi là-bas. » Elle m’a amené là-bas. Mais elle est restée dehors.
On remarque que ces personnes ont préféré être connues comme des sorciers
par des musulmans, au lieu de dire qu’ils sont chrétiens, de peur d’être
persécutées. Cette femme continue :
Je suis entrée dans la maison. Et là j’ai vu exactement la même
personne que j’avais vue assise. Elle était assise dans sa maison. Je suis
allée vers lui, et je lui ai demandé : « S’il vous plaît, donnez-moi une
Bible. » Mais voyant que je portais mon voile musulman, il m’a
dit : « Ecoute, tu es musulmane, rentre chez toi et lis le Coran. » Parce
qu’au Pakistan les chrétiens ont peur de donner des bibles aux
musulmans ; ils ont peur des musulmans.
Alors je lui ai dit : « Jésus-Christ est le fils de Dieu, le chemin, la
vérité et la vie. Il m’a dit qu’il est mon seigneur, qu’il est mon sauveur. »
Je lui ai dit encore : « Ton sauveur, ton seigneur m’a guidé ici. S’il te
plaît, aide-moi. » Et il m’a dit : « C’est toi ? On ne va pas s’asseoir ici. »
Il est allé dans une autre pièce et quelques minutes plus tard il est
revenu avec cette Bible-là. (Elle l’a montré au public). C’est en langue
Ourdou. Je l’ai reçu de la main du Major de l’armée du salut. Il m’a dit :
« Prends cette Bible à la maison. Et si toutefois tu n’arrives pas bien à
la comprendre, viens vers moi et je te l’expliquerais. »
J’ai pris cette Bible à la maison et j’ai commencé à la lire. Ensuite j’ai lu
à propos du baptême que Jésus voulait que je sois baptisée. Alors je
suis retournée chez lui et je lui ai demandé : « Pouvez-vous me baptiser
d’eau ? » Il m’a dit : « Je ne peux pas, parce que notre dénomination n’a
pas de baptistère. Mais je vais organiser un baptême pour toi à La ville
de Lahore. On va ensemble à Lahore et là tu seras baptisée. »
Arrêtons-nous là. Pourquoi Jésus, s’il s’agissait bien de lui, aurait encouragé
Gulshan Esther ; qui n’était pas chrétienne, à lire une Bible falsifiée ?
Pourquoi ne l’encouragea-t-elle pas à poursuivre sa lecture du Coran ?
L’enseignement coranique disant que Dieu punira tout musulman qui lirait la
Bible n’a pas été vérifié dans le cas de cette femme, si c’est bien Jésus qui lui
parlait. Elle poursuit :
Fin Mars 1971 je me rends à Lahore avec sa famille pour être baptisée.
Et j’y suis restée un mois. Et là j’ai été baptisée. Après mon baptême,
j’étais tellement heureuse. J’allais à l’église, je prenais la sainte
communion. J’étais tellement heureuse.
A ce moment-là ma famille a entendu dire que j’étais devenue
chrétienne, que j’ai été baptisée, ils ont alors coupé toute relation avec
moi. Il n’y avait plus de place pour moi à la maison. J’étais rejetée de ma
famille.
Ensuite ce pasteur m’a envoyé dans une école pour aveugle. Je suis
arrivée dans cette école. De là j’ai téléphoné à mon plus jeune frère. Je
lui ai dit : « Maintenant, mon frère je suis chrétienne. Je travaille dans
cette école pour aveugle. Si tu veux, viens me visiter. » Alors mon frère
m’a dit : « Qu’as-tu fait ? Reviens à la maison, reviens à l’islam et oublie
tout cela. »
J’ai dit à mon frère : « J’ai découvert le chemin, la vérité et la vie.
Comment veux-tu que j’oublie mon Jésus-Christ, lui qui m’a guérie, qui
m’a sauvée, qui m’a donné la vie éternelle, et qui m’a promis qu’après ma
mort je serai avec lui au ciel. Comment pourrais-je oublier Jésus-
Christ ? Maintenant que je suis dans la lumière, je ne veux plus
retourner dans les ténèbres. »
Mon frère m’a dit : « J’ai l’impression que tu es devenue folle. Ma
maison est fermée pour toi, tu es morte pour nous. J’ai dit à mon
frère : « D’accord, la porte de ta maison est fermée pour moi, mais la
porte de la maison de la famille de mon père céleste est ouverte pour
toujours pour moi. Je suis morte pour toi, mais je suis vivante en Christ
pour toujours. »
Alors j’ai raccroché le téléphone, et j’ai continué mon travail à l’école.
Et là j’avais le temps pour aller à l’église, pour aller aux études
bibliques. J’étais heureuse. Et pendant deux ans, personne de ma famille
ne m’a visité.
