Des lois non respectées sur le divorce
Des lois non respectées sur le divorce
Selon l’ordre que Dieu donna à Jésus, les conjoints ne peuvent divorcer que
pour cause d’adultère : « Celui qui divorce de sa femme, sauf, pour motif
d’adultère, dit-il ; la rend sujette à l’adultère. Et celui qui se marie avec
une femme divorcée commet l’adultère. »
Si l’on s’en tenait à ces paroles, le mariage de Mahomet avec sa belle-fille ne
serait pas valable devant Dieu, ce serait une relation hors mariage, car non
reconnue par le judaïsme, et le christianisme, ni même par la société dans
laquelle il vivait. Mais comme par magie, un texte est descendu pour
interdire rétroactivement l’adoption.
Ne pouvait-il pas avoir d’autres femmes ? Mais ses désirs égoïstes finirent par
primer sur son bon sens. Il a vu son corps et voulait l’avoir à tout prix dans
son lit. Il s’est forgé une légalité en faisant divorcer le couple. Il était
incapable de se mettre à la place de son propre fils et d’éprouver la moindre
empathie.
Pourquoi ne parvenait-il pas à comprendre que ce qu’il trouvait intéressant
chez sa belle-fille pouvait l’être aussi pour son fils ? Qui plus est, il devait
aimer sa femme. Il n’était pas aveuglé par des désirs charnels. Mais comme
toujours, il rendit Dieu responsable de ses envies indomptées. Il ne se refusait
rien. Sous cet angle-là, il ressemblait plutôt à un gourou qu’à un vrai
prophète de Dieu. Il eut même l’audace de faire dire à Dieu qu’il était un bel
exemple.
Comme tout ce que faisait Mahomet devait être appuyé par un verset du
Coran, l’adoption, geste noble et plein d’amour, est devenue sans raison une
interdiction, un péché. Mahomet dictait ses propres idées en textes saints. Les
musulmans doivent se faire à l’idée que l’homme qu’ils vénèrent pourrait ne
pas être celui qu’il prétendait être. Quel mal y a-t-il à adopter l’enfant de son
frère décédé pour lui donner une famille ? Réfléchissons.
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