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Sondez Les Écritures
26 octobre 2019

Le Coran, inspiration totalement humaine, et non totalement divine comme il le prétend


Le Coran, inspiration totalement humaine, et non totalement divine comme il le prétend

Le Coran est le seul livre qui prétende avoir été dicté du début à la fin par
Dieu Lui-même, qui se serait servi de l’ange Gabriel, en employant un arabe
parfait inventé pour la circonstance. Or nous savons que les scribes de
Mahomet ne parlaient pas un arabe parfait et l’écriture arabe était
rudimentaire. Par ailleurs, Mahomet ne maîtrisait pas la grammaire pour
pouvoir juger de la perfection d’une langue. Si ce n’est pas Mahomet, qui a
écrit ces paroles ? Car Dieu ne peut mentir. Certains parlaient l’arabe, certes,
mais on écrivait en araméen et en copte.

Des défenseurs du Coran vous diront qu’il ne peut pas contenir des d’erreurs
grammaticales, puisque la grammaire et les ponctuations ont été introduites
plus tard par des hommes. D’accord ; mais ce n’est pas l’originalité d’une
chose qui détermine sa perfection. Le fait d’y apporter des améliorations
indispensables et profondes contredit cette perfection.

Le Coran original ne comportait pas de paragraphe, pas de ponctuation. Il
était difficile de savoir où commence une phrase et où elle finit. Voilà
pourquoi selon le découpage on obtient un nombre différent de versets pour
l’ensemble du Coran. Certains livres comportent 6236 versets, d’autres un
peu moins. Selon l’édition du Caire, du Maroc, du Soudan, etc., le nombre
de versets change. Vingt-trois des vingt-huit lettres qui composaient l’arabe
étaient équivoques. Les premiers scribes manquaient de symboles pour
exprimer la phonétique.

Comme il n’y avait pas de voyelles et que la variété des consonnes était
pauvre, un mot pouvait revêtir jusqu’à quinze sens différents. Voilà
pourquoi il est difficile de prendre les défenseurs du Coran à défaut.
Lorsqu’ils sont acculés, ils choisissent alors la signification qui leur est
favorable, prétendant que tel terme veut aussi dire ceci, ou cela.

Pourquoi Allah n’avait-il pas dicté les sourates mot pour mot aux scribes de
Mahomet dans un arabe clair et parfait, comme il est écrit dans le Coran,
avec ses règles grammaticales, ses ponctuations, et ses signes diacritiques ?
Dieu manquait-Il d’imagination au point de laisser ces initiatives aux humains
? Malgré tout le Coran est bourré de fautes.

Il existe encore dans certaines villes, comme le Caire, ou la Mecque, des
exemplaires très anciens du Coran. Ils sont presqu’impossibles à lire, car ils
ont été rédigés dans une écriture rudimentaire, ou graphie défective, sans
voyelle et sans ponctuation. L’alphabet n’était pas très développé. Pour
prendre un exemple, c’est comme s’il y avait le même caractère pour
prononcer le m, le n et le v.

L’écriture du Coran aurait commencé sous Abou Bakr, le premier calife.
Omar lui aurait conseillé de mettre par écrit le message de Mahomet, car un
grand nombre de ceux qui mémorisaient le livre, dit-il, mouraient à la
guerre. C’est ce que dit Al-Boukhâri. Mais comment quelqu’un pouvait-il
mémoriser en entier un livre qui n’existait pas encore ? Ce sont des mythes.
Les gens pouvaient tout au plus se rappeler dans leurs propres termes d’un
enseignement qu’ils avaient entendu des décennies avant, lorsqu’ils étaient
présents.

Abou Bakr dut recueillir le peu d’éléments écrits qu’il pouvait trouver et des
récits oraux légèrement transformés des survivants. Malgré tout, une
sélection a dû être opérée sur la base, dit-on, de la concordance des récits.
Cela restait malgré tout aléatoire. Sous le titre : « Transmission du Coran
d’après l’islam », on peut lire dans Wikipédia :

« Cependant des hadiths authentiques recueillis par Muslim et Baïhaqi,
rapportent que des sourates et versets du Coran furent appris et
récités par des compagnons du prophète, mais n’ont pas été retenus par
la suite. »

Malgré des tris effectués dans tout ce qui leur a été rapporté, des versets ont
fini par se croiser. Voilà pourquoi on trouve des redondances, des phrases
qui se ressemblent, ou qui se répètent un peu partout dans le livre, sans lien
avec les versets environnants.

Les gens ne mémorisaient pas le Coran dans son ensemble et encore moins
dans l’ordre des sourates. Ils ne pouvaient pas toujours être présents lorsque
Mahomet dictait à ses scribes ce qu’ils devaient écrire. Par ailleurs, Abou Bakr
n’était pas le seul à prendre l’initiative d’écrire un livre. Il existait d’autres
versions, comme celles d’Ali, le cousin du prophète, ou celle d’Ibn Massoud.
Voilà pourquoi on parlait des corans.


La version d'Uthman


Le Coran d’Uthman à Tachkent
Avec l’expansion de l’islam, il finissait par y
avoir un problème de prononciation des
textes par des gens dont l’arabe n’était pas la
langue maternelle, dit-on. Mais on sait que le
problème venait des différences entre les
Corans qui circulaient.

Le 3 e calife, Uthman, aurait fait différentes copies du Coran d’Abou Bakr qui
se trouvait chez Hafsa (4 e épouse de Mahomet et fille d’Omar ibn Al-
Khattâb, 2 e calife) et les aurait envoyées dans certaines villes de l’Empire :
Mecque, Bassora, Couffa, Damas. Pourquoi détruire les versions
concurrentes. La version d’Uthman fut très critiquée par ses contemporains,
qui ne retrouvèrent pas des versets qu’ils avaient appris par cœur. Le Coran
est écrit en grande partie par les premiers musulmans eux-mêmes.

L’une des plus anciennes versions que l’on connaisse du soit disant Coran
d’Uthman, en dehors des fragments, est conservée à la bibliothèque de la
mosquée de Tachkent (Ouzbékistan). Elle est incomplète. Elle commence
seulement au verset 7 de la 2 e sourate, et se termine au 10 e verset de la 43 e
sourate. Wikipédia fait ce commentaire :

« Par conséquent, on ne sait pas si le coran d’Uthman était achevé et
contenait les 114 sourates du Coran officiel postérieur ».

Si les ajouts d’Uthman s’étaient retrouvés à la fin, ou même regroupés à
l’intérieur du Coran, on les aurait remarqués. Les éparpiller dans le désordre
en fonction des longueurs des sourates
Permet de mieux les dissimuler. Le Coran était loin d’être un livre descendu
du ciel dans un arabe parfait, selon sourate 12:2, dans un arabe pur et clair,
selon sourate 16:3. Pourquoi alors était-on obligé d’y apporter des
améliorations et des règles grammaticales ? Ces mensonges ne viennent pas
de Dieu.

Même si ces règles ont été formulées pour concorder avec le Coran, ce
dernier contient encore des fautes. Mahomet ne précisait pas à ses scribes
comment ils devaient écrire, mais ce qu’ils devaient écrire. Alors ils écrivaient
en fonction de leur capacité. Voyez une reproduction de la sourate 7 : 86,
87 de la version d’Uthman.

Non seulement il n’y avait pas de
voyelles, mais certaines consonnes étaient
identiques sans les signes diacritiques
apportés plus tard. C’est sous Abd Al-
Malik (685 – 705) que le Coran est
devenu ce qu’il est aujourd’hui. Il fit
introduire des voyelles et des signes
diacritiques. Ces signes ont été placés au-
dessous ou au-dessus des consonnes pour
les différencier. Ainsi fut fixée la
prononciation des textes.

Ce n’était pas un travail évident, car pour un seul mot, il pouvait se
présenter plusieurs possibilités. A l’exception de huit lettres environ, toutes
les autres pouvaient changer en fonction des points ajoutés. Selon l’endroit
où l’on plaçait les points voyelles, le mot changeait complètement de sens.

