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Sondez Les Écritures
31 janvier 2022

adoration #7 - LA PRIÈRE (2e PARTIE)

LA PRIÈRE (2e PARTIE)


PAR


Barry BAGGOTT


Éditions CEB



Quand les chrétiens se réunissent pour le culte, ils prient, bien sûr. Nous avons vu que leurs prières doivent s’adresser à Dieu seul et que la prière
se fait au nom de Jésus, lui qui est notre seul médiateur. Compte tenu de la grandeur et la majesté de celui à qui nous nous adressons dans la prière,
il convient de s’exprimer avec le plus profond respect. On ne crie pas sur Dieu. On ne lui donne pas des ordres. On le supplie humblement.
Continuons avec quelques autres principes sur la prière.
Il faut éviter la vaine répétition
Dans son sermon sur la montagne, Jésus a enseigné sur plusieurs sujets, y compris la prière. En Matthieu 6.7,8 il dit :
« En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles, ils seront exaucés. Ne leur ressemblez pas ;
car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. »
Après avoir dit cela, Jésus donna ce que certains appellent « le Notre Père » et que d’autres appellent la prière modèle.
« Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui
notre pain quotidien ; pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ; ne nous induis pas en tentation, mais
délivre-nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen ! »
Dans cet exemple de prière, nous voyons plusieurs sortes d’idées qu’il convient de mettre dans nos prières. Il y a une invocation : « Notre Père qui es
aux cieux. » C’est bien à Dieu que nous nous adressons. Cela ne veut pas dire qu’il faut toujours commencer par ces mêmes mots. En Actes 1.24, les disciples
ont commencé leur prière ainsi : « Seigneur, toi qui connais les cœurs de tous… » À une autre occasion, en Actes 4.24, ils ont dit : « Seigneur, toi qui
as fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qui s’y trouve… » Dans tous les cas, on s’adresse à Dieu. Il y a aussi dans ce modèle des expressions de
louange, des demandes et des souhaits. Mais malheureusement, beaucoup prennent cette prière comme une récitation à faire au lieu d’un modèle pour nous
inspirer. Ils pensent qu’il y a une valeur dans le fait de répéter ces mots des dizaines de fois de suite. Or, nous savons tous qu’il est presque impossible
de répéter les mêmes phrases encore et encore et toujours se concentrer sur leur sens. La pensée va ailleurs malgré ce que la bouche dit. Nos paroles deviennent
vaines, vides de sens. Rappelez-vous qu’avant de donner cette prière comme exemple, Jésus venait de dire : « En priant, ne multipliez pas de vaines paroles. »
La prière doit venir du cœur. Cela ne veut pas dire que l’on ne doit jamais emprunter les mots des autres pour exprimer nos pensées à Dieu. Les cantiques
que nous chantons prennent souvent la forme de prières. Mais ce que nous disons ou chantons ne glorifie pas Dieu si nous agissons de façon machinale.
Disons en passant qu’une phrase dans cette prière devrait nous faire savoir qu’il n’est pas question de la réciter tel quel de nos jours. Jésus a dit :
« Que ton règne vienne. » Au moment où Jésus parlait, « le royaume » qui avait été promis par les prophètes n’était pas encore venu. Jean-Baptiste, en
débutant sa mission, avait dit au peuple : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche » (Matthieu 3.2). Ce royaume s’est manifesté pour la première
fois le jour de la Pentecôte en Actes 2, quand l’Église fut établie. Après le jour de la Pentecôte, le Nouveau Testament parle de l’établissement du royaume
comme d’un fait accompli. Étant donné que le royaume existe depuis le premier siècle, il est inutile de prier pour la venue du royaume. Nous pouvons exprimer
le souhait que plus d’hommes deviennent citoyens de ce royaume, ou que notre roi exerce son pouvoir royal de telle ou telle manière, mais si nous pensons
demander que son royaume soit établi comme si nous l’attendions encore, là nous nous trompons. Ce n’est pas raisonnable de prier pour quelque chose qui
a déjà été accordé.
La prière de l’Église doit se faire dans l’ordre
