Un libre arbitre, pour l’instant, absolu



La terre est le premier laboratoire de l’anarchie de l’Univers, mais dont Dieu
n’ignorait pas l’issue. Néanmoins, il fallait en arriver là pour convaincre une
fois pour toute que l’anarchie n’est pas le système gouvernemental qui
convient aux créatures de Dieu. Quelle est l’explication du Coran ? Selon ce
livre, Allah cherche à nous éprouver. Mais il éprouve qui lorsque des sunnites
entrent dans une mosquée et font exploser une bombe et tuent des
innocents ? Qui sont éprouvés ? Les victimes ou les tueurs ?

Le Coran ne donne pas la vraie explication, car il ne la connaît pas. Si les
musulmans savaient quel est l’être qui dirige le monde et pourquoi Dieu le
laisse faire, ils auraient du mal à accepter certains comportements de leur
prophète. Lorsque nous obéissons à Dieu, nos actes doivent nous distinguer
de ceux qui ont opté pour l’anarchie prônée par Satan. Sinon, comment
allons-nous démontrer la supériorité de lois divines ?

C’est cette question qui justifie la coexistence du bien et du mal. Si nous
faisons le mal au nom de Dieu et que les méchants en font de même au nom
du Diable et de l’anarchie, où réside la supériorité de la législation divine ?
Quelle est sa raison d’être ? Une confession de foi envers Allah et envers un
être humain ne suffit pas à nous distinguer de ceux qui ont pris position pour
le système de Satan. C’est là toute la dangerosité du Coran.

Mahomet et sa bande, par leurs actes, n’ont pas montré la supériorité des
lois de Dieu sur l’anarchie. Par ailleurs, Le Créateur n’interviendra pas sous le
régime de Satan avant le temps fixé. De ce fait, lorsque le Coran nous envoie
tuer au nom de Dieu nous savons avec certitude que cet ordre n’émane pas
de Lui, mais du Diable, « celui qui égare la terre habitée toute entière »,
pour reprendre les termes de l’Apocalypse.

Haïr nos frères humains est une souillure qui nous éloigne de Dieu. Nous
sommes loin des lois de Moïse nous invitant à haïr nos ennemis. Jésus nous
apprend à les aimer et à prier pour eux. On lit en I Jean 3:15 :

« Tout homme qui a de la haine pour son frère est un homicide, et vous
savez qu’aucun homicide n‘a la vie éternelle demeurant en lui ».

Nous ne pouvons opter pour la législation divine tout en agissant plus
méchamment que les méchants et en nous battant pour le partage du monde
dont Satan possède légalement la gouvernance éphémère. Ce n’est pas la
Terre, un point minuscule dans l’Univers que Dieu défend, mais la supériorité
et la légitimité de ses lois à travers ceux qui les appliquent. Mais si nous
agissons pire que les païens que nous voulons convertir, qui défendons-
nous ?

Envoyer ses adeptes conquérir le monde de Satan, n’est qu’un piège du Dieu
des Mecquois, que servait Mahomet. Les sacrifices que Dieu exige, ce n’est
pas de nous suicider en tuant un grand nombre de gens pour aller dans un
paradis rempli de belles femmes sorties tout droit de l’imagination d’un
homme, mais de résister jusqu’à la mort aux épreuves que le Diable nous
impose, comme Jésus l’a fait, d’éviter tout sentiment de haine envers nos
frères humains, de ne participer à aucune guerre que se livrent les nations.

Si Dieu ne peut intervenir avant le temps fixé dans le système anarchique de
Satan, pourquoi enverrait-Il ses serviteurs en prendre possession par les
armes ? Les hommes doivent être libres de choisir. Enseigner que tuer ses
semblables et attenter à sa vie est une forme de culte rendu à Dieu, est
diabolique. Ceux qui ont sacrifié leur vie dans des attentats sanglants pour
des raisons politiques, ne savent même pas qu’ils la sacrifient sur l’autel du
chef de ce monde, le Diable.

Nous pouvons nous efforcer de voir dans les atrocités commises par
Mahomet un ordre divin, afin de dédouaner l’homme de ses responsabilités,
mais ses actes ne reflètent nullement le bien, ni l’amour d’un Dieu clément et
miséricordieux, mais le mal dissimulé dans toute sa terreur derrière la
religion. Ils reflètent la vengeance d’une créature spirituelle qui en veut
grandement aux humains, et qui se sert d’un homme pour les tromper.

Le serpent qui séduisit Eve n’était pas davantage un vrai serpent, que certains
qui se disent prophètes soient réellement de vrais prophètes. Derrière chacun
d’eux peut se dissimuler un être invisible malveillant, sanguinaire, dépourvu
de compassion et d’empathie.

Si je me levais un beau jour et que je me mettais à crier qu’un ange m’a parlé
et qu’il a fait de moi un prophète, me croiriez-vous sur parole ? Si oui,
permettez-moi d’en douter. Si à chaque situation compromettante je
déclarais qu’un verset est descendu du ciel dans mon esprit, verset s’orientant
toujours dans le sens de mes actes, vous auriez encore plus de doutes à mon
sujet, n’est-ce pas ? De surcroît, si je n’ai jamais émis la moindre prophétie,
ma chance d’être cru serait réduite à néant. Car connaissez-vous un chanteur
célèbre qui n’ait jamais chanté ? Eh bien, certains de ceux qui ont été
reconnus comme prophètes n’ont pas produit plus de preuves que cela.

Écrire un livre dont le caractère inspiré ne peut être prouvé, ne fait pas de
quelqu’un un prophète. Certains livres apocryphes présentent plus de
garantie que le Coran, mais ont été rejetés parce qu’on y a trouvé des
fabulations, des histoires invraisemblables qui ne se trouvent pas dans les
autres évangiles. Le Coran, lui, en est rempli.

Par ailleurs, nombre de prophéties bibliques indiquaient qu’après le Messie il
n’y aurait plus de vrais prophètes. Les seuls prophètes annoncés après le
Christ par les prophéties sont « les deux prophètes », ou « les deux
témoins » du livre de l’Apocalypse. En exhortant les habitants de la terre de
ce qui les attend, ces deux groupes prendront place de prophètes.

Jésus déclara, en revanche qu’ « il s’élèvera de faux prophètes qui en
égareront beaucoup ». Soit cette prophétie est sur le point de se réaliser –
or, notre génération est de plus en plus méfiante – soit elle a déjà eu son
plein accomplissement. Mais personne n’accepte avoir été égaré par un faux
prophète. Ignorant que lorsqu’on est égaré, on ne peut pas s’en rendre
compte.

Nous sommes tellement convaincus de nos choix, basés uniquement sur la
foi, que nous devenons comme des poissons, persuadés du bienfait de
l’appât. Mais contrairement aux poissons, nous avons été avertis par Dieu.
Nous ne devons jamais cesser d’analyser, de lire, de comparer, d’apprendre.
Ne croyons pas aux faux prophètes qui nous font croire que douter d’eux un
seul instant nous condamne éternellement à l’Enfer.