LETTRES F ET G FAITS ET NOTIONS DE BASE DE LA BIBLE
LETTRES F ET G FAITS ET NOTIONS DE BASE DE LA BIBLE
(NOTE : Je me suis dit qu'en attendant l'achèvement total de l'encyclopédie biblique, il vous serait bon d'avoir un petit lexique biblique qui abordera les sujets un peu différemment de ceux de l'encyclopédie et qui vous aidera dans votre compréhension et étude de la Bible.)
FOI:
Paul prend soin d'expliquer dans ses lettres aux chrétiens de Rome et de Galatie qu'un homme peut être justifié non par ses bonnes oeuvres --comme certains le pensent-- mais uniquement par la foi.
Avoir la foi, c'est se fier à Dieu, se confier en lui. Ce n'est pas un «saut dans le vide» que l'on fait sans réfléchir. Non, on met sa confiance en Dieu, parce que l'on sait qu'il est digne de foi. C'est grâce à cette certitude qu'un homme peut croire et confier sa vie à Jésus-Christ. En temps que pécheurs, nous ne pouvons absolument rien faire pour nous sauver nous-même. Nous sommes entièrement dépendants de ce que Dieu fait pour nous par Jésus-Christ.
Ceci est le début d'une vie de foi. Personne ne peut vivre correctement de par lui-même. Nous devons donc continuer à nous attendre à Jésus et à l'Esprit qu'il nous donne pour vivre de façon à être agréables à Dieu. Cette vie de dépendance apparaît déjà chez les premiers croyants, comme Paul le montre en décrivant la foi d'Abraham.
Le Nouveau Testament, en parlant de «la foi», entend parfois par là l'ensemble des enseignements de base sur lesquels repose notre foi.
I Jean 5,1-5; Jean 1,12;3,16;5,24; RomaiÇs 1,17;5,1;10,9-10; Galates 3; Ephésiens 2,8-9; Genèse 15,6; Psaume 37,3-9; Proverbes 3,5-6; Jérémie 17,7-8; Habakuk 2,4; Hébreux 11; Jacques 2; I Timothée 3,9;5,8.
GLOIRE:
Quand, dans la Bible, le mot «gloire» se rapporte à des hommes, il désigne en général leur richesse ou leur position. Tandis que l'expression «la gloire de Dieu» fait allusion à sa toute-puissance et à sa grandeur: il est «le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs. Lui seul est immortel; il habite une lumière dont personne ne peut s'approcher. Personne ne l'a jamais vu et personne ne peut le voir». Bien que nul ne puisse le voir, Dieu a parfois permis à certains h6mmes de jeter un coup d'oeil sur la gloire.
Dans l'Ancien Testament, la gloire de Dieu apparaît dans l'histoire d'Israël, en particulier dans les deux événements cruciaux de l'exode et de l'exil. Les Israélites furent conduits à travers le désert par la gloire de Dieu, dont le signe visible était la nuée ou le feu qui leur indiquait le chemin. Lorsque Moïse monta sur la montagne pour y recevoir la loi de Dieu, la nuée couvrit la montagne. Plus tard, durant l'exil, le prophète Ezéchiel eut plusieurs visions de la gloire de Dieu.
Le Nouveau Testament déclare que Jésus était la manifestation visible et tangible de la gloire de Dieu. Les bergers virent la gloire de Dieu lorsqu'ils apprirent la naissance de Jésus. Et ceux qui vécurent à son contact virent la gloire de Dieu en lui. «Nous avons vu sa gloire», écrit l'apôtre Jean (voir sous Transfiguration). Sa vie et ses oeuvres «révélèrent sa gloire». Mais elle éclatta surtout dans sa mort sur la croix. Ce n'est pas un vaincu qu'on crucifia, mais le Vainqueur du péché, le Sauveur du monde. Sa résurrection en fut la preuve formelle. De ce fait, tout le peuple de Dieu vit dans l'attente de «la gloire à venir» qu'il partagera avec Jésus lors de son retour.
I Timothée 6,15-16; Exode 16,7.10;24,15-18;40,34-38; II Chroniques 7,1-3; Ezéchiel 1,26-28; Luc 2,8-14;9,28-36; Jean 1,14;2,11;17; Romains 8,38;13,26.
GOUVERNEMENT:
La Bible n'opte pas pour une forme de gouvernement plutôt que pour une autre. Au contraire, elle en admet plusieurs. Les «patriarches» --Abraham, Isaac et Jacob-- vécurent en clans. La nation d'Israël était d'abord gouvernée par des Juges, puis par des rois. Et les chrétiens, à l'époque du Nouveau-Testament acceptèrent le système de gouvernement romain.
A l'origine, Israël devait être une théocratie --une nation qui avait Dieu comme roi. Mais il s'avéra bientôt qu'à cause de la nature corrompue de l'homme, la société ne pouvait se passer d'une autorité humaine qui établisse des lois et les fasse respecter. Le peuple d'Israël s'en rendit surtout compte à l'époque des Juges où il n'y avait pas de gouvernement central. «En ce temps-là, il n'y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon.»
