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Sondez Les Écritures
30 janvier 2022

adoration #3 - L’ADORATION SA NATURE, SON OBJET, ET CE QUI L’INSPIRE

L’ADORATION SA NATURE, SON OBJET, ET CE QUI L’INSPIRE


PAR


Barry BAGGOTT



Éditions CEB











En Ésaïe 43.7 Dieu parle de ses serviteurs, ou ses enfants, et il les appelle « ceux que j’ai créés pour ma gloire, que j’ai formés et que j’ai faits ».
On pourrait conclure de cette expression que nous existons, non pas pour notre propre plaisir ou bonheur, mais pour glorifier notre Créateur. Nous avons
été créés pour sa gloire. Nous pouvons et devons le glorifier par notre façon de vivre tous les jours. Nous devons aussi très souvent le glorifier en lui
rendant un culte ou en l’adorant.
La nature de l’adoration
Qu’est-ce que nous voulons dire par le mot « adorer » ? Il s’agit à la fois d’une attitude et d’un ensemble d’actions par lesquelles nous rendons honneur
à Dieu, nous lui offrons des louanges et nous exprimons notre émerveillement devant sa grandeur. On peut, dans un sens, glorifier ou adorer Dieu par toute
sa façon de vivre. C’est ainsi que Romains 12.1 exhorte à « offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part
un culte raisonnable ». Mais la Bible parle aussi de l’adoration comme une chose que l’on peut faire dans un lieu précis et à un moment précis. Abraham
dit à ses serviteurs en Genèse 22.5 : « Restez ici avec l’âne ; moi et le jeune homme, nous irons jusque-là pour adorer, et nous reviendrons auprès de
vous. » Abraham ne parlait pas là de sa vie en générale, mais d’une activité qu’il a appelée « adorer », une activité dans laquelle il n’était pas engagé
au moment où il parlait. En Actes 8.27,28, l’auteur nous dit que l’eunuque éthiopien était « venu à Jérusalem pour adorer, et s’en retournait ». C’est
principalement dans ce sens, le sens habituel, que nous emploierons le mot adorer dans ces études. Retenons, cependant, que même si « adorer » se réfère
à des actes précis et extérieurs que nous accomplissons, pour constituer une adoration valable, ces actes doivent être accomplis avec l’attitude qui convient,
sinon il s’agit plus de théâtre que d’adoration.
Celui qui adore s’humilie devant l’objet de son adoration. L’adoration n’est pas un dialogue entre des égaux. Dieu est Dieu, et nous sommes humains. Dieu
est esprit pur ; nous sommes chair et os ; Dieu est Créateur, nous sommes créatures ; Dieu sait tout, et nous sommes ignorants de tout sauf de ce que Dieu
a révélé dans la nature et dans sa Parole. Dieu est juste, nous sommes pécheurs. Dieu est sans commencement ni fin ; nous sommes limités par le temps.
Si nous ne sommes pas conscients de la grandeur et la supériorité de celui que nous adorons par rapport à nous-mêmes, nous n’avons pas l’attitude qu’il
faut.
Un seul objet légitime de l’adoration : Dieu
Nous avons donc considéré la nature de l’adoration. Alors, qui est celui qu’on doit adorer ? Bien sûr, comme nous l’avons déjà indiqué, nous adorons Dieu,
le Créateur, celui qui est éternel, celui qui est suprême dans l’univers.
Quand Satan tentait Jésus dans le désert et lui offrait tous les royaumes du monde et leur gloire à condition que Jésus se prosterne pour adorer Satan,
« Jésus lui dit : Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul » (Matthieu 4.10). En effet, parmi
les dix commandements que Dieu a donnés à Moïse et qu’il a écrits sur les tables de pierre, le premier est : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma
face », et le deuxième est : « Tu ne feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont
en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point. » Puis, comme
pour expliquer le premier aussi bien que le deuxième commandement, il ajoute : « Car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux » (Exode 20.3-5).
