Quand ces gourous se placent juste après Dieu
Quand ces gourous se placent juste après Dieu
Ces gourous connaissent bien les êtres humains. À chaque fois qu’ils
prononcent quelque chose à faire ou à ne pas faire à propos du culte qu’on
doit rendre à Dieu, ils s’y impliquent sournoisement dès qu’ils le peuvent :
Ainsi disent-ils : si vous désobéissez à Dieu et à moi, il vous arrivera malheur,
si vous obéissez à Dieu et à moi vous en serez récompensé, m’obéir revient à
obéir à Dieu.
C’est une forme de persuasion indirecte qui pousse les adeptes à les placer
juste après le Créateur. C’est une surenchère de sainteté qui est inacceptable
pour des pécheurs. Les connaissances du prophète des musulmans sur la
cosmologie reflétaient les idées de son temps et non celles de Dieu. Pour
l’auteur du Coran, le ciel était un élément solide qui pouvait tomber sur la
terre. Sourate 22:65 déclare :
« N’as-tu pas vu que Dieu vous a soumis tout ce qui est sur le terre ainsi
que le vaisseau qui vogue sur la mer par son ordre ? Il retient le ciel de
tomber sur la terre, sauf quand Il le permettra… »
Peut-on imaginer notre Créateur en train de faire dicter par un ange de telles
absurdités à un homme ? C’est propre à l’être humain de ne pas vouloir
examiner les choses de manière rationnelle au moment opportun, puis de
dire : " j’aurais dû le voir ".
Les défenseurs du Coran, ces djihadistes verbaux, affirment que les sept cieux
sont la troposphère, la stratosphère, la couche d’ozone, la mésosphère, la
thermosphère, l’ionosphère, et l’exosphère. Alors le voyage de Mahomet au
cours duquel il aurait visité les sept cieux et rencontré des personnages
bibliques, se serait-il limité au voisinage de la Terre ? Ce sont les fils de ceux
qui vous ont trompés, qui poursuivent le travail de leurs pères.
En sourate 53 du verset 1 à 10 Dieu tenta de prouver que l’ange Gabriel est
bel et bien descendu près du ciel inférieur afin de dicter à Mahomet le
Coran. Dieu paraît sur la défensive. Mais ce qui choque, c’est que notre
Créateur omniscient a des doutes. Il ne se rappelait plus tout à fait à quelle
distance il se tenait. On peut lire :
« Alors qu’il se trouvait à l’horizon supérieur. Puis il se rapprocha et
descendit encore plus bas et fut à deux portées d’arc, ou plus encore. Il
révéla à son serviteur ce qu’il révéla » (Sourate 53:7 à 10).
Qui s’exprime ici ? Dieu ? C’est dans les détails qu’on voit la perfection d’une
chose. Le Coran ne remplit aucun critère de perfection, comme certains le
disent, ni même de la moindre inspiration divine. Sourate 1 verset 1 à 7
montre d’entrée que c’est un homme qui s’exprime dans le Coran. De tels
versets auraient dû constituer la préface du livre, mais dans leur volonté de
montrer qu’il émane entièrement de Dieu, ceux qui ont terminé d’écrire le
Coran les ont intégrés dans ses pages.
Pourquoi les erreurs, et les contradictions du Coran ne lui sont pas
préjudiciables ? C’est parce qu’elles sont venues se greffer sur une croyance
inébranlable, celle selon laquelle Mahomet fut un vrai prophète de Dieu et
que le Coran fut dicté mot après mot par l’ange Gabriel. Si on y ajoute la
fausse croyance selon laquelle la Torah et les évangiles sont falsifiés, cela
s’explique parfaitement.
Lorsqu’une telle certitude est ancrée en nous depuis notre enfance, à travers
des textes appris par cœur, parfois sous des coups, ce ne sont pas ces
invraisemblances et ces erreurs qui l’ébranleront. Voilà pourquoi
l’enseignement du Coran se fait à un âge où l’enfant est crédule.
S’il a appris dès son jeune âge que douter un seul instant de Mahomet est un
péché impardonnable qui lui fera passer l’éternité en Enfer, devenu adulte, il
aura perdu jusqu’à son aptitude à douter de ce qu’on lui raconte dans le
cadre de sa religion. Imaginons seulement ce que peut-être l’Enfer éternel
dans la tête d’un enfant. C’est une arme efficace dont même les adultes ont
peur.
