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Sondez Les Écritures
27 octobre 2019

Le sacrifice


Le sacrifice

Après la transgression du premier couple d’humains, Dieu était dans
l’obligation d’appliquer la sentence qu’il avait prévue à leur encontre. Il ne
pouvait pas mentir. Certes, Adam et Eve ne sont pas morts le jour même,
mais le jour même ils n’étaient plus génétiquement aptes à vivre pour
toujours dans leur environnement. Ils vieillissaient et mourraient. Leurs
descendants ont donc hérité d’un bagage génétique imparfait. La Bible dit
que les hommes ont hérité du péché originel. C’est simple, mais cela
résume tout.

Toute transmission héréditaire ne peut être que génétique. Logiquement, à
l’instar des animaux, les humains devraient mourir sans aucun espoir. Mais
l’homme n’a pas été créé pour avoir le même sort que les animaux. Par
ailleurs, les fils d’Adam que nous sommes, ne sont responsables de rien. Ils
n’ont opéré aucun choix. Qu’allait faire Dieu de tous les descendants
d’Adam qui auront rejeté le système anarchique de Satan ?

Leur offrir la vie éternelle sans contrepartie serait en quelque sorte une
violation des lois naturelles de descendance. Si pour nous ce geste paraitrait
anodin, il n’en est pas de même pour le Créateur, dont la justice se doit
d’être parfaite. Même pour faire le bien, il ne peut la violer. En aucun cas
son geste ne devrait s’apparenter à du favoritisme. Il doit agir de manière à
ne laisser aucun doute sur la constance de son comportement parfait, car la
sainteté de son nom en pâtirait. N’importe qui pourrait alors lui signifier son
erreur. Etant aussi un Dieu véridique, il devrait l’accepter.

Sans la sainteté de son nom, Dieu serait un Dieu Tout-Puissant dont ses
créatures ont peur. Mais Il ne serait pas le Bon Dieu, Celui qui met surtout en
avant ses qualités pour se distinguer de ses créatures et non sa puissance,
dont personne ne doute. C’est la sainteté de son nom qui nous confère une
immense valeur par rapport aux animaux, faits comme nous de poussière.
Contrairement à eux, nous sommes faits à son image.



En lisant en Genèse 3 : 15 la sentence prononcée contre le serpent, qui était
en fait le Diable, résume à elle seule la suite des événements et nous permet
d’entrevoir la décision finale de Dieu. Il dit au serpent, tout en s’adressant au
Diable :

« …Et je mettrai une inimitié entre toi et la femme, et entre ta
postérité et sa postérité. Celle-ci t’écrasera la tête et tu lui blesseras
le talon. »

C’est une prophétie prononcée directement par Dieu. L’un des apôtres a
expliqué que c’est par la descendance de la femme, c’est-à-dire le Christ, que
Dieu se chargera, non seulement de sauver l’humanité, de justifier son nom
et le bien-fondé de ses lois, mais d’anéantir celui qui se cachait derrière ce
serpent. Le livre de l’Apocalypse le qualifie de « vieux serpent… celui qu’on
appelle Diable et Satan ». Dire que Jésus n’a pas été mis à mort, c’est nier
la réalisation de cette prophétie prononcée par Dieu lui-même.

La blessure au talon que Satan lui infligera, c’est la souffrance que Jésus allait
endurer sur le poteau de supplice, et dont Satan fut l’instigateur. Les
épreuves sont le lot de tous ceux qui auront pris position pour le royaume
de Dieu sous le régime actuel de Satan.

Quant aux bourreaux envoyés par le Diable, à ceux qui décapitent, qui
crucifient et qui lapident, c’est le même être qui se cache derrière eux.
« Vous venez, vous, de votre père le Diable, dit Jésus à ceux qui voulaient
le tuer, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. »

Dès le départ, Dieu avait prévu de sacrifier quelque chose, de subir une perte
à la hauteur du droit à la vie qu’Adam avait perdu. Quelque part, un être
parfait devait donner définitivement sa vie, afin de compenser celle
qu’Adam avait perdue. En parlant de vie, il s’agit du droit à la vie éternelle
que possèdent toutes créatures faites à l’image de Dieu. Ce geste allait
permettre aux descendants d’Adam, ceux qui auront pris position pour une
législation divine, de continuer à vivre au-delà de la mort dans le royaume
de Dieu.

Tout homme peut profiter du sacrifice messianique dans la mesure où il
rejette l’anarchie prônée par le Diable et manifeste sa foi dans le sacrifice de
Jésus. Mais si le Diable enseigne que Jésus ne fut pas mis à mort et qu’il le
croit, il ne peut pas prétendre accepter le sacrifice messianique, il se
comporte exactement comme Adam et Eve. Mais au lieu de passer par un
serpent, le Diable utilise un humain, un faux prophète. Ne soyons pas
étonnés, l’enseignement du voisin s’opposera toujours à celui du Père.

Comme nous venons de le dire, Dieu aurait pu accorder sans contrepartie la
vie éternelle à tous les descendants d’Adam. Mais cela aurait enfreint un
principe naturel de descendance et aurait constitué une entorse à sa justice
parfaite. Voilà pourquoi il avait prévu une compensation : le sacrifice. Cette
compensation suppose, comme nous venons de le dire également, de subir
une perte, de donner quelque chose en échange de ce que l’on a obtenu
d’une autre manière. Si nous ne saisissons pas ce que signifie la perfection de
la justice divine, il sera difficile de comprendre son geste.

Son amour pour les êtres humains et son empathie pour eux s’exercent aussi
au plus haut point. Jésus déclara en Jean 3:16 :

« Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son fils unique, afin que
quiconque exerce la foi en lui ne périsse point ; mais ait la vie
éternelle ».

Des animaux, ou de simples vies humaines ne pouvaient pas servir de
sacrifice perpétuel ; car mathématiquement on ne peut compenser une vie
éternelle par des milliers de vies de 120 ans, ou davantage. Dieu ne pouvait
pas non plus sacrifier un simple ange créé à cet effet, et encore moins un
malfaiteur, comme le livre inspiré par le dieu des anciens Mecquois le laisse
entendre. Dieu devait Lui-même subir une perte et donner ce à quoi Il tenait
le plus, la vie de son propre fils, celui que l’Apocalypse désigne par « Le
premier né de toute la création de Dieu ». Si un malfaiteur fut embaumé à la
place du Christ et placé dans un tombeau, pourquoi ne retrouvait-on pas son
corps ?

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En effet, toutes les créatures faites à l’image de Dieu ont automatiquement le
droit à la vie éternelle. C’est de ce droit dont Jésus s’est dessaisi en faveur de
l’humanité. Ce n’était pas un geste symbolique, ni la perte de sa vie terrestre.
Car un mort qui a l’approbation de Dieu continue de vivre à ses yeux. Jésus
avait perdu plus qu’une cessation de vie terrestre. Il avait en quelque sorte
hypothéqué sa vie céleste. La Bible dit qu’il s’est dessaisi de son âme, ou
plutôt de son droit à la vie éternelle.



Ce que nous avons vu n’est que l’aboutissement de quelque chose qui
débuta dans le ciel. Jésus n’a pas perdu sa vie terrestre sur le poteau, il y a
regagné ainsi le droit à la vie céleste. En plus des souffrances que Jésus allait
endurer, il a joué le tout pour le tout en notre faveur, afin que ceux qui
décident de faire la volonté de Dieu aient une chance de revenir à la
condition initiale.

Son geste est extraordinaire ! Y a-t-il quelque chose de plus grand, de plus
important qu’une vie éternelle heureuse ? Que peut-on risquer de plus ? Si
Jésus a souffert, Dieu a dû partager cette souffrance. Marie était bien placée
pour le comprendre. Elle assista néanmoins à son exécution, afin de le
soutenir.

Ceux qui, comme les nazaréens, pensaient que Jésus n’était qu’un simple
prophète dont un sosie fut cloué sur le poteau à sa place et Mahomet qui
faisait écho de leurs idées hérétiques dans le Coran, n’avaient certainement
pas compris les paroles de l’ange Gabriel à Marie : « Celui qui naitra de toi
sera appelé saint, fils de Dieu. » Luc 1:35.

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En perdant le droit à la vie éternelle, Jésus aurait dû disparaître à tout
jamais, sans aucun espoir, car son geste n’avait rien de symbolique. Mais
c’était compter sans l’imagination de Dieu. Il restait une ouverture : envoyer
Jésus sur Terre pour, non seulement témoigner au sujet du Père et de son
amour pour les humains, parler de cette controverse qui eut lieu en Eden et
qui permet à Satan d’expérimenter l’anarchie sur Adam et Eve et leurs
descendants, mais aussi, de se placer à la hauteur des humains, comme s’il
avait lui-même hérité du péché originel.