Mais deux ans plus tard, mon plus jeune beau-frère est venu me voir
pour m’annoncer que sa femme, qui est donc ma sœur, était très
sérieusement malade, qu’elle voulait me voir, qu’elle allait mourir et
qu’elle n’avait aucune chance de vivre. Puis il me dit : « Peux-tu venir
avec moi et voir ta sœur ? »
Quand j’ai entendu que ma sœur était malade, je suis allée dans ma
chambre, et j’ai prié Jésus. J’ai dit : « Jésus, tu es celui qui guérit, tu
guéris les malades, tu ressuscites les morts, tu es un seigneur puissant,
alors guéris ma sœur, donne-lui une longue vie. » Mon Jésus m’a
répondu : « Je guéris ta sœur, je lui donne la vie, elle ne meurt pas
aujourd’hui. Va voir ta sœur. »
Alors, mes chers frères et sœurs, c’est avec ce message que je suis
allée visiter ma sœur. Trois heures de voyage depuis Lahore jusqu’à
cette ville. J’y suis allée avec mon beau-frère. Trois heures après, nous
sommes arrivés à la maison de ma sœur. Nous avons entendu cette
nouvelle du docteur, disant qu’elle allait bientôt partir. Je suis allée
dans la chambre de ma sœur. Et là, toute la famille était autour de son
corps mort et ils pleuraient.
J’ai vu le visage de ma sœur. Ils disaient qu’elle était morte ; mais moi,
je la voyais comme si elle dormait. J’ai dit à ma famille : « Ne pleurez
pas, elle n’est pas morte. Elle dort seulement. » Ils m’ont dit : « Tu es
chrétienne, tu es folle, elle est vraiment morte. »
Ensuite mon beau-frère a ouvert une chambre à coucher, et m’a dit : «
Ce soir tu vas rester dans cette pièce, et demain après l’enterrement,
tu retourneras dans ton école. » Alors je suis allée m’asseoir dans la
pièce, et j’ai prié. Jésus m’a dit : « N’aie pas peur, crois en moi. Demain
tu vas voir ma gloire, ta sœur ne meurt pas aujourd’hui. »
J’étais tellement heureuse. J’étais en paix. Mais toute ma famille a
pleuré durant toute la nuit. Le lendemain toute la famille s’est préparée
pour l’enterrement. Je suis sortie de la pièce, je suis allée vers le lit de
ma sœur, j’ai vu son visage, et j’ai prié Jésus :
« Jésus, tu vois, ils sont en train de se préparer pour les funérailles…
(Parce qu’au Pakistan on prépare les funérailles à la maison) J’ai dit
Jésus viens à elle, et montre leur ta gloire. » Après ma prière, ma sœur
a ouvert les yeux, elle s’est assise sur le lit.
Elle était très surprise. Elle m’a dit : « Pourquoi ces gens se sont
rassemblés dans ma chambre ? » Quand les autres ont vu que ma sœur
était vivante, ils se sont mis à crier, à pleurer. Ils se demandaient les
uns aux autres comment une morte peut-elle revenir à la vie. Ils ont
accouru vers moi, et ils m’ont demandé : « Qu’avez-vous fait ? Comment
une personne morte peut-elle revenir à la vie ? »
J’étais très heureuse. Je leur ai dit : « Ne le demandez pas à moi,
demandez-le à ma sœur, elle-même. Elle peut vous dire ce qui lui s’est
passé. »
Alors la doctoresse est allée s’asseoir auprès d’elle. Et lui a dit : « Selon
la médecine, il y a quarante heure à peu près, vous étiez complètement
morte. Je vous ai examiné, vous étiez morte. Comment avez-vous pu
revenir à la vie ? »
Ma sœur lui a répondu : « Pendant que je dormais, j’ai eu un rêve. Et
dans mon rêve une échelle est descendue vers moi. Quand j’ai posé mes
pieds dessus, une lumière est venue d’en haut. Alors que je levais les
yeux vers le ciel, j’ai vu un homme très beau qui regardait vers moi, et
qui brillait dans une lumière glorieuse, et qui avait une couronne sur la
tête.
Il m’a regardé et m’a dit : « Ma fille, je suis Jésus-Christ, Emmanuel,
fils de Dieu ; je suis le chemin, la vérité et la vie, je sauve ta vie du
péché et je te donne le salut et la vie éternelle. Je vais te renvoyer,
retourne et vie en moi. » … Et là j’ai ouvert les yeux, et je me suis assise
sur le lit. »
Elle n’avait aucun mal, elle était complètement guérie et en bonne santé.
Elle s’est levée du lit et a commencé à préparer du thé et donner
quelque chose à manger à ceux qui étaient venus à son enterrement.
Après cela les gens sont retournés chez eux. Elle m’a dit : « Reste avec
moi quelques jours encore et parle-moi de Jésus, enseigne-moi plus de
chose au sujet de Jésus. » Alors je suis restée quelques jours avec elle,
et je lui ai lu la Bible.
Je lui ai lu que Jésus est venu pour nous sauver, qu’il est au ciel, qu’il va
revenir bientôt, et qu’il faut qu’on se prépare, car il va nous prendre
avec lui. Ensuite, j’ai lu à propos du baptême. Elle m’a demandé : « Peux-
tu me baptiser ? » J’ai dit : « Mais je n’ai pas le droit, je ne suis pas
pasteur. »
Elle m’a dit : « Ici dans cette région il n’y a pas de chrétiens, il n’y a pas
de pasteur. Si je meurs sans être baptisée, où est-ce que j’irai ? Prions
Jésus, si Jésus te donne la permission, alors tu vas me baptiser. »
C’est ainsi qu’on était dans la foi. Alors tous les deux, on a prié une nuit
et une journée. Et ensuite Jésus m’a dit : « Baptise-la. » Et je l’ai
baptisée à la maison. Après son baptême, elle se réjouissait dans le
Seigneur. Puis je suis retournée dans mon école à Lahore.