Une même lettre pouvait changer de phonème et se prononcer comme un b,
ou un v, suivant qu’on ait placé un ou deux points au-dessus ou au-dessous
d’elle. Donc, des malentendus étaient possibles. Voilà pourquoi on trouve
dans le Coran des phrases qui ne veulent rien dire. Pour s’assurer de la
bonne traduction d’une phrase, il fallait se référer aux hadiths et
probablement à la Bible, pour trouver l’histoire, ou l’événement qui aurait
inspiré le texte.


Mauvais classement possible des signes diacritiques


Sourate 2 : 26 se lit ainsi dans le Coran de Blachère :

« Allah n’a point honte de proposer en parabole quelques moustiques et
ce qui est en dessus… » Une autre traduction le rend ainsi : « Dieu ne
répugne pas à proposer en parabole un moucheron ou quelque chose de
plus relevé… » Dans une autre on lit : « Un moustique quelconque est
encore plus petit que… »

Se basant sur la tradition racontant que des arabes faisaient des reproches à
Mahomet, l’accusant d’associer des noms d’animaux à des sourates, le prêtre
Bruno Bonnet, qui connait l’arabe et l’hébreux, pensait que sourate 2:26
pourrait être une réponse d’Allah, ou de Mahomet à cette accusation. À
partir de ce raisonnement, il aurait trouvé le vrai sens du texte. Il déclara :

« La clé de l’énigme m’a coûté beaucoup d’insomnies (…) jusqu’au jour où
je me suis frappé le front et me suis dit qu’il n’y a qu’à déplacer le
diacritique… »

(Ces diacritiques, qui ne se trouvaient pas dans les textes originaux, ont été
placées plus tard pour avoir la bonne prononciation et lire l’arabe plus
justement). Au lieu d’avoir un seul point en dessous de la lettre, il a mis deux
points au-dessus. Et le b devient un t. Il déclare :

« Et à ce moment-là tout se comprend. La phrase devient :
« Dieu ne fait pas de révélation pour dire la leçon d’une parabole… »

Un seul mot lui a permis de se faire une idée des suivants. Il devait en être de
même pour les premiers rédacteurs du livre. Le prêtre Bruno Bonnet aurait
décelé beaucoup d’erreurs dues au mauvais placement de signes diacritiques.
Quand on lit l’histoire de Joseph dans le Coran, où des femmes se
sectionnent un doigt pour manifester leur approbation à Joseph, il y a de
quoi vous laisser perplexe. L’iranien, Ali Dachti, dans son livre « «« « 233 ansns 2323 ansns a 2 a » »» »
déclare :

« Le Coran contient des phrases incomplètes, incompréhensibles sans
l’aide des commentaires ; des mots étranges, des mots arabes inconnus
et des mots utilisés avec un autre sens que leur sens commun ; des
adjectifs, des verbes conjugués sans être accordés en genre et en
nombre, des pronoms illogiques et grammaticalement faux surgissent
sans avoir de référent… »

À qui la faute ? Aux scribes de Mahomet qui parlaient une langue qui n’était
pas encore sophistiquée et à des remaniements postérieurs des califes. Le
pire, c’est que pour mieux convaincre les autres que le Coran a bel et bien
été dicté par l’ange Gabriel à Mahomet, ils n’ont pas hésité à parler à la
place de Dieu et à écrire que le Coran est descendu du ciel dans un arabe
parfait, clair et pur. Dire que le Coran est une construction humaine, c’est lui
faire honneur, car il pourrait y avoir derrière ce livre des mains invisibles
malveillantes.

Le Coran fourmille de préceptes judaïques et d’histoires profanes tirées de la
Bible et des apocryphes chrétiens. C’est un fait. D’autre part, l’arabe existait
bien avant le Coran. Il est issu du nabatéen, de l’araméen, et du syriaque, un
dialecte araméen. On y trouve même des mots grecs et des mots tirés de
l’hébreu.

Il n’y avait aucune raison de mentir en parlant de la perfection de l’arabe
d’origine. Qu’adviendra-t-il lorsque les gens découvriront que le Coran
n’était pas tombé du ciel tel qu’il est aujourd’hui et dicté par l’ange Gabriel
sous forme de sourates ? Or on sait qu’il faisait surtout écrire des versets en
fonction de l’évolution de la société dans laquelle il vivait et en fonction des
questions qui lui étaient posées.

Nous ne pourrons pas contrôler indéfiniment le savoir et l’information afin
de continuer à tromper les autres. Il arrivera peut-être un jour où notre
ordinateur portable, ou notre téléphone, sera muni d’une petite ouverture
de quelques millimètres où il suffira de placer une pastille électronique, qui
ne sera rien d’autre qu’un livre.


Qui s'exprime réellement dans le Coran ?


En lisant le Coran nous avons l’impression par endroit que c’est un homme
qui s’exprime. En effet, la personne semble se trahir par moment. Lisez
sourate 6:164, 165, sourate 16:63 ; sourate 4:34 ; sourate 10:44 ; Etc.
Sourate 6:114 se lit :

« Chercherai-je un autre juge que Dieu ? Ce Dieu qui vous a fait
descendre le Coran par portions. Ceux à qui nous avons donné les
écritures savent bien qu’il a été véritablement envoyé de Dieu. Ne sois
point de ceux qui doutent. »

Ce texte semble avoir été écrit après la mort de Mahomet ; car de son vivant
le Coran n’existait pas encore en tant que livre. Si c’est l’ange Gabriel qui
parle, pourquoi utilise-t-il un pluriel de Majesté ? En effet, l’auteur semble
passer d’une personne à une autre sans s’en rendre compte. Lisez sourate XI.
Au début, il parait évident que c’est Mahomet qui parle. Mais la transition
est rapidement faite au verset 11. Il passe de « je » à « nous ».


Problèmes de mémorisation


Prenez la plus courte des sourates, et récitez-la en présence d’une foule
composée d’une vingtaine de personnes prises au hasard, des gens qui ne
connaissent rien du coran. Revenez le lendemain et essayez de la reconstituer
telle qu’elle leur aura été dictée, cela à partir de leurs seuls souvenirs. Cela
vous permettra de mettre en lumière le mythe qui veut que le Coran soit
exactement ce qu’un ange aurait dicté mot pour mot à Mahomet.

Or les gens furent questionnés des décennies après. Croire en un Coran
incréé, dicté par l’ange Gabriel à Mahomet sous forme de sourates, est tout
aussi difficile à croire que dans le père Noël. Après avoir dicté une sourate à
son scribe, Mahomet réunissait-il la foule pour leur réciter la sourate ? Par
ailleurs, personne n’aurait pu mémoriser un Coran, qui n’existait pas encore.



Dieu, avait-Il besoin de vingt-trois ans pour dicter un livre préalablement
écrit à un homme ? Ou bien était-ce Mahomet qui avait de la peine à
mémoriser ce qu’il entendait des judéo-nazaréens ? Ses contemporains
avaient probablement soulevé cette question. La réponse serait donnée par
Dieu en Sourate 25:32 :

« Et ceux qui ne croient pas disent : « Pourquoi n’a-t-on pas fait
descendre sur lui le Coran en une seule fois ? Nous l’avons révélé ainsi,
pour raffermir ton cœur, et nous l’avons récité soigneusement. »

Ce texte ressemble à un alibi. Le cœur de Mahomet n’était-il pas assez
affermi ? En quoi une transmission fragmentée serait-elle mieux pour sa foi ?
Ce dernier doutait-il encore de Dieu et de Gabriel après tant d’années ?
N’est-il pas condamnable de douter ?

« (…) Nous l’avons récité soigneusement. » Qui parle ici ? Dieu ou Gabriel ?
Si c’est Gabriel qui récite, pourquoi le pluriel de Majesté (Nous) ? C’est
confus.


