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Sondez Les Écritures
26 avril 2020

Points communs et contradictions



Points communs et contradictions

Il existe cependant des points communs entre la Bible, le livre de Mormon et
le Coran. Les deux autres livres reconnaissent le caractère inspiré de la Bible
et y font référence. Les trois livres enseignent qu’il n’existe qu’un seul Dieu.
Le livre de Mormon, tout comme la Bible, se disent prophétiques. Mais les
prophéties mormones, qui annonçaient principalement des faits relatifs à
l’évangile de Jésus, ont été portées à notre connaissance que relativement
tard. Il est donc difficile de prouver leur authenticité.

Si les plaques en or avaient été conservées, les choses auraient été différentes.
Il n’y avait aucune raison de les cacher ou de les détruire. C’est comme si une
lettre nous était destinée et que le facteur décidait de cacher l’original et de
nous rendre une version traduite. Pourquoi pas les deux ?

On pourrait avoir la même réflexion en ce qui concerne certains récits
bibliques racontés par le Coran. À l’époque de leur rédaction, ces faits
bibliques étaient connus. Les preuves de leurs inspirations divines ne sont pas
indéniables. Bien que les histoires bibliques puissent nous servir d’exemples,
elles n’ont jamais été dictées, ou révélées par Dieu. Ce sont des faits
historiques. Voyons, par exemple, comment le récit de Joseph fut raconté
dans les deux livres :

A- Le Coran :

« Un jour ses frères se disaient l’un l’autre : Joseph et son frère Benjamin sont plus
chers à notre père, et cependant nous sommes plus nombreux. En vérité notre père est
dans une erreur évidente.

Tuez Joseph, ou bien éloignez-le quelque part et les regards de votre père seront
exclusivement pour vous. Ensuite vous vous conduirez en homme de bien. L’un
d’entre eux dit alors : Ne mettez pas à mort Joseph, jetez-le plutôt au fond d’un puits
si vous voulez absolument vous en défaire ; quelque voyageur viendra et le ramassera.

Un jour les frères de Joseph dirent à Jacob : Ô notre père ! Pourquoi ne veux-tu pas
nous confier Joseph ? Nous lui voulons cependant du bien. Laissez-le partir demain
avec nous, il paîtra les troupeaux et il jouera ; nous serons ses gardiens. J’éprouverais
du chagrin, dit Jacob, si vous l’enleviez. Je crains qu’un loup ne le dévore pendant que
vous n’y ferez pas attention. Si un loup doit le dévorer, nous qui sommes plusieurs,
nous serions bien malheureux de (…) »

A- La Bible :

« Les frères de Joseph étant allés à Sichem, pour faire paître le troupeau de leur père.
Au bout de quelques temps, Israël dit à Joseph : « Tes frères ne font-ils pas paître le
troupeau à Sichem ? Viens que je t’envoie vers eux. »

Et il lui dit : « Me voici ! » Alors Israël lui dit : « Va ; je te prie et vois, si tes frères sont
saints saufs et si le troupeau est en bon état ; et tu m’en rapporteras des nouvelles. Là-
dessus, il l’envoya de la vallée d’Hébron, et Joseph alla donc à Sichem. Plus tard un
homme le rencontra, et comme il errait dans le champ, il l’interrogea, en
disant : « Que cherches-tu ? » A quoi il répondit : « Je cherche mes frères, dis-moi, je te
prie, où ils font paître leur troupeau ? »

Et l’homme dit : « Ils sont partis d’ici, car je les ai entendus qui disaient : « Allons à
Dothan. » Joseph alla après ses frères, et il les trouva à Dothan. Ils le virent de loin, et,
avant qu’il ne fût près d’eux, ils se mirent à comploter contre lui pour le faire mourir.
Et ils se dirent l’un l’autre : « voici le faiseur de songes qui arrive, et maintenant,
venez ; tuons-le, et jetons-le dans l’une des citernes… »

B- Le Coran :

« … ne pouvoir le défendre. Puis ils amenèrent Joseph avec eux, et d’un commun
accord le jetèrent au fond du puits. Nous fîmes plus tard une révélation à Joseph, au
moyen de laquelle il leur rappela cette circonstance pendant qu’ils ne s’en doutaient
pas… »

B- La Bible :

« … et nous dirons qu’une bête féroce l’a dévoré et nous verrons ce qu’il adviendra de
ses songes ». Quand Ruben entendit cela, il voulut le délivrer de leur main. Il dit : « Ne
lui ôtons pas la vie. » Il leur dit encore : « Ne répandez pas le sang. Jetez-le dans cette
citerne qui est dans le désert et ne portez pas la main sur lui. »

Son intention était de le délivrer de leur main, afin de le faire retrouver son père. Dès
que Joseph arriva vers ses frères, ils le dépouillèrent de ses vêtements, oui le long
vêtement rayé qui était sur lui, puis ils le prirent et le jetèrent dans la citerne. A
l’époque, la citerne était vide. Il n’y avait pas d’eau dedans… ».