Pourquoi ? Pour regagner le droit à la vie éternelle, à l’instar des fils d’Adam,
comme s’il avait péché ; mais dans la mesure où, comme eux, il prenne
position sans faillir pour le royaume de Dieu tout en rejetant l’anarchie
prônée par Satan. Mais prendre position pour le royaume de Dieu ne signifie
pas lever une armée pour aller conquérir un monde que Dieu a laissé
momentanément et de son plein gré à son adversaire, cela dans un but
précis.

Le Diable n’a pas mis en cause la puissance de Dieu, ni le fait que l’Univers
lui appartienne, mais il a contesté sa gestion de sa création. Pour lui, seule
une liberté absolue est garante d’un vrai bonheur. Il a entraîné des anges et
des humains dans sa rébellion. Ce ne fut pas un simple refus de se prosterner
devant Adam, comme le Coran le dit.

Prendre position pour le royaume de Dieu, c’est accepter d’obéir à ses lois
malgré l’anarchie qui règne sur la terre, c’est faire connaitre ce qui se passa
réellement en Eden ; c’est surtout s’écarter du monde politique et militaire à
travers lesquels le Diable exerce son autorité. Cela signifie qu’en appliquant
les lois de Dieu, si elles sont supérieures à celles des hommes, nous devons
être différents de ceux qui ont opté pour l’anarchie.

La supériorité des lois divines n’est pas un simple mot, elle doit se manifester
à travers ceux qui l’appliquent. Dieu doit être glorifié par notre
comportement, comme Il le fut par l’intégrité de Job. Nous devons être
pacifiques, tout comme Jésus l’était.

Mais si nous nous mettons à attaquer des caravanes, à voler, à violer, à faire
des raids nocturnes pour nous enrichir, ou pour avoir des avantages sexuels,
si nous détruisons des familles entières, en tuant les hommes, en prenant
leurs femmes et en vendant leurs enfants, etc., nous faisons pire que ceux qui
ne respectent pas les lois de Dieu. Ce n’est pas par la force et dans la
violence que nous ferons la fierté de Dieu.

Nous avons en Jésus un exemple parfait de la manière de prendre position
pour le royaume de Dieu et pour la législation divine. Nous avons aussi en
Mahomet un contre-exemple de ce qu’il ne faut absolument pas faire. Même
si le Coran déclare que Mahomet fut un bel exemple, notre bon sens devrait
nous signaler que cette affirmation est fausse. Il n’a pas montré la supériorité
des lois de Dieu, mais celle de la force. Dieu n’a pas choisi cette voie-là vis-à-
vis de Satan pour lui prouver qu’il a avait tort.

Quant à Jésus, il se plaça à la hauteur des fils d’Adam pour avoir le même
droit qu’eux : celui de faire un choix entre les deux systèmes
gouvernementaux. C’est ce qui expliqua son baptême, qui n’était pas un
baptême de repentance, mais une nouvelle naissance parmi les hommes.

Malheureusement, il allait aussi, à l’instar des humains, être soumis aux
épreuves de Satan, épreuves qui était à la hauteur du personnage qu’il était.
Dieu n’en était pas l’instigateur comme certains pourraient le croire. La Bible
déclare que Dieu n’éprouve personne. Lorsque Jésus déclara à Judas le jour
de sa mort : « Ce que tu as à faire, fais-le promptement », il parla à
Satan. (Jean 13:27).



Ce que les humains ignorent, c’est que si Jésus avait succombé dans
l’épreuve, il aurait probablement tout perdu. On aurait raconté que Dieu
avait un fils qui a donné sa vie pour permettre aux descendants d’Adam de
vivre éternellement. Certains auraient cru, d’autres non. Sa souffrance et sa
mort font partie de la phase qui a permis aux humains de voir les choses de
manière concrète. L’homme peut tuer un corps, mais il est incapable
d’enlever le droit à la vie à une créature faite à l’image de Dieu. Jésus
affirme :

« Le Père m’aime parce que je donne ma vie afin de la reprendre.
Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la
donner et j’ai le pouvoir de la reprendre : tel est l’ordre que j’ai reçu de
mon Père.

Jésus n’a pas donné sa vie terrestre en disant : « tuez-moi ». Il dit encore en
Jean 8:23 :

« Vous êtes des régions d’en bas ; moi, je suis des régions d’en haut,
vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde ». Peu avant, il
leur avait dit : « Le pain de Dieu ; en effet, c’est celui qui est descendu
du ciel et qui donne la vie au monde… Je suis le pain de vie » (Jean
6:33)

Puis il déclare en Jean 17:5 : « Père, glorifie-moi auprès de toi de la gloire
que j’avais auprès de toi avant que le monde fut. »

Qu’est-ce que jésus pouvait dire de plus aux humains, bien que vivant parmi
eux, pour leur faire comprendre qu’il n’était pas des leurs ? Malgré ses
efforts, les juifs ne purent comprendre qu’il existait déjà dans le ciel. Ils lui
dirent :

«… Tu n'as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham. Jésus leur
dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham soit venu à
l’existence, je fus ». Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter
contre lui ; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple ». (Jean 8:57,
58)

Apocalypse 3:14 dit, en accord avec Colossiens 1:15, « Il est le
commencement de la Création de Dieu ». Il n’a donc pas été créé à cet
effet, à l’instar des fils d’Adam. Les musulmans doivent prendre garde à
l’enseignement vénéneux de Mahomet dans le Coran. Michée un prophète
de la Torah dit ceci, en parlant du Messie :

« Et toi, Ô Bethléem, Ephrata, celle qui est trop petite pour être parmi
les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui doit devenir chef
en Israël, dont l’origine est depuis les temps anciens, depuis les jours
des temps indéfinis. C’est pourquoi il les abandonnera jusqu’au temps où
celle qui accouche accouchera réellement (…) » Michée 5:2 et 3.

Cette prophétie date du VIIIe siècle avant Jésus. Elle affirme que le Messie
viendrait de Bethléem. Par ailleurs. Le prophète ne dit pas qu’il existera ;
mais qu’il existe depuis les jours des temps indéfinis.

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Nous savons que les anges peuvent se matérialiser. Il aurait été plus facile
pour Dieu de passer par cette voie-là pour introduire son fils dans le monde.
Mais voilà ! Jésus ne pouvait pas se matérialiser et prétendre être un
descendant d’Adam et avoir les mêmes droits qu’eux. Sachant à quel point la
justice de Dieu est parfaite, la vision Mahométane d’un Jésus purement
humain, qui ne serait pas vraiment mort et à qui Dieu aurait dit : « soit ! »,
n’était pas envisageable.

Si cette option était acceptable, Dieu aurait pu prendre n’importe quel
humain né d’un homme et d’une femme, sans avoir eu besoin de l’introduire
dans le sein de Marie. Une simple matérialisation de Jésus, à l’instar des
anges, n’aurait pas été légale et n’aurait pas autorisé Jésus à porter le péché
d’Adam et à avoir comme nous le droit de faire un choix entre les deux
systèmes, , , , il serait resté un ange matérialisé. Et en tant que tel, il n’aurait pas
pu prétendre aux mêmes conditions que les descendants d’Adam. Il devait
impérativement naître d’un humain, plus précisément, d’une femme.

Ce n’était pas par caprice que Dieu le fit passer par le ventre d’une
descendante d’Adam, en l’occurrence, Marie. Par ce geste, il pouvait
prétendre être « fils de l’homme ». Qui plus est, il était de la lignée davidique
par Marie et par Joseph, son père adoptif. Jésus avait de ce fait le droit
légitime à la royauté sur les humains. Tout cela a été résumé dans la sentence
que Dieu prononça en Eden contre le Serpent, mais c’est à Satan qu’Il
parlait :

« …Et je mettrai une inimitié entre toi et la femme, et entre ta
postérité et sa postérité. Celle-ci t’écrasera la tête et tu lui blesseras
le talon. » Genèse 3:15

Jésus est celui à qui Dieu faisait allusion dans cette sentence contre le serpent
derrière lequel se cachait le Diable. Jésus est « la postérité de la femme » qui
écrasera la tête de Satan. Or cette tâche ne pouvait pas incomber à un simple
humain. Luc nous fait ce récit :

« Quand elle (Elisabeth mère de Jean-Baptiste) fut dans sa sixième
mois, l’ange Gabriel fut envoyé d’auprès de Dieu dans une ville de Galilée
appelée Nazareth vers une vierge promise en mariage à un homme
appelé Joseph, de la maison de David ; et le nom de la vierge était
marie. (Myriam)

« Et quand il entra chez elle, il dit : « Bonjour, hautement favorisée,
Dieu est avec toi. » Mais elle, à cette parole, fut profondément
troublée, et elle raisonnait, se demandant quel genre de salutation cela
pouvait bien être. Et l’ange lui dit : « Ne crains pas Marie, car tu as
trouvé faveur auprès de Dieu. Voici que tu concevras dans ta matrice, tu
enfanteras un fils et tu devras l’appeler du nom de Jésus. Celui-ci sera
grand, et on l’appellera fils du Très-Haut. Et l’Eternel Dieu lui donnera
le trône de David, son père… »

« Mais Marie dit à l’ange : « comment cela se fera-t-il, puisque je n’ai
pas de relations avec un homme ? » En réponse l’ange lui dit : « De
l’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira
de son ombre. C’est pourquoi aussi celui qui naîtra sera appelé saint, fils
de Dieu ».

