REJET DU SACRIFICE MESSIANIQUE
REJET DU SACRIFICE MESSIANIQUE
Le sacrifice messianique est d’une importance capitale pour l’humanité car
sans lui, il n’y a point de salut. Pourtant le Coran ne reconnaît pas son
sacrifice. Les djihadistes verbaux utilisent Hébreux 5:7 pour dire que Dieu
écouta en définitive la prière de Jésus, cela juste avant son arrestation et lui
permit d’échapper à la mort. Hébreux 5:7 dit :
« Aux jours de sa chair Christ a offert des supplications ainsi que des
requêtes à Celui qui pouvait le sauver de la mort – avec des cris
puissants et des larmes, et il a été entendu favorablement pour sa
crainte de Dieu. »
Selon eux, puisque Jésus a été entendu favorablement, c’est qu’il ne fut pas
mis à mort, conformément à ce qu’affirme le Coran. Nous savons,
cependant, que Jésus dans sa prière n’avait pas demandé d’échapper à la
mort ? Lisons ce passage :
« Et s’avançant un peu, il tomba sur sa face, priant et disant : "Mon
Père, si c’est possible, que cette coupe passe loin de moi. Toutefois, non
pas comme je veux ; mais comme tu veux". » Matthieu 26:39.
Jésus dit bien : « Si cela est possible ». Or les prophéties étant ce qu’elles
sont, Dieu n’avait pas jugé bon de trouver un aménagement à leur
réalisation. En effet, ce que Jésus craignait, ce n’était pas la mort, mais ce
supplice douloureux. Certes, Dieu a trouvé un compromis pour lui éviter des
souffrances inutiles en évitant qu’on lui brisât les genoux, mais cela reste
conforme aux prophéties qui avaient été annoncées (Exode 12:46).
Jésus a-t-il été sauvé de la mort, comme le dit le texte ? Oui, dans la mesure
où il n’y resta que quelques jours. L’auteur n’a pu le dire que dans ce sens ;
car quelques textes avant, il montra que Jésus fut exécuté dans la souffrance,
disant :
« Mais nous voyons Jésus, qui a été abaissé quelque peu en-dessous des
anges, couronné de gloire et d’honneur pour avoir souffert la mort, afin
que par la faveur imméritée de Dieu il goûte la mort pour tout homme. »
Hébreux 2:9.
On peut prendre un verset biblique et le faire dire ce que l’on veut. Voilà
pourquoi il faut tenir compte du contexte et de la croyance de l’auteur. Les
djihadistes verbaux excellent dans cette exercice.
Matthieu 5:17
Jésus déclare en Matthieu 5:17 :
« Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi et les prophètes. Je suis
venu, non pas pour les abolir, mais pour les accomplir. Car, en vérité, je
vous le dis, le ciel et la terre passeraient plutôt que ne vienne à passer
de la loi une seule toute petite lettre, ou une seule parcelle de lettre
sans que toutes les choses aient eu lieu. »
« Celui donc qui viole l’un de ces plus petits commandements et qui
enseigne les humains dans ce sens, sera appelé le plus petit pour ce qui
est du royaume des cieux. Quant à celui qui les pratique et les enseigne,
celui-là sera appelé grand pour ce qui est du royaume des cieux. »
On n’annihile pas les lois de Dieu et les prophéties comme Mahomet l’a fait,
en prenant la falsification comme prétexte. Malgré tout, Jésus n’enseignait
pas un attachement éternel aux lois de Moïse, qui toutes, ne venaient pas de
Dieu, mais de Moïse. En tant que Médiateur de la nouvelle alliance, et
conformément aux prophéties, il pouvait parfaire ces lois en y apportant des
nuances subtiles et moins humaines. Nos actes, par exemple, ne seraient plus
jugés à partir de ce qu’une ou deux personnes auraient vu. Nos mobiles et
nos intentions sont scrutés par Celui qui juge justement. Il déclara :
« Vous avez entendu qu’il a été dit à ceux des temps anciens « Tu ne
dois pas assassiner ; mais que celui qui commet un meurtre en répondra
au tribunal. »
« Or, moi, je vous dis que quiconque dit à son frère un ignoble mot de
mépris en répondra au tribunal suprême (…) »
« Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu ne commettras pas d’adultère,
mais moi, je vous dis que quiconque continue à regarder une femme au
point de la désirer a déjà commis dans son cœur l’adultère avec elle. »
« Vous avez entendu qu’il a été dit : ‘Œil pour œil, dent pour dent’. Or
moi, je vous dis : Ne vous opposez pas à celui qui est méchant ; mais à
celui qui te gifle sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre joue ». Etc.
Jésus n’a pas aboli les lois de Moïse, puisqu’on ne doit toujours pas voler, ni
assassiner, ni même détester quelqu’un ; mais il leur a apporté une dimension
nouvelle qui supplante le jugement humain basé uniquement sur ce qui se
voit. Celui qui juge maintenant n’a pas besoin du témoignage de deux
hommes.
Le jugement dans le cadre religieux n’appartient plus qu’au Créateur par
l’intermédiaire du Christ, à qui Il a remis le jugement (Jean 5:22). Celui qui
juge dans le cadre religieux après le sacrifice messianique et tue des êtres
humains portera le poids de leur sang. De toute évidence, Jésus ne prêchait
pas un attachement éternel aux lois de Moïse, puisque ses disciples ne l’ont
pas compris dans ce sens. On peut lire, par exemple, en Romain 10:4 : « Car
le Christ est la fin de la loi, pour que quiconque exerce la foi ait la
justice ».
Vous pouvez commettre un acte qui, du temps de Moïse méritait la mort,
comme l’adultère, ou même le meurtre et vous en sortir aujourd’hui devant
Dieu si vous vous repentez sincèrement sur la base du sacrifice messianique.
Faire lapider une femme qui allaitait, du fait que son nouveau-né a été conçu
hors mariage, c’est punir encore plus gravement l’enfant, qui n’a déjà pas de
père. Ce n’était pas un jugement divin, mais celui d’un homme sans aucun
sens moral, et sans compassion. Mahomet présente le visage d’un homme
dur, sans pitié, et bien souvent injuste. Un tel homme ne pouvait pas être un
vrai prophète.
Tuer aujourd’hui dans le cadre religieux, c’est se substituer à Dieu. Les
meurtres perpétrés par Mahomet et ceux des inquisiteurs chrétiens
constituaient une usurpation de l’autorité de Dieu. Comment peut-on
ordonner à n’importe qui d’attraper quiconque change de religion et le
mettre à mort ? N’est-ce pas diabolique ?
Beaucoup de prescriptions données aux Israélites sous la loi Mosaïque
avaient leur accomplissement dans le Christ et concernaient son royaume.
C’est dans ce sens que Jésus accomplissait la loi. Il considérait certains aspects
des lois de Moïse comme de vieux vêtements auxquels il ne serait pas
judicieux de coudre un morceau de tissu neuf. En un mot, on ne peut pas
appliquer ses nouvelles lois empreintes de pardon et suivre en même temps
des lois rigoureuses, comme celle du Talion, reprise par Mahomet dans son
Coran.
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