Le Coran est-il descendu du ciel en un soir ?


C’est pourtant ce que Sourate 97:1 raconte :

« Nous avons certes, fait descendre (le Coran) pendant la nuit d’Al-Qadr ».

Si tel était le cas, pourquoi a-t-il fallu 23 ans pour le transmettre à
Mahomet ? Dieu avait-Il besoin d’un support physique pour transmettre son
message à un ange ? Allah avait-il des doutes sur la capacité de l’ange à
mémoriser le livre ? Par ailleurs, si le Coran était descendu en un soir dans le
premier ciel, cela voudrait dire que toutes les réponses de Mahomet aux
reproches et aux doutes formulés contre lui, avaient été préalablement
écrites dans le livre. Ce qui voudrait dire que ses actes avaient été
prédestinés. Que dire encore des textes abrogés ?

Il faut savoir qu’une bonne partie des textes coraniques avait un rapport
avec la vie de Mahomet. Dès qu’il voulait justifier un comportement, ou dès
qu’une question lui était posée, il faisait écrire un verset qui était supposé
descendre du ciel, verset qui allait toujours dans le sens de ses actes.

Les textes abrogés à eux seuls contredisent l’enseignement selon lequel le
Coran est descendu en un soir dans le ciel inférieur. Allah se serait-il trompé
en faisant écrire des versets qu’il ne fallait pas, au point de les remplacer
presqu’immédiatement ? Pourquoi ces versets contradictoires demeurent-ils
dans un livre supposé être parfait ? Si l’abrogation venait de Dieu, Il aurait
précisé quel texte abroge l’autre, afin d’éviter que quelqu’un ne suive le
mauvais verset. Ce livre semble avoir été créé pour semer la confusion.

Sourate 97

En sourate 97, nous lisons ceci :

1- « Nous l’avons fait descendre la nuit de la destinée.
2- Qu’est-ce qui t’apprendra ce qu’est la nuit de la destinée ?
3- La nuit de la destinée vaut mieux que mille mois
4- Les anges et l’Esprit y descendent avec la permission
De leur Seigneur pour tout ordre.
5- Paix elle est jusqu’au levé de l’Aube. »

Pour les musulmans, ce qui est descendu du ciel cette nuit-là et qui n’a pas
été précisé, c’est le Coran. Mais tous ne partagent pas ce point de vue, cela
pour plusieurs raisons, dont la principale est que le Coran fut dicté sur une
période de 23 ans et non en une nuit. Y aurait-il une méprise ?

Il faut savoir qu’au moment où Mahomet dicta ces textes à ses scribes,
l’arabe était surtout une langue parlée, que les gens de son époque
pouvaient facilement comprendre. Voilà pourquoi le Coran en parle comme
d’une langue claire. Mais il n’en était pas de même de l’arabe écrit, rien
n’était clair.

Quand on applique cette supposée clarté à l’écriture du Coran, il devient
évident que ces paroles furent écrites plus tard et qu’elles ne pouvaient pas
être de Dieu ; car l’arabe écrit n’était absolument pas clair, contrairement à
l’araméen d’où beaucoup de mots arabe ont eu leur origine.

En effet, les mots arabes issus de l’araméen étaient facilement compris par les
contemporains de Mahomet, car en plus d’être la langue de l’écriture,
l’araméen était aussi la langue que tout le monde comprenait. Mais
Rapidement, l’arabe, la langue religieuse, finit par supplanter l’araméen, que
peu de gens comprenaient.

Sous Ab El Malik, lorsqu’on a voulu fixer la prononciation des mots et leur
compréhension, l’arabe parlé avait beaucoup évolué suite au mélange des
populations pendant les guerres de conquête. Comme les gens ne lisaient pas
le Coran (quatre ou cinq livres dans tout l’Empire), l’arabe parlé n’avait plus
grand chose à voir avec celui du Coran.

Pour connaître le sens des mots et savoir où placer les points-voyelles, on
aurait dû faire appel à de nombreux experts de la langue syro-araméenne
d’où certains mots arabes sont issus. Mais comme l’arabe, selon la
traditionnelle fabulation des gens de l’époque, était censé être une langue
nouvelle créée spécialement par Allah pour l’écriture du Coran, cette option
n’a pas été privilégiée.

Les points-voyelles ont été mis pour correspondre à l’idée que s’en faisait
celui les plaçait, sans tenir compte des origines araméennes des mots. On
voulait uniquement connaître l’histoire qui inspira la sourate. A partir de là,
on posait les points-voyelles. A défaut de trouver une histoire, on s’en
forgeait une. D’où le nombre impressionnant des hadiths en rapport avec la
vie de Mahomet. Cela explique aussi pourquoi certaines phrases du Coran
sont incompréhensibles et sans lien avec le contexte. Selon Luxemberg, 1/5
du Coran est incompréhensible.

C’est le cas de sourate 97, dite sourate Al Qadr (la destinée). Pour trouver
un sens à la contradiction chronologique entre un Coran censé descendre du
ciel en une nuit et les 23 années au cours desquelles Mahomet dicta ses
sourates, Al Tabari a donc conclu que cette descente eut lieu dans le premier
ciel, et que l’ange Gabriel s’est chargé de le transmettre peu à peu à
Mahomet. Cette hypothèse est acceptée aujourd’hui comme un fait et
enseignée comme tel. Mais en était-il bien ainsi ? Cette sourate n’aurait-elle
pas une autre source ?

En tenant compte de la langue Syro-araméenne et des fréquentations judéo-
chrétiennes de Mahomet, des experts occidentaux, comme Luxemburg, qui
maîtrisent parfaitement le Syriaque, l’araméen, l’hébreu et l’arabe, ont
examiné la sourate 97 et ont placé différemment les points-voyelles. Ils se
sont rendu compte qu’il s’agit en réalité d’un chant nestorien faisant l’éloge
de la nuit de Noël.

Cela est fort probable, car Abdullah Ibn Massoud, Obayy Ibn Ka’ab, les deux
meilleures des quatre personnes qui mémorisaient le mieux le Coran, et
auxquels Mahomet, lui-même, conseillait aux musulmans de se référer pour
la récitation du Coran, ont reconnu, selon Boukhari (4713), que la sourate 1,
la sourate 113, la sourate 114 ne devraient pas figurer dans le Coran ; car il
s’agissait de bénédicités, ou Dou’a, que les musulmans récitaient. Si donc ces
prières n’étaient pas de Mahomet, de qui étaient-elles ?

Le mot « Chahr » de la sourate 97 traduit par « mois » en arabe serait une
erreur due à un mauvais placement des points diacritiques. Il fallait mettre
Sahr, mot araméen qui signifie veilléeeillée. veilléeveillée v On a fait remarquer que nuit en arabe
se prononce Layla et qu’en araméen elle se prononce Lelya. En associant
Lelya, qui signifie nuituit nuitnuit n et Sahr, qui veut dire veillée, ou vigile ; cela se traduit
pas veilléeeillée nocturne.octurne. veilléeveillée nocturne.octurne. n v n

Ces chrétiens Syriaques faisaient allusion à la nuit de Noël. Qadr était le mot
pour désigner l’étoile de la nativité, autrement dit Noël. La veillée spéciale
de Noël était supérieure pour ces Nestoriens à mille veillées et non à mille
mois, comme on le traduit dans le Coran. Un grand dictionnaire arabe,
parlant de l’étymologie du mot nuit, dit que « cette nuit est aussi la nuit de la
naissance de Jésus. « Les chrétiens la glorifient et y tiennent vigile ».