C- Le Coran :

«… Le soir ils se présentèrent devant leur père en pleurant. Ô notre père ! Dirent-ils,
nous nous sommes éloignés pour courir à l’envi, et nous avons laissé Joseph auprès de
nos hardes, et voici qu’un loup l’a dévoré. Mais tu ne nous croiras pas, quoique nous
disions vrai. Puis ils lui montrèrent sa chemise teinte d’un autre sang. Jacob leur dit :
c’est vous même qui avez arrangé tout cela, mais la résignation vaut mieux.

J’implore le secours de Dieu dans le malheur que vous venez de m’apprendre. Il
arriva que des voyageurs vinrent à passer par là ; ils envoyèrent un homme chargé de
leur apporter de l’eau ; celui-ci laissa descendre son sceau dans le puits, et s’écria :
quelle heureuse rencontre ! Voici un enfant. Ils le cachèrent pour le vendre, mais Dieu
connaissait leurs actions. Ils le vendirent pour un vil prix, pour quelques drachmes
d’argent, et comme tenant peu à le garder… »

C- La Bible :

« …Puis ils s’assirent pour manger le pain. Ayant levé les yeux, ils virent une caravane
d’Ismaélites venant de Galaad. Leurs chameaux étaient chargés d’aromates, de baume
et de myrrhe, qu’ils transportèrent en Egypte. Alors Juda dit à ses frères : « Quel serait
le profit si nous venions à tuer notre frère et à couvrir son sang ? Vendons-le aux
Ismaélites, et ne mettons pas la main sur lui. Après tout, il est notre frère, notre chair.»

Ils écoutèrent donc leur frère. Au passage des marchands Madianites, ils tirèrent Joseph
de la citerne et le firent remonter, et ils le vendirent pour vingt cycles d’argent aux
Ismaélites, qui l’emmenèrent en Egypte. (…)

Ils prirent le long vêtement de Joseph, tuèrent un bouc et trempèrent à plusieurs
reprises le long vêtement dans le sang. Puis ils envoyèrent la tunique de plusieurs
couleurs à leur père en lui faisant dire : « Voici ce que nous avons trouvé ; examine, s’il
te plaît, si c’est la tunique de ton fils ou non.

Il se mit à l’examiner et s’écria : « c’est la tunique de mon fils ! Une bête féroce l’a
dévoré ! Joseph a été mis en pièces. » Et il déchira ses vêtements, mit un sac sur ses
hanches et mena deuil sur son fils pendant de longs jours (…) Et il refusait de se laisser
consoler et disait : « Je descendrai en deuil vers mon fils dans la tombe ! » Et son père
continua de le pleurer…

D- Le Coran :

« … Celui qui l’acheta (ce fut un égyptien) dit à sa femme : Donne-lui une hospitalité
généreuse ; il peut nous être utile un jour, ou bien nous l’adopterons pour notre fils.

C’est ainsi que nous avons établi Joseph dans ce pays-là ; nous lui apprîmes
l’interprétation des événements. Dieu est puissant dans ses œuvres ; mais la plupart des
hommes ne le savent pas. Lorsque Joseph parvint à l’âge de puberté, nous lui
donnâmes la sagesse et la science ; c’est ainsi que nous récompensons ceux qui font le
bien…

D- La Bible :

« … Cependant les Madianites le vendirent en Egypte à Putiphar, fonctionnaire de la
cour de Pharaon, le chef de la garde personnelle. (…) Or, après ces choses, il arriva
que la femme de son maître se mit à lever les yeux sur Joseph et à dire : ‘Couche avec
moi !’ Mais il refusait. (...)
« … Et il arriva, comme elle parlait à Joseph jour après jour, qu’il ne l’écoutait pas
pour coucher à côté d’elle, pour rester avec elle. Mais il arriva qu’en ce jour-là,
comme en d’autres jours il entra dans la maison pour …

E- Le Coran :

« … La femme dans la maison de laquelle il se trouvait conçut une passion pour lui ;
elle ferma les portes de l’appartement et lui dit : Viens ici. Dieu m’en préserve,
répondit Joseph. Mon maître m’a donné une généreuse hospitalité. Les méchants ne
prospèrent pas. Mais elle le sollicita, et il était sur le point de céder lorsqu’un
avertissement de Dieu vint l’en détourner.