Une erreur très malheureuse qui s’est introduite dans beaucoup d’Églises de nos jours est le fait de prier dans le désordre. C’est-à-dire, tout le monde
parle à haute voix et en même temps, mais non pas à l’unisson. Chacun parle pour lui, et c’est la pagaille.
Pour soutenir cette pratique on a l’habitude de citer Actes 4.24 qui dit, dans la version Louis Segond : « Ils élevèrent à Dieu la voix tous ensemble. »
Mais cette expression ne signifie pas du tout que les chrétiens réunis se mirent tous à la fois à crier, comme cela se fait aujourd’hui dans certains groupes
religieux au moment de la prière. D’autres traductions de la Bible donnent le sens du verset de cette manière : « Ils élevèrent d’un commun accord leur
voix à Dieu » (les traductions Darby et Colombe) ; « Les croyants adressèrent d’un commun accord cette prière à Dieu » (Français Courant) ; « Puis, tous,
unanimes, s’adressèrent à Dieu en ces termes » (TOB). Le reste du verset confirme que c’est bien de cette manière qu’il fallait comprendre la première
phrase, puisque l’auteur nous raconte les paroles qui ont été employées dans la prière en question, ce qu’il n’aurait pas pu faire si chacun s’exprimait
de sa propre façon en même temps que les autres.
En plus, 1 Corinthiens 14 enseigne clairement que ce n’était pas une pratique approuvée au temps des apôtres de tous parler en même temps dans une réunion
de l’Église. Considérez les exemples suivants, et surtout la conclusion :
« En est-il qui parlent en langues, que deux ou trois au plus parlent, chacun à son tour, et que quelqu’un interprète ; s’il n’y a pas d’interprète, qu’on
se taise dans l’Église, et qu’on parle à soi-même et à Dieu. Pour ce qui est des prophètes, que deux ou trois parlent, et que les autres jugent ; et si
un autre qui est assis a une révélation, que le premier se taise. Car vous pouvez tous prophétiser successivement, afin que tous soient instruits et que
tous soient exhortés. Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes ; car Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix. » (1 Corinthiens 14.27-33)
Dans ce même chapitre, nous avons un aperçu de la manière que la prière devait se dérouler dans l’Église. Paul cite un cas qui arrivait dans les réunions
de l’Église de Corinthe. Une personne ayant le don de parler en langues priait dans une langue étrangère que ni lui ni les autres ne comprenaient. La prière
n’était pas interprétée dans la langue que les assistants comprenaient. (Le même problème se poserait si la prière se faisait en latin ou en arabe et que
les adorateurs ne comprenaient pas le sens des mots.) Paul dit que dans l’Église il fallait plutôt prier de manière à ce que tous comprennent :
« Autrement, si tu rends grâces par l’esprit, comment celui qui est dans les rangs de l’homme du peuple répondra-t-il Amen ! à ton action de grâces, puisqu’il
ne sait pas ce que tu dis ? Tu rends, il est vrai, d’excellentes actions de grâces, mais l’autre n’est pas édifié. » (1 Corinthiens 14.16,17)
On voit ici que lorsqu’on faisait la prière dans l’assemblée, une personne devait parler à haute voix au nom de toute l’assemblée. L’assemblée à son tour
exprimait son assentiment en disant « Amen », ce qui signifie « ainsi soit-il ». De cette façon, chacun est édifié par les paroles de la prière, et chacun
fait sienne cette prière qui exprime les louanges et les souhaits de l’Église dans son ensemble. En plus, cette façon de faire reflète mieux la nature
de notre Dieu, qui n’est pas un Dieu de désordre et dont la parole nous recommande : « Que tout se fasse avec bienséance et avec ordre » (1 Corinthiens 14.40).
Conclusion
Nous ne disons pas que ceux qui pratiquent la vaine répétition ou ceux qui prient dans le désordre ne sont pas sincères dans ce qu’ils font. Mais quand
on rend un culte à Dieu, il faut bien tenir compte de ce que Dieu veut qu’on fasse en l’adorant. Notre adoration doit lui être agréable. Si nous ne voulons
pas l’adorer en vain, nous devons prendre le soin de l’adorer de la manière que sa parole ordonne.

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