Luxemberg fait remarquer qu’Il existe un hadith attribué à Aïcha, où il est dit
que dans la nuit d’Al-Qadr, des vigiles y sont tenues. Or dans l’islam, il n’y a
pas de veillées nocturnes jusqu’à l’aube, ni durant la nuit d’Al-Qadr, ni en
aucune autre nuit. Aïcha faisait probablement allusion aux veillées organisées
par des groupes de Nestoriens. La vraie traduction serait :

1 – Certes, nous l’avons fait descendre (en parlant de l’enfant Jésus et
non du Coran) dans la nuit de la nativité.
2- Qu’en sais-tu de la nuit de la Nativité (Noël) ?
3 – L’office nocturne de la Nativité (Noël) est plus bénéfique que mille
vigiles (veillées)
4 – Les anges, accompagnés de l’Esprit, font descendre avec la
permission de leur Seigneur, toutes hymnes.
5 – Paix, cette nuit jusqu’à la pointe de l’aube.

Selon la tradition, ces veillées de l’église syriaque, se prolongeaient jusqu’à
l’aube pour symboliser les bergers qui veillaient la nuit de la naissance de
Jésus, et à qui des anges furent apparus, chantant des cantiques. Luc chapitre
2 raconte :

« Pendant qu’ils étaient là, les jours où elle devait accoucher furent au
complet. Et elle mit au monde son fils, le premier né, et elle l’enveloppa
de langes et le coucha dans une mangeoire, parce qu’il n’y avait pas de
place pour eux dans la pièce où loger.

« Il y avait aussi dans ce même pays des bergers qui vivaient en plein
air, et qui passaient les nuits à surveiller leurs troupeaux. Et soudain,
l’ange de Dieu se tint là près d’eux, et la gloire de Dieu rayonna autour
d’eux, et ils eurent alors très peur.

« Mais l’ange leur dit : « N’ayez pas peur, car voici que je vous annonce
la bonne nouvelle d’une grande joie que va avoir tout le peuple, parce

qu’il vous est né aujourd’hui un Sauveur, qui est Christ, le Seigneur, dans
la ville de David … Et soudain il y eut avec l’ange une multitude de
l’armée céleste, qui louait Dieu et disait : « Gloire à Dieu, là-haut dans
les hauteurs, et sur la terre, paix parmi les hommes de bienveillance. »

Matthieu 2 : 2 apporte ce supplément d’information :

« Après que Jésus fut né à Bethlehem de Judée, aux jours d’Hérode, le
roi ; voyez, des astrologues venus de l’Est arrivèrent à Bethlehem, en
disant. « où est celui qui est né roi des juifs ? Car nous avons vu son
étoile quand nous étions dans l’Est, et nous sommes venus lui rendre
hommage. »

Nous trouvons dans cette sourate des mots qui correspondent plus au récit
de la nativité qu’à la supposée descente d’un livre prônant la violence, et qui
fut dicté en 23 ans. L’évangile mentionne des anges descendus du ciel,
conformément à la sourate 97, et non l’ange Gabriel tout seul, les hymnes
qu’ils chantaient, annonçaient la paix sur la terre, ce qui n’est pas le terme
principal du Coran.

N’est-il pas curieux que même le nom du livre saint des Musulmans ait une
source syriaque ? Le mot Coran vient de Qeryana (QRN), ou Qeran, (QRN),
en syriaque palestinien. Le mot Coran dans son acception Syriaque désignait
la lecture religieuse, ou « lectionnaire. »

C’était des enseignements bibliques revisités et psalmodiés. Les spécialistes
pensent qu’un tiers des sourates sont des psalmodies chrétiennes. Luxemberg
aurait retrouvé plus de 1250 mots du Coran qui ont été repris du Syriaque.
Lorsque ces mots ont été traduits en arabe, leurs significations ont été
altérées pour s’imbriquer dans le cadre de la croyance islamique.

Par exemple, Fourqanou, « le salut », ou « rédemption » en araméen, devenu
Al Fourqan dans le Coran, a été traduit par « le livre de discernement ».
Pourquoi, diriez-vous ? Parce qu’il est descendu du ciel. Or pour un
musulman, il n’y a que le Coran qui soit descendu du ciel. En réalité ce texte
fait allusion à Jésus.

Des veillées nocturnes étaient observées chez des chrétiens syriaques et chez
des Judéo-nazaréens. On reprochait à Mahomet de participer à ces veillées
et de dicter le lendemain à ses scribes ce qu’il avait appris d’eux. Mais ces
veillées étaient moins importantes que la veillée de Noël pour ces chrétiens-
là. Les allées et venues de Mahomet ne passaient pas inaperçus aux regards
de ses contemporains. A ces accusations il fit écrire :

« Les dénégateurs ont dit : « ce n’est là qu’une mystification, qu’il
combine en se faisant aider par un groupe d’autres gens ». Ils se sont
ainsi rendus coupables d’une calomnieuse agression. Ils ont dit encore :
‘Fables d’anciens : il les consigne sous dictée au commencement et à la
chute du jour’. »

Sourate 25:63 et 64 dit ceci :

63- « les serviteurs du Tout Miséricordieux sont ceux qui marchent
humblement sur terre, qui, lorsque les ignorants s’adressent à eux,
disent : « Paix »
64- « qui passent les nuits prosternés et debout devant leur Seigneur. »

Lorsqu’on examine ces versets, on voit qu’ils ne désignaient pas des
musulmans ; mais des Judéo-nazaréens qui passaient leurs nuits à prier. Si
Mahomet n’était pas avec eux, comment pouvait-il savoir que ces gens
veillaient et se prosternaient debout devant Dieu ? Si c’est Allah qui faisait
l’éloge de ces personnes, pourquoi ne demandait-il pas à Mahomet de les
suivre ?

Pour s’en défendre, Mahomet fit écrire que la langue de Waraqa, le prêtre,
était une langue étrangère : « […] la langue de celui qui est impliqué dans
leur allégation est barbare (étrangère), alors que ce texte est en claire
langue arabe. »

Or, selon Muslim Sahih 1, 78, 79, Waraqa comprenait parfaitement
l’arabe, car on y lit : « Le prêtre Waraqa écrivait le Livre arabe. Il
écrivait de l’évangile en arabe ce que Dieu voulait qu’il écrivît. »

L’alibi de Mahomet n’a pas fonctionné. D’où Muslim tenait-il ces propos ? Il
ne pouvait pas les inventer en défaveur de l’islam. Il le tenait de livres
relatant la genèse de cette religion. Si on ne retrouve plus ces livres, c’est
parce qu’il était coutumier des califes de supprimer systématiquement tout ce
qui les dérangeait. C’est dans cette vision obscurantiste qu’ils détruisirent la
bibliothèque d’Alexandrie et d’autres sources de savoir.

La même erreur a été commise en ce qui concerne le mot Houri, qui vient du
syriaque et qui signifie « blanc » et parfois « pur ». Ne pouvant trouver sa
vraie signification, Houri a été comprise dans le Coran dans le sens de ce qui
est pure, mais en rapport avec la chasteté. Puisqu’il s’agit d’une récompense,
il a été traduit en arabe par vierges. A partir de là, toute une histoire fut
construite. Elles conserveraient une virginité éternelle tout en étant très
docile.

C’est pour ces vierges imaginaires que beaucoup de jeunes se font exploser
en entraînant avec eux des personnes innocentes. Par ailleurs Luxemberg a
fait remarquer qu’en syriaque « bi » dans la phrase, signifie « parmi », ou
« sous ». D’où sa traduction : « Nous vous reposerons sous des vignes de
raisins clairs (blancs) ».