Nous le lui avons donné pour le détourner du mal, d’une action déshonorante, car il
était de nos serviteurs sincères. Alors tous les deux s’élancèrent vers la porte, lui pour
fuir, elle pour le retenir, et la femme déchira sa tunique par derrière. Sur ces entrefaites
arriva le mari de la femme, tous deux le rencontrent à l’entrée de la porte. Que
mérite, dit la femme, celui qui a formé des intentions coupables à l’égard de ta femme,
sinon la prison ou une punition terrible ? (…) »

E- La Bible :

« … Faire son travail (…) Alors elle le saisit par son vêtement, en disant : « Couche
avec moi ! » Mais il abandonna son vêtement dans sa main, prit la fuite et sortit
dehors. (…) dès qu’elle vit qu’il avait abandonné son vêtement dans sa main, et qu’il
s’était enfuit dehors, elle s’est mise à crier vers les hommes de sa maison et à leur dire :

« Voyez, il nous a amené un homme, un hébreu, pour faire de nous un objet de risée.
Il est venu vers moi pour coucher avec moi, mais je me suis mise à crier de toute la
force de ma voix. (…) dès qu’il a en tendu que j’avais élevé la voix et me mettais à
crier, alors il a abandonné son vêtement à côté de moi, a pris la fuite et il est sorti
dehors ».

F- Le Coran :

« … C’est elle, dit Joseph, qui m’a sollicité au mal. Un parent de la femme témoigna
contre elle alors, en disant : Si la tunique est déchirée par devant, c’est la femme qui
dit la vérité et C’est Joseph qui est menteur.

Mais si elle est déchirée par derrière, c’est la femme qui a menti et c’est Joseph qui dit
la vérité. Le mari examina la tunique et vit qu’elle était déchirée par derrière. Voilà de
vos fourberies ! s’écria-t-il : elles sont grandes. Ô Joseph ! Laisse s’assoupir cette
aventure ; Et toi, ô femme ! demande pardon de ta faute, car tu as péché (…) »

F- La Bible : la Bible n’en dit rien.

G- Le Coran :

« … Les femmes de la ville se racontaient l’aventure en disant : La femme du seigneur
d’Egypte a voulu jouir de son esclave, qui l’a rendue folle de lui. Elle est vraiment dans
une fausse route. Lorsque la femme du seigneur eut entendu ces propos, elle envoya
des invitations…

G- La Bible : la Bible n’en parle pas.

H- Le Coran :

« … à ces femmes, prépara un banquet, et donna à chacune d’elles un couteau ; puis
elle demanda à Joseph de paraître devant ces femmes ; et quand elles l’eurent vu, elles
le comblaient de louanges et se coupaient les doigts par distraction en s’écriant : Ô
Dieu ! Ce n’est pas un homme, c’est un ange adorable. Voilà, leur dit l’épouse du
seigneur, celui qui a été cause des blâmes que vous avez déversés sur moi … »

H- La Bible : la Bible ne parle pas de cela.

I- Le Coran :

« … J’ai voulu lui faire partager ma passion, mais il s’y refuse constamment ; s’il ne
condescend pas à mes désirs, il sera jeté dans un cachot et réduit dans un état
misérable. Seigneur ! s’écria Joseph, la prison est préférable au crime auquel elles
m’invitent ; et si tu ne me protèges contre leurs pièges, je pourrais y donner par un
penchant de jeune homme et agir comme un insensé. Dieu l’exauça et détourna de lui
leurs machinations, car il entend et sait tout… »

I- La Bible :

« … Après cela, elle déposa le vêtement de Joseph à côté d’elle et le laissa ainsi jusqu’à
ce que son maître revienne à sa maison. Alors elle lui parla selon ces termes, en
disant : « Le serviteur hébreux que tu nous a amené est venu vers moi pour faire de
moi un objet de risée. Mais voici ce qui est arrivé : dès que j’ai élevé la voix et me suis
mise à crier, alors il a abandonné son vêtement à côté de moi et s’est enfui dehors.

