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Sondez Les Écritures
3 novembre 2019

La prophétie de l'arbre vu par Nabuchodonosor



La prophétie de l’arbre, vue par Nabuchodonosor


Dieu donna un rêve à Nabuchodonosor, rêve que Daniel interpréta par la
suite. Le roi vit un arbre splendide :

« Son feuillage était beau, et son fruit était abondant, et sur lui il y
avait de la nourriture pour tous. Sous lui les bêtes des champs
cherchaient l’ombre, et sur ses branches habitaient les oiseaux des
cieux, et de lui se nourrissait toute chair. » Daniel 4:12. Il dit :

« Je continuai à regarder, dans les visions de ma tête, sur mon lit, et
voici un veilleur, oui un saint, qui descendait des cieux mêmes. Il criait
avec force, et voici ce qu’il disait : Abattez l’arbre, et retranchez ses
branches. Secouez son feuillage, et dispersez ses fruits. Que les bêtes
fuient de dessous lui, et les oiseaux de ses branches ! »

« Toutefois, sa souches avec les racines, laissez-la dans la terre, oui
avec les liens de fer et de cuivre, au milieu de l’herbe des champs, et
qu’il soit mouillé de la rosée des cieux et qu’avec les bêtes sa portion
soit au milieu de la végétation de la terre ! »

« Que son cœur soit changé et cesse d’être un cœur humain, et qu’un
cœur de bête lui soit donné, et que sept temps passe sur lui ! » Daniel
4:13 - 16.

De toute évidence, l’arbre n’est qu’une figure symbolique. Il ne possède pas
un cœur humain susceptible de se changer en un cœur de bête. Dieu semble
utiliser Nabuchodonosor pour parler d’une royauté qui, dans un premier
temps, possédait un cœur humain, autrement dit, une royauté qui avait son
approbation. Ce qui n’était pas le cas du roi de Babylone. C’est ce qui amena
certaines personnes à donner une portée plus grande à cette prophétie.

En effet, les royaumes humains sont souvent comparés à des bêtes. Mais
généralement les royaumes sont symbolisés par de grands arbres, ou par des
montagnes. Le seul qui pouvait passer d’un système appuyé par Dieu, à celui
de n’importe quel état comparé à une bête, était le royaume d’Israël en
captivité. Cette prophétie trouva sa réalisation lorsque Nabuchodonosor, roi
de Babylone, fut pris de folie et ne se nourrissait que de la verdure, si on en
croit Daniel 4:33.

Pour les partisans de la double portée prophétique, l’arbre symboliserait la
royauté de Dieu sur Israël. Ses feuillages et ses fruits éparpillés représentaient
la dispersion de ses habitants à travers les nations (voyez Ezéchiel 17).

Lorsque le roi de Babylone eut cette vision, les juifs étaient déportés à travers
les nations. Certains pensent qu’avec cette destruction, Dieu cessa de régner
sur Israël à travers ses rois, jusqu’à la prise du pouvoir messianique à venir. Je
serais prêt à partager cette idée.

La domination toute entière du monde est passée sous l’autorité de Satan.
Israël est devenu comme toutes ces nations, que Dieu compare à des bêtes.
Dans une prophétie du prophète Ezéchiel, Dieu déclara concernant le dernier
roi de Juda, Sédécias, défait par le roi de Babylone, Nabuchodonosor :

« Et toi, profane, méchant, chef d'Israël, dont le jour arrive au temps
où l'iniquité est à son terme ! Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel (YHWH)
: La tiare sera ôtée, le diadème sera enlevé (…) Ce qui est abaissé sera
élevé, et ce qui est élevé sera abaissé. J'en ferai une ruine, une ruine,
une ruine. Mais cela jusqu’à qu'à la venue de celui à qui appartient le
jugement et je le lui remettrai. (….) »

Dieu lui remettra quoi ? La tiare et le diadème. Juifs et chrétiens s’accordent
pour dire que cette prophétie concerne le Messie. Depuis cette destitution
voulue par Dieu, la partie royale, ou militaire a été écartée, détachée de la
branche religieuse. La notion de « guerre sainte » cessa légalement
d’exister.

Alors, si quelqu’un vous envoie pratiquer une guerre sainte en vous vendant
le ciel sur un plateau et un harem de 72 femmes si vous y laissez la vie, n’y
croyez pas ; car une telle promesse est en désaccord avec les prophéties
infaillibles de la Bible. Dans une prophétie concernant Israël et la déportation
des juifs à Babylone, Dieu dit ceci par le prophète Ezéchiel :

« Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel : J'enlèverai, moi, la cime d'un grand
cèdre, et je la placerai ; j'arracherai du sommet de ses branches un
tendre rameau, et je le planterai sur une montagne haute et élevée.