Le prophète Michée (Mika 4:4), parlant de la paix qu’hériteront les
serviteurs de Dieu, déclare : « Chacun sera assis sous sa vigne et sous son
figuier… » C’était une expression qui désigne l’abondance de nourriture et
de paix que jouiront des humains dans le royaume de Dieu. Selon le Coran,
après la naissance de L’enfant Jésus, l’ange Gabriel aurait dit à Marie : « Ne
soit pas triste, ton Seigneur a placé une petite rivière au-dessous de
toi »

Pourquoi une petite rivière, diriez-vous ? Personne ne le sait. Cette fausse
traduction a probablement donné naissance à l’histoire de Marie accouchant
seule dans le désert, et du palmier dattier qui se serait incliné pour la nourrir.
Or les évangiles spécifient le lieu de naissance de Jésus. Il s’agissait d’une
étable. Cela montre à quel point la fabulation est grande dans l’islam.
Luxemberg, en plaçant les points diacritiques au bon endroit, se rend compte
que la phrase était : « Ne soit pas triste, ton Seigneur a rendu ton
accouchement légitime. »

Un autre exemple : Dieu aurait dit dans le Coran : « Regarde ta nourriture
et ta boisson, regarde ton âne. » sourate 2:259.

Quel enseignement les hommes peuvent-ils tirer d’une telle phrase ? Quel est
son sens et sa raison d’être ? Le Coran prétend être clair, descendu du ciel tel
que Dieu l’avait créé, mais c’est en réalité une construction humaine, dont les
musulmans sont les premières victimes. Luxemberg s’est penché sur ce texte
et l’a rendu ainsi, en pointant correctement les lettres :

« Regarde ta condition et regarde ton état général. »

33

L’histoire de Marie accouchant seule dans le désert, et du palmier dattier qui
se serait incliné pour la nourrir. Ressemble à beaucoup d’autres récits fictifs
du Coran. Par exemple, faisant allusion à l’histoire d’Abraham.

L’Araméen était parlé dans des régions qui sont aujourd’hui l’Iran, la Syrie,
le Liban, l’Iraq la Palestine, la Turquie. C’est compréhensible parce que c’était
la langue administrative des Perses, des babyloniens de grandes puissances
dominantes de l’antiquité.

D’où viennent les textes violents du Coran ?

L’islam n’a pas inventé la violence religieuse, ni l’enseignement prônant la
supériorité d’une religion sur une autre, ou d’un humain sur un autre humain
du fait de son appartenance religieuse. Le monothéisme judaïque était
considéré à juste titre comme supérieur aux religions polythéistes qui
l’entouraient, et dont le culte consistait parfois à offrir leurs propres enfants
en sacrifice à des démons. Dans ce prolongement, le messianisme juif voyait
le Messie comme un dirigeant humain très puissant qui dominerait sur les
autres nations considérées comme inférieures, à l’instar des grandes
puissances hégémonique de l’antiquité.

Cette conception n’avait pas disparu du temps de Mahomet. Ce dernier
fréquentait les nazaréens, une secte judéo-chrétienne qui prit naissance au
premier siècle. Pierre avait déclaré au sujet de ces courants soi-disant
chrétiens : « Ces gens-là introduiront furtivement des sectes
destructrices et renieront même le propriétaire qui les a achetés. » 2
Pierre 2:1.

Les Judéo-nazaréens enseignaient, certes, que Jésus fut le Messie, mais niaient
sa provenance céleste et le fait qu’il ait pu être fils de Dieu. Sur certains
aspects, ils partageaient la conception des juifs pharisiens. Ils conservaient les
613 commandements et préceptes de la loi de Moïse, tels que les ablutions
avant la prière. Ils s’imaginaient qu’il incombait aux hommes de s’emparer
du pouvoir (mondial) et reconstruire le temple, pour hâter le retour du
Christ.

Cette secte, ou plutôt cette fausse conception du Christ était déjà à l’œuvre
du temps des apôtres. Le récit de la femme samaritaine (Jean 4) montre
qu’un grand nombre de Samaritains reconnurent en Jésus le Messie qui
devait venir. Après la mort du Christ, beaucoup d’entre eux acceptèrent le
message des apôtres. On lit en Actes 8 : 14 :

« Quand les apôtres à Jérusalem, apprirent que la Samarie avait
accepté la parole de Dieu, il leur envoya Pierre et Jean. »

En fuyant la destruction de Jérusalem en l’an 70, ils furent éparpillés en
Jordanie, où leur trace archéologique a été retrouvée, ils se sont installés sur
le plateau du Golan, mais surtout en Syrie. La grande majorité ne suivait pas
l’enseignement des apôtres, ce qui explique leur conception erronée du
Messie.

Ces judéo-nazaréens étaient probablement des juifs de Nazareth, peuplé en
majorité de Samaritains. Ils avaient leurs propres synagogues. Des fouilles
archéologiques ont révélé en Syrie des synagogues juives avec des symboles
chrétiens.

Pour eux, le Messie était un prophète, un simple homme à qui Dieu accorda
le pouvoir d’accomplir des miracles. Contrairement aux juifs et aux chrétiens,
ils s’abstenaient de boire du vin (juges 12, Nombres 6).

Pour eux, la mission du Christ fut avortée à cause de la trahison des chefs
religieux juifs qui sympathisaient avec l’ennemi romain. Voyant cela, Dieu
aurait pris Jésus dans le ciel, et aurait sacrifié un méchant à sa place. Leur
vision d’un Messie régnant sur les nations en chair et en os, telle que les juifs
le percevaient, s’opposait à celle de Jésus lui-même, qui parlait d’un
gouvernement céleste, dont les dirigeants seraient des êtres spirituels.

La soi-disant mission de ces nazaréens était de préparer le monde à sa
seconde venue par la prédication et, éventuellement, par les armes, afin
d’éviter ce qui arriva au premier siècle. Mais Jésus déclara en Jean 18:36 :
« Mon royaume n’est pas de ce monde. »

Si les nazaréens étaient restés dans le cercle des apôtres, s’ils fréquentaient les
rassemblements chrétiens, ils auraient su que c’est le Diable qui possède la
gouvernance du monde et qu’il ne peut y avoir de concomitance sur la terre
entre le règne messianique et celui de Satan, dont la date de la fin est déjà
fixée. On lit, par exemple, en Jean 6:15 :

« Jésus, donc, sachant qu’ils allaient venir s’emparer de lui pour le faire
roi, se retira de nouveau dans la montagne, tout seul. »

On sait que Mahomet fréquentait les nazaréens et partageait leur croyance
en un retour physique du Christ pour achever ce qu’il avait commencé au
premier siècle. Des manuscrits profanes juifs et chrétiens du temps de
Mahomet disaient que celui-ci annonçait la venue du Christ. Dans la
chronique arménienne (datant entre 634 – 640), un certain juif de Césarée
nommé Abrahames écrivit à son frère :

«… On disait que le prophète (Mahomet) était apparu, venant avec les
Saracènes (arabes) et qu’il proclamait la venue du Messie (…) Étant
arrivé à Sykamine, je m’arrêtais chez un vieil homme bien versé dans les
écritures et lui dit : ‘Que me dis-tu du prophète apparu avec les
Saracènes ?’ Il me répondit dans un profond soupir : ‘il est faux, car les
prophètes ne viennent pas armés d’une épée… »

« …Et moi Abrahames, ayant poussé l’enquête, j’appris de ceux qui
l’avaient rencontré qu’on ne trouve rien d’authentique dans ce prétendu
prophète. Il n’est question que d’effusion du sang des hommes. Il dit
aussi qu’il détient la clé du Paradis, ce qui est incroyable. »

En 640, un prêtre jacobite qui vivait Resaina, aujourd’hui en Irak écrivit :

« En l’année 945 […] vendredi 4 Shebat (4 février 634 de l’ère
chrétienne) à 9 heures, eut lieu le combat des Romains (les Byzantins)
contre les Tayayê (les arabes) de Mahomet, en Palestine, à 12 miles à
l’est de Gaza. Les Romains s’enfuirent, abandonnant le patrice Bar
Yardan, que les Tayayê tuèrent. Furent tués là environ 4.000 paysans
pauvres de Palestine, chrétiens, juifs et Samaritains. Et les Tayayê
dévastèrent toute la région. »

Quelques années plus tard (644), l’Egypte copte ouvre ses portes à l’Armée
musulmane. Il y eut un accord entre l’Egypte et un compagnon de Mahomet
désigné sous le nom d’Amroun, peut-être un traducteur parlant le copte. Il
est fait mention d’une demande curieuse, Amroun aurait demandé au
patriarche jacobite, Benjamin, de lui traduire l’évangile en arabe ; mais à
condition d’enlever la divinité du Christ.