Et il arriva, dès que son maître entendit ces paroles (…) que sa colère s’enflamma. Le
maître de Joseph le prit donc et le remit à la prison d’arrêt, le lieu où étaient retenus
les prisonniers et il resta là dans la maison d’arrêt. (…) »

J- Le Coran :

« … Cependant il leur plut, même après les signes de son innocence, de le jeter pour
quelque temps dans un cachot Deux hommes furent en même temps emprisonnés
avec lui ; l’un d’eux dit : j’ai rêvé cette nuit que je pressais du raisin ; et moi, dit
l’autre, j’ai rêvé que je portais sur ma tête des pains que les oiseaux venaient
becqueter. Donnez-nous l’interprétation de ces songes, car nous te tenons pour un
homme vertueux… »

J- La Bible :

« … Or, après ces choses, il arriva que l’échanson du roi d’Egypte et le panetier
fautèrent contre leur seigneur ; le roi d’Egypte. Pharaon s’indigna contre ces deux
fonctionnaires (…) Il les mit donc dans la prison de la maison du chef de la garde
personnelle, dans la maison d’arrêt, le lieu où Joseph était prisonnier. Alors le chef de
la garde personnelle chargea Joseph de se tenir près d’eux, pour les servir (…)

K- Le Coran :

« … Joseph leur répondit : (…) Je professe la religion de mes pères Abraham, Isaac et
Jacob ; nous n’associons aucune créature à Dieu. (…) C’est la vraie religion, mais la
plupart des hommes ne le savent pas Ô mes camarades de prison ! L’un d’entre vous
présentera la coupe de vin à son maître ; l’autre sera crucifié, et les oiseux viendront se
paître de sa tête. La chose sur laquelle vous venez de m’interroger est décrétée
infailliblement.

Puis Joseph dit à celui auquel il prédisait son élargissement : Quand tu seras libre,
rappelle-moi au souvenir de ton maître. Satan lui fit oublier de parler de Joseph à son
maître, et Joseph resta encore quelques années en prison… »

K- La Bible :

« … Alors ils lui dirent : « Nous avons rêvé un rêve, et il n’y a pas d’interprète avec
nous (…) Alors le chef des échansons raconta son rêve à Joseph et lui dit : « Dans mon
rêve, et bien, voici qu’il y avait une vigne devant moi. Sur la vigne, il y avait trois
sarments, et elle semblait bourgeonner. Ses fleurs sortirent. Ses grappes firent mûrir
leurs raisins. La coupe de pharaon était dans sa main ; alors je pris les raisins et les
pressai sur la coupe de pharaon.

Puis je mis la coupe de pharaon dans sa main. Alors Joseph lui dit : « Voici son
interprétation : Les trois sarments sont trois jours. D’ici trois jours, Pharaon éleva ta
tête et vraiment il te rétablira dans ta fonction. (…) Mais il faudra que tu te
souviennes de moi, dès que tout ira bien pour toi, il faudra s’il te plaît, que tu uses de
ta bonté de cœur à mon égard, que tu fasses mention de moi à Pharaon, et tu devras
me faire sortir de cette maison.

Car c’est par un rapt que j’ai réellement été enlevé du pays des hébreux et, ici même
je n’ai rien fait pour qu’on me mette dans le cachot. Quand le chef des panetiers vit
qu’il avait interprété en bien, il dit alors à Joseph : « Moi aussi j’étais dans mon rêve
(…)

L- Le Coran :

« … Le roi d’Egypte dit un jour aux grands du royaume : J’ai vu en songe sept vaches
grasses dévorées par sept vaches maigres, et sept épis verts, et sept épis desséchés. O
seigneur, expliquez-moi ma vision, si vous savez expliquer les songes. Ce sont là des
fantômes, des songes, nous n’entendons rien à l’explication des songes.

L- La Bible :

« … Et il arriva, au bout de deux années entières, que Pharaon fit un rêve, et voici
qu’il se tenait près du Nil. Et voici que du Nil montaient sept vaches belles d’aspect et
grasses de chair, et elles se mirent à paître dans l’herbe du Nil. Et voici que sept vaches
montaient du Nil derrière elles, laides d’aspect et maigres de chair, et elles se placèrent
à côté des vaches sur la rive du Nil. Alors les vaches qui étaient laides d’aspect et
maigres de chair se mirent à manger les sept vaches qui étaient belles d’aspect et
grasses. Puis Pharaon se réveilla… »

Le Coran M : le Coran (moins explicite)

M- La Bible :

« … Mais il se rendormit et rêva une deuxième fois. Et voici que sept épis gras et
beaux, montaient sur une seule tige, et sept épis maigres et brûlés par le vent d’orient
poussèrent après eux. Et les épis maigres se mirent à engloutir les sept épis gras et
pleins. Puis Pharaon se réveilla, et voici que c’était un rêve. Il arriva au matin que son
esprit s’agita. Il envoya appeler tous les prêtres magiciens d’Egypte et tous ses sages, et
Pharaon se mit à leur raconter ses rêves. Mais il n’y avait personne pour les interpréter
à Pharaon.