Il n’était réellement ni le fils de Marie, ni celui de Joseph, mais de Dieu.
Toute créature fidèle faite à l’image de Dieu et qui obéit à ses lois, est
considérée comme son fils. Chose étonnante, ce même ange Gabriel se serait
contredit dans le Coran, en affirmant : « Si Dieu avait un fils, je serais le
premier à l’adorer. » (Sourate 43:81).

Qui s’exprime ici ? Dieu ? Ne soyons pas des gens naïfs. Mais s’il s’agit de
l‘ange Gabriel, ou de Mahomet, nous sommes en droit de nous demander
qui a écrit le Coran ? De toute évidence, c’est Mahomet lui-même qui fait
parler l’ange Gabriel. Comment un ange pouvait-il s’exprimer avec autant de
légèreté ? Aurait-il oublié dans quel sens il avait prononcé ces paroles
quelques siècles plus tôt ?

Où se trouve le vrai Gabriel ? Le Coran, tout en prétendant corroborer la
Bible, ne cesse de la contredire sur presque tout. Quel intérêt auraient les
apôtres, les chrétiens en général, à faire passer Jésus pour quelqu’un qui fut
mis à mort ? Il aurait été plus honorable d’adopter la version du Coran. Mais
elle est fausse, il faut la rejeter. Dieu aurait-Il fait preuve de justice en faisant
mourir un autre à la place de Jésus ?

Le Diable qui voulait le faire succomber dans l’épreuve de la souffrance,
aurait-Il été dupé par Dieu ? Notre Créateur serait-Il un imposteur, un
menteur en nous faisant croire à tort à la mort sacrificielle de Jésus, mort que
ses propres prophéties avaient annoncée ? Aurait-Il trompé Marie et les
apôtres du Christ ? Si le Coran est faux, celui qui l’a écrit l’est également.

Contradiction entre le Coran et la Bible sur le péché en Eden

Le Coran raconte :

« Satan lui fit une suggestion : Ô Adam, lui dit-il, veux-tu que je te
montre l’arbre de l’éternité et d’un royaume qui ne vieillit pas ? Ils
mangèrent du fruit de l’arbre et leur nudité leur apparut, et ils se
mirent à coudre des vêtements de feuilles du paradis. Adam désobéit à
son Seigneur et s’égara. »

« Puis Dieu en fit son élu, revint à lui et le dirigea sur le chemin droit. Il
dit à Adam et Eve : Descendez du paradis tous, les uns animés d’inimitié
contre les autres. Un jour la direction du chemin droit vous viendra de
moi. » (Sourate 20:116 à 123).

Ce n’est même pas un bon résumé du récit biblique. Par ailleurs, la Bible ne
dit pas que Dieu fit descendre Adam et Eve du paradis, comme s’il s’agissait
d’un paradis céleste, mais qu’Il les chassa du paradis terrestre. Elle ne dit pas
non plus que les uns seraient animés d’inimitié contre les autres, mais qu’Il
mettra une inimitié entre le Serpent, qui est Satan et la postérité de la
femme, qui est Christ. De toute évidence, Mahomet n’avait pas tout compris
de ce que lisaient les nazaréens dans le livre de Genèse. Or la Bible décrit
clairement des lieux sur terre, et non dans le ciel. On y lit :



« Or il y avait un fleuve qui sortait d’Eden pour arroser le jardin et de
là il se divisait et il devenait comme quatre têtes. Le nom du premier
est Pischon ; c’est celui qui entoure tout le pays de Havilah, où il y a de
l’or… « Et le nom du deuxième fleuve est Guihon ; c’est celui qui entoure
tout le pays de Kusch. Et le nom du troisième fleuve est Hiddékel ; c’est
celui qui va vers l’orient de l’Assyrie. Et le quatrième fleuve est
l’Euphrate. »

Certains fleuves n’existent plus, mais pas tous. Par ailleurs, le Coran fournit
une autre raison pour laquelle Dieu châtia Satan. Il dit :

« Souviens-toi que Dieu dit aux anges : Je crée l’homme de limon,
d’argile moulée en formes. Lorsque je l’aurai formé et que j’aurai soufflé
dans lui mon esprit, prosternez-vous devant lui en l’adorant. Et les anges
se prosternèrent tous. Excepté Iblis ; il refusa d’être avec ceux qui se
prosternaient.

« Dieu lui dit alors : Ô Iblis ! Pourquoi n’es-tu pas avec ceux qui se
prosternent ? Je ne me prosternerai pas devant l’homme que tu as créé
de limon, d’argile moulée en formes. Dieu lui dit : Alors sors d’ici ; tu es
lapidé. La malédiction pèsera sur toi jusqu’au jour de la foi. Il répondit :
O Seigneur ! Donne-moi du répit jusqu’au jour où les hommes seront
ressuscités. Dieu lui dit : Le délai t’est accordé jusqu’au jour du terme
marqué. » (Sourate 15:28 à 35).

Ce récit, que nous trouvons aussi dans un apocryphe biblique, est tout
simplement ridicule ! Il nous ferait presque prendre le Diable en pitié et lui
donner raison. Car il serait le seul à ne pas pratiquer l’idolâtrie. Posez-vous
cette question : Dieu, peut-il encourager les anges à enfreindre ses propres
lois ? Peut-Il condamner un ange pour les avoir scrupuleusement respectées ?
Quand on sait à quel point Dieu est juste, ce récit ne mérite même pas le
doute. Il est faux ; et le livre qui le raconte, ainsi que celui qui a prétendu
l’avoir reçu d’un ange.

Si donc il est faux, et de toute évidence il l’est, quel autre mensonge est
dissimulé dans un livre qui raconte de telles stupidités en faveur de l’ennemi
de Dieu ? C’est à croire que le concerné s’était lui-même chargé de se
défendre en écrivant ces choses.





Selon la Bible, ce chérubin était au service du premier couple d’humains pour
les protéger, et non pour se prosterner devant eux. Même après leur péché,
Adam et Eve ignoraient jusqu’à l’existence du Diable. Ils accusèrent de
préférence le serpent, le reptile à travers lequel Satan s’exprimait. Il avait des
intentions malveillantes, et son cœur était plein de révolte et de haine à
l’égard de Celui qui l’a créé. Il poussa Eve à enfreindre une interdiction
divine.

C’est un menteur, qui veut se présenter comme une victime. Victime de qui ?
Vous voulez le croire ? Alors croyez au Coran. Les noms qui le qualifient en
disent long sur l’être qu’il est, car Satan signifie opposant et Diable,
calomniateur. Il s’est opposé ouvertement au Créateur en mettant en cause
son aptitude à gouverner pour le bonheur des humains.

Ce récit du Coran n’est pas anodin, car il s’y cache un enseignement
extrêmement fort et dangereux : quoi qu’on vous demande de faire, et
quelle que soit la chose à laquelle on vous demande de croire, soumettez-
vous, ne réfléchissez pas, même lorsque votre bon sens vous signale que
l’ordre est mauvais. Ne doutez de rien dans ce qu’on vous raconte, sinon
vous serez châtiés. Soumettez-vous !

Le Diable présente Dieu comme un tyran qui encourage l’idolâtrie. Etant
monothéiste, un musulman devrait voir que cet enseignement est faux et
calomnieux. Si nous condamnons ceux qui encouragent l’idolâtrie, que
ferions-nous de Dieu si cette histoire était vraie ? L’idée d’obéir aveuglement,
de se soumettre à quiconque se déclarant messager de Dieu, est dangereuse.
Or nous devons être à même d’analyser, de comprendre ce qu’on nous
demande de faire et ce en quoi on nous demande de croire.

Aucune créature, visible ou invisible, ne devrait modeler notre esprit afin de
nous rendre vulnérables à de faux enseignements. Notre capacité à analyser
les choses, à les soupeser, est un bouclier qui nous protège contre toutes
sortes de tromperies de l’adversaire de Dieu. Le Coran s’en défend ainsi en
Sourate 12:111 :

« Le livre n’est point un récit inventé à plaisir : Il corrobore les
écritures révélées avant lui, il donne l’explication de toute chose, il est
la direction et une preuve de la grâce divine pour les croyants. »



Les musulmans trouvent-ils l’explication de toute chose dans le Coran ? Ce
livre ne répond à aucune question fondamentale de l’homme. Il est rempli
de fables. Un musulman ne sait même pas s’il passera par un enfer de feu
avant d’aller au paradis. Tantôt le Coran laisse supposer que les morts sont
au ciel, tantôt il nous dit qu’ils attendent le jour de la résurrection. Dire aux
musulmans qu’il existe des châteaux dans le ciel et que Dieu chasse des
démons avec des météores, ne répond pas à leurs questions.