Nous comprenons à travers ces passages et de nombreux autres textes bibliques qu’il ne faut jamais adorer une idole, une image, un fétiche, l’esprit d’un
arbre ou d’une eau, un ancêtre, ou toute autre chose. On ne peut pas être un vrai chrétien et adorer en même temps des idoles ou des fétiches. On ne doit
pas leur adresser des prières, leur faire des sacrifices, manger de leurs sacrifices, ou se confier en eux de quelque manière que ce soit.
Il y a, pourtant, des croyants qui pensent, à tort, qu’il est possible d’adresser une sorte de culte à des êtres spirituels qui ne sont pas démoniaques,
mais qui sont en quelque sorte avec Dieu. On appelle ce culte « la vénération » plutôt que « l’adoration », en se disant que l’adoration est réservée à
Dieu seul. On dit qu’il est permis de vénérer Marie, la mère de Jésus, les saints ou chrétiens fidèles d’autrefois, et les anges de Dieu, mais qu’on ne
les adore pas. Pour le profane, il serait très difficile de distinguer entre ces deux choses, puisque, qu’on l’appelle adoration ou vénération, on fait
des prières, on peut chanter des louanges, on confie des problèmes, on fait des vœux ou présente des offrandes, et on se met à genoux devant des images
qui représentent les objets de ce culte.
Dans le Nouveau Testament, nous voyons que les hommes adoraient Jésus-Christ. Jésus acceptait cette adoration parce que, comme Dieu le Père et comme le
Saint-Esprit, Jésus est aussi Dieu. Mais nous n’y voyons absolument aucune trace d’une adoration ou « vénération » consacrée à Marie, aux anges, ou aux
martyrs. Nous trouvons juste le contraire. En Apocalypse 19.10, l’apôtre Jean parle de ce qu’il a failli faire à l’égard de l’ange puissant qui lui montrait
et expliquait les visions qu’il raconte dans son livre. Jean dit : « Et je tombai à ses pieds pour l’adorer ; mais il me dit : Garde-toi de le faire !
Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus. Adore Dieu. » L’ange s’est identifié comme un serviteur de Dieu.
Hébreux 1.7,14 emploie le même langage : les anges sont « des esprits au service de Dieu » ou « des serviteurs ». Il est intéressant de noter que la vierge
Marie a employé une expression pareille pour parler d’elle-même : « Marie dit : Je suis la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole ! »
(Luc 1.38). Elle était une servante de Dieu. Nous aussi, nous sommes des serviteurs et des servantes de Dieu. En Actes 10.25,26 nous voyons la réaction
de celui qu’on appelle Saint Pierre quand on a voulu se prosterner devant lui : « Lorsque Pierre entra, Corneille, qui était allé au-devant de lui, tomba
à ses pieds et se prosterna. Mais Pierre le releva, en disant : Lève-toi ; moi aussi, je suis un homme. »
Répétons-le : C’est Dieu seul que nous pouvons ou devons adorer.
Pourquoi adorer Dieu ?
Et pourquoi voulons-nous adorer Dieu ? Pour quelle raison doit-on lui offrir un culte ?
Premièrement, nous devons adorer Dieu parce qu’il en est digne. Psaume 147.1 dit très simplement : « Car il est beau de célébrer notre Dieu, car il est
doux, il est bienséant de le louer. » En Apocalypse 4.11, les habitants du ciel proclament : « Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la
gloire et l’honneur et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent et qu’elles ont été créées. » Quand nous
sommes conscients de la puissance et l’intelligence, de la justice et la sainteté de Dieu, la réaction naturelle est de le louer.
Nous devons adorer Dieu également pour lui montrer notre reconnaissance pour les nombreuses grâces qu’il nous fait. Jacques 1.17 nous dit : « Toute grâce
excellente, et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation. » Tout ce que nous
avons de bien dans la vie vient de Dieu. Que ce soit la nourriture, l’habillement, la beauté des étoiles et des fleurs, la joie d’avoir un petit enfant