N- Le Coran :

« … Celui des deux prisonniers qui avait été élargi leur dit : (or il s’était souvenu de
Joseph après quelques années) : Je vous en donnerai l’explication. Laissez-moi aller
voir la personne qui le fera. O Joseph ! Homme véridique, explique-nous ce que
signifient sept vaches grasses que sept vaches maigres dévorent, et sept épis verts et
sept autres épis desséchés, afin que quand je serai de retour auprès de ceux qui m’ont
envoyé, ils en connaissent l’explication. Joseph lui répondit : Vous sèmerez pendant
Sept ans, comme d’habitude, le blé que vous aurez moissonné ; laissé-le dans l’épi,
excepté le peu que vous emploierez pour vos besoins.

Ensuite de cela, viendront sept années stériles qui consumeront tout ce que vous avez
mis en réserve, excepté le peu que vous aurez économisé. Puis viendra une année
pendant laquelle les habitants de ce pays auront beaucoup de pluie et presseront le
raisin et les olives. Alors le roi dit : amenez-moi cet homme. Lorsque le messager vint
trouver Joseph, celui-ci dit : retourne auprès de ton maître, et demande- lui qu’est-ce
que voulaient faire ces femmes qui se coupaient les doigts. Mon Seigneur (Dieu)
connaît parfaitement leurs machinations. Le roi demanda alors à ces femmes : …

N- La Bible :

« … Alors le chef des échansons parla à Pharaon, en disant : « De mes péchés, moi, je
fais mention aujourd'hui. Pharaon s’était indigné contre ses serviteurs. Il me mit donc
dans la prison de la maison du chef de la garde personnelle, moi et le chef des
panetiers. (…) Il y avait là, avec nous, un jeune homme, un hébreu, serviteur du chef
de la garde personnelle. Quand nous les lui avons racontés, alors il nous a interprété
nos rêves. A chacun il a interprété selon son rêve. Et il est arrivé que, comme il nous
les avait interprétés, ainsi en a-t-il été. (…) Alors Pharaon envoya appeler Joseph pour
qu’on l’amène bien vite du cachot. Il se rasa donc, changea ses manteaux et entra chez
Pharaon.

Alors Pharaon dit à Joseph : « J’ai rêvé un rêve, mais il n’y a personne pour
l’interpréter. Or moi j’ai entendu dire de toi que tu sais écouter un rêve et
l’interpréter. Mais Joseph répondit à Pharaon, en disant : « Ce n’est pas moi qui doit
compter ! Dieu annoncera une réponse favorable à Pharaon. Pharaon dit alors à
Joseph : « Dans mon rêve, voici, je me tenais sur le bord du fleuve. Et voici sept
vaches grasses (…) »
Alors Joseph dit à Pharaon : « Les rêves de Pharaon ne font qu’un. Ce que le vrai Dieu
fait, il l’a annoncé à Pharaon : Les sept bonnes vaches sont sept années… »

O- Le Coran :

« … Que voulaient dire ces instances pour faire partager à Joseph votre passion ? Dieu
nous préserve, répondirent-elles ; il ne s’est rendu coupable d’aucun péché que nous
sachions. Et la femme du gouverneur de l’Egypte ajouta : Maintenant la vérité s’est
montrée à nu, c’est moi qui avais sollicité Joseph au mal ; lui a toujours dit la vérité.



O- La Bible :

« … Pareillement, les sept bons épis sont sept années. Les rêves ne font qu’un. Les sept
vaches efflanquées sont ...