Comment expliquer aux hommes la notion de sacrifice ?

L’initiative de Dieu de donner la vie de son fils en compensation au péché
adamique est importante, je dirais même primordiale pour les descendants
d’Adam. Mais comment la faire comprendre aux êtres humains, qui
ignoraient à ce moment-là jusqu’à la notion de sacrifice ? Comment leur
expliquer le sacrifice messianique à venir ?

Dieu s’y est pris le plus tôt possible. Il demanda aux deux fils d’Adam, Caïn
et Abel d’offrir des sacrifices pour leurs fautes. Bien entendu, ces sacrifices
n’effaçaient pas le péché originel, mais ils préparaient l’humanité à
comprendre le grand sacrifice messianique et à mieux appréhender cette
notion. Si Dieu avait demandé à Adam et à Eve d’offrir aussi des sacrifices
pour leur compte, c’est qu’ils seraient inclus dans la propitiation messianique.
Mais la Bible ne dit rien à ce sujet.

Plus tard, Dieu demanda à Abraham de sacrifier Isaac, son fils, pour
préfigurer le sacrifice messianique et faire comprendre aux humains ce
qu’implique un tel geste. En effet, voir souffrir et mourir quelqu’un qu’on
aime n’est pas très agréable. Dieu lui dit :

« S’il te plaît, prends ton fils, ton fils unique que tu aimes tant, Isaac,
et fais route vers le pays de Moriah, et là, offre-le en holocauste sur
l’une des montagnes que je te désignerai. » (Genèse 22:2).

Nous savons que par la suite Dieu envoya son ange pour empêcher ce
sacrifice (Genèse 22:11), lequel symbolisait celui du Christ. Là encore on
trouve des contradictions entre les deux livres. Pour le Coran, l’enfant
qu’Abraham a voulu offrir en sacrifice, fut Ismaël.

Quelle fierté auraient tiré les juifs à ce que ce soit Isaac plutôt qu’Ismaël ? Ces
récits sont bien antérieurs à l’islam. Par ailleurs, le Messie, grâce auquel toute
la terre serait bénie grâce au geste d’Abraham, selon la promesse de Dieu
(Genèse 22:18), ne descendait pas d’Ismaël, mais d’Isaac. Voyez le titre :
" Quel fils Dieu demanda-t-Il à Abraham de sacrifier ? "


À la sortie des israélites d’Egypte, le jour de la pâque, Dieu leur demanda
d’asperger le montant de leur porte du sang d’un agneau égorgé, qui devait
représenter le sacrifice messianique. Il leur dit donc :

« Le sang devra devenir votre signe sur les maisons où vous êtes ; et je
devrai voir le sang et passer par-dessus vous, et la plaie ne viendra pas
sur vous quand je frapperai le pays d’Egypte (...) Vous n’en briserez pas
un os. » Exode 12:46.

Ce geste symbolisait un plus grand sacrifice, en vertu duquel ceux qui
auraient pris position pour le royaume de Dieu et auraient cru dans le
sacrifice messianique seraient épargnés à la sortie de l’humanité de la
domination d’un plus grand Pharaon, Satan. Ce n’était pas une simple
coïncidence si Jésus fut mis à mort à la célébration de la Pâque, le 14 Nisan.
En Exode 12, Dieu donne cette prescription :

« Le mouton devra être pour vous sans défaut, un mâle âgé d’un an (...) Il
devra rester sous votre sauvegarde jusqu’au quatorzième jour de ce
mois, et toute la congrégation de l’assemblée d’Israël devra l’égorger
entre les deux soirs. Et l’on devra prendre une partie de son sang et
l’appliquer sur les deux montants des portes et sur la partie
supérieure. » (Exode 12:5 à 7).

Jean fait ce récit de la mort de Jésus : « Dans la crainte que les corps ne
restassent sur le poteau de supplice pendant le sabbat, - car c’était la
préparation, et le jour de sabbat était un grand jour ; - les juifs
demandèrent à Pilate qu’on leur rompît les jambes et qu’on enlevât les
corps. »

Les soldats virent donc, et ils brisèrent les jambes du premier, puis du
second homme qui avait été cloué avec lui sur le poteau. S’étant
approché de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les
jambes. Mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt
il sortit du sang et de l’eau (…) oui ; ces choses sont arrivées afin que la
parole de l’écriture s’accomplisse : “pas un de ses os ne sera broyé.” »
(Jean 19:31 à 36)

Jésus ne pouvait pas décider lui-même d’être mis à mort le jour de la Pâques
où l’on sacrifiait l’agneau propitiatoire.



Dieu déclara aux israélites lors de l’initiation de la Pâque : « Sept jours
durant, il ne devra pas se trouver de pâte aigrie dans vos maisons, car
quiconque goûtera ce qui est levé, qu’il soit un résident étranger ou un
indigène du pays, cette âme-là devra être retranchée de l’assemblée
d’Israël ».

Pourquoi le levain devait être absent des cérémonies relatives à cette fête ?
Parce que la Pâque, observée le 14 Nisan, et la première offrande céréalière
célébrée deux jours plus tard, ainsi que la fête des gâteaux sans levain,
représentaient respectivement la mort et la résurrection du Messie. Or le
levain était symbole d’imperfection, voire de corruption. Cela ne pouvait
pas coller avec la symbolique d’un Messie parfait venant d’en haut : « Tu ne
dois pas sacrifier avec ce qui est levé, le sang de mon sacrifice », dit
Dieu. Par ailleurs l’agneau sacrifié devait être en parfait état physique.

En Amos 4, Dieu demanda aux israélites, par ironie, après leurs transgressions
à Béthel et à Guilgal, de lui offrir des sacrifices avec ce qui était levé. Nous y
lisons :

« Venez à Béthel et transgressez. A Guilgal, transgressez
fréquemment, et apportez le matin vos sacrifices, le troisième jour, vos
dixièmes. Et avec ce qui est levé faites fumer un sacrifice d’action de
grâce… »

C’était une façon ironique de leur faire comprendre qu’Il était conscient de
leurs péchés volontaires et que leurs offrandes ne serviraient à rien : sacrifices
non conformes, pour des actes indignes et impardonnables (voir I cor. 5:7,
8). Dieu inspira de nombreuses prophéties qui annonçaient la venue du
Messie. Mais comment procéder pour l’introduire dans le monde ? Car
n’oublions pas que le règne actuel n’est pas celui de Dieu.



Naissance d’une nation et guerres saintes

Les conditions avaient-elles été fixées à l’avance entre Dieu et son
adversaire ? Ce qu’on remarque, c’est que le Créateur fit le choix d’un petit
coin de terre qui échappait momentanément à la domination de Satan, et
d’où Il a formé un peuple qu’Il a chargé de faire connaître sa volonté à toute
l’humanité. De ce peuple allait sortir le Messie. En Genèse chapitre 11 à partir
du verset 27 on lit ceci :

« Voici la postérité de Térah : Térah engendra Abram, Nahor et Haran ;
et Haran devint père de Lot. Plus tard Haran mourut en présence de
Térah, son père, au pays de sa naissance, à Ur en Chaldée… »

« Après cela Térah prit Abram, son fils, et Lot, fils de Haran, son petit-
fils, et Saraï, sa belle-fille, femme d’Abram, son fils, et ils sortirent
ensemble d’Ur du pays des chaldéens pour aller au pays de Canaan. Ils
arrivèrent à Sharan et y habitèrent… » (…) Alors Dieu dit à Abram :
« Va-t’en, de ton pays, et de ta parenté, et de la maison de ton père,
vers le pays que je te montrerai. Et je ferai de toi une grande
nation…Et grâce à toi se béniront assurément toutes les familles du
sol. »

Dieu savait déjà que le Messie allait sortir de la descendance d’Abram par
Isaac. Puis il lui dit : « À ta postérité je vais donner ce pays (...) Ensuite
Abram leva son camp et alla alors de campement en campement vers le
Néguev ».

« … Ce jour-là Dieu conclut avec Abram une alliance, en disant : À ta
postérité je donnerai ce pays, du fleuve d’Egypte jusqu’au grand fleuve,
le fleuve Euphrate ; le pays des Kéniens, des Kéniziens, des Kadmoniens,
des Héthiens, des Phéréziens, des Réphraïm, des Ammonéens, des
Cananéens, des Guirgasiens et des Jébuséens. »

Le pays que Dieu destina aux descendants d’Abram était donc déjà habité
par d’autres peuples. Pourquoi ce choix ? Dieu ne pouvait-Il pas faire fleurir
un vaste désert et le donner à Israël. Un Dieu juste avait-Il le droit de chasser
ces peuples ? Ces lieux étaient-ils destinés à Israël ? Entraient-ils dans les
conditions établies entre Dieu et l’opposant ?