dans les bras, la santé qui permet de travailler, Dieu est la source de tout ce qui est bien. Il n’est que naturel de lui être reconnaissant. En Luc 17.11-19,
cependant, nous voyons un exemple qui montre que les hommes, hélas, n’agissent pas toujours de façon naturelle envers le Seigneur. Jésus a guéri dix hommes
lépreux qui lui avaient demandé d’avoir pitié d’eux. Il leur avait dit d’aller se montrer aux sacrificateurs. Et, pendant qu’ils y allaient, il arriva
qu’ils furent guéris. Mais parmi les dix, c’est un seul qui, se voyant guéri, revint sur ses pas, glorifiant Dieu à haute voix. Il tomba sur sa face aux
pieds de Jésus et lui rendit grâces. Les autres n’ont même pas pris la peine de remercier Jésus. Nous pouvons nous étonner du manque de gratitude chez
ces neuf hommes lépreux, mais ne recevons-nous pas, nous aussi, de nombreux bienfaits de la part de Dieu ? En plus, Dieu nous a offert une guérison plus
merveilleuse que celle des lépreux. Par le sang de Christ, il nous guérit du péché, une maladie pire que la lèpre, car ses effets sont plus horribles et
durent pour toujours. N’est-ce pas naturel de lui montrer notre reconnaissance éternelle en l’adorant à chaque occasion ?
Troisièmement, nous adorons Dieu pour jouir d’une communion avec lui, pour nous approcher de notre Créateur, pour apprendre à le connaître davantage et
à mieux discerner sa volonté. L’apôtre Paul dit aux hommes d’Athènes que Dieu n’est pas distant et indifférent à l’égard de ses créatures. « Il a voulu
qu’ils cherchent le Seigneur et qu’ils s’efforcent de le trouver en tâtonnant, bien qu’il ne soit pas loin de chacun de nous » (Actes 17.27). Jacques nous
invite en ces termes : « Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous » (Jacques 4.8). L’apôtre Jean écrit, à son tour : « Notre communion est avec
le Père et avec son Fils Jésus-Christ » (1 Jean 1.3). Une expression qui était souvent utilisée dans l’Ancien Testament pour parler de ceux qui rendaient
un culte à Dieu était le verbe, « s’approcher de lui ». Nous voulons être en contact avec notre Dieu.
Quatrièmement, nous adorons Dieu parce que nous voulons implorer sa bénédiction, sa faveur, son aide. Ce n’est pas que nous voulons manipuler Dieu, ou
l’obliger à faire notre volonté, ou le flatter pour qu’il nous écoute. Mais nous reconnaissons que nous ne sommes que poussière, fragiles et dépendants.
Avec Dieu, par contre, tout est possible. Et ce Dieu tout-puissant veut que nous lui confiions nos problèmes. 1 Pierre 5.7 dit : « Déchargez-vous sur lui
de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous. » Paul dit en Philippiens 4.6 : « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître
vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. » Que notre besoin soit d’ordre matériel ou spirituel, le fait de
lui confier humblement le problème lui fait honneur, puisque nous montrons par là notre confiance en son pouvoir et sa bienveillance.
Finalement, nous adorons Dieu parce que nous l’aimons et nous voulons lui faire plaisir. Quand j’adore Dieu, mon but n’est pas de me distraire. Mon but
est de plaire à Dieu. Hébreux 12.28,29 dit : « C’est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte
qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte. »
Conclusion
Dire que nous devons offrir un culte qui lui soit agréable sous-entend qu’il est possible d’offrir à Dieu un culte qui ne lui plaît pas. Comment savoir
donc la sorte d’adoration que Dieu veut ? Le seul moyen de le savoir est d’examiner sa Parole pour apprendre ce que Dieu lui-même dit concernant l’adoration.
Si nous sommes créés pour sa gloire, nous avons intérêt à bien nous renseigner sur ce qui peut le glorifier véritablement.

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