Sixième trompette et sixième coupe


À la sixième trompette, Jean vit une cavalerie, dont la description ressemblait à
celle faite des sauterelles que l’étoile avait fait sortir de l’abîme. Les chevaux de
cette cavalerie, tout comme les sauterelles, portent des couronnes en or.
Chevaux et sauterelles se confondent. Jean ne voyait-il pas que les sauterelles
étaient semblables à des chevaux préparés pour le combat ? Cela sous-entend
que lorsque les sauterelles seront prêtes (leur nombre scellé), elles seront
appelées « Chevaux » (voyez Apo. 7:1 à 3). D’ailleurs à la sixième coupe, qui
réalise cette sixième trompette, Jean a écrit :

« Et le sixième a versé sa coupe sur le grand fleuve Euphrate, et son eau
s’est desséchée, afin que le chemin soit préparé pour les rois venant su
Soleil levant. »

Maintenant il faut savoir pourquoi elles sont appelées sauterelles, puis
chevaux. En effet, les sauterelles évoquent moins le combat que les chevaux.
Par ailleurs, les sauterelles étaient le prélude à la sortie des israélites d’Egypte à
travers les sept plaies. Ces ressuscités sont désignés aussi à la 6e coupe (Apo.
16 :12) par « rois venant du Soleil levant ». Elles sont la ville sainte, les
deux prophètes, les deux témoins, la cour extérieure du temple, dite
cour des prêtres.

Les sauterelles sont devenues des chevaux

S’ils sont appelés d’abord sauterelles, c’est en raison de leur vulnérabilité tout
de suite après leur résurrection. Ils se trouveront projetés dans un monde
différent de leurs civilisations, alors qu’ils s’attendaient à être relevés dans le
royaume de Dieu, voire dans le ciel.

En effet, elles ne seront organisées et opérationnelles, nous dit l’Apocalypse,
que plusieurs mois après leur résurrection lorsqu’elles commenceront à avertir
les nations, c’est-à-dire à la sixième trompette. Là, elles ne seront plus de
simples sauterelles, mais des chevaux. Cela voudra dire aussi que leur nombre
sera scellé, elles seront au complet.
S’il s’agira pour ces ressuscités d’un jour de jugement, tous pourraient ne pas
passer le cap. Certains pourraient changer de classe, d’autres pourraient tout
simplement trébucher. Si Dieu décide de faire une œuvre d’affinage parmi
ses prémices et de choisir les plus dignes, nous n’avons pas à penser :
Pourquoi Il les a relevées si c’est pour leur faire connaître à nouveau la
mort ? Il faut savoir que Dieu ne préjuge pas.