Certes, Dieu avait besoin d’un territoire en rapport avec son dessein
messianique, mais Il savait également que ces gens allaient atteindre un tel
degré de perversité qu’Il serait obligé d’intervenir contre eux et de juger ceux
qui habitaient ces territoires destinés à Israël. Ce n’était pas un jugement
individuel, mais un jugement collectif, celui des territoires.

Il faut savoir que la justice de Dieu pouvait lui permettre de juger des villes
entières, villes dans lesquelles pouvaient se trouver des innocents, des
nourrissons, des enfants et des vieillards. Or, comme sa justice l’oblige à faire
revivre ces innocents au jour du jugement pour qu’ils en apprennent sur sa
volonté, et que ce n’était pas un jugement individuel, mais collectif, c’est la
ville, ou le territoire tout entier qui en profiterait. Sa justice compensatoire
lui permet d’agir ainsi afin de sauver un grand nombre de personnes. C’est la
vérité.

C’est une forme de sacrifice de quelques innocents pour le plus grand
nombre. Il n’a, certes, pas la valeur du sacrifice messianique, mais il satisfait à
la justice divine. Dieu peut hâter un événement qui, de toute manière se
serait produit et s’en servir comme châtiment judiciaire, ou faire porter la
faute de plusieurs générations par une autre génération, également
pécheresse (Exode 34:6,7).

Dieu se servit, par exemple, de Babylone pour châtier son peuple et le
disperser parmi les nations. De toute manière, Nabuchodonosor ne l’aurait
probablement pas épargné. Cela évitait au Créateur de lui infliger une
double peine. Il a créé la notion de justice, Il sait comment la contourner
sans la violer, afin de manifester son grand amour à notre égard. Tout autant
que Dieu a la possibilité de nous pardonner, c’est l’amour qui prendra le
dessus et non une justice rigoureuse.


Dieu est en mesure de connaître le devenir de chacun d’entre nous. Mais sa
justice parfaite ne lui permet pas de préjuger. Il ne pouvait pas intervenir
contre les peuples de Canaan sous prétexte que dans quelques siècles leur
mauvaise manière d’agir allait atteindre son paroxysme. Ainsi, Dieu dit à
Abraham dans un rêve :

« Sache avec certitude que ta postérité deviendra résident étranger
dans un pays qui n’est pas le leur, et ils devront les servir et ceux-ci les
affligeront assurément pendant quatre cents ans. Mais la nation qu’ils
serviront, je la juge, et après cela, ils sortiront avec de grands biens.


Quant à toi, tu t’en iras en paix avec tes ancêtres ; tu seras enseveli
dans une belle vieillesse. Mais à la quatrième génération, ils reviendront
ici, car l’iniquité des amorites n’est pas encore à son comble. » (Genèse
15:13 à 16).

Si Dieu avait accepté la coexistence des amorites et des israélites, ils les
auraient corrompus. Il dit : “ Ils ne devront pas habiter dans ton pays, de
peur qu’ils ne te fassent pécher contre moi. Si tu servais leurs dieux,
cela deviendrait pour toi un piège. ” (Exode 23:33).

Ces peuples, par la suite, offraient leurs nouveau-nés en sacrifice par le feu à
de faux dieux tels que les Baal et Molek, des idoles derrière lesquels se
cachaient des démons. Mais au lieu de procéder à un jugement individuel et
définitif pour la faute des habitants, Dieu choisit de juger des villes entières. Il
chargea les israélites eux-mêmes d’exécuter cette sentence.

S’Il avait fait appel à des anges, ceux-ci auraient probablement appliqué un
jugement systématique et n’aurait laissé aucune vie. En confiant cette tâche à
des humains, Dieu permit à ces peuples de s’enfuir et d’abandonner le
territoire. C’est de là que naquit la notion de « guerre sainte. » Ce furent des
guerres pratiquées sur l’ordre de Dieu.

La fin des guerres saintes

Décréter une guerre sainte n’appartient pas aux hommes. Mais les hommes
en ont profitent très souvent pour donner une plus grande dimension à
leurs interventions militaires. Il n’existe aujourd’hui aucune guerre sainte.
Toute guerre, qu’elle nous paraisse juste ou pas, reflète l’anarchie, le
désordre et l’échec du système gouvernemental anarchique de Satan. Dieu
n’intervient plus dans les affaires humaines.

Longtemps avant la venue du Christ, Dieu avait cessé de soutenir les guerres
d’expansion d’Israël, guerres qu’il avait commandées en rapport avec sa
justice pour chasser les cananéens et donner un territoire à Israël d’où
sortirait le Messie.

Aujourd’hui les nations gagnent des guerres parce qu’elles sont mieux
armées, ou plus stratégique. C’est un fait ! Dieu n’a plus rien à y voir.
Combien de miracles avons-nous déjà observé des sur un champ de bataille ?
Le commandement du Christ encourageant à aimer ses ennemis et à ne pas



rendre le mal pour le mal, rend de facto caduc l’usage de la guerre. Les
croisades catholiques et le djihad musulman sont une contrefaçon grotesque
de ce que Dieu faisait dans l’ancien temps.

Que pouvons-nous conquérir aujourd’hui pour Dieu par la pointe de nos
épées ? L’Univers ne Lui appartient-il pas ? Désirerions-nous lui adjoindre de
nouveaux adorateurs ? Mais Dieu préfère que nous Le servions par amour et
non par contrainte. N’est-Il pas capable de créer des milliards de planètes
remplies de milliards d’adorateurs qui lui obéissent aveuglement ? Pourquoi
ne le fait-Il pas ?

Le Diable se sert des guerres que livraient les israélites par le passé pour
inciter les hommes à s’entretuer au nom de Dieu. Quand bien même il
n’existerait qu’une seule religion sur la terre, cela mettrait-il fin aux guerres et
à la domination de Satan ? La réponse est non. Par ailleurs, les guerres se
font toujours en faveur des gouvernements, qui sont le relai de l’autorité de
Satan sur le monde. En réalité, nous ne combattons pas pour Dieu, mais nous
sacrifions notre vie sur l’autel des démons qui sont à la tête de ces
gouvernements.

Les jours précédant le déluge, Noé et à sa famille avaient-ils contraint
quelqu’un à entrer dans l’arche ? Certains d’entre nous n’auraient vu aucun
mal, s’ils avaient été de la famille de Noé, à saisir la main d’un enfant et à le
pousser à l’intérieur de l’arche. Mais Dieu aurait-Il approuvé cela ? C’est
contraire à ses principes. Dieu n’a jamais forcé un seul humain à Le servir.
Servir Dieu, l’aimer et Lui être reconnaissant est un honneur pour l’homme.

Il y a peu de chance en marchant dans la rue que quelqu’un nous agresse
avec une arme pour nous forcer à accepter une fortune. Dès qu’on nous
force, c’est qu’on veut nous prendre quelque chose. C’est d’autant plus vrai
dans le domaine religieux où le Diable, nous dit la Bible, se transforme
continuellement en ange de lumière. À l’origine, Dieu régnait sur Israël par
l’intermédiaire d’un religieux, le prophète Samuel. La Bible raconte :

« Par la suite, tous les anciens d’Israël se rassemblèrent et vinrent vers
Samuel à Ramah, et ils lui dirent : ‘Voici que tu es devenu vieux, mais tes
propres fils n’ont pas marché dans tes voies. Maintenant donc, établis
pour nous un roi pour nous juger, comme font toutes les nations (…) »

« Alors Dieu dit à Samuel : ‘Ecoute la voix du peuple dans tout ce qu’ils
te disent, car ce n’est pas toi qu’ils ont rejeté, mais c’est moi qu’ils ont
rejeté pour que je ne sois pas roi sur eux (…) Et maintenant, écoute leur
voix. Seulement, tu devras les avertir solennellement, et tu devras leur
faire connaître les prérogatives du roi qui règnera sur eux. »

Dieu s’opposa-t-il à la requête du peuple ? Non. Pourtant Il savait que leur
décision ne leur serait pas profitable. Pourquoi l’accepta-t-Il ? Parce que
l’homme possède le libre arbitre. Mais il devra aussi rendre des comptes aux
derniers jours. Dieu n’est pas un despote, ni un tyran. Le tyran, c’est le
Diable qui envoie ses sujets tuer ceux qui ne partagent pas leur croyance.

Quand nous servons les intérêts du Diable et des démons et que nous
voulons nous en affranchir, ils nous persécutent et nous terrorisent. Ceux qui
pratiquaient les sciences occultes peuvent en témoigner. Dieu n’agit pas ainsi.
Il ne forcera jamais quelqu’un à Le servir. La porte est toujours ouverte pour
ceux qui se repentent. Il ne les tue pas, ni ne les intimide.