D'autres points communs avec les Nazaréens


Les Judéo-nazaréens, tout comme les chrétiens syriaques du temps de
Mahomet, observaient les Carêmes et jeûnaient. On lit dans Wikipédia :

« C’est une période de jeûne, et d’abstinence de quarante jours, que le
christianisme a institué au IVe siècle en référence aux quarante jours
de jeûne de Jésus-Christ dans le désert ». Dans le lien avec « Mercredi
des cendres » il continue :

« Pour les catholiques, le mercredi des cendres, le lendemain du mardi
gras, est un jour de pénitence qui marque le début du carême…Le terme
pénitence peut se résumer en trois actions : la prière, l’aumône et le
jeûne… Dans les premières communautés chrétiennes, ce qui était mis
de côté par ceux qui jeûnaient était redistribué aux pauvres ».

Certains y voient un lien avec le Ramadan.

Des héritages Pharisaïques


Si Mahomet avait presque tout hérité des nazaréens qu’il fréquentait, nous
savons que les nazaréens eux-mêmes en devaient grandement aux juifs
extrémistes, principalement aux pharisiens du premier siècle. Certains textes
bibliques en dévoilent un pan, comme Marc 7:3, 4 ; Actes 23:13, 14, Jean :
12:10, Marc 3:1 - 6. Commentons ces versets.

Marc 7:3 à 5 :

« Car les pharisiens et tous les juifs ne mangent pas sans s’être lavé les
mains jusqu’au coude, tenant ferme la tradition des hommes d’autrefois,
et au retour du marché, ils ne mangent pas sans s’être purifiés par des
aspersions ; et il y a beaucoup d’autres traditions qu’ils ont reçues pour
les tenir fermes : baptême des coupes et des cruches, et des récipients
de cuivre, donc ces pharisiens et ces scribes lui demandèrent :
« Pourquoi tes disciples ne se conduisent-ils pas selon la tradition des
hommes d’autrefois, mais prennent-ils leur repas avec des mains
souillées. »

Nous savons que Mahomet observait au moins l’une de ces rituelles, comme,
le fait de se laver les mains jusqu’au coude. De qui tenait-il cela ? D’Allah, ou
des nazaréens ? Des nazaréens, évidemment. Or au verset 7, Jésus qualifia
ces rituels de « commandements d’hommes » ? Les pharisiens se distinguèrent
également par des assassinats religieux. Les livres des Actes, raconte :



« Ils étaient plus de quarante, les hommes qui avaient formé cette
conspiration sous serment. Ils allèrent vers les prêtres en chef et les
anciens et dirent : « Nous nous sommes solennellement engagés par une
imprécation à ne prendre aucune nourriture jusqu’à ce que nous ayons
tué Paul. »

Qu’avait fait Paul de si grave ? Il avait quitté le judaïsme pour devenir un
évangélisateur. Ils voulaient même tuer Lazare que Jésus venait de ressusciter.
Jean 12:10 et 11 raconte :

« Alors les prêtres en chef tinrent conseil pour tuer aussi Lazare, parce
qu’à cause de lui beaucoup de juifs allaient là-bas et avaient foi en
Jésus. »

Les prêtres en chef et les pharisiens n’étaient pas sans savoir que tuer des
innocents constituaient un crime aux yeux de Dieu. Pourquoi se
permettaient-ils alors d’assassiner ? Parce qu’ils s’imaginaient que pratiquer le
mal dans le cadre de la religion entrait dans le culte qu’ils rendaient à Dieu.
C’est pourquoi Jésus disait à ses disciples :

« L’heure vient où quiconque vous tuera s’imaginera rendre un culte à
Dieu. » (Jean : 16:2).

Paradoxalement, cette idéologie malsaine que les judéo-nazaréens héritèrent
des pharisiens, s’est poursuivie jusque dans l’islam et influençait grandement
les actes de Mahomet, tels que les pillages, les meurtres, les assassinats, les
viols. Cela s’est poursuivi jusqu’à notre époque, à travers le terrorisme
aveugle des extrémistes musulmans.


La démesure dans la pratique


Les pharisiens se distinguèrent également par leur exagération dans la mise
en pratique des commandements de Dieu. Ils lapidèrent Etienne sous
prétexte qu’il aurait mal parlé contre Moïse. Le sabbat était trop strictement
respecté, ce qui conduisit au rejet du Messie, car celui-ci faisait ses guérisons
miraculeuses même le sabbat. Marc 3 verset 1 à 6 nous décrit une scène :

« Il entra de nouveau dans une synagogue, et il y avait là un homme avec
une main desséchée. Et ils observaient attentivement pour voir s’il allait
guérir l’homme pendant le sabbat, afin de pouvoir l’accuser. Et il dit à
l’homme à la main desséchée : « lève-toi et viens au centre. » Pus il leur
dit : « Est-il permis, le sabbat, de faire une bonne action ou de faire
une mauvaise action, de sauver une vie ou de la détruire ? »

Mais ils gardaient le silence. Et après les avoir regardés à la ronde avec
indignation, profondément affligé par l’insensibilité de leur cœur, il dit
à l’homme : « tends ta main. » Et il la tendit, et sa main fut rétablie. »

Après une autre guérison le jour du sabbat, il leur dit en Luc 14:5 : « Lequel
d’entre vous, si son fils ou son taureau tombe dans un puits ne l’en retirera
aussitôt le jour du sabbat ?

Il leur fit comprendre que « le sabbat est venu à l’existence pour l’homme,
et non l’homme pour le sabbat. » Marc 2:27.

En effet, le sabbat hebdomadaire était une disposition divine en faveur de
l’homme, pour éviter des excès de zèle au travail. Les esclaves et les bêtes de
somme pouvaient alors se reposer. Venant de Dieu, le sabbat revêtait donc
un caractère religieux. C’était, certes un péché de violer le sabbat en
travaillant, mais pas lorsqu’on sauve une vie, ou lorsqu’on fait du bien, rien
qui soit fatiguant.

Aujourd’hui encore les extrémistes juifs ne parviennent toujours pas à
comprendre les raisons du sabbat. Ils préfèrent monter dix étages par les
escaliers, plutôt que de prendre l’ascenseur ; car ils considèrent que presser
un bouton constitue un travail. Ils font l’inverse des raisons pour lesquelles
ses commandements ont été donnés. Ils préfèrent croire que Dieu est fatigué,
et qu’Il se repose de sa création.

Or Jésus dit en Jean 5:17 : « Mon Père n’a cessé de travailler jusqu’à
maintenant […] » Il leur dit en Marc 7:13 : « […] Vous annulez la parole de
Dieu par votre tradition que vous avez transmise. Et vous faites beaucoup de
choses semblables (Marc 7:13).

On retrouve ce même excès de zèle chez les extrémistes musulmans. Ils
considèrent comme un péché grave de manger un morceau de chocolat
contenant de la liqueur, mais pas le fait de placer une bombe dans une
mosquée et tuer une femme enceinte et des enfants. Ils ont perdu toute
notion de péché et du mal. Comme Jésus avait dit aux pharisiens, ils sont
passibles de la Géhenne.

Ils font opposition à ceux qui veulent suivre le Christ, afin d’entrer dans le
royaume de Dieu, ils veulent les tuer pour apostasie, alors qu’eux-mêmes n’y
entrent pas. Les propos de Jésus à l’adresse des pharisiens en Matthieu 23:13
sont aussi valables pour ces extrémistes d’aujourd’hui :

« Malheur à vous scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous
fermez le royaume des cieux devant les hommes ; car vous, vous
n’entrez pas, et ceux qui entrent, vous ne leur permettez pas d’entrer. »
Matthieu 23:13.

