Les infidélités d’Israël et les nôtres aujourd'hui

Même si la notion de guerre sainte avait cessé avec la déportation des juifs à
Babylone, la nation d’Israël demeurait la propriété de Dieu. À ce titre, elle
devait non seulement se garder de l’idolâtrie et d’autres pratiques propres
aux cananéens, mais elle avait l’interdiction de fréquenter d’autres peuples et
de conclure avec eux des alliances.

En effet, quel rapport pouvait-il y avoir entre le peuple de Dieu et le système
anarchique de Satan ? Conclure des alliances avec les nations à travers
lesquelles le Diable dirige le monde était, en quelques sortes, une forme de
prostitution spirituelle. Pour n’avoir pas respecté ses interdictions, Dieu
qualifia Israël de prostituée : « Ah ! Comme elle est devenue une
prostituée la cité fidèle », lit-on en Isaïe. Plus loin, par l’intermédiaire du
prophète Ezéchiel, Dieu prononça ces paroles :

« Tu t’es ensuite prostituée aux fils d’Assyrie, parce que tu ne te
rassasiais pas (...) Tu as donc continué à faire abonder ta prostitution
envers le pays de Canaan, envers les chaldéens ; et même en cela tu n’as
pas été rassasiée.

« Ah ! Comme je suis rempli de fureur contre toi. C’est là ce que déclare
le Souverain Seigneur Dieu, alors que tu as fait toutes ces choses,
l’œuvre d’une femme, d’une prostituée impérieuse (…) Oui je te jugerai
avec un jugement de femme adultère et de celles qui versent le sang… »
(Voir Ezéchiel 16).

Tout comme Israël, une religion ou une personne qui veut entretenir de
bonnes relations avec son Créateur doit obligatoirement s’écarter du monde
politique et militaire par l’intermédiaire duquel le Diable dirige son système.
Aucun gouvernement n’y échappe, même pas ceux qui se veulent
théocratiques.

Penser que l’on puisse d’établir dans son pays un gouvernement théocratique
qui échapperait à la domination de Satan est une pure folie. Les juifs du
premier siècle n’ont pas pu le faire. Donc, tout système politico-religieux
reste un acte de prostitution spirituelle aux yeux du Créateur. C’est d’ailleurs
ce que laisse entendre le livre de l’Apocalypse.

Force est de constater que la religion et la politique sont de nos jours
indissociables. Elles vivent une lune de miel qui dure depuis des siècles en
opposition avec la volonté de Dieu. La religion se sert de la politique, et vice
versa, surtout dans les pays non laïques, pour maîtriser le peuple et asseoir
leur domination sur le plus grand nombre.

Comme l’Israël d’autrefois, ces religions-là seront jugées « …avec un
jugement de femme adultère et de celles qui versent le sang (…). » Elles
sont appelées « dans un sens spirituel Sodome et Egypte » ou
encore « Babylone, la grande prostituée ».

Par l’intermédiaire du prophète Jérémie, Dieu déclara encore au sujet
d’Israël :

« Voici que je te livre en la main de ceux que tu hais, en la main de ceux
que ton âme s’est détachée par dégoût. Et ils devront agir contre toi
avec haine, et enlever tout le produit de ton labeur, et te laisser nue et
découverte. »

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« Et la nudité de tes actes de profanation, et ton inconduite ; et tes
actes de prostitution, devront être découverts. « On te fera ces choses
parce que tu es allée comme une prostituée à la suite des nations, parce
que tu t’es souillée avec leurs sales idoles. Tu as marché dans la voie de
ta sœur, et il me faudra mettre sa coupe dans ta main (…). » (Voir
Ezéchiel 16).

Une religion qui laisse ces paroles prononcées par un prophète dans son livre
sacré ne peut pas tricher volontairement. Chose étonnante, dans les
prophéties de l’Apocalypse en rapport avec notre époque, Dieu emploie les
mêmes termes pour désigner le système politico-religieux actuel ? Mais quelle
est la signification de cette coupe, et que représente cette prostituée
moderne ? Il est temps que l’humanité sache la vérité, et que toute la lumière
soit faite sur ce sujet.