Il dirigeait Israël, cependant Il respectait toujours le choix du peuple. Il est
impensable qu’Il intervienne sous le régime de Satan avant le temps fixé en
envoyant ses sujets tuer ceux qui ne se rangent pas de son côté. C’est
quelque chose d’impossible. Voyons !… Des centaines d’années plus tard,
lorsque tout allait mal dans le pays, Dieu leur fit ce reproche par la bouche
du prophète Hoshéa (Osée) en ces termes :

« Où donc est ton roi, pour qu’il te sauve dans toutes tes villes, et tes
juges, dont tu as dit : ‘Donne-moi un roi et des princes’ ? Alors je t’ai
donné un roi dans ma colère, et je te l’ôterai dans ma fureur. »

Le Diable contesta en Eden la législation divine et prôna l’anarchie ; mais
comment réagit le Créateur ? Il l’a laissé justifier son point de vue, en lui
permettant d’essayer sur Adam et Eve qui l’ont suivi et sur leurs descendants
ce système anarchique, sans interférer dans leurs affaires. Ce sera ainsi
jusqu’au « temps fixé des nations », comme le dit Jésus.

Alors lorsqu’un livre, soi-disant saint, recommande d’aller tuer ceux qui
n’adhèrent pas à une certaine vision religieuse et conseille de faire la guerre
aux juifs et aux chrétiens dans le but de les soumettre et de leur faire payer
un impôt pour qu’ils continuent de vivre sous le régime même de Satan, il ne
peut pas être crédible ? Quand il déclare que la punition du Diable a pour
raison son refus de se prosterner devant Adam, il devient évident que tout
cela est faux.



Tueruer d’autres’autres humainsumains à laa guerreuerre nee purifieurifie pasas l’homme’homme TuerTuer d’autres’autres humainsumains à laa guerreuerre nee purifieurifie pasas l’homme’homme d h à l g n p p l T d h à l g n p p l

Tuer ou se faire tuer pour imposer la volonté de Dieu, quoi de plus
glorifiant, doivent penser certaines personnes. Mais c’est un piège
diabolique. On peut aussi se référer aux inquisitions, où les « bras séculiers »,
encouragés par le pape innocent II, massacrèrent 20 000 hommes, femmes
et enfants dans la ville de Béziers, (France) y compris des catholiques eux-
mêmes.

L’autel de Dieu déborde de nos cadavres, du sang, de nos décapitations, de
nos sacrifices d’humains que le Diable nous envoie empiler sous son nez, de
nos guerres saintes puantes.

Tuer ou se faire tuer dans des guerres, ne purifie personne. David fut un
grand guerrier. Ses combats lui paraissaient justes. Mais lorsqu’il voulut
construire une maison pour Dieu, quand bien même il avait changé, que lui
répondit le Créateur ? Le livre des Chroniques raconte :

« Alors David rassembla à Jérusalem tous les princes d’Israël, les
princes des tribus, et les princes des classes de ceux qui servaient le
roi, et les chefs de milliers, et les chefs de centaines, et les chefs de
tous les biens et de tout le bétail du roi et de ses fils, avec les
fonctionnaires de cour et les hommes forts, oui, tous les hommes forts
et vaillants. Puis David se leva et dit :

« Entendez-moi, mes frères et mon peuple ! En ce qui me concerne,
j’avais à cœur de bâtir une maison de repos pour l’arche de l’Alliance de
Yahvé et pour le marchepied de notre Dieu, et j’avais fait des
préparatifs pour les bâtir. Et le vrai Dieu m’a dit lui-même : « Tu ne
bâtiras pas une maison pour mon nom, car tu es un homme de guerres et
tu as répandu le sang. » I Chronique 28:2, 3.

David n’était pas obligé de toucher ces pierres, mais le fait qu’un ancien
guerrier fût à l’initiative d’un projet où son nom allait être associé ne Lui
convenait pas. Pourtant ce n’était qu’une représentation de sa demeure
céleste. Dieu est trop Saint pour prendre plaisir dans la souffrance causée par
une épée qui transperce une créature faite à son image. Ses yeux
compatissants souffrent avec ceux qui souffrent.

Pouvoir manger avec Dieu après avoir tué nos frères humains, est une fausse
promesse. Ce mensonge diabolique continue encore de faire des victimes à
travers des attentats sanglants où leurs auteurs cherchent à devenir des
martyrs, pour profiter des 72 vierges promis par Mahomet et s’étendre à
table avec Dieu.

Tout ce qu’on peut en dire, c’est que les guerres, même lorsqu’elles sont
pratiquées sous le couvert de la religion, ne nous purifient pas et ne nous
permettent pas d’aller au ciel et de manger à la table du Créateur comme de
vieux copains. Ces promesses étaient destinées à galvaniser les soldats de
Mahomet. Essayons d’imaginer Mohamed Mérah, cet assassin de deux
petites filles juives, en train de manger avec Dieu après les avoir froidement
assassinées, et nous verrons à quel point ce mensonge est grotesque.

Certains prennent les recommandations que Dieu adressa à Jéroboam (I rois
11 : 38), l’encourageant à être fidèle comme David, son serviteur, pour
justifier leurs propres crimes et attentats. Ainsi disent-ils : malgré ses guerres,
Dieu continua de l’appeler : « mon serviteur ». Ils ignorent qu’Il parla de la
fidélité de David dans l’observance des lois de Moïse, qui furent un mélange
de lois divines, de préceptes et de traditions humaines, mais le plus souvent
verbales, où il était question de haïr ses ennemis et de les tuer, ce qui n’est
plus permis sous la nouvelle alliance du Christ.

Dieu n’approuvait pas les guerres de David ainsi que ses péchés. Nous ne
pouvons pas l’imiter en participant aux guerres, en tuant nos frères humains
sous la base de ce texte. C’est une déformation de la parole de Dieu.
Coucherions-nous avec la femme d’un autre, puis de faire mourir son mari
comme agit David ? Probablement pas. Par ailleurs, le peuple le paya
chèrement, pour racheter la faute David.

L’autre étape dans le dessein de Dieu

Nous avons vu que bien avant l’alliance conclue avec les israélites, dites
alliance mosaïque, Dieu avait prévu de constituer une nation avec les
descendants d’Abraham et un coin de terre qui échapperait momentanément
à la domination anarchique du Diable, oui un coin de terre d’où serait issu le
Messie, et à partir duquel il ferait connaître sa volonté aux nations. Les
israélites devraient pour cela se faire circoncire.

Dans l’ensemble, on peut dire que ce dessein s’est pleinement réalisé. Tout le
monde, ou presque, connaît l’histoire d’Israël, et le monothéisme s’est
propagé parmi les nations. Aujourd’hui le Créateur n’a plus besoin de passer
par une nation comme autrefois pour communiquer sa volonté au monde.
Son livre suffit amplement.

L’alliance mosaïque, elle, avait une portée moins universelle dans un premier
temps, car elle était liée au strict respect des lois de Dieu par les israélites. En
contrepartie, Dieu avait décidé de leur accorder un privilège, celui de former
« un royaume de prêtres ».

Les Israélites s’imaginaient alors que Dieu allait leur permettre de dominer le
monde à la manière des grandes puissances hégémoniques de l’antiquité. Ce
qui est faux. En réalité, ce règne serait céleste, celui du Messie et des
prémices. Ils auraient été tous juifs.

Récapitulationécapitulation RécapitulationRécapitulation R : :: :

Nous avons vu brièvement pourquoi Dieu décida de chasser ces nations. Le
but n’était pas uniquement de les remplacer par Israël. Il avait déjà détruit
d’autres villes, comme Sodome et Gomorrhe, sans pour autant leur substituer
d’autres peuples.

Donc, la destruction des cananéens n’était pas motivée uniquement par le
désir de donner à tout prix un territoire aux descendants d’Abraham. La
dernière phrase que Dieu prononça est très explicite : « À la quatrième
génération, ils reviendront ici, car l’iniquité des amorites n’est pas encore à
son comble ». Il avait donc plus d’une raison d’intervenir contre eux. Il
prononça cette interdiction aux israélites :

« Et tu ne livreras aucun de tes enfants à Molek. (Par le feu) Tu ne dois
pas profaner ainsi le nom de ton Dieu. Je suis Yahvé. Et tu ne dois pas
coucher avec un mâle comme on couche avec une femme. C’est une chose
détestable. Et à aucune bête tu ne dois donner ton émission séminale
pour en devenir impur, et une femme ne se tiendra pas devant une bête
pour s’accoupler avec elle. C’est une violation de ce qui est naturel.

« Ne vous rendez impur par aucune de ces choses, car c’est par toutes
ces choses que se sont rendues impures les nations que je chasse de
devant vous. Ainsi le pays est-il impur, et je ferai venir sur lui la
punition pour la faute… » (Voir lévitique 18:21 à 28).

