Le caractère sacré de la vie
Le caractère sacré de la vie
Personne ne peut avoir l’approbation de Dieu sans reconnaître et respecter
le caractère sacré de la vie. Dès le début, en Genèse 9:5, 6, Dieu donna cet
ordre aux hommes :
« Sachez-le aussi, je redemanderai le sang de vos âmes, je le
redemanderai à tout animal, et je redemanderai l’âme de l’homme à
l’homme, à l’homme qui est son frère. »
Cette mise en garde contre le meurtre fut reprise dans les dix
commandements et tout le long de la Bible. On la retrouve en Apocalypse
22:15, en ces termes :
« Dehors sont les chiens, ceux qui pratiquent le spiritisme, et les
fornicateurs, et les meurtriers, et les idolâtres, et tout homme qui
pratique le mensonge. »
Sourate 20:76 tend dans ce sens en disant : « Celui qui se présentera à
Dieu chargé de crimes, aura pour récompense la Géhenne (...) »
Il est difficile de croire que le livre où sont inscrites ces paroles soit le même
qui encourage à tuer les idolâtres, et que son auteur fasse l’apologie des
crimes familiaux pour cause de conversion à une autre religion. La religion
inventée par Mahomet est tellement chargée de contradictions qu’on est
totalement désorienté.
Mais quand devient-on un meurtrier ? Dans quelle circonstance est-il permis
de tuer un être humain ? Un prophète qui commande le meurtre de celui qui
émet des doutes à son égard, est-il un meurtrier ? Le christianisme n’autorise
pas à un serviteur de Dieu d’enlever la vie à son prochain, quelle qu’en soit
la raison.
À l’époque où Dieu dirigeait Israël, on devenait meurtrier lorsqu’on enlevait
volontairement la vie à quelqu’un. N’importe qui ne pouvait décider par lui-
même de tuer une autre personne sous prétexte qu’il blasphémait. Il y avait
des juges placés pour rendre justice. Aujourd’hui, cela est interdit. Nous ne
sommes plus sous la loi de Moïse. La vie est si sacrée aux yeux de Dieu que si
un voleur pénétrait de nuit par effraction chez quelqu’un et que le
propriétaire le frappait mortellement à la tête, selon la loi de Moïse, il en
était quitte, car dans le noir il pouvait ne pas voir qu’il le frappait à la tête.
Mais lorsque cela se produisit en plein jour, le propriétaire était coupable de
meurtre et était responsable devant la loi et devant Dieu de la mort du
voleur. Il était considéré comme un meurtrier (voir Exode 22). On ne
coupait pas les mains des voleurs. Aucun bien matériel, argent, bétail ou
champs, ne justifiait devant Dieu qu’on enlève la vie à quelqu’un ou qu’on le
mutile sauvagement. Seule la mort par accident était pardonnable.
Même dans ce cas, il y avait une exception, car si l’accident était dû à une
négligence, le responsable était coupable devant la loi et risquait la
vengeance du « vengeur de sang ». Il pouvait néanmoins se rendre dans une
des villes de refuge jusqu’à la mort du grand-prêtre.