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Sondez Les Écritures
26 octobre 2019

La religion, une invention humaine ou divine ?


La religion, une invention humaine ou divine ?

Entre celui qui ne fait partie d’aucune religion et qui, néanmoins, pratique la
justice et rejette l’idolâtrie, et celui qui en possède une, tout en étant un
voleur, un menteur, ou un meurtrier, lequel aura l’approbation de Dieu ?
Lequel mériterait d’aller au paradis ?

Un livre qui vous fait croire que l’appartenance à une religion suffit à vous
procurer le salut est dangereux, très dangereux. Le christianisme d’origine,
par exemple, s’est perverti par des enseignements que les premiers chrétiens
ignoraient et par l’introduction des statues idolâtriques. Mais l’enseignement
biblique reste le même. Le nom que porte une religion a peu d’importance
aux yeux de Dieu.

Au lieu d’être un facteur de rassemblement de tous ceux qui croient en Dieu,
la religion a toujours été une source de discorde, parfois au sein même de ses
différentes branches. Pourquoi ? Parce que Dieu, qui n’est pas sectaire, ne
crée pas de religion. Sa parole s’adresse à l’humanité toute entière. C’est sa
parole qu’il faut chercher. Elle a été transmise par le Christ.

Des catholiques et des protestants, des chiites et des sunnites, ne se sont-ils
pas combattus au cours des siècles et font couler beaucoup de sang sans que
le Créateur qu’ils prétendent servir ne daigne lever le petit doigt pour leur
demander d’arrêter ? Il doit exister une raison au silence de Celui qu’ils
prétendent servir. Il serait facile de dire que Dieu tolère ces massacres pour
voir qui est fidèle et qui ne l’est pas, ou afin d’éprouver notre foi. Mais
quelle preuve de foi voyons-nous lorsqu’un sunnite fait exploser une bombe
dans une mosquée chiite et tue des femmes et des enfants ?

Quel être vraiment pacifique et plein d’amour demanderait cela ?
Eprouverions-nous nos enfants, ou les membres de notre famille en leur
demandant de s’entretuer ? Non. Alors Dieu doit avoir une raison valable
pour accepter ces violences. Si notre religion et notre livre « sacré » ne sont
pas en mesure de répondre à ces simples questions, s’ils ne parviennent pas à
expliquer la permissivité du mal par Dieu, que peuvent-ils nous apprendre
d’important, de véridique ou de secret que le commun des mortels ne sache
pas à partir de sa simple logique ?

À cause de cette tolérance du mal par Dieu, de cette impunité immédiate, la
violence, la barbarie et la tromperie s’emparent d’un manteau de sainteté. Le
bien et le mal se confondent au sein même des religions, au point qu’on ne
peut distinguer quelle œuvre est supposée émaner de Dieu ou du Diable, ou
quelle guerre est livrée pour Dieu ou pour son pays. Tout se mélange dans
une même violence.

Accomplir des œuvres méchantes d’inspiration diabolique en se cachant
derrière Dieu, est le degré le plus pervers, le plus élevé du blasphème. C’est
tout aussi trompeur que de guérir en usant du pouvoir maléfique. Des
croyants dynamisés par de fausses promesses ont toujours été utilisés à des
fins politiques et militaires. En se laissant abuser par une minorité religieuse,
ils payent souvent le plus lourd tribut au cours de ces guerres dites saintes
pratiquées au nom de Dieu. La religion devient alors une arme effrayante et
aveugle.


Peut-on tuer autant de gens au nom d'un seul homme ?


« Attrapez ceux qui se convertissent à une autre religion et tuez-les ». Cet
ordre, motivé par le seul changement de religion, vous semble-t-il divin ?
Toutes les paroles prononcées par Mahomet et tous ses actes, sont-ils inspirés
par Dieu ? Si la conscience humaine lui permettait de passer par l’épée une
centaine de personnes pour acte de conversion à une autre religion, une
application stricte de cet ordre voudrait que nous mettions à mort
300 millions, ou deux milliards de personnes pour le même motif.

Quel être normal mettrait en application un tel conseil d’un homme et
accepterait de transformer la terre en une boucherie humaine ? D’autant plus
qu’on peut changer de religion dans son cœur sans jamais l’affirmer
publiquement. Pourquoi Dieu ne confit-Il pas cette tâche aux anges qui, eux,
sont en mesure de lire dans le cœur de l’homme ? De toute évidence, cet
ordre vient d’un homme, d’un homme haineux et fanatisé.

Certaines grandes religions, du fait de leurs doctrines, de leurs effusions de
sang perpétrées au nom de Dieu, de leurs croisades sanglantes, de leurs
inquisitions, sont les voies les plus sûres conduisant à la négation de Dieu.
Comment le Créateur pourrait-Il encore se servir d’elles comme porte-
paroles ? La violence pratiquée dans le cadre de la religion est pour moi un
vomitif spirituel puissant. C’est à vous dégoûter de Dieu.

Les ongles portant encore les traces de sang de ceux qui ont été tués, les
mains dégoulinantes de sang qui, l’après-midi, avaient servi à transpercer des
êtres humains, sont les mêmes qui, le soir venu, vont feuilleter les pages d’un
livre dit sacré, où il est question d’un Dieu d’amour, de paix, de justice et de
miséricorde.