L’école où j’étais, était chrétienne, toute l’équipe était chrétienne, le
directeur était chrétien. Ils savaient tous que j’étais rejetée de ma
famille, que je n’avais aucun endroit où aller à part cette école. Le
directeur ne m’a jamais demandé pour quelle raison j’étais revenue. Il
m’a dit : « Tu es en retard, je te donne ton congé, pars de mon école. »
Et là, les souffrances ont commencé. Je suis partie de l’école, j’étais
debout sur la route. J’ai prié Jésus : « Jésus, le monde entier
t’appartient où dois-je aller ? Jésus m’a dit : « Vas dans la maison de ta
sœur. » Alors je suis retournée dans la maison de ma sœur. Elle m’a
reçue, je suis restée avec elle.
J’ai eu de bons moments avec ma sœur. Tous les jours je lui lisais la
Bible, on louait le Seigneur à la maison. On a étudié tout sur le
christianisme. Mais un jour mon beau-frère est venu me voir et m’a dit :
« Pars de chez moi, parce qu’à cause de toi ma femme est devenue
chrétienne, et maintenant ma fille s’intéresse au christianisme. Avant
que tu fasses d’elles des chrétiennes, tu dois quitter la maison. » Me
voilà de nouveau sur la route, sans maison.
Mais quand j’ai quitté la maison de ma sœur, j’ai pensé tout de suite à
ma cousine. Elle travaillait dans un bureau du gouvernement et vivait
dans une autre ville. Je me disais que je vais aller chez elle pour voir si
elle pouvait me trouver du travail afin de pouvoir subvenir à mes
besoins. Je suis arrivée chez ma cousine, je lui ai demandé si elle
pouvait me donner un travail. Elle m’a répondu : « Bien sûr je peux te
donner un travail. Ce soir tu restes avec moi, demain je te trouverai un
bon travail ».
Alors je suis restée une nuit chez elle. Le lendemain, elle m’a emmenée à
la prison pour femmes. Je pensais alors que c’était pour travailler. Mais
ils m’ont enfermée dans la prison. Les prisonnières qui étaient déjà là
sont venues vers moi, et m’ont dit : « Qu’est-ce que tu as fait pour être
ici ? » Je leur ai dit : « Je suis venue ici pour trouver un travail. » Elles
m’ont dit : « Tu es enfermée. Il n’y a pas de travail pour toi. »
Je suis assis par terre et j’ai prié Jésus : « Jésus, tu m’as fait des
promesses, tu m’as dit que partout où j’irai tu seras avec moi. Si tu es
avec moi dans cette prison, alors ça va. » J’étais assis sur le sol, je ne
mangeais pas, je ne buvais pas. Parce que dans la prison, c’était très
sale, la nourriture était mauvaise, l’eau n’était pas vraiment bonne.
Pendant une semaine je n’ai pas mangé, je n’ai pas bu. Je jeûnais et
priais. Après une semaine les prisonnières sont venues vers moi et m’ont
demandé : « On t’a observée. Tu n’as rien mangé, tu n’as rien bu, tu as
l’air en bonne santé. Tu lis tout le temps dans ce livre noir. Tu es
pacifique, tu ne t’es pas bagarrée avec nous. Qu’est-ce qui se passe avec
toi ? »
J’ai dit à ces dames : « Ceci est la Bible, Quand je lis la Bible, j’ai la
nourriture nécessaire, la nourriture spirituelle, je n’ai pas faim, j’ai la
paix. Parce que Jésus a sauvé ma vie du péché, il m’a donné le salut et la
vie éternelle, et m’a fait la promesse qu’après ma mort j’irai au ciel.
Il m’a dit qu’il sera toujours avec moi. Alors je suis en paix, je suis en
bonne santé. Et moi je ne me bagarre pas avec vous ; car vous êtes des
êtres humains comme moi ici dans cette prison, et je vous aime. » Après
cela les femmes se sont mises à pleurer. Elles m’ont demandé : « Est-ce
que nous pouvons aussi avoir le salut, la vie éternelle, la paix et la
promesse du ciel ?
« J’ai dit : « Oui, bien sûr, si vous vous repentez de vos péchés, et que
vous reconnaissez Jésus comme sauveur, vous allez recevoir toutes ces
choses. » Ce jour-là sept femmes ont reçu Jésus-Christ comme leur
sauveur. J’étais tellement heureuse après cela. Chaque jour je lisais la
Bible pour ces femmes. Je leur apprenais des chants, et à louer le
Seigneur. Jour et nuit on louait le Seigneur.
Les femmes apportaient de la bonne nourriture venant de leur maison,
et elles la partageaient avec moi. Ainsi une semaine plus tard Jésus m’a
donné de la bonne nourriture et de la bonne boisson.
