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Sondez Les Écritures
24 avril 2020

UN SERVITEUR DE DIEU PEUT-IL TUER UN ENVAHISSEUR ?



UN SERVITEUR DE DIEU PEUT-IL TUER UN ENVAHISSEUR


Qu’en est-il aujourd’hui ? Un serviteur de Dieu a-t-il le droit de tuer ceux qui
viennent coloniser son pays ? Pour les hommes, la réponse est oui ; mais
pas pour Dieu, dont les serviteurs sont comme en captivité dans un monde
que dirige son ennemie, exactement comme quand les Israélites étaient en
captivité dans le pays d’Egypte. Il ne nous demandera pas de tuer pour
défendre ou pour conquérir des territoires qui appartiennent au chef de ce
monde.

« Tous ces royaumes m’appartiennent, dit Satan à Jésus, et je les donne à
qui je veux. » Jésus le démentit-il ? Non, car il disait la vérité. Mais son
pouvoir a des limites. Rien n’est à lui définitivement. Si Jésus refusa sa
proposition, serait-il sage de prendre les armes pour conquérir le monde, ou
pour défendre un coin de terre dont Satan a légalement la gouvernance ?
Pourtant, c’est le conseil que donne l’islam aux musulmans.

On défend Dieu en expliquant aux gens ce que leur Créateur attend d’eux.
C’est le rôle d’un livre sacré et celui d’un prophète. Une épée ne nous
servirait à rien, absolument à rien, sinon qu’à tuer et se faire tuer pour le
partage de la domination de Satan sur le monde. Malheur à ceux entre les
mains desquels Dieu trouvera la domination du monde.

Les serviteurs de Dieu sont comme en captivité sous un régime qu’ils
n’approuvent pas et dans un pays qui n’est pas le leur. C’est pour illustrer la
sortie de l’humanité de la domination de Satan, que Dieu institua la Pâques.

Il fit en sorte que son peuple prît naissance en Egypte, où il demeura captif
pendant de très longues années.

Le sang de l’agneau égorgé avec lequel les israélites devaient asperger les
montants de leurs portes la veille de leur sortie d’Egypte représentait le
sacrifice messianique qui délivrerait l’humanité du joug de Satan.
L’Apocalypse parle de Jésus comme l’Agneau qui fut égorgé (à voir
Apocalypse 5:12, et 13:8). Un malfaiteur ne pouvait pas le remplacer.

Les israélites ne sortirent pas de la captivité en Egypte par leur propre force.
Dieu s’en chargea Lui-même afin de nous faire savoir que ce n’est pas par nos
propres moyens physiques que nous nous déferions de la domination de
Satan. Jésus insistait sur la neutralité de ses disciples face aux conflits entre les
nations (Luc 21:20, 21). Toute intervention humaine, qu’elle soit faite au
nom de Dieu ou non, ne sert que les intérêts du chef de ce monde. Dieu a
déjà fixé la date de son intervention. Jésus déclara :

« Mon royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce
monde mes gens auraient combattu pour que je ne sois pas livré aux
juifs ; mais mon royaume n’est pas de cela ».

C’est une utopie dangereuse que de faire croire aux musulmans qu’ils finiront
par conquérir le monde, de gré ou de force, afin d’y instaurer le royaume de
Dieu. Cela finira mal, si on en croit le livre de l’Apocalypse, et débouchera
sur la grande tribulation. Les armes qui serviront dans cette guerre ne
viendront pas de Dieu. Les prophéties de l’Apocalypse ne laissent aucun
doute à ce sujet en disant :

« Et j’ai vu sortir de la bouche du dragon, et de la bouche de la bête, et
de la bouche du faux prophète, trois esprits impurs semblables à des
grenouilles ».

« Car ce sont des esprits de démons, qui font des prodiges, et qui vont
vers les rois de toute la terre, afin de les rassembler pour la guerre du
grand jour de Dieu le Tout puissant (...) Et ils les ont rassemblés dans le
lieu qu’on appelle en Hébreux Harmaguédon. » (Apocalypse 16 versets
13, 14 et 16).

L’Apocalypse ne précise pas quel est ce pays. Mais comme la prophétie des
bêtes de Daniel et celle de l’Apocalypse se rejoignent, allons glaner plus de
renseignements sur cette puissance dans le livre de Daniel. L’ange Gabriel
dit :

« Au temps de la fin, le roi du midi se heurtera contre lui. Et le roi du
septentrion fondra sur lui comme une tempête, avec des chars, avec des
cavaliers et avec beaucoup de navires… Il étendra sa main sur divers
pays, et le pays d’Egypte n’échappera point ».