Étant donné que ce n’était pas un jugement individuel, mais collectif, ce sont
des villes entières qui furent jugées et trouvées impures. Un méchant aurait

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eu la vie sauve s’il s’était trouvé en dehors de ces villes, et si un serviteur de
Dieu était resté dans l’une d’elles, il aurait partagé son sort. Voilà pourquoi
Dieu insista pour que Lot et sa famille quittassent la ville de Sodome et de
Gomorrhe. Ces villes furent donc détruites.

Mais puisque la justice parfaite de Dieu l’oblige à intervenir en faveur des
innocents, et que ce n’était pas un jugement individuel, mais collectif, c’est
donc la ville entière qui profitera de cette résurrection lors du jugement. Ces
injustes devront en apprendre sur Dieu et conformer leur vie à sa parole.
N’oublions pas que Dieu peut hâter un événement naturel et s’en servir
comme châtiment. Dieu dit lui-même qu’Il ne prend aucun plaisir dans la
mort du méchant. Lorsque Dieu décida de détruire les villes de Sodome et de
Gomorrhe, Abraham lui demanda en fin de compte :

« Vas-tu réellement supprimer le juste avec le méchant ? Supposons
qu’il y ait cinquante justes au milieu de la ville, les supprimeras-tu et ne
pardonneras-tu pas à ce lieu à cause des cinquante justes ? (…)

« Est-ce que le juge de toute la terre ne fera pas ce qui est
juste ? Alors Yahvé dit : « Si je trouve dans Sodome cinquante justes
au milieu de la ville, oui je pardonnerai à tout le lieu à cause d’eux.»

Plus tard, l’enchère fut descendue à dix. Mais il n’y avait pas dix justes dans
la ville. Abraham n’avait pas compris cette forme de justice divine. Il se disait
que Dieu avait le pouvoir de sauver, ne serait-ce qu’un juste, ou même un
enfant innocent. Cependant Dieu Seul peut se le permettre d’agir ainsi, car il
a le pouvoir de redonner la vie. Nous, nous ne pouvons pas décider d’aller
tuer d’autres humains, y compris des innocents qui ne partagent pas notre
foi, ce serait diabolique. Les israélites n’avaient pas l’autorisation de tuer un
non croyant à leur guise en dehors des ordres de Dieu. Son sang serait
retombé sur eux. Dieu leur dit ceci :

« Si l’on trouve, sur le sol que te donne Yahvé ton Dieu, pour en prendre
possession, quelqu’un qui a été tué, gisant dans la campagne, sans qu’on
sache qui l’a frappé mortellement. Alors tes anciens et tes juges
devront sortir et mesurer la distance jusqu’aux villes qui sont autour du
tué ; et ce devra être la ville la plus proche du tué.

« Et les anciens de cette ville devront prendre une jeune vache du gros
bétail avec laquelle on n’a pas travaillé, qui n’a pas tiré de joug (…) Alors
tous les anciens de cette ville qui se trouvent les plus proches du tué,
devront laver leurs mains au-dessus de la jeune vache dont la nuque a
été brisée dans l’Ouadi ; et ils devront répondre et dire :

« Nos mains n’ont pas versé ce sang, et nos yeux n’ont pas vu qui l’a
versé. Ne le porte pas au compte de ton peuple Israël, que tu as
racheté, ô Yahvé ; et ne mets pas au milieu de ton peuple Israël le crime
d’effusion de sang innocent. Et ce meurtre ne devra pas être porté à
leur compte. » (Deutéronome 21:1 à 8).

Ces cérémoniels servaient à montrer aux israélites la graviter d’un meurtre.
Qu’il croie agir au nom de Dieu, ou au nom de son pays, celui qui tue un
être humain nuit gravement à sa relation avec Dieu et devra répondre
devant lui du sang versé. Aujourd’hui, certains en viennent même à faire
croire à d’autres que Dieu leur sera redevable s’ils se font exploser dans une
mosquée et tuent leurs propres coreligionnaires innocents. On se dit que seul
un malade mental peut croire à cela, et pourtant certains le font. Ceux qui
les envoient seront plus sévèrement punis.

Les guerres voulues par Dieu, redisons-le, étaient exceptionnelles, et avaient
un but précis. Il ne s’agissait surtout pas de conversion forcée des autres
peuples et encore moins dans l’unique but de les dépouiller de leurs biens.
C’était un jugement collectif, où rien de vivant ne devait rester en vie.

Cependant, une tribu pouvait décider indépendamment de la volonté de
Dieu, d’agrandir son territoire en attaquant d’autres villes éloignées. C’est ce
qui incita Moïse à règlementer ces guerres. Il pouvait y avoir confusion entre
les lois de Dieu et les concessions faites par Moïse. La répudiation, par
exemple, n’a pas été donnée par Dieu, nous dit Jésus, mais par Moïse. On ne
pouvait pas inclure ces agressions des israélites parmi les guerres dites saintes.
Car elles relevaient de la décision humaine, et en accord avec Moïse, qui leur
avait dit :

« Quand tu t’approches d’une ville pour combattre contre elle, alors tu
devras lui faire connaître les conditions de paix. Et il arrivera que, si
elle te fait une réponse pacifique et si elle s’est ouverte à toi, alors tout
le peuple se trouvant en elle deviendra tien pour le travail forcé, et ils
devront te servir. » (Deutéronome 20:10, 11).
« Si elle n’accepte pas la paix avec toi et qu’elle veuille te faire la
guerre, alors tu l’assiégeras…Tu en feras passer tous les mâles par
l’épée. Mais tu prendras pour toi les femmes, les enfants, le bétail, tout
ce qui sera dans la ville, tout son butin, et tu mangeras les dépouilles de
tes ennemis que l’Eternel, ton Dieu, t’auras livrés. »

« C’est ainsi que tu feras pour toutes les villes qui seront très éloignées
de toi, celles qui ne font pas partie des villes de ces nations-ci. C’est
uniquement des villes de ces peuples-ci que Yahvé ton Dieu te donne en
héritage, que tu ne devras garder en vie aucune chose qui respire. »
(Deutéronome 20:15, 16).

Mahomet a repris ces lois, ignorant qu’elles ne venaient pas de Dieu, mais de
Moïse. C’est à partir de ces lois mosaïques que les gens de l’état islamiques
reproduisent le comportement de leur prophète. C’est un piège que de rester
attaché aux lois de l’ancienne Israël, car c’était un amalgame de lois divines,
de traditions, de préceptes et de commandements humains, encourageant à
haïr ses ennemis.

Leses Israélitessraélites nee chassèrenthassèrent pluslus leses cananéensananéens LesLes Israélitessraélites nee chassèrenthassèrent pluslus leses cananéensananéens I n c p l c L I n c p l c

Les Israélites n’appliquèrent pas strictement le jugement de Dieu. Ils traitèrent
les peuples qu’ils devaient chasser des territoires selon la manière avec
laquelle Moïse leur autorisait à traiter les peuples éloignés. Pourtant Dieu les
avait mis en garde en ces termes :

« Mais si vous ne chassez pas de devant vous les habitants du pays,
alors ceux d’entre eux que vous laisserez deviendront vraiment comme
des piquants dans vos yeux et des épines dans vos flancs ; oui, ils vous
harcèleront sur la terre où vous habiterez. Et il arrivera à coup sûr que,
comme j’avais pensé leur faire, c’est à vous que je le ferai. »

Ce n’était pas des conquêtes religieuses. Jamais dans toute l’histoire d’Israël
Dieu n’a commandé cela. Bien qu’Il ait laissé momentanément la domination
du monde à Satan, Dieu se permet d’intervenir lorsque les événements vont
à l’encontre d’un dessein important, ou lorsque les choses risquent de
marquer trop gravement et de manière irréversible les générations à venir.

Que ce serait-il passé si, après le déluge, le Créateur avait laissé les humains
se regrouper dans une ville surplombée d’une tour immense sur laquelle
dominerait un dictateur déifié, nommé Nemrod ? Le monde tel que nous le
connaissons aujourd'hui n’aurait peut-être pas existé. Le dessein de Dieu était
de peupler toute la terre.

Leses conséquencesonséquences LesLes conséquencesonséquences c L c : :: :

Les pratiques des cananéens n’étaient pas des moins dangereuses. Mais les
israélites, nous venons de le voir, n’ont pas exécuté contre eux la sentence
divine. Ils ont réduit en esclavage les cananéens des territoires promis, ce qui
leur évitait d’exécuter des tâches pénibles. Ils ont vu dans ces peuples une
source de main-d’œuvre gratuite. Ils s’autorisaient à attaquer des peuples
plus faibles ne faisant pas partie des territoires promis. Plus tard Dieu déclara
par l’intermédiaire d’un ange qui s’est matérialisé :

« …Mais vous n’avez pas écouté ma voix. Pourquoi avez-vous fait cela ?
Aussi moi, de mon côté, j’ai dit : je ne les chasserai pas de devant vous ;
ils devront devenir pour vous des traquenards et leurs dieux
deviendront pour vous un piège. »

« Et il arriva ceci : dès que l’ange de l’Eternel eut dit ces paroles à
tous les fils d’Israël, alors le peuple éleva la voix et se mit à
pleurer ». (Juges 2:1 – 4)

Qu’en résulta-t-il ? Les psaumes relatèrent plus tard les conséquences en ces
termes :

« Et ils n’anéantirent pas les peuples, comme Yahvé le leur avait dit. Et
ils se mêlèrent aux nations et se mirent à apprendre leurs œuvres. Et ils
servirent leurs idoles, et celles-ci devinrent un piège pour eux. Et ils
sacrifièrent leurs fils et leurs filles aux démons.