Dieu délègue son pouvoir aux gouvernements pour qu'ils fassent respecter la justice. «Tout homme doit se soumettre aux autorités qui gouvernent l'Etat. Car il n'y a pas d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été établies par Dieu.» Le peuple de Dieu est exhorté à prier pour le gouvernement et à le soutenir dans ses efforts de faire régner le droit.
Mais, en même temps, la Bible montre que Dieu s'attend à ce que les autorités exercent la justice sans la pervertir. Les prophètes de l'Ancien Testament --Amos en particulier-- dénoncèrent les injustices et d'abus d'autorité de beaucoup de rois d'Israël et de Juda. Lorsque les gouvernements oppriment leur sujets, le peuple de Dieu doit courageusement condamner leur façon de faire. Placés entre le choix de la soumission à son gouvernement et de l'obéissance à Dieu, le chrétien doit «obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes».
Juges 21,25; Romains 13,1-7; I Timothée 2,2; I Pierre 2,11-25; Esaïe 56-9,12; Jérémie 21,11-22;19; Daniel 3;6; Amos; Matthieu 22,15-21; Actes 5,27-29.
GRACE:
L'Ancien et le Nouveau Testament enseHgnent que Dieu est bon et miséricordieux envers les hommes. Il n'y a pas de raisons pour qu'il le soit, car nous ne le méritons pas. Mais Dieu nous témoigne de la bonté, parce qu'il nous aime --et c'est cela la grâce de Dieu.
Nombre de textes de l'Ancien Testament rappellent la bonté de Dieu, son amour fidèle. Mais la grâce de Dieu apparaît dans la venue de Jésus. Par la croix, Dieu nous a montré à quel point il nous aime: «Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs.» L'homme ne mérite pas le salut, mais Dieu le lui donne gratuitement. C'est ce que le Nouveau Testament entend par «la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ».
Mais le Nouveau Testament enseigne aussi que, du commencement à la fin, la vie chrétienne dépend de la grâce de Dieu. Nous obéissons à Dieu en reconnaissance de sa grâce. «Ma grâce», répondit Dieu à Paul qui lui demanda la guérison, «est tout ce dont tu as besoin, car ma puissance manifeste pleinement ses effets quand tu es faible.» Paul commence où termine ses lettres en implorant la grâce de Dieu.
Voir aussi sous Alliance, Justification.
Deutéronome 7,6-9; Psaumes 23,6;25,6-10;51,1; Jérémie 31,2-3; Romains 5,8;16,20;3,19-24;6,14; Ephésiens 2,8-9; II Corinthiens 12,9; I Timothée 1,2; I Pierre 5,5-7; II Pierre 3,18.
GUERISON:
La maladie est une des conséquences du mal. Par suite de la chute --de l'entrée du péché dans le monde-- l'homme tombe malade, vieillit et meurt.
Ce qui ne veut pas dire que quand quelq'un est malade, c'est qu'il a péché. Jésus ne partageait pas cet avis si répandu à son époque.
Jésus est venu annoncer une nouvelle création, où il n'y aura plus ni péché, ni maladie, ni mort. Elle a d'ailleurs déjà commencé par sa résurrection, mais son achèvement est encore à venir. Ceux qui croient en lui y auront part.
En guérissant les malades --et en pardonnant leurs péchés-- Jésus révélait à la fois la nature et la réalité de son royaume. Il y voyait l'accomplissement de la prophétie d'Esaïe: «L'Esprit du Seigneur est sur moi, il m'a choisi pour apporter la bonne nouvelle aux pauvres, il m'a envoyé pour proclamer la délivrance aux prison+iers et le don de la vie aux aveugles.» Ces guérisons de l'âme et du corps étaient un avant-goût du siècle à venir.
Ces disciples poursuivirent son ministère de guérison. Paul mentionne le don de guérison parmi les dons faits aux églises, et Jacques trouve tout normal d'appeler les anciens de l'église, afin de prier pour un malade. En même temps, il dit aux chrétiens: «Confessez vos péchés les uns aux autres, afin d'être guéris.» Jésus veut rétablir l'être tout entier.
Mais aussi longtemps que «toutes choses» n'ont pas «été faites nouvelles», l'église ne peut arrêter le processus: maladie, vieillissement et mort. Occasionnellement, Dieu démontre la réalité de son royaume par des guérisons, dans l'attente du rétablissement de toutes choses.
Genèse 3,14-19. Guérisons dans l'Ancien Testament: Nombres 2,4-9; I Rois 17,17-24; Deutéronome 7,12:15;28,20-23; II Rois 4,17-38;5. Guérisons de Jésus: Matthieu 8-9;17,14-18; Marc 7,31-37;10,46-52; Luc 4,18-19;7,11-15;8,40-56;17,11-19; Jean 9;11. Autres textes: Actes 3,1-10; I Corinthiens 15; Jacques 5,14-16; Apocalypse 21-22.
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