Les prophéties de Daniel et celles de l’Apocalypse, situent les événements au
temps de la fin. Sa politique expansionniste au Proche-Orient et au Moyen-
Orient laisse penser qu’il s’agit d’une puissance de ces régions. La prophétie
continue :

« […] Des nouvelles venues du levant et du nord le troubleront, et à coup
sûr il sortira avec une grande fureur pour détruire et exterminer des
multitudes. Il dressera ses tentes-palais entre la grande mer, et la
montagne sainte de la parure. Puis il arrivera à sa fin, sans que personne
ne lui soit en aide. » Daniel 11:44, 45

Cette puissance sera anéantie sans aucune aide venant de l’extérieur. Si on se
base sur Apocalypse 19:10 et 14, Babylone non plus, ne recevra aucune
aide ; car on y lit :

« Tandis qu’ils (les rois de la terre) se tiendront à distance à cause de la
peur qu’ils auront de son tourment …Et tout capitaine de navire, et tout
homme qui navigue n’importe où, et les matelots et tous ceux qui vivent
de la mer, se tenaient à distance. »

Daniel déclare : « Et beaucoup de ceux qui sont endormis dans le sol de
poussière se réveilleront, ceux-ci pour la vie de durée indéfinie, ceux-là
pour les opprobres et pour l’aversion de durée indéfinie. » Daniel 12:2.

La prophétie de Daniel rejoint encore une fois celle de l’Apocalypse
concerne des ressuscitées, dont tous ne conserveront pas l’approbation de
Dieu. Dans le livre de l’Apocalypse, ils sont désignés par sauterelles dans un
premier temps, puis par chevaux lorsque leur nombre sera au complet,
ou scellé.

La prophétie de Daniel parle d’une « époque de détresse, telle qu’il y en a
pas eu de semblable depuis que les nations existent jusqu’à cette
époque. L’Apocalypse désigne ce désastre humain par « grande tribulation »
Jésus en parle en ces termes :

« Car il y aura une grande tribulation telle qu’il y en a pas eu depuis le
commencement du monde jusqu’à maintenant, non, et qu’il n’y en aura
plus. En effet, si ces jours-là n’étaient écourtés, nulle chair ne serait
sauvée… » Matthieu 24:21, 22.

Si on regroupe tout ce qui est dit dans ces deux livres prophétiques, on peut
avoir une idée plus claire de cette nation qui posera problème, tant aux
hommes qu’au Créateur Lui-même. Ce sera un pays du Proche-Orient ou du
Moyen-Orient, un pays qui fera de l’armement quelque chose de sacré. Ce
sera un système militaro-religieux à visée expansionniste. Néanmoins, son
surarmement ne le protègera pas, car son sort est scellé devant Dieu et
constitue un jugement divin. L’ange dit, parlant de Babylone :

« …Car Dieu leur a mis au cœur d’exécuter son dessein, oui d’exécuter
un même dessein en donnant leur autorité à la bête jusqu’à ce que les
paroles de Dieu se soient accomplies. » Apocalypse 17:16 et 17.

« Réjouis-toi à son sujet au ciel, ainsi que vous saints et vous apôtres, et
vous prophètes, parce que pour vous Dieu lui a infligé la peine
judiciaire. » Apocalypse 18:20.

Dieu a une telle aversion pour le système militaro-religieux qui se sert de son
nom pour faire la guerre et tuer dans un monde dirigé par Satan et les
démons. Le Créateur ne laisse aucun doute sur ceux qui tirent les ficelles en
armant les nations (voir Apocalypse 16, du verset 13 à 16). Quand nous
attribuons à Dieu un acte produit par Satan et les démons, cela constitue un
blasphème. A l’instar du troisième Reich, ce pays-là ne tiendra aucun compte
des prophéties bibliques. Il sera aussi anéanti.

Quand on connaît le dégout du Créateur pour le mélange du sacré et du
profane lié au système militaire de Satan, n’hésitant pas à qualifier Israël de
prostituée pour cette raison, notre bon sens nous dit que Mahomet, un chef
de guerre voulant s’identifier à Moïse, prônant le mélange du sacré et du
militarisme, était la dernière personne sur la terre que Dieu aurait choisie
pour en faire son messager.

On pourrait croire que ce pays-là fera attention pour ne pas réaliser cette
prophétie. Eh bien non. Une prophétie ne peut jamais être contournée.
Lorsque cela arrivera, les gens sauront que la Bible n’est pas ce livre falsifié
dont parlent certains musulmans.

Pour répondre à la question : « Dans quelle circonstance est-il permis de
tuer un être humain ? », la réponse est : en aucune circonstance, sauf par
accident. On est tellement habitué à ce que les gouvernements nous
demandent de défendre notre pays et d’être prêts à sacrifier notre vie pour
lui, que nous pourrions trouver cet ordre de Dieu irréaliste et en total
décalage avec la réalité. Cependant les chrétiens du premier siècle ont réussi
ce challenge sous la domination brutale de Rome.

Posons-nous cette question : un juif, ou un chrétien du temps de Jésus
pouvait-il tuer impunément un soldat romain parce que celui-ci se trouvait
sur le territoire que Dieu avait attribué à Israël ? Pouvait-il lui enlever la vie
sous prétexte de défendre sa religion ? Evidemment non. Voyons... Cela
aurait été tout aussi grave que de tuer un juif. Cela aurait constitué un
meurtre. Jésus n’enseignait pas cela. Il répondit favorablement à la demande
d’un officier romain (un centurion), dont le serviteur était atteint de
paralysie.

