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Sondez Les Écritures
31 janvier 2022

adoration #6 - LA PRIÈRE (1re PARTIE)

LA PRIÈRE (1re PARTIE)


PAR


Barry BAGGOTT


Éditions CEB



Quand l’Éternel Dieu a fait son alliance avec le peuple d’Israël, quand Israël est devenu son peuple et l’Éternel est devenu son Dieu, l’Éternel a dit
à Moïse de monter sur la montagne de Sinaï. Là, Dieu lui a donné les lois que le peuple devait suivre, y compris les lois qui concernaient la manière d’adorer
et le lieu du culte, appelé le tabernacle. Selon Hébreux 8.5, « Moïse… fut divinement averti lorsqu’il allait construire le tabernacle : Aie soin, lui
fut-il dit, de faire tout d’après le modèle qui t’a été montré sur la montagne ». Le premier verset du chapitre 9 du même livre nous rappelle que « la
première alliance avait aussi des ordonnances relatives au culte ». Nous avons déjà vu des exemples qui montrent que Dieu exigeait que ces ordonnances
soient appliquées par ceux qui l’adoraient.
Aujourd’hui, nous qui sommes chrétiens, nous servons Dieu sous une nouvelle alliance. La loi de Moïse n’est plus en vigueur ; nous vivons sous la loi de
Christ (1 Corinthiens 9.21). Mais il ne faut pas supposer que Dieu nous a laissés sans guide en ce qui concerne son culte. Nous ne revenons pas en arrière,
à une époque où, selon l’expression de Moïse en Deutéronome 12.8, « chacun fait ce qui lui semble bon ». Au contraire, Dieu nous a montré dans le Nouveau
Testament un modèle à suivre, et il nous dit, à nous aussi : « Aie soin de faire tout d’après le modèle qui a été montré ». Les premiers chrétiens étaient
enseignés par des hommes inspirés de Dieu, les apôtres de Jésus-Christ, qui leur montraient de quelle manière ils devaient servir le Seigneur. Nous voyons
à travers l’étude du Nouveau Testament ce que les premiers chrétiens faisaient quand ils se réunissaient en tant qu’Église. Nous voyons de quelle manière
on leur disait d’adorer. L’Église du premier siècle nous sert donc de modèle à suivre. Les paroles de Christ et de ses apôtres contiennent les ordonnances
que nous devons garder si nous voulons plaire à celui que nous adorons. Que ce soit en matière d’adoration, de vie quotidienne, d’enseignement à donner
aux hommes du monde, ou de l’organisation de l’Église, nous avons le devoir d’apprendre ce que le Christ et ses apôtres enseignaient, et puis de suivre
cet enseignement sans rien ajouter ni retrancher. « Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n’a point Dieu ; celui qui demeure
dans cette doctrine a le Père et le Fils » (2 Jean 9).
Voyons donc ce qui constituait le culte des premiers chrétiens. On peut identifier cinq éléments, c’est-à-dire cinq actions par lesquelles on adore Dieu
et jouit de la communion avec lui et en même temps avec les autres dans l’assemblée. Il s’agit de la prière, la Sainte Cène, l’enseignement, les chants
et les offrandes. Nous les examinerons tour à tour.
Les premiers chrétiens priaient ensemble
Voyons premièrement la prière. Les premiers chrétiens priaient quand ils se rassemblaient, et parfois ils se réunissaient spécialement dans le but de prier.
En fait, le premier verset qui parle des activités de l’Église juste après son établissement mentionne la prière : « Ils persévéraient dans l’enseignement
des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières » (Actes 2.42). Plus tard, lors d’une persécution, le roi Hérode
fit arrêter l’apôtre Pierre. Actes 12.5 nous dit : « Pierre donc était gardé dans la prison ; et l’Église ne cessait d’adresser pour lui des prières à
Dieu. » En Actes 20.36 Paul s’apprêtait à prendre congé d’un groupe de frères en Christ à Milet. La Bible nous dit : « Après avoir ainsi parlé, il se mit
à genoux, et il pria avec eux tous. » Le même Paul a écrit en 1 Timothée 2.8 : « Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, en élevant des mains
pures, sans colère ni mauvaises pensées. »
La prière, en effet, est un élément si important dans le culte que, pour certains, le mot « prière » représente le culte entier. Au lieu de dire : « Je
suis allé au culte », on dit communément : « Je suis allé à la prière. »
Dans nos prières ensemble, nous nous adressons à Dieu en plusieurs sens. Nous le prions pour lui offrir des louanges, pour lui présenter des requêtes,