Un mois après, ma cousine est venue me visiter en prison. Elle a
demandé à la gardienne : « Comment va Gulshan dans la prison ? » Et la
gardienne lui a répondu : « Tu penses qu’elle va comment ? Tu l’as amené
ici, elle aurait pu revenir à l’islam. Mais sais-tu ce qui s’est passé ? Sept
autres prisonnières sont devenues chrétiennes maintenant. » Ma
cousine était très fâchée contre moi. Elle a dit à la gardienne : «
Relâche-la de la prison, car si elle reste, elle va en faire plus de
chrétiennes. »
La vie chrétienne est une vie d’expériences. Et quand vous avez de
l’expérience, vous sauvez des gens. En 1974, j’ai envoyé du pain pour
Pâques à la prison. Personne ne savait que j’étais dans cette prison, mais
Jésus savait que j’étais là. Et au travers lui, les femmes ont donc reçu
Jésus. Et ma cousine était en colère contre moi.
Un mois plus tard j’ai été relâchée. Je suis sortie de la prison. Et J’ai
vu ma sœur à la porte. Elle m’a dit : « Allons à la maison. » J’ai répondu :
« Chez toi ? Tu sais ce qu’a dit ton mari. Il n’a pas été gentil avec moi. Il
m’a chassée de sa maison.
« Ma sœur m’a répondu : « Ne t’inquiètes pas pour mon mari. Le jour où
tu as quitté la maison, il a eu un accident. Pendant un mois il était à
l’hôpital. Maintenant il est à la maison. Il a changé. C’est lui qui m’a
envoyée ici pour te ramener à la maison. S’il te plaît, fais-moi plaisir.
Viens avec moi. »
Alors j’ai suivi ma sœur chez elle. Mon beau-frère m’a accueillie. Et j’ai
eu de bons moments avec la famille de ma sœur. Les filles ont accepté
Jésus comme sauveur. Nous avons eu de bons moments. Mais un mois
plus tard, mon beau-frère a été transféré à Lahore à cause de son
travail. Et il m’a dit : « Demain on va à Lahore, on va d’abord habiter
dans la maison de ton plus jeune frère, et plus tard on aura notre
maison. »
J’ai dit à ma sœur : « Je ne peux pas aller dans la maison de mon plus
jeune frère. Sa maison m’est fermée. Je suis morte pour eux. » Ma
sœur m’a dit : « Viens avec moi. Si ton frère te dit des choses
mauvaises, on trouvera quelque chose d’autre. »
« Alors j’ai suivi la famille de ma sœur à Lahore, chez mon plus jeune
frère. Ils nous ont tous accueilli. J’étais surprise. Mon frère ma
redonné ma propre chambre à coucher, une servante qui prenait soin de
moi. Il a dit au chauffeur : « Amène-la où elle veut se rendre. »
J’étais vraiment heureuse ; car de la maison de mon frère, je pouvais
aller à l’église. Parce que c’était à Lahore que j’étais baptisée. J’avais
une église et je pouvais aller dans cette église, j’allais aux études
bibliques, aux réunions de prières. J’étais tellement heureuse.
Un mois plus tard, mon frère est venu dans ma chambre, et il m’a dit : «
Es-tu heureuse chez moi avec ma famille ? » J’ai répondu : « Oui, bien
sûr, tu m’as donné tellement de choses, vous êtes tellement gentils avec
moi. »
Mon frère m’a dit : « Je t’en donnerai d’avantage, je t’emmènerai en
vacances, mais à une condition : C’est que tu cesses d’aller à l’église, de
lire ta Bible, d’aller dans les réunions chrétiennes et que tu reviennes à
l’islam. »
J’ai dit à mon frère : « Mais je ne peux pas. Je ne peux pas cesser
d’aller à l’église. L’église, c’est ma famille. Jésus revient bientôt. Il veut
m’amener au ciel. Si je ne vais pas dans ma famille, je ne peux pas me
préparer. Mon frère ; je ne peux pas arrêter de lire la Bible, parce que
quand je lis la Bible Jésus me parle. La parole de Dieu est une lumière à
mes pieds, une lumière sur mon sentier.
Maintenant que je suis dans la lumière, il n’est pas question que je
revienne dans les ténèbres. Je ne veux pas couper mes relations avec
ces gens. Ce peuple, c’est mon peuple. Je ne reviens pas à l’islam, parce
que je suis dans la lumière. Mon frère, je ne vais pas t’obéir. »
Alors mon frère a été très en colère contre moi. Il m’a dit : « Je ne
veux plus te voir ici. Demain, tu pars de chez moi. »
Le jour suivant, alors que je quittais la maison de mon jeune frère, tout
d’un coup, j’ai rencontré mon frère ainé. Il avait une arme à la main, il
m’a jetée par terre. Mes deux frères étaient là, devant moi. Il a pointé
l’arme sur moi, et m’a dit : « Je vais te tuer parce que tu es devenue
chrétienne. Si tu renies, et que tu reviens à l’islam, je ne te tue pas. »
Et là, j’ai reçu la puissance du Saint-Esprit. J’ai dit à mes frères : « Si
vous ne me tuez pas, s’il vous plaît, pouvez-vous me garantir que je ne
vais pas mourir d’un accident ? Il est écrit dans la Bible et dans Le
Coran que la personne qui naît mourra un jour. Mais je ne veux pas
renier Jésus. Tuez-moi dans le nom de Jésus ; parce que Jésus a
dit : « Celui qui croit en moi ne mourra pas. Vous pouvez tuer mon corps,
mais vous ne pouvez pas tuer mon esprit. Au nom de Jésus, je vis pour
toujours. »
Alors mon frère a essayé de me tuer, j’ai fermé les yeux, j’étais prête à
mourir. Mais la balle ne sortait pas de l’arme. Aucune balle ne m’a jamais
atteinte. Lorsque plus tard j’ai ouvert les yeux, j’ai vue l’arme et devant
l’arme il y avait la main puissante de Jésus. L’arme ne pouvait rien
contre Jésus.