La voix qui prêchait que notre place est assurée au paradis dans un bonheur
absolu, est la même qui, au lever du jour, encouragera les fidèles à tuer leurs
semblables, parfois de même religion qu’eux, afin de défendre un coin de
terre, ou une vision politique différente. Si les portes du paradis sont
ouvertes à des sanguinaires sans pitié, pour qui seront-elles fermées ?

Comment pouvons-nous monter dans un avion avec la ferme intention de
bombarder une ville où pourraient se trouver des nourrissons, des femmes
enceintes, des vieillards, des malades, en ayant une bible dans nos affaires,
une bible contenant les paroles du Christ ? Où est la justice dans tout cela ?
Où est l’amour dont il nous a montré l’exemple ? Où est la sainteté dans nos
guerres politiques maquillées en service sacré ? Si les apôtres vivaient
aujourd’hui, pouvons-nous les imaginer en train de bombarder une ville, ou
de tirer sur un être humain ? La guerre est interdite à tout vrai chrétien.

En mettant en avant la religion, certains imaginent à tort l’entrée du paradis
comme un contrôle de passeport à une frontière : « Vous êtes catholique ?
C’est bien ! Entrez par ici. » « Et vous, combien de catholiques avez-vous tués
au nom de Dieu dans vos guerres saintes ? Dix ? Alors c’est parfait, entrez par
la même porte ». Ce que nous avons appris de l’évangile de Jésus, montre
qu’il n’en est pas du tout ainsi. Dieu ne nous jugera pas à partir de notre
religion. Il ne mettra pas en Enfer des juifs et des chrétiens à la place des gens
d’une autre religion qui auraient mal agi.

Le Créateur, ferait-Il preuve de justice s’Il nous condamnait pour notre
incrédulité quand le livre supposé être écrit par Lui ne fournit aucune preuve
de sa source divine, ou quand celui qu’Il aurait fait prophète n’a jamais
prophétisé et que son comportement prouve qu’il était mauvais ?

Le Coran est composé presqu’essentiellement de références bibliques, de
menaces et de critiques, principalement à l’égard des deux autres religions
monothéistes. Il ne nous apprend rien sur le dessein originel de Dieu, sur sa
tolérance de la méchanceté. Il est bourré de faussetés scientifiques et
d’invraisemblances. Aucune prophétie n’est venue étayer sa prétendue
inspiration divine. Il n’est pas supérieur à certains apocryphes.

Le cas de Mahomet est unique. Il n’existe aucun prophète dans la Bible qui
n’ait jamais émis de prophéties. Il fit croire à ses contemporains que ce qu’il
dictait venait de l’ange Gabriel. Malheureusement, ce dernier finit par se
contredire. L’ange Gabriel déclare Dans la Bible que Jésus est fils de Dieu et
qu’il est saint ; dans le Coran il nous apprend que si Dieu avait un fils, il
serait le premier à l’adorer. Qui parle ici ?


Le Coran est supposé être un livre dictée mot pour mot par Dieu Lui-même,
mais apparemment, celui qui déclarait : « Si Dieu avait un fils, je serais le
premier à l’adorer » ne pouvait pas être Dieu. Pourquoi adorerait-Il son fils ?
Si ces paroles sont de l’ange Gabriel, alors c’est lui qui s’exprime dans le
Coran et non Dieu. Un ange ne parle pas avec autant de légèreté. Aurait-il
oublié dans quel sens il avait appelé Jésus : « fils de Dieu » dans la Bible ?

Essayons d’examiner l’autre face de la médaille de monnaie : Imaginons que
cet empire politico-religieux ait pris naissance avec une bande d’hommes
armés qui parcouraient le désert pour piller les caravanes, tuer ceux qui
refusaient de livrer leurs biens et faire des captifs qu’ils livraient après
rançons.

Imaginons qu’après leur délit, ils aillent partager leurs butins avec leur chef,
qui en prélevait un bon pourcentage, et qu’avec l’arrivée de nouveaux
combattants les caravanes ne suffisaient plus pour que chacun ait sa part.
Que feraient-ils ? Ils n’auraient pas d’autre choix que de s’attaquer de nuits
aux villages d’autres tribus sous un quelconque prétexte, faisant croire à ceux
qui l’accompagnent que l’ordre émane de Dieu. Tous les cas de figure
doivent être examinés. Dieu ne construit pas une religion sur un fondement
malsain et injuste, sur le viol collectif, le meurtre gratuit et le pillage.

En effet, les hommes savent d’instinct distinguer le bien du mal. N’importe
qui peut nous exhorter à ne pas tuer, à ne pas voler, à ne pas commettre
d’adultère, à ne pas mentir, etc. ; car la liste est longue, et prétendre en
même temps recevoir ces ordres malsains de Dieu. Quant aux promesses
d’une vie éternelle dans un paradis, cela est commun à presque toutes les
religions et dans toutes les civilisations. Ecrire un livre soit disant d’inspiration
divine n’a rien de difficile. Mais prouver son inspiration divine est beaucoup
plus complexe.

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