Les actes de terrorisme pratiqués au nom de Dieu ne datent pas
d’aujourd’hui. Les juifs extrémistes, connus sous le nom de sicaires, qui
s’opposaient à la domination romaine, n’étaient rien d’autres que des
terroristes.

Leur nom vient de la courte épée recourbée, ou dague, appelée aussi Sica
(qui désignait un poignard en latin), caché sous leur manteau. Ils l’utilisaient
contre les romains et surtout contre ceux qu’ils considéraient comme des
collaborateurs. Ils se rangeaient calmement à côté de leurs victimes,
plongeaient leur mains sous leur manteau et les poignardaient au cœur,
avant de se mêler à la foule.

Ces révoltes successives finirent par donner lieu à la grande révolution de
l’an 66, puis à l’intervention romaine et la destruction de Jérusalem en l’an
70. A quoi servaient tous ces crimes ? A rien. Le terrorisme pratiqué
aujourd’hui au nom de Dieu ne servira non plus à rien ; sinon qu’à la
condamnation de leurs auteurs.

Wikipédia dit ceci : « Ses adeptes préconisent l’action violente contre les
Romains, afin d’aider à la venue de cette rédemption. Ce qui permet la
légitimation du pillage des biens des riches, considérés comme les
alliées des pouvoirs établis. »

Les extrémistes musulmans d’aujourd’hui, sont animés par la même pensée,
celle de changer le monde, de gré ou de force, afin de précipiter
l’intervention d’Allah, ignorant que cette date est fixée à l’avance par Dieu et
surtout, que la gouvernance du monde a été volontairement laissée à Satan,
afin qu’il prouve le bien-fondé de l’anarchie sur l’humanité.



Jésus et le Samaritain


Les Samaritains n’étaient pas considérés par les juifs comme des juifs
authentiques, des juifs de sang. Mais les habitants de Samarie n’étaient pas
tous des descendants des étrangers placés en Samarie au sixième siècle avant
Jésus par le roi d’Assyrie, après la déportation des juifs de souche (à lire 2
Rois 17:24). Les Samaritains d’aujourd’hui (pas plus d’un millier) se
considèrent comme les vrais descendants des dix tribus d’Israël.

Le mot samaritain était devenu péjoratif, voire injurieux (Jean 8:48). Au
premier siècle, ils n’étaient pas autorisés à pénétrer dans le temple de
Jérusalem. Jésus, en revanche, avait des considérations pour eux. À Sychar,
au puits de Jacob, lorsqu’il demanda à boire à une femme samaritaine, celle-
ci répondit :

« Comment ! Toi qui es juif, tu me demandes à boire, à moi qui suis une
femme samaritaine ? »

Étant complexés, certains samaritains n’accueillaient pas des juifs chez eux de
peur d’être mal jugés, d’autres leur étaient même hostiles. Lorsque des juifs
de souche, venant de Galilée, traversaient des villages samaritains, il se
produisait parfois des bagarres à coups de pierres. Au cours de l’une d’elles il
y eut des morts parmi les juifs.

Alors que Jésus et ses disciples cherchaient un endroit pour préparer la
Pâques, des samaritains refusèrent de les accueillir. En Luc 10:25 à 37 Jésus
donna la parabole du bon samaritain, celui qui prit soin d’un juif blessé.
Cette parabole était un encouragement à l‘adresse de ces disciples à rejeter
tout préjugé à leur égard et à les considérer comme leur prochain. Après la
destruction de Jérusalem en l’an 70, juifs et samaritains étaient regardés
défavorablement par les romains. On lit dans Wikipédia :

« Sous le règne d’Adrien (117 à 138) juifs et samaritains auraient été
frappés d’interdiction de sabbats, de fêtes, de la circoncision, ainsi que
des bains rituels. Les chroniques samaritaines attribuent à Hadrien la
destruction de tous leurs livres sacrés, à l’exception du Pentateuque et
de la généalogie des prêtres. »

Cela expliquerait pourquoi les nazaréens que fréquentait Mahomet ne
reconnaissaient et ne suivaient que le Pentateuque et les psaumes. Ils
rejetèrent même les livres prophétiques. Une bonne partie des apocryphes
chrétiens a dû provenir d’eux.

N’est-ce pas curieux que Mahomet ne reconnaissait lui aussi que le
Pentateuque et les psaumes ? Il lui fallait bien trouver une explication au
rejet des autres livres de la Bible, y compris les livres prophétiques et le
nouveau testament. D’où l’accusation de falsification portée contre les juifs
et les chrétiens, On a présenté l’islam aux musulman comme quelque chose
de nouveau, de révélé ; mais en réalité l’islam est une continuité des
enseignements des judéo-nazaréens.


Waraqa bin Nawfal Ibn Assad, un prêtre nazaréen et cousin de Khadîdja,
était prêtre nazaréen. D’ailleurs, ce fut lui qui célébra le mariage de sa
cousine avec Mahomet. Sahih Al Boukhâri, vol. 4 livre 55 raconte :

« Le prophète retourna vers Khadîdja tandis que son cœur battait
rapidement. Khadîdja le conduisit chez son cousin Waraqa bin Nawfal
Ibn Assad (…) Celui-ci avait embrassé le christianisme lors de son âge
d’ignorance, et il avait pris l’habitude de transcrire l’écriture hébraïque
et l’injil de l’hébreu, tant que Dieu lui avait accordé la force de le faire.
Waraqa était très âgé et il était privé de la vue. »

Avait-il une influence sur Mahomet ? Certainement. Nous ne pouvons pas
côtoyer quelqu’un que nous apprécions sans qu’il ait une certaine emprise
sur votre manière de penser et d’agir.

Ce qui est difficile à déterminer, c’est dans quelle mesure cet homme a
influencé les idées et le comportement de Mahomet. Certains de ses
contemporains pensaient qu’il était plutôt sous l’influence d’un groupe
d’hommes, probablement des nazaréens. C’est d’ailleurs ce qui inspira
sourate 25:4, 5 :

« Les dénégateurs ont dit : ‘ce n’est là qu’une mystification, qu’il
combine en se faisant aider par un groupe d’autres gens’. Ils se sont
ainsi rendus coupables d’une calomnieuse agression. Ils ont dit encore :
‘Fables d’anciens : il les consigne sous dictée au commencement et à la
chute du jour’. »

Ces soupçons furent probablement rapportés à Mahomet. Comme
d’habitude, Dieu aurait répondu à sa place. Cela prouve que le Coran n’a

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pas été pré-écrit par Dieu, mais qu’il s’adaptait aux événements et répondait
aux reproches formulés contre Mahomet.

En lisant sourate 25:63, 64, on se demande si ces accusations portées contre
Mahomet n’étaient pas justifiées. S’il n’était pas avec eux, comment pouvait-
il savoir que ces gens veillaient en se prosternant debout devant Dieu ?

Ici, Waraqa n’est pas directement cité, mais un groupe d’hommes. Il
n’empêche que, si l’on se réfère aux hadiths, après la mort de Waraqa bin
Nawfal, Mahomet n’était plus aussi prolifique. Était-ce dû au chagrin,
comme certains musulmans le pensent ? Al-Boukhâri, Sahih livre 1, chapitre 1
dit : « Lorsque Waraqa fut décédé, la révélation s’est tari… ». En tout cas
sourate 16:103, que nous avons déjà citée, répond à cette accusation :

« Nous savons bien qu’ils disent : ‘Il ne fait là que suivre la dictée d’un
homme’ : Or la langue de celui qui est impliqué dans leur allégation est
barbare (étrangère), alors que ce texte est en claire langue arabe. »

Cette défense, est-elle valable ? Selon Muslim Sahih 1, 78, 79, non ; car il dit
: « Le prêtre Waraqa écrivait le Livre arabe. Il écrivait de l’évangile en
arabe ce que Dieu voulait qu’il écrivît. »

De toute manière, ils se comprenaient. Entre l’enseignement des nazaréens et
celui de l’islam, la différence se voit surtout dans le fait que l’islam possède
son propre livre sacré et son propre prophète. Les deux groupes se
rejoignent jusque dans les histoires tirées des apocryphes chrétiens.