Mon frère était furieux contre l’arme, il était très fâché contre moi. Il
m’a saisi par la main et jeté de la maison. Je suis donc sortie de la
maison. Et là, Jésus m’a parlé au travers Isaïe 54 verset 17 : « Personne
ne te fera du mal. Je défendrai mon serviteur, et je lui donnerai la
victoire. Au nom de Jésus nous avons la victoire sur eux. Au nom de
Jésus nous avons la victoire sur les mauvais esprits, sur le mal, sur la
maladie, sur tout. Ceci est arrivé en Novembre 1974.
Quand j’ai quitté la maison de mon frère, je suis allée dans celle de mon
frère chrétien, Emmanuel. Il n’avait pas une grande maison. Seulement
une petite maison, une chambre à coucher, quatre enfants, la femme, le
mari et moi. On était sept dans une pièce. Mais là j’étais très heureuse,
parce que là il avait la liberté de lire la Bible, d’aller à l’église, d’aller à la
réunion de prière. J’étais vraiment heureuse dans la maison de mon
frère Emmanuel (Vous trouverez ce témoignage sur internet).
Douter D'un Homme Ne Peut Pas Être Un Péché Impardonnable
Ce qui est remarquable dans cette histoire, au-delà de ces œuvres
miraculeuses, de ces apparitions, et de ces guérisons, c’est la foi de ses frères
et par extension, la foi presqu’inébranlable des musulmans en général dans
leur religion, dans leur prophète et dans leur livre. Ils n’ont pas besoin de
miracles, ni de prophéties exactes comme dans le judaïsme et le
christianisme. Ils croient un point c’est tout.
Dans l’islam, douter un seul instant de ce que raconte Mahomet est
considéré comme un péché impardonnable. Cette peur porte les musulmans
à croire à tout ce qu’on leur raconte dans le cadre de leur religion. Personne
n’ose s’interroger négativement sur ce que fut réellement l’homme, ou
mettre en doute ses dires et ses actes. De rares Imams continuent à croire que
la Terre est plate et que c’est le Soleil qui lui tourne autour. Pour ceux-là, à
part un miracle divin, il n’y a plus rien à faire.
N’a-t-on pas douté des grands prophètes d’Israël ? Ne doutait-on pas du
Messie, qui fut même mis à mort ? Alors qu’il était cloué sur un poteau, que
dit-il ? : « Père, pardonne leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ». Beaucoup
avaient même douté de Dieu. Brûleront-ils éternellement en enfer ?
Pourquoi quelqu’un ne pourrait-il pas douter de Mahomet ? C’était une
manœuvre habile de sa part, dont le but est de faire avorter toute réflexion
douteuse à son égard.
Les musulmans sont conditionnés à la croyance dès leur plus jeune âge. Les
preuves sont secondaires. Ils croient à ce qu’on leur raconte dans le cadre de
leur religion et évitent avec frayeur toute pensée douteuse, ou négative, sur
leur prophète. Touts petits, ils apprennent par cœur le Coran, parfois sous
des coups. Preuve que l’accent est mis sur le bourrage de crâne et non sur la
compréhension et la réflexion.
Malgré les guérisons miraculeuses accomplies dans leur famille, leur foi restait
si forte qu’ils étaient disposés à assassiner leur propre sœur, persuadés qu’elle
avait fait un mauvais choix. Même si cela avait été le cas, serait-ce une raison
d’enlever la vie à un être humain ? Dans quelle autre religion tue-t-on les
convertis à l’islam ? Au nom de quoi notre civilisation accepte-elle ces crimes,
ces sacrifices d’innocents ? Sur le dire d’un homme qui prétendait que de
telles idées lui venaient d’un ange ?
Il ne leur était même pas venu à l’esprit que Dieu pouvait être à l’œuvre
dans une autre religion, et que leur sœur ait pu dire la vérité. Pour eux, elle
était devenue folle. Leur conviction inébranlable dans leur religion et dans
leur prophète formait un voile opaque devant leurs yeux. Or, sans juger du
caractère divin de ces miracles, je ne pense pas qu’Esther Gulshan soit folle,
et que tout cela fût le résultat de son imagination.
Nous avons également tendance en occident à avoir la même réflexion
lorsque certains musulmans en viennent à la violence extrême pour
bénéficier du paradis. Nous les traitons à tort de « fous d’Allah. » Or, c’est
une question de foi.
D’ailleurs, la conversion de certains de nos jeunes à l’islam entraîne parfois
les mêmes actes extrêmes. Sont-ils nés fous ? Certainement pas. Mais si on
leur a appris que douter est un péché impardonnable, et qu’Allah fait de
grandes promesses à ceux qui tuent dans son sentier, alors les plus fervents,
ou les plus fragiles peuvent passer à l’acte. Où est la folie dans tout cela ?
