LES RELATIONS FAMILIALES #5 – Frères Et Soeurs

L'amour augmentait entre frères et soeurs pendant qu'ils grandissaient ensemble, avec des responsabilités, des problèmes et des victoires en commun. L'un des Proverbes affirme: «celui qui a beaucoup d'amis les a pour son malheur; mais il est tel ami plus attaché qu'un frère» (Pro. 18.24). Joseph témoigna un véritable amour à ses frères. Dans sa jeunesse, ils l'avaient vendu en esclavage parce qu'ils détestaient le favoritisme de leur père à son égard. Plus tard, ayant accédé au pouvoir et disposant d'une autorité absolue, Joseph aurait pu se venger de ses frères; hors, il fit preuve de miséricorde et d'amour et il déclara: «maintenant ne vous affligez pas, ne soyez pas fâchés de m'avoir vendu pour être conduit ici car c'est pour vous sauver la vie que Dieu m'a envoyé devant vous» (Gen. 45.5). La Bible mentionne de nombreux frères qui conservèrent un amour profond et durable les uns pour les autres. Le psalmiste décrit ainsi cet amour fraternel: «c'est comme l'huile précieuse qui, répandue sur la tête, descend sur la barbe, sur la barbe d'Aaron; qui descend sur le bord de ses vêtements, c'est comme la rosée de l'Hermon; qui descend sur les montagnes de Sion» (Ps. 133.2-3). Il y avait aussi un lien particulier entre frères et soeurs; les fils de Job n'auraient jamais reçu des invités sans y avoir convié leurs trois soeurs (Job 1.4). Lorsque Dina fut violée, ses frères la vengeèrent (Gen. 34). Aux premiers siècles, les jeunes gens épousaient parfois leurs demi-soeurs; Abram et Saraï avaient le même père mais pas la même mère (Gen. 20.12). Comme nous l'avons déjà noté, la loi de Moïse bannit cette coutume (Lév. 18.9;20.17;

Deu. 27.22). Les liens d'amour entre frères et soeurs étaient si forts, que la loi de Moïse permettait même à un sacrificateur de toucher le corps d'un frère, d'une soeur, d'un parent ou d'un enfant décédé (Lév. 21.1-3); c'était la seule fois qu'un prêtre pouvait toucher un cadavre sans être cérémoniellement impur à cause de cela.