NOUS CHERCHONS, VOUS CHERCHEZ, J'AI TROUVÉ!
NOUS CHERCHONS, VOUS CHERCHEZ, J'AI TROUVÉ!
Il y a beaucoup de choses, et même de gens qui font de moi un homme
parfois irrité. Etre en retard ou attendre, par exemple. Ou encore
perdre un objet et ne pas parvenir à mettre la main dessus: la canne
ou le livre, le trousseau de clés ou le petit bout de papier sur
lequel est noté un numéro de téléphone indispensable. L'esprit est
alors complètement incapable de penser à autre chose qu'à ce qui est
perdu, et une multitude de questions empêchent d'autres pensées: mais
où est-il passé? Qui y a touché? Je suis pourtant sûr que...
Et finalement, quel temps perdons-nous à chercher ce que nous avons
perdu!
J'ai tendance à perdre mes stylos, et pour moi qui suis auteur, c'est
presque un drame. Pourtant, c'est moins grave que de perdre les
convenances ou le sens de l'honneur. Or beaucoup de gens perdent
patience ou la face, un ami ou un travail, le sens de l'humour ou
celui des responsabilités... Et les voilà à la recherche de ce qui est
perdu, parfois sans espoir de le retrouver.
Grand inquisiteur de notre époque et de ceux qui y vivent, j'ai
observé que la plupart des gens que je côtoie sont à la recherche de
quelque chose qu'ils ne savent pas nécessairement définir, jusqu'à ce
qu'un éclair de discernement inattendu vienne les frapper et les
laisser parfois plus malheureux qu'avant. Car, et il faut l'admettre
de temps en temps, ce que nous avons le plus perdu est certainement le
sens de la vie.
Et toutes nos quêtes, matérielles ou philosophiques, sociales ou
spirituelles, éphémères ou durables sont en fait l'appel et le cri
d'agonie de celui qui, en face du vide, prend peur de n'être rien pour
personne et nulle part dans ce monde. Elles démontrent la recherche
d'un sens de ce qui est, somme toute, le plus précieux: la vie.
Une chose aussi belle et aussi forte, aussi pleine et aussi
enthousiasmante que la vie ne peut pas ne pas avoir de sens.
J'avoue avoir longtemps été malheureux à la pensée que ma vie n'avait
ni queue ni tête, ni tenant ni aboutissant. Pourquoi vivre si vivre
n'a pas de raison d'être?
Nous cherchons parfois, en en essayant plusieurs, le dentiste qui ne
fera pas mal, le docteur qui guérira dès la première consultation, le
coiffeur qui changera agréablement notre tête... Lorsque nous
cherchons un sens à la vie, nous essayons aussi toutes les théories et
toutes les hypothèses qui nous tombent sous la main et dans la tête:
la politique, le social, la philosophie, les sciences (exactes ou
occultes), la religion...
J'ai goûté à plusieurs tables, et parfois les menues étaient
prometteurs, voire bons. Mais le sens de la vie ne m'était pas encore
apparu. Alors j'ai lu et écouté, vu et essayé. Et parce que ma quête
était sincère, il m'a été donné de trouver.
Comme la vie ne date pas d'aujourd'hui et que la vérité doit être
éternelle, c'est dans un vieux message qui transcende le temps et
l'histoire, les hommes et l'Homme qu'il fallait chercher et trouver.
Et j'ai trouvé.
C'était simple comme bonjour, mais j'étais allé chercher compliqué. Ce
qui donne le sens de la vie est aussi ce qui donne la vie. Et ce qui
donne la vie, c'est cette puissance que rien n'arrête, faite d'infini
et d'éternité. Or, cette puissance n'a rien qu'un nom: Dieu.
Si vous m'avez fait l'amitié de me lire jusqu'ici, arrêtez-vous
maintenant et réfléchissez à ce mot de quatre lettres qui donne à tout
un sens nouveau. Et si vous êtes sincère, je suis persuadé que votre
réflexion vous conduira jusqu'à Lui.
Celui qui a le mieux parlé de Dieu est un homme remarquable que je ne
cesse d'apprécier. Il se nomme Jésus et quatre de ses amis ont raconté
sa vie. Lisez ces biographies que l'Eglise nomme évangiles. Comme moi,
vous trouverez! Eric Denimal
www.sondezlesecritur.com