Je ne discute pas du bien-fondé de leur foi. Que leurs attentes soient
utopiques ou réelles, cela reste de la foi. Ce sont des actes de folie, certes, car
on ne tue pas sa sœur pour si peu en occident ; mais des actes de folie
produits par des gens normaux comme vous et moi. Malgré leur amour pour
leur sœur, ils se sentaient obligés de la supprimer. Ils devaient la sacrifier à un
être assoiffé de sang qu’ils s’imaginaient être le vrai Dieu. Ce sont des
sacrifices d’humains maquillés, adaptés à notre temps.
« À la fin des temps apparaitront des jeunes gens aux idées folles. Ils
parleront bien ; mais ils sortiront de l’islam comme sort une flèche (…)
Ainsi, partout où vous les trouverez, tuez-les ! Il y aura une récompense
au jour de la résurrection pour ceux qui les tuent. » (Sahih Al-Boukhâri.
Vol. 6 livre 61 557.
Ou encore : « Celui qui abandonne la religion islamique, tuez-le ». (Sahih
Al-Boukhâri vol.4 livre 52 60)
Gulshan Esther poursuit :
« Un mois plus tard, Jésus m’a encore parlé. Il m’a dit : « Maintenant tu
es prête pour le ministère. » Puis un pasteur m’a rendu visite, et m’a
invité à son église, il m’a dit : « Le jour du nouvel an, tu vas venir chez
moi et tu vas partager le message à l’église.
En 1975 j’ai commencé ce ministère dans cette église au Pakistan. J’ai
pu parler à un grand nombre de gens au Pakistan, et ce soir-là beaucoup
ont cru et sont venus au Seigneur. Je vis par la foi, je marche par la foi.
Un jour par la grâce de Dieu ; des frères et sœurs chrétiens m’ont
soutenu, et j’ai pu m’acheter une maison à Faisalabad. Quand j’ai eu
cette maison, Jésus m’a donné quatre enfants qui n’avaient plus de
familles, des orphelins : trois filles et un garçon. Là, j’étais heureuse.
J’avais une famille. Je pouvais les aider financièrement et soutenir leur
foi.
Mais un jour en 1979, mon frère Bernard qui venait d’Angleterre, ma
rendu visite au Pakistan, et m’a inviter à aller en Angleterre. Je lui ai
dit : « Je vais d’abord prier. Si Jésus me donne la permission, alors j’irai
en Angleterre. Alors il est retourné en Angleterre. En 1981 Jésus m’a
donné la permission d’aller en Angleterre. J’ai écrit au frère (dans la
foi) Bernard pour lui dire que je viens en Angleterre.
En octobre 1981 j’ai atterri à l’aéroport d’Heathrow. Et là j’ai entendu
les gens parler l’anglais. Je ne comprenais rien, car je ne connaissais pas
l’anglais. Mon père m’avait dit : « Tu es ma fille. Tu n’apprendras jamais
l’anglais, car c’est la langue des chrétiens ». Alors je ne savais pas
l’anglais. J’avais un visa pour six mois, mais j’ai dit : « Laissez-moi un visa
pour trois mois seulement ; parce que je ne peux pas vivre en
Angleterre. »
J’ai atterri en Angleterre à la fin du mois d’Octobre. Je témoignais
d’église en église. Et Jésus m’a gardé là pendant deux ans. Deux ans plus
tard, en 1983, j’ai lu mon premier livre en anglais. Et beaucoup de gens
de différentes nations sont venus au Seigneur au travers de mon
témoignage. Après l’écriture de mon livre, le 15 juillet 1984, je suis
retournée au Pakistan. Mes enfants étaient très contents. On a eu de
bons moments.
J’avais prévu de rester jusqu’au mariage de ma fille et de retourner
après cela en Angleterre. En septembre, l’église de Lahore m’a invité,
alors j’ai pris mes enfants avec moi et je suis allée à Lahore pour
prêcher. Après la prédication, nous sommes retournés à la maison, à
Faisalabad. Mais nos voisins musulmans se sont approprié la maison.
L’un d’eux est venu à notre rencontre sur la route, une arme à la main. Il
m’a dit : « Si tu mets tes pieds dans cette maison, je te tue, toi et tes
enfants. » Soudain, il a tiré sur l’une de mes filles et l’a tuée, là, sur la
route.
À cause du choc provoqué par la mort de ma fille, j’ai été paralysée. Je
ne pouvais plus parler. Personne ne nous a aidés. Personne du
gouvernement ; aucun prêtre, aucun chrétien, aucun voisin, personne.
Une semaine plus tard, mon neveu est venu vers moi. Il a enterré ma
fille. Il m’a prise avec mes trois autres enfants à Lahore. Il a fait jour
après jour de bonnes choses pour mes enfants. Mais moi, j’étais alitée,
désespérée. Je ne pouvais plus parler. J’étais prête à mourir.
Pendant neuf mois, Jésus ne m’a pas parlé, pas une seule fois. Tous les
jours je pensais à la mort. J’ai renvoyé mon ticket en Angleterre. J’ai
dit à ma famille de là-bas que je ne voudrais plus retourner en
Angleterre. Mes amis, de là-bas, Suzanne et Christopher d’Angleterre
ont jeûné pour moi pendant neuf mois. Dieu a changé mon avis et je suis
retournée en Angleterre. Mais je ne pouvais pas parler, pourquoi
retourner en Angleterre ? Je pensais à la mort.