« Ainsi ils répandaient le sang innocent, le sang de leurs fils et de leurs
filles qu’ils sacrifiaient aux idoles de Canaan. Et le pays se trouva
contaminé par les effusions de sang. Et la colère de Dieu commença à
flamber contre son peuple, et il en vint à détester son héritage. »
(Psaumes 106:34 à 40).

(Ces textes ne favorisent pas les juifs, malgré tout ils les conservent).
Depuis lors Dieu n’approuvait plus les guerres d’expansion des juifs d’alors,
ou guerres saintes. Lorsqu’ils perdirent des batailles, ils l’attribuèrent à une
punition divine découlant de leur mauvaise conduite, dans le cas contraire,
ils l’imputèrent à Dieu. Néanmoins, Celui-ci continuait de protéger son
peuple pour qu’il ne soit pas anéanti. Il leur assurait parfois la victoire
lorsqu’ils étaient opprimés. Il n’oubliait pas la promesse qu’Il avait faite à
Abraham, celle de faire de sa descendance une grande nation d’où sortirait le
Messie, et par le moyen duquel toute la terre serait bénie. Ainsi dit-Il par la
bouche du prophète Isaïe :

« À cause de mon nom je retiendrai ma colère, et à cause de ma louange
je me contiendrai envers toi, pour qu’on ne te retranche pas. » Isaïe
48:9.

Avec le Messie, les guerres furent légalement interdites. Le monde dans sa
totalité est passé sous l’autorité de Satan. En copiant les israélites, Mahomet
se mit à faire ses propres guerres saintes en tuant des hommes, en faisant de
leurs femmes des esclaves sexuelles, en vendant leurs enfants, en prenant
leurs biens. Il ignorait que Dieu n’était pas d’accord avec ces guerres et que
leurs encadrements furent dictés par Moïse, pour éviter le massacre des
femmes et des enfants.

Par ailleurs, Moïse prévoyait des conditions de paix, ce que Mahomet ne
faisait pas lorsqu’il venait la nuit envahir des villages avec sa bande pour
piller, tuer, et violer des femmes, qu’elles soient mariées ou non. Il copiait
même la répudiation donnée par Moïse, ignorant que Dieu détestait cela. Il
le fit savoir par l’intermédiaire du prophète Malachie (Malaki) : en disant :
« Je hais la répudiation ». Malachie 2:16.

Le sang

Le sang des animaux a toujours eu une symbolique très forte dans les
relations de Dieu avec les hommes. Les animaux offerts par Abel en sacrifice
à Dieu avaient été probablement saignés.

Plus tard, juste après le déluge, Dieu dit à Noé : « La chair avec son âme -
son sang - vous ne devez pas la manger » (Genèse 9:4). Autrement dit,
l’animal devait être saigné avant la consommation de sa chair. Le sang
revêtait une symbolique si forte, qu’il était consacré à Dieu et ne devait pas
rester dans la chair. Nous savons que ces prescriptions n’avaient qu’un but :
amener l’humanité à comprendre et à apprécier le sacrifice messianique pour
ses péchés.

Quel mal y avait-il pour la santé à consommer une viande non saignée ?
Scientifiquement parlant, aucun. Mais en le faisant, non seulement on violait
un commandement de Dieu, ce qui constituait une rébellion, mais on nuisait
à la compréhension d’un acte, ô combien important pour les hommes. Car
sans la foi dans le sacrifice messianique nul ne peut être sauvé. La
consommation d’une viande non saignée ne posait aucun problème de
santé. Jésus ne déclarait-il pas purs tous les aliments en disant :

« (…) Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui vient de l’extérieur et
qui pénètre dans l’homme, ne peut le souiller, puisque cela pénètre, non
pas dans son cœur, mais dans ses intestins, puis s’évacue dans la fosse
d’aisance. » Marc 7:18, 19.

Par ces paroles, on comprend encore plus que ce n’est pas la consommation
d’une viande non saignée qui constitue un danger pour l’homme, mais la
violation d’une loi divine. Par ailleurs, aucun des commandements de Dieu à
l’homme n’est donné sans raison. Soit il s’inscrit dans un cadre prophétique,
ou concerne le culte qu’on doit Lui rendre, soit il sert à la protection
physique de l’homme.

Le sabbat hebdomadaire, par exemple, était une disposition divine en faveur
de l’homme pour éviter des excès de zèle au travail. Les juifs ne
considéraient pas comme un péché le sauvetage d’un animal domestique le
jour du sabbat, nous dit Jésus. Puis il déclara : « Le sabbat est venu à
l’existence pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat. » Marc 2:27.

L’interdiction de consommer de la graisse d’animaux servait à la protection
physique des Israélites. Dieu leur dit : « Vous ne mangerez point de graisse
de bœuf, ni d’agneau, ni de chevreau. » Lévitique 7:23.

On s’attend après les paroles de Jésus en Marc 7:18, 19, sanctifiant tous les
aliments, que la consommation du sang soit permise. Eh bien non.
L’interdiction est reprise en actes 15 : 20, en accord avec l’Esprit-Saint de
Dieu. La question est : pourquoi ? Si l’interdiction de consommer du sang
n’est pas sanitaire, quelle est sa raison d’être ? Dieu pouvait-Il prévoir qu’il y
aurait des transfusions de sang à notre époque ? Quel mal y a-t-il à mélanger
son sang avec celui de quelqu’un d’autre ?



Il faudra mener des études très poussées dans ce sens, pour savoir s’il y a la
moindre répercussion dans le génome. Si oui, on devrait reconsidérer cette
interdiction de Dieu sous une optique scientifique. En effet, lorsque la Bible
déclare que les noms de ceux qui sont sauvés sont inscrits dans le livre de vie
de Dieu, il se pourrait qu’il s’agisse tout simplement des informations
génétiques le concernant. Quoi qu’il en soit, rien n’est impossible pour Dieu.

Sii notreotre vieie n’était’était pasas enn dangeranger SiSi notreotre vieie n’était’était pasas enn dangeranger n v n p e d S n v n p e d

Voyant à quel point les juifs orthodoxes respectent le sabbat, on peut
supposer que si leur vie n’était pas en danger, eux et ceux qui observent
l’interdiction de consommer du sang, auraient aussi refusé les transfusions de
sang.

Aucune personne à qui l’on interdirait de boire de l’alcool ne s’hasarderait à
en prendre par voie intraveineuse. Si l’on regarde les choses sous cette
optique scientifique, et qu’on pense qu’il y a toujours une raison aux lois de
Dieu, on peut comprendre le refus de certaines personnes face aux
transfusions de sang ; refus qui est considéré par les autres comme un respect
trop étendu d’un commandement de Dieu.

Nous ne voulons porter aucun jugement, qu’il soit positif ou négatif, mais
ceux qui ont refusé les transfusions de sang ont fait progresser ce mode de
Chirurgie. Par ailleurs, beaucoup d’opérations ne nécessitent pas forcément
une transfusion de sang ; mais savoir que le patient pourrait éventuellement
en prendre au cas où il y aurait une trop grande perte de sang, constitue
pour le chirurgien un confort psychologique.

Un bébé prématuré est né après 30 semaines de gestation et ne pesant que
1,2 kilo avec un taux d’hémoglobine trop bas. Les médecins préconisèrent
alors la transfusion du sang. Les parents, étant témoins de Jéhovah, firent
appel au CLH (Comité de liaison hospitalier).

Les médecins acceptèrent alors de lui administrer pendant trois jours
l’érythropoïétine (EPO, hormone de synthèse qui stimule la production de
globules rouges). Après ces trois jours, le taux d’hémoglobine s’est stabilisé,
on propose un quatrième jour d’administration et là, le taux remonte.
L’enfant est sauvé.

C’est une première. Les médecins l’essayèrent sur d’autres prématurés et
obtinrent les mêmes résultats. Le traitement est établi sur tous les prématurés
du service de pédiatrie de l’hôpital de Purpan à Toulouse. Suite à cet
événement, cette thérapie a été établie dans tous les services des prématurés
de tous les hôpitaux de France. Il ne fait aucun doute que cela sauvera des
vies. Car les transfusions de sang réservent parfois de désagréables surprises.

La crainte de déplaire à Dieu peut conduire à des positions que certains
qualifient d’extrêmes. Mais refuser de prendre ses propres plaquettes ne
trouverait aucune explication, si non la peur du geste lui-même.


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