P- Le Coran :

« … Lorsque Joseph apprit tout cela, il dit : Que mon ancien maître sache maintenant
que je ne l’ai point trahi dans son absence. Dieu ne mène pas à bonne fin les
machinations des traîtres. Je ne me dis pas non plus entièrement innocent : la
concupiscence conduit au mal, sauf si Dieu a pitié de nous ; mais Dieu est indulgent et
miséricordieux

Le roi dit alors : Amenez-moi Joseph, je le prendrai à mon service particulier ; et
quand il lui eut adressé quelques paroles, il lui dit : Dès aujourd'hui tu seras près de
nous, investi d’autorité et de notre confiance. Joseph lui dit : Donnez-moi l’intendance
des Magasins du pays. Je saurai les conserver avec l’intelligence. C’est ainsi que nous
avons établi fermement Joseph dans ce pays ; il pouvait choisir sa demeure partout où
il voulait… »

P- La Bible :

« (...) Maintenant donc, que Pharaon cherche un homme avisé et sage, et qu’il
l’établisse sur le pays d’Egypte. Que Pharaon agisse et qu’il propose des surveillants sur
le pays ; et il devra prélever le cinquième du pays d’Egypte pendant les sept années
d’abondance.

Qu’ils rassemblent tous les vivres de ces bonnes années qui viennent et que, sous la
main de Pharaon, ils entassent dans les villes des grains comme vivres, et ils devront en
assurer la protection. « Ces vivres devront servir de réserve pour le pays en vue des
sept années de famine qui surviendront au pays d’Egypte, afin que le pays ne soit pas
retranché par la famine.

« Et bien la chose parut bonne aux yeux de Pharaon et de tous ses serviteurs. Pharaon
dit alors à ses serviteurs : « pourra-t-on trouver un autre homme comme celui-ci, en
qui soit l’esprit de Dieu ? Puis Pharaon dit à Joseph : « puisque Dieu t’a fait connaître
tout cela, il n’y a personne qui soit aussi avisé et sage que toi. C’est toi qui seras au-
dessus de ma maison, et tout mon peuple t’obéira aveuglément. Ce n’est que par le
trône que je serai plus grand que toi.

« Et Pharaon dit à Joseph : « Vois, je te mets vraiment au-dessus de tout le pays
d’Egypte. Alors Pharaon ôta son anneau sigillaire de sa main et le mit à la main de
Joseph, il le revêtit de vêtement de fin lin et plaça un collier d’or autour de son cou.

En outre, il le fit monter sur le deuxième char d’honneur qui était à lui, pour que l’on
crie devant lui ; « Avrek ! » C’est ainsi qu’il le mit au-dessus de tout le pays d’Egypte.

Ceux qui ont terminé d’écrire le Coran font croire aux musulmans que ces
récits tirés de la Bible ont été dictés mot pour mot par un ange. On aurait pu
leur laisser le bénéfice du doute si beaucoup de récits mythiques du Talmud
(recueil de commentaires humains de la Torah) ne s’étaient pas retrouvés
aussi mot pour mot dans le Coran.

Le récit de Joseph est assez long dans la Bible. Nous n’allons pas tout
raconter ici. Ce n’est pas le but. Nous constatons néanmoins que certains
événements mentionnés dans le Coran sont absents de la Bible, et vice-versa.
Ce n’est pas grave. Ces récits bibliques sont avant tout des faits historiques,
ils n’ont pas la prétention d’avoir été dictés par un ange. Un rédacteur d’un
évangile, à cause d’une mémoire défaillante, ou du fait qu’il n’était pas
présent, pouvait omettre un ou plusieurs faits mentionnés par d’autres.

Même si certains récits ont été écrits des années après la mort du Christ, cela
ne remet pas en cause leur véracité. Car tout de suite après sa mort, en l’an
33 déjà, les chrétiens ont pris l’habitude de se réunir. Le récit de la vie de
Jésus était enseigné lors des réunions tenues par les apôtres et par ceux qui le
côtoyaient. Luc le laissa entendre dans l’une des évangiles qu’il dédia à son
ami Théophile en ces termes :

« J’ai décidé, moi aussi, parce que j’ai recherché toutes choses avec
exactitude depuis le début, de te les écrire dans un ordre logique, très
excellent Théophile, pour que tu connaisses pleinement la certitude des
choses qu’on t’a enseignées de vive voix. »

Une personne de 90 ans peut se souvenir avec exactitude des événements
remontant à sa plus tendre enfance si elle en parle constamment. De la
même manière, parler des faits accomplis par Jésus était quotidien et faisait
partie des enseignements des apôtres. Il n’est donc pas étonnant que des
années plus tard ils s’en soient souvenus dans les moindres détails. À cette
époque-là beaucoup de gens savaient lire et écrire. Par ailleurs, Jésus leur
avait dit :

« Pendant que je demeurais avec vous, je vous ai dit ces choses. Mais
l’assistant, l’esprit saint, que le Père enverra en mon nom, celui-là vous
enseignera toutes choses et vous rappellera toutes les choses que je
vous ai dites… » (Jean 14:25, 26).


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