Mais neuf mois plus tard, le jour de pâques de 1985, Jésus m’a parlé, et
m’a dit : « Va en Angleterre. J’ouvre la porte pour ce ministère dans
différents pays. » J’ai dit à Jésus : « Comment je pourrais y aller, je ne
peux pas parler, je n’arrivais plus à marcher, je n’arrivais plus à me
lever, comment y aller ? Laisse-moi, s’il te plaît, au Pakistan ; je vais
mourir au Pakistan. »
Jésus m’a de nouveau dit : « Va en Angleterre. J’ai dit : « Seigneur, si
c’est ta volonté, j’y vais. » Alors j’ai écrit à la famille de Suzanne, je
leur ai dit : « Renvoyez moi mon ticket je retourne en Angleterre. »
Mon frère ainé est mort d’une crise cardiaque en 1988. Cependant je
continue à prier pour mon petit frère. Après vingt ans, car je ne l’avais
pas revu depuis vingt ans. Un beau jour, j’ai reçu la réponse à mes
prières. En 1991, mon plus jeune frère m’a téléphoné en Angleterre,
depuis le Pakistan. Il m’a dit : « Gulshan viens au Pakistan, j’ai une bonne
nouvelle pour toi. » Alors j’ai prié Jésus, j’ai dit : « Jésus, est-ce ta
volonté ? » Jésus m’a dit : « Va au Pakistan. »
En mars 1991 je suis allée au Pakistan. Quand mon avion a atterri à
l’aéroport de Lahore j’ai vu mon petit frère et toute sa famille qui
m’attendait. Ils m’ont accueilli. Il m’a dit : « Gulshan, je suis chrétien
maintenant. »
J’ai dit à mon frère : « Mais comment tu es devenu chrétien ? » Mon
frère m’a dit : « J’étais mort d’une crise cardiaque à l’hôpital. À ma
mort, mon corps était resté à l’hôpital, mais moi, je suis allé à un endroit
où il n’y avait que du feu, et des créatures effrayantes, des gens
terribles, qui se tuaient les uns les autres.
Et moi, j’étais debout là, je hurlais, je criais à l’aide : « Quelqu’un peut-il
m’aider à sortir de là ? »
« Quand je me suis lassé de crier à l’aide, j’ai vu une petite lumière
comme une étoile, qui s’est mise à grandir, grandir. Et dans cette grande
lumière, j’ai vu un magnifique trône et sur ce trône était assis Jésus.
Autour de Jésus il y avait plein de gens qui criaient : « Roi des rois,
Seigneur des seigneurs… Alléluia. »
Mon frère est allé vers Jésus et à haute voix, il a crié vers lui : « Ayez
pitié de moi, sors-moi de ce lieu plein de flammes. » Ensuite il m’a dit
que Jésus l’a regardé, et lui a dit : « Mon fils, je te sauve de tes péchés
et je te donne le salut et la vie éternelle. Je veux que tu sois avec
moi. »
Il m’a dit : « Alors la vie est revenue en moi. Je me suis levé du lit, je
me suis habillé, j’ai ouvert la porte, mais la porte de ma chambre était
fermée depuis l’extérieur. Je me suis alors assis au bord du lit en
attendant que quelqu’un m’ouvre la porte. »
…Le jour suivant toute la famille était là, ils attendaient son corps mort
en dehors de l’hôpital. Sa famille a demandé au docteur : « S’il vous
plaît, donnez-nous le corps. » et le docteur a répondu : « Je vais vous
donner un papier, ensuite je vais envoyer quelqu’un chercher le corps et
il vous le donnera. »
Le docteur a donc envoyé un homme dans la chambre de mon frère pour
chercher le corps. Cet homme a ouvert la porte et a vu quelqu’un assis,
bien vivant sur le lit. Il n’y avait pas de corps mort. Il était effrayé, il a
couru vers le médecin, et lui a dit : « Qui est mort dans cette
chambre ? Il n’y a pas de corps ».
Le docteur était très étonné. Il a accouru dans la chambre. Et là, il a vu
mon frère assis sur le lit. Le docteur lui a dit : « Mais monsieur, qu’est-
ce qui vous est arrivé ? Selon la médecine, vous étiez mort d’une crise
cardiaque, vraiment mort. J’ai moi-même débranché la machine et j’ai
fait un constat de décès.
Comment pouvez-vous être en vie ? » Alors mon frère a raconté ce qui
lui est arrivé, et ce qu’il a vu. » Mon frère lui a dit : « Docteur vous êtes
chrétien, cet hôpital est chrétien, Alors organisez-moi mon baptême. Je
ne veux pas sortir de cet hôpital sans être baptisé. »
Alors le docteur a fait appel à l’aumônier, et il a baptisé mon frère.
Après son baptême il est sorti de l’hôpital, alors que sa famille était là,
en train d’attendre son corps. Et quand ils l’ont vu sortir vivant, ils
étaient tous très heureux… »
Propos recueillis au cours d’une conférence traduite (Lisez le livre « Dieu
était si lointain » d’Esther Gulshan)
La vision de cet homme est le produit de son imagination, car l’Enfer n’existe
pas. Mais comme nous le voyons, l’apparition du Jésus d’Esther Gulshan
est plus difficile à juger. L’entité n’a jamais dit qu’elle était Dieu, mais qu’elle
était « Jésus, Emmanuel, fils de Dieu ». Il est vrai que cette femme disait :
« J’ai prié Jésus », mais on peut l’interpréter en termes de demande sans
prosternation, car c’était son seul contact jusqu’alors avec le christianisme.