D’autre part, ne plus croire au Coran et rejeter l’islam, c’est bien souvent
rompre avec sa famille et s’opposer à son pays, voire aux musulmans du
monde entier, avec l’éventualité de se faire tuer. Beaucoup sont enfermés
psychologiquement à l’intérieur des murs d’une ville symbolique, où partir
pourrait leur coûter la vie.
Tuer en toute légalité un être humain au vingt et unième siècle parce qu’il
refuse de continuer à croire en ces histoires invraisemblables devrait être
considéré comme un crime contre l’humanité par les tribunaux du monde
entier.
Allah déclare : « Personne ne portera les fardeaux d’autrui (sourate
6:164), mais dix sourates plus loin, Allah avait déjà changé d’avis et a
déclaré : « Qu’ils portent donc, au jour de la résurrection, tous les
fardeaux de leurs propres œuvres ainsi qu’une partie des fardeaux de
ceux qu’ils égarent, sans le savoir […] » Sourate 16:25.
Tuer ceux qui quittent l’islam est une façon de dire : puisque vous ne voulez
plus être avec nous et croire en ce que nous croyons, vous ne serez avec
personne, alors nous devons vous tuer. Sur quelle base diriez-vous ? Sur le
dire d’un seul homme, qui prétendait que tout ce qu’il disait et faisait était
dicté par un ange. Quelle est la justification de tels crimes ? Qui en profite ?
Personne n’y gagne, ni le tueur, ni le tué. C’est une idéologie destructrice,
égoïste, qui porte les empreintes de l’ennemi de Dieu. C’est diaboliquement
effrayant !
Imaginer que des êtres humains puissent traîner derrière eux au XXIe siècle
une telle loi religieuse barbare venue du fond des âges, nous glace le sang. La
croyance religieuse mal orientée, au lieu de nous rendre plus humains, peut
nous transformer en de véritables bêtes sauvages. Comment ce livre ose
déclarer que tout ce qui le précède doit être classé dans la catégorie du
temps de l’ignorance ? Seul un être ignorant totalement l’histoire de
l’humanité pourrait croire ces paroles.
Le système religieux qui se veut pourtant garant du bien et de la justice est
paradoxalement le seul capable de réduire la conscience humaine à un tel
état d’abêtissement. L’inquisition en est un exemple. Ces injustices cruelles
n’ont pas leur place chez l’homme moderne, ni dans le dessein de Dieu.
Réussir malgré tout à faire croire aux musulmans qu’ils possèdent la religion
la plus parfaite, et qu’il vaut la peine non seulement de mourir pour elle,
mais de forcer le reste de l’humanité à y adhérer, est le seul « miracle » que je
reconnais du Coran.
Une telle loi témoigne de la stagnation morale, voire de la régression de
l’être humain. L’immoralité n’a pas seulement rapport avec l’usage du corps.
Voir les cheveux ou les chevilles d’une femme ne nous tue pas. Ce qui nous
conduit tout droit dans la tombe, ce sont ces lois qui viennent de l’âge des
ténèbres. Dieu a toujours permis aux hommes de choisir librement leur voie.
Nous ne devons pas laisser le Diable nous en priver par le moyen de ses
agents humains déguisés en prophètes.
Ecoutez ces paroles : « Nous vous avons donné trois jours pour abjurer
votre foi ; mais vous avez insisté pour ne pas revenir à l’islam. Je vous
condamne à la peine de mort par pendaison. »
Ces paroles qui semblent provenir du temps de Mahomet, furent prononcées
par un juge d’une banlieue de Khartoum au XXI
e
siècle à l’encontre de
Mériam Yahia Ibrahim Ishag. Par ailleurs, elle fut condamnée à 100 coups de
fouet, un acte dégradant pour une adulte. Pourquoi ? Pour apostasie et
adultère, car son mariage avec un chrétien américain n’était pas reconnu par
la loi islamique.
Elle déclara pour sa défense : « Je suis chrétienne, et je n’ai jamais fait
acte d’apostasie. » Elle expliqua, entre autres, que sa mère est chrétienne et
que son père, musulman, était absent durant son enfance. Elle était enceinte
de huit mois de son mari.
Si au vingt et unième siècle de telles choses se produisent encore, imaginons
ce que cela devait être du temps de Mahomet. En effet, celui qui est né de
parents musulmans est légalement la propriété de l’islam, il ne peut s’en
affranchir qu’en le payant de sa vie. Les prophéties ont raison d’en parler
comme d’un esclavage spirituel à l’intérieur d’une ville symbolique :
Babylone. Dieu déclare : Sortez d’elle, mon peuple ! (Apocalypse 18:4).
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