Pouvez-vous imaginer l’un des disciples du Christ se dissimuler dans le noir,
comme le faisaient certains juifs, attendant qu’un soldat romain fût en
position de faiblesse pour lui enfoncer une épée dans le ventre au nom de
Dieu ? Non. Il en va de même pour quiconque aujourd’hui, ou du temps de
Mahomet, prend position pour le royaume de Dieu.

Certains juifs prirent néanmoins les armes pour chasser l’occupant romain,
croyant avoir l’approbation divine et réaliser une prophétie, mais ils furent
anéantis. Leur révolte maquillée en acte de foi, était purement nationaliste.
Ceux qui tuent aujourd’hui au nom de Dieu, ou se font tuer, pourraient
connaître la même désillusion au jour du jugement.

Pourquoi Dieu changerait-Il aujourd’hui ? Pourquoi le meurtre, perpétré bien
souvent pour des raisons politiques liées au monde de Satan, rendrait-il son
auteur digne de mériter le paradis et d’avoir soixante-douze belles femmes
éternellement vierges ? La religion n’était qu’un alibi pour ce chef de guerre.
Pour motiver ses soldats, il faisait appel à ses propres fantasmes, car Dieu,
nous le savons, désapprouve la guerre.

Si Mahomet est parvenu jusqu’à présent à tromper autant de gens, c’est
parce qu’il avait pris des dispositions pour les écarter définitivement du seul
livre capable de mettre en lumière ses erreurs et ses copies. Il leur a enlevé
jusqu’au droit d’aller vérifier par eux-mêmes ces soi-disant falsifications. Jésus
lisait la Bible des juifs dans le temple. Serait-t-il condamné ? Dans le livre de
l’Apocalypse, un ange déclare :

« Heureux celui qui lit à haute voix et ceux qui entendent les paroles de
cette prophétie, et qui observent les choses qui s’y trouvent écrites ;
car le temps fixé est proche ». Apocalypse 1:3.

C’est une prophétie. Nous ne pouvons pas la changer et inverser les
conséquences. Paradoxalement le Coran condamne également le crime.
Sourate 17:35 déclare : « Ne tuez point l’homme, car Dieu vous l’a
défendu, sauf pour une juste cause. (...)

Malheureusement il reste à chacun de définir ce qu’est une juste cause. D’un
simple propos jugé outrageant, à ce que nous considérerions comme
blasphématoire, les raisons n’en manquent pas. Des extrémistes en France
ont attaqué des fourgons blindés pour imiter leur prophète et ont tué des
innocents croyant défendre une juste cause.

Un jour, des juifs dirent à Jésus : « N’avons-nous pas raison de dire que tu
es un samaritain et que tu as un démon ? » une juste cause ? Ecoutons sa
réponse : « Je n’ai pas de démon, mais j’honore mon Père, et vous, vous
me déshonorez. »

Si Jésus et ses disciples n’avaient pas recouru à la violence, pourquoi
userions-nous de méchanceté à l’endroit de ceux qui parlent en mal du
Christ ? Aujourd’hui, une simple caricature d’un homme, dont personne ne
connaît le vrai visage, pourrait être considérée comme une cause
suffisamment juste pour tuer un être humain.

Pour certaines personnes, défendre sa patrie, imposer sa croyance religieuse,
ou même un régime politique est une juste cause. Pour d’autres, ce sera son
honneur, ou ses biens matériels, etc. Ce verset est un appel dissimulé à faire
tout ce dont on a envie en fonction de sa sensibilité. Dans les Évangiles, rien
ne justifie qu’on en vienne à tuer un être fait à l‘image de Dieu.

Si nous n’avons que le Coran comme seul repère, un livre fait par Mahomet
pour Mahomet, un livre qui le présente presque comme le second après
Dieu, il sera difficile de s’en sortir. D’autant plus qu’il promet la
condamnation éternel aux musulmans qui douteraient de lui comme
prophète.

 

(NOTE DU BLOGMASTER :  J'avoue que ce sujet m'a troublé longtemps. Dans ma jeunesse, j'ai été basé à Chypre puis à Berlin Ouest dans une unité blindée de L'OTAN. J'étais déjà chrétien et même prédicateur. Je faisais des prèches dans mon régiment, mais j'étais aussi chef de char avec le grade de caporal-chef... À l'époque cela ne me créais pas de cas de conscience d'être soldat et chrétien, car je me basais sur Exode Josuée les Juges et les Rois puis les Macchabées pour me dire que puisque Le Peuple Élu de Dieu se battait, pourquoi n'en aurais-je pas le droit et le devoir moi aussi ? Après mon service de huit ans, je suis retourné à la vie civile. J'ai réfléchi à mon passage sous les drapeaux et me suis dit que si cela était à refaire, je ne le referais pas. Entre-temps le soir tard dans ma carrée de sous-off, j'ai lus souvent la vie de Jésus et ai fini par comprendre que si Le Maître avec toute sa divine puissance n'a jamais usé de celle-ci pour se protéger ou se venger, et si ses disciples n'ont jamais rejoint les rangs des zélotes après la mort du Christ pour se battre contre les romains, alors, moi non plus je n'ai pas le droit de le faire...)

 

www.sondezlesecritur.com

 

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