pour lui confesser nos péchés et lui demander pardon, pour le remercier de ses bienfaits à notre égard, et pour intercéder en faveur des autres. Plusieurs
de ces aspects de la prière paraissent dans les paroles de Paul en 1 Timothée 2.1,2 :
« J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois
et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. »
La prière s’adresse au Père au nom du Fils
La Parole de Dieu ne parle nulle part de prier la vierge Marie, de supplier des anges, ou de se vouer à un saint pour son aide et sa protection. La Bible
parle clairement d’adresser nos prières au Père au nom de Jésus. « Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus,
en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père » (Colossiens 3.17). « Rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom
de notre Seigneur Jésus-Christ » (Éphésiens 5.20). Jésus lui-même avait exhorté ses disciples à prier de cette manière :
« En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom. Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon
nom. Demandez et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. » (Jean 16.23,24)
Mais pourquoi prier au nom de Jésus seulement ? Pourquoi disons-nous à la fin de nos prières : « Au nom de Jésus, amen » ? Nous devons comprendre qu’à
cause de nos péchés nous n’aurions aucun droit de nous approcher de Dieu si Jésus ne nous servait de prêtre et médiateur. Nos péchés constituent une barrière
entre nous et Dieu. Notre justice ne suffit pas. Nous ne sommes pas dignes de nous tenir dans la présence du Dieu saint. C’est Jésus seul qui a payé le
prix de nos péchés, et c’est lui seul qui est notre médiateur. « Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ
homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous » (1 Timothée 2.5,6). Marie, la mère de Jésus, peut nous servir d’exemple, mais elle ne peut pas nous
servir de médiatrice. Jésus est le seul médiateur. Lui-même a dit : « Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14.6).
La prière doit être offerte avec respect
Un problème que l’on constate souvent de nos jours est le ton que l’on emploie dans la prière. Certainement, quand une personne conduit un groupe en prière,
la personne doit parler assez fort pour que les autres entendent aisément. Mais cela ne veut pas dire qu’on donne l’impression de crier sur Dieu. Il est
vrai que la Bible nous invite à nous approcher de Dieu avec assurance, puisque nous avons Jésus comme médiateur.
« Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons.
Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans
commettre du péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, pour être secourus dans nos besoins. » (Hébreux 4.14-16)
Mais remarquons que lorsque nous adorons, lorsque nous prions, c’est bien devant un trône nous venons : c’est-à-dire, nous nous adressons à un roi. La
même épître aux Hébreux nous rappelle au 12.28,29 que nous devons rendre notre culte à Dieu « avec piété et avec crainte, car notre Dieu est aussi un feu
dévorant ». En 1 Pierre 5.5,6 nous lisons : « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Humiliez-vous donc sous la puissante main de
Dieu, afin qu’il vous élève au temps convenable. »
Jésus a dit une parabole pour illustrer la différence entre la prière de l’orgueilleux et la prière de l’humble :
« Deux hommes montèrent au temple pour prier ; l’un était pharisien, et l’autre publicain. Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : Ô Dieu, je
te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain ; je jeûne deux
fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. Le publicain, se tenant à distance, n’osait pas même lever les yeux au ciel ; mais il se frappait
la poitrine, en disant : Ô Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l’autre.
Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé. » (Luc 18.10-14)
Certaines personnes emploient un ton quand ils prient qu’ils n’oseraient jamais employer avec leur père physique ou avec leur patron au travail, encore
moins avec un préfet ou un chef d’État. Elles crient et elles donnent des ordres au Créateur de l’univers ! Cette façon de faire peut être « à la mode »
dans certains milieux, mais nous devons faire attention. N’oublions jamais la grandeur, la dignité et la splendeur de celui devant qui nous nous tenons.
Manifestons le plus grand respect pour notre Dieu.

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