Le mur d’airain Dhûl Qarnayn, Gog et Magog
Le mur d’airain Dhûl Qarnayn, Gog et Magog
Selon le coran, le mur d’airain construit par Dhûl Qarnayn resterait debout
jusqu’aux jours où Dieu accomplira sa promesse. Or, ce mur n’existe nulle
part sur la planète, il a été le fruit de l’incompréhension de Mahomet des
textes bibliques. En effet, la Bible aussi fait mention du mur d’airain, mais il
est symbolique. Il représente la protection divine. Dieu dit au prophète
Jérémie :
« Voici, je t'établis en ce jour sur tout le pays comme une ville forte,
une colonne de fer et un mur d'airain (…) Ils te feront la guerre, mais
ils ne te vaincront pas ; car je suis avec toi pour te délivrer, dit
l'Eternel » (Jérémie 1:17, 18).
Dieu ne parlait pas de Dhûl Qarnayn. Mais les noms, Gog, Magog, ou YaJuj
et Majuj, dans le Coran, se trouvent dans deux livres de la Bible, le livre
d’Ezéchiel et celui de l’Apocalypse. Dans la Bible, Gog est le chef du pays de
Magog. Les rédacteurs du Coran ont beaucoup puisé dans la Bible, mais n’en
comprenaient pas toujours le sens. Le prophète Ezéchiel raconte :
« La parole de l’Eternel me fut adressée, en ces mots : Fils de l’homme,
tourne ta face vers Gog, au pays de Magog, vers le prince de Rosch, de
Méschec et de Tubal, et prophétise contre lui ! Tu diras : […] » (voir
Ezéchiel 38).
« Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Voici, j’en veux à toi, Gog, prince de
Rosch, de Méschec et de Tubal ! Je t’entraînerai, et je mettrai une
boucle à tes mâchoires ; je te ferai sortir, toi et toute ton armée,
chevaux et cavaliers, tous vêtus magnifiquement, troupe nombreuse
portant le grand et le petit bouclier, tous maniant l’épée ; et avec eux
ceux de Perse, d’Ethiopie et de Puth, tous portant le bouclier et le
casque ; Gomer et toutes ses troupes, la maison de Togarma, à
l’extrémité du septentrion, et toutes ses troupes, peuples nombreux qui
sont avec toi! …
Tu marcheras contre le pays dont les habitants, échappés à l’épée,
auront été rassemblés d’entre plusieurs peuples sur les montagnes
d’Israël longtemps désertes ; retirés du milieu des peuples, ils seront
tous en sécurité dans leurs demeures.
Tu monteras, tu t’avanceras comme une tempête, tu seras comme une
nuée qui va couvrir le pays, toi et toutes tes troupes, et les nombreux
peuples avec toi » (Ezéchiel 38:1-9)
Certains chrétiens pensent que Gog et Magog désignent des peuples arabo-
musulmans du fait que les noms des pays cités furent d’anciennes villes se
trouvant aujourd’hui en terre d’islam. En réalité tout ce qu’on sait, c’est que
cette prophétie, selon l’Apocalypse chapitre 20, doit s’accomplir des années
après le Millénium, ou règne messianique. De toute manière, Dieu
n’interviendra pas dans ce système actuel avant le temps fixé.
Des exégètes Juifs pensent que Gog est un terme générique désignant tout
ennemi du peuple de Dieu, et que Magog désigne son pays. Pour Flavius
Joseph, historien juif du premier siècle, ces noms désignent des coalitions de
peuples païens.
Mahomet est le seul à en faire un fait historique totalement improbable.
Aujourd’hui encore construire une telle barrière métallique entre deux
montagnes au point que personne ne puisse la traverser à pied constituerait
un exploit. Mahomet a probablement entendu ces noms et, de bouche à
oreille, l’histoire a été déformée dans les hadiths avant de se retrouver dans
le Coran.
Lorsque j’examine le Coran d’un point de vue historique, scientifique,
logique, ou sur la chronologie créationniste, il ne me paraît pas à la hauteur
de ses prétentions. Son prophète correspond plus à ceux contre lesquels le
Christ nous a maintes fois mis en garde en disant qu’il « viendra de faux
prophètes qui en égareront beaucoup ».
Suivre un prophète après la venue du Christ, oui, un homme qui ne s’est
jamais distingué par ses prophéties, alors que la Bible avait annoncé qu’il n’y
aurait plus de vrais prophètes, c’est déjà prendre un immense risque. L’islam
ne repose que sur deux points : l’apparition de l’ange Gabriel dans la grotte,
faisant de Mahomet un prophète confirmé et les messages que celui-ci lui
aurait transmis par la pensée, massage qui aurait donné naissance au Coran.
Aucune de ces allégations n’a été vérifiée.