Par ailleurs, elle faisait bien la distinction entre Jésus et Dieu. Elle disait aussi
« je priais Dieu au nom de Jésus. »
Peut-être ne voulait-elle plus faire appel au seul Dieu qu’elle connaissait et
qu’elle appelait Allah ? De toute manière, cet être n’a jamais laissé entendre
que Jésus était Dieu. Nous n’avons pas de preuve flagrante, pour juger de sa
nature. À chacun de se faire ses propres impressions. Jésus avait également
mis en garde contre ceux qui produiraient des signes de manière à égarer
même les élus. Il n’a jamais demandé de s’adresser à lui par la prière. Il dit :
« Tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, je le ferai. »
Signalons que les gens qu’Esther Gulshan a vus dans le ciel n’étaient pas des
personnes décédées. Et les hommes qui sont apparus dans sa chambre en
compagnie de celui qu’elle identifia à Jésus n’étaient pas ses douze disciples.
C’est elle qui a fait le lien.
Lors de la transfiguration de Jésus certains de ses apôtres virent deux
créatures glorifiées auprès de lui, créatures qu’ils identifièrent à Moïse et à
Elie. Mais ils apprirent, probablement après, que c’était une simple
apparition. En effet plus loin Jésus leur avait dit que personne n’était monté
au ciel. Lisons ce récit :
« Six jours après, Jésus prit Pierre, et Jacques, et Jean son frère, et
les emmena dans une haute montagne, tout seuls. Et il fut transfiguré
devant eux, et son visage brilla comme le Soleil, et ses vêtements de
dessus devinrent éblouissants comme la lumière.
« Et voilà que leur apparurent Moïse et Elie, qui conversaient avec lui.
Prenant la parole, Pierre dit à Jésus : « Seigneur, il est beau que nous
soyons ici. Si tu le veux, je dresserai ici trois tentes ; une pour toi, une
pour Moïse, et une pour Elie.
« Comme il parlait encore, voici qu’une nuée brillante les enveloppa, et
voici qu’une voix sortit de la nuée, disant : ‘Celui-ci est mon fils, le bien-
aimé que j’ai agréé ; écoutez-le’. En entendant cela, les disciples
tombèrent sur leur face et furent pris d’une grande peur. Alors Jésus
s’approcha et, les touchant, leur dit : « Levez-vous et soyez sans
crainte. » Levant les yeux, ils ne virent plus personne que Jésus, seul. »
S’il s’agissait effectivement de Moïse et d’Elie, Jésus n’aurait pas affirmé :
« Personne n’est monté au ciel. » On lit dans le livre des actes des apôtres
que David n’est pas monté au ciel, mais que son tombeau était encore
présent parmi eux.
NOTE DU BLOGMASTER DE SONDEZ LES ÉCRITURES
Le taux de visites sur mon blog a dramatiquement baissé depuis que j'ai suspendu mon publi-postage sur ma première page Facebook. J'ai fais cela car malgré mon avertissement aux abonnés de ne poster que des textes chrétiens et de belles pensées, plusieurs s'en sont moqué et y ont posté des publicités pour des articles de consommation, des blagues grossières ainsi que du contenu pornographique. Outré par leur attitude, j'ai tout arrêté sur cette page Facebook, car le prédicateur que je suis ne tient pas à être associé à de telles pratique. Mais du coup, le blog Sondez Les Écritures est en perte de vitesse et de fréquentation. Je demande donc aux quelques lecteurs fidèles qui me reste, de publier sur les murs de leurs divers plate-formes de partage, de publier les liens menant vers mon blog directement sur la page générale ou vers leurs articles préférés figurant sur mon blog. Vous pouvez aussi envoyer les liens à vos contacts par l'intermédiaire de vos messageries électroniques et leurs demander de les faire circuler auprès de leurs propres contacts. Vous pouvez en parler également sur des forums ou des mailinglist chrétiens auxquels vous êtes abonnés, ou même inclure le URL www.sondezlesecritur.com dans la signature électronique de vos messageries électroniques en mentionnant que ce blog est l'un de vos préférés. Vous pouvez également en parler aux membres de vos églises respectives et publier certains des textes qui vous ont plu dans vos journaux et ou buletins d'église en n'oubliant pas d'y mentionner chaque fois le URL www.sondezlesecritur.com. Avec toutes ces technique proposées ci-avant, je ne doute pas qu'ensemble, nous feront bientôt recroître le nombre de visiteurs qui connaissent déjà Jésus et qui l'ont accepté comme Sauveur et Seigneur, ainsi que des non-croyant en recherche du salut gratuit offert par Dieu au âmes perdues !Je ne suis absolument pas rémunéré pour le travail que j'y accomplis avec ardeur et dévouement. Ma seule récompense est de voir le nombre de visites et les éventuels commentaires positifs déposés sur mon blog. Votre aide est donc pour moi une prière ardente adressée à votre charité chrétienne afin que l'envie de poursuivre ici mon travail persiste en mon coeur.
Bien amicalement et fraternellement vôtre, Pascal Cusson, allias Vorax, prédicateur et enseignant biblique, pour la plus grande gloire de Dieu, Amen !
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