C’est à croire qu’Allah ne choisissait ses récits que dans des apocryphes. Il
aurait chargé l’ange Gabriel de les dicter à Mahomet dans un arabe parfait.
Or, cet arabe rudimentaire, presqu’exclusivement oral, n’était autre que celui
parlé par ses scribes. Un arabe parfait inventé par Dieu n’aurait besoin
d’aucune transformation par l’homme. Tout a été construit sur le mensonge,
au mépris de la vie de ceux qui allaient y croire.

Pour les juifs du temps de Mahomet, l’islam n’était rien d’autre qu’une secte
nazaréenne. Ce n’est qu’après la mort de Waraqa et les multiples victoires
militaires de Mahomet, que l’islam s’est démarqué d’eux en s’imposant en
tant que religion mère.


Une mission mal appréciée

Si, comme Mahomet, vous aviez reçu une mission aussi importante de la part
de Dieu et aviez eu le privilège de rencontrer un ange, qu’auriez-vous fait ?
Vous auriez pris des dispositions pour qu’aucun mot ne se perde. Au lieu de
cela, une bonne partie de la retransmission fut verbale. Il y avait peu de
manuscrits. C’est à croire que le concerné lui-même, ne croyait pas à l’essor
qu’allait prendre ce qu’il racontait. D’ailleurs, il refusait de son vivant d’en
faire un livre.

Si Dieu lui avait ordonné d’écrire un livre, il n’aurait même pas imaginé aller
à l’encore de cet ordre, il s’en serait chargé de son vivant. Il parait évident
que Mahomet n’avait reçu aucun ordre à ce sujet. L’histoire d’un Coran
descendu du ciel en une nuit dans le ciel inférieur est un mythe. Voyant
comment Dieu procéda pour transmettre à Jean les visions de l’Apocalypse,
on ne peut que douter de la source divine du Coran.

Dans la vision éveillée de Jean, chaque mot était celui de Dieu, ou la
retranscription exacte de ce que voyait l’apôtre. D’autre part, il mettait
instantanément par écrit les événements et les paroles à mesure qu’il les
voyait et les entendait ; à tel point que l’ange lui intime l’ordre de ne pas
écrire tout de suite ce qu’il venait de voir.

En tant qu’êtres humains, nous ne pouvons pas savoir ce qui se passe dans la
tête d’un homme. Nous n’avons aucune base solide pour savoir si Mahomet
disait la vérité ou pas. On raconte seulement qu’il était quelqu’un de
confiance. Mais n’a-t-on jamais été déçu par un homme connu pour son
honnêteté ? Par ailleurs, Attaquer des caravanes et des villages pour faire des
butins, était-ce l’œuvre d’un d’honnête homme ? Mahomet devait s’imposer
comme prophète pour légitimer son message à l’endroit de sa tribu. Il était
pris dans un engrenage où il devait continuer à jouer le rôle d’un prophète,
sans pouvoir faire machine arrière.

Cela signifie que toute la croyance d’un musulman ne repose que sur la foi
dans les dires d’un seul homme, car les preuves manquent. Il n’y a pas de
miracles, pas de prophéties, pas de réponses aux questions fondamentales et
légitimes que l’homme se pose, telles que : pourquoi sommes-nous sur terre ?
Pourquoi Dieu permet le mal ? Pourquoi mourrons-nous ? Pourquoi le
Diable et les démons sont ce qu’ils sont ? Où allons-nous après la mort ?
C’est le vide, le néant.

Dieu serait-Il juste de nous condamner pour n’avoir pas cru en un homme
dont le comportement et l’enseignement suscitent le doute, et dont le livre
qu’il prétend avoir reçu de Lui ne fournit aucune raison d’y croire ? Si les
bons sont déjà au ciel et que les méchants sont en Enfer, comme le Coran le
prétend, pourquoi parle-t-il encore de résurrection et de jour du jugement ?
Qui est au ciel ? Qui se trouve en Enfer ? Qui attend la résurrection ? C’est
un brouillard épais. Par exemple, sourate 2:85 déclare :

« … Ceux d’entre vous qui agissent de la sorte ne méritent que
l’ignominie dans cette vie et au jour de la résurrection… »

Mais sourate 3:163 dit : « Ne croyez pas que ceux qui ont succombé en
combattant dans le sentier de Dieu soient morts ; ils vivent près de
Dieu et reçoivent de Lui leur nourriture ».

Forts de cela, certains pensent que ceux qui meurent en combattant vont
directement au paradis. Rien n’est clair. Mahomet, dans son voyage
mythique dans le ciel aurait rencontré plusieurs personnages bibliques. Mais
pour Jésus, ces gens attendent dans la tombe le jour de la résurrection.

Dans l’esprit d’un musulman tout doit être confus. Si j’en étais un, je ne
saurais même pas clairement ce qu’il faut faire pour être sauvé. On parle de
faire le bien, certes ; mais l’individu qui attaque une caravane pour
s’approprier les biens d’autrui et qui y perd la vie, trouvons-nous juste qu’il
devienne un martyr qui aura le droit de manger avec Dieu ? Est-ce cela le
bien ?

L’homme qui périt au cours d’une razzia, ou lors d’un raid nocturne sur un
village endormi, raid dans l’unique but de faire des butins, de dépouiller les
autres de leurs biens, de violer leurs femmes et vendre leurs enfants, le
trouvons-nous digne de mériter le paradis et les 72 houris éternellement
vierges ?

C’est peut-être ce que Mahomet promettait à ses soldats en train d’agoniser,
c’est aussi ce que s’imaginent les islamistes d’aujourd’hui. Ils sacralisent le mal
fait au nom de Dieu, exactement comme les pharisiens. Cela explique
pourquoi ils ne sont nullement freinés dans la pratique de l’horreur.

Si leur vision était bonne, n’importe qui, pour profiter de l‘impunité de Dieu,
pourrait faire n’importe quoi en s’imaginant agir au nom de Dieu. Celui qui
est dépressif et qui a perdu le goût de vivre pourrait alors s’emparer d’une
voiture et foncer dans la foule en criant « Dieu est grand », et attendre sa
récompense dans le paradis.

Hier un terroriste a tué des dizaines de personnes au nom de Dieu dans un
attentat, y compris des gens de sa propre religion, des enfants et des
femmes enceintes ; demain ce sera peut-être son tour et celui de sa famille de
périr au nom de ce même Dieu dans l’attentat d’un autre. C’est mal
connaître notre Créateur infiniment juste et bon pour croire qu’Il approuve
ces horreurs faites en son nom. Il n’y a que le Diable pour inverser ainsi les
conditions divines pour accéder au paradis. Dieu ne fait aucune exception
quand Il déclare dans la Bible que les voleurs, les menteurs, meurtriers, les
injustes, les idolâtres n’hériteront pas de son royaume.

Des lois reflétant les volontés d'un homme


Mahomet légiférait sur presque tout. Il détenait un pouvoir militaire et
religieux très étendu. Ses paroles avaient le poids de celles de Dieu. Pourquoi
n’a-t-il jamais aboli l’esclavage ? Parce que Mahomet avait des esclaves et
qu’il est mort avant de finir son livre. La religion était un alibi. Pourquoi ne
trouve-t-on pas un seul verset du Coran condamnant clairement le viol ?
Parce que ses soldats pratiquaient le viol à grande échelle.

Dans le droit pénal musulman non-codifié, une musulmane violée pour être
crue, doit pouvoir fournir deux témoins. Mais comment est-ce possible ? Si
deux personnes sont présentes et que la femme est malgré tout violée, cela
voