adoration #22 - L’enseignement du Nouveau Testament sur le Role de la Femme dans l’assemblée #6
adoration #22 - L’enseignement du Nouveau Testament sur le Role de la Femme dans l’assemblée #6
1 CORINTHIENS 14.34,35
C’est dans ce contexte de l’Église assemblée que les prohibitions du verset 34 sont données :
« Que les femmes se taisent dans les Églises (en tais ekklésiais, dans les assemblées) car il ne leur est pas permis d’y parler ; mais qu’elles soient soumises, comme le dit aussi la loi. Si elles veulent s’instruire sur quelque point, qu’elles interrogent leur mari à la maison ; car il est malséant à une femme de parler dans l’Église (en ekklésia). »
La nature du parler (laleo) et celle du silence (sigao) est évidente par l’usage des mêmes mots dans les versets précédents (27-30) au sujet de ceux qui parlent en langue et des prophètes. Le langage là se réfère au discours public utilisé pour s’adresser à l’assemblée, et le silence obtenu en arrêtant de parler.
Parce que le texte parle du couple mari/épouse, certains interprètent qu’il faut limiter le terme « femme » (gunaïkes) aux « épouses » ; mais c’eût été sans précédent qu’une femme célibataire pût ainsi avoir un rôle public qui serait refusé à une femme mariée. Beaucoup trop souvent quand sont cités les versets 34 et 35, la discussion reste à la périphérie : « Mais qu’en est-il d’une femme qui n’a pas de mari ? Alors ceci ne peut s’appliquer, alors c’est sûrement non valide. » Paul, cependant, traite d’une situation générale. La question n’est pas qu’une femme ait un mari, mais qu’elle soit soumise. L’interdiction n’est pas limitée à Corinthe (elle ne dépend pas d’une circonstance spéciale de là-bas), mais les instructions sont celles observées « dans toutes les Églises des saints » (v. 33; 11.16).
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