Je le planterai sur une haute montagne d'Israël; il produira des
branches et portera du fruit, il deviendra un cèdre magnifique. Les
oiseaux de toute espèce reposeront sous lui, tout ce qui a des ailes
reposera sous l'ombre de ses rameaux.
Et tous les arbres des champs sauront que moi, l'Eternel, j'ai abaissé
l'arbre qui s'élevait et élevé l'arbre qui était abaissé, que j'ai desséché
l'arbre vert et fait verdir l'arbre sec. Moi, l'Eternel, j'ai parlé, et
j'agirai. » Ezéchiel 17:22 à 24.

Cependant, la controverse réside ici dans la signification des sept temps
pendant lesquels l’arbre coupé serait abandonné, incapable de pousser. En
effet, si on se dit que les sept temps (sept ans), ou 2520 jours, représentent
2520 années et que la destruction de Jérusalem eut lieu en en 586 avant J.-
C., date reconnue par la majorité des historiens, les 2520 ans se sont achevés
en 1934. Si, par contre, on pense que la destruction de Jérusalem eut lieu
607 avant J.-C., on arrive à 1914, l’année de la première guerre mondiale.

Si cette prophétie de Nabuchodonosor avait rapport avec la prise du
royaume messianique, cela voudrait dire que Le Messie a été intronisé, soit
en 1914, soit en 1934. En revanche, ce qui est certain, c’est que cette
intronisation ne peut pas être terrestre. Le Diable et le Christ ne peuvent
aujourd’hui régner conjointement sur le monde. De ce fait, s’il y a
intronisation, elle ne peut être que céleste.

La grande question est : est-il possible que le Christ ait commencé un règne
céleste avant la prise du pouvoir terrestre ? Si nous répondons par
l’affirmation, nous devons nous attendre à ce que les prophéties bibliques
fassent mention d’un couronnement céleste du Christ avant son règne
millénaire. Est-ce le cas ?

Il arrive parfois que nous ne puissions prouver l’erreur ou l’exactitude d’un
enseignement de manière irréfutable. Alors nous nous contentons d’en
exposer le pour et le contre, car le but du livre n’est pas de parler de ce que
nous supposons être vrai, ou faux, mais de le prouver, si possible, de
manière probante. Nous devons éviter tout dogmatisme.

Curieusement, Apocalypse chapitre six mentionne un couronnement de Jésus
avant la fin du règne de Satan, du moins, de quelque chose qui lui ressemble,
en disant :

« Et j’ai vu quand l’Agneau a ouvert l’un des sept sceaux (…) Et voici un
cheval blanc, et celui qui était assis dessus avait un arc, et on lui a
donné une couronne ; et il est sorti en vainqueur pour achever sa
victoire ». Apocalypse chapitre 6:1, 2.

Mais peut-on donner une couronne à un cavalier en attendant qu’il
devienne roi ? Ou bien ces paroles signifient-elles une intronisation céleste ?
Le fait qu’on lui ait donné une couronne montre, si on s’en tient au
contexte, qu’il est investi d’un pouvoir, d’une autorité, ou du moins, d’une
mission, probablement celle de parachever l’œuvre qu’il avait commencée,
et qui est relative à son royaume.

Qu’il occupe une fonction royale dans le ciel auprès de Dieu n’aurait rien
d’étonnant ; car cela réaliserait les paroles des Psaumes 110:1 auxquelles Jésus
fit allusion quand il était sur terre : « L’Eternel a dit à mon Seigneur :
« assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je place tes ennemis comme un
escabeau pour tes pieds. »

Si cette prophétie ne s’est pas réalisée aussitôt après la résurrection du Christ,
c’est qu’elle a dû subvenir, ou surviendra à un moment donné, qui pourrait
être effectivement l’une de ces deux dates, ou pas. Jésus lui-même a dit en
Apocalypse 3:21 :

« Le vainqueur, je lui donnerai de s’assoir avec moi sur mon trône,
comme moi aussi j’ai été vainqueur, et je me suis assis avec mon Père
sur son trône. »

C’est ici plus clair. Il est donc investi d’un pouvoir dans le ciel ; mais à partir
de quand ? C’est toute la question. Je ne cherche pas à appuyer une
quelconque idée religieuse. Nous devons dire la vérité en toute impartialité,
qu’elle plaise ou déplaise.

Ce n’est pas un point fondamental susceptible de porter atteinte au culte que
nous rendons à Dieu. Cela reste un sujet à polémique. Il faut éviter ce genre
de débats infructueux, dont le but est souvent de flatter l’égo religieux en
cherchant à acculer l’autre, et à le convaincre à tout prix.

Le but principal d’un chrétien est de conduire les gens à prendre position
pour le royaume de Dieu au-delà de toute appartenance religieuse. Ce qui
oblige parfois, à l’instar de Paul, à être consensuel sans pour autant trahir ses
convictions. La connaissance ne fait pas tout. Elle n’est pas l’unique signe de
l’approbation divine. Quand nous ne pouvons pas prouver une chose de
manière irréfutable, elle reste un sujet à polémique.

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