RELATIONS FAMILIALES #10 L'ÉROSION DE LA FAMILLE #3 La mort du mari:

Celle-ci avait toujours d'importantes conséquences pour la famille entière, en particulier à l'époque biblique. Après une période de deuil, la veuve avait plusieurs solutions: si elle n'avait pas d'enfants, elle était tenue de rester dans la famille de son mari, d'après la loi du lévirat (Deu. 25.5-10); elle devait épouser l'un des frères de son mari, ou un parent proche et, si ce n'était pas possible, elle était libre d'épouser quelqu'un qui n'appartenait pas au clan

(Ruth 1.9). Les veuves ayant plusieurs enfants avaient des options: elles pouvaient retourner dans la famille de leur père ou de leur frère; si la veuve était âgée, l'un de ses fils pouvait prendre soin d'elle; si elle pouvait s'en sortir toute seule financièrement, elle pouvait rester dans sa maison. Certaines veuves n'avaient ni ressources, ni parents sur qui compter. Elles devaient alors affronter de sérieuses difficultés (1 Rois 17.8-15; 2 Rois 4.1-7).

A l'époque du N.T., les veuves sans enfants étaient dans une situation plus favorable. Si elles n'avaient pas de moyen de subsistance, elles pouvaient demander l'aide de l'église. Paul recommandait aux jeunes veuves de se remarier, et suggérait que les enfants s'occupent de leur mère veuve. Mais si la veuve n'avait personne vers qui se tourner, l'église devait se charger d'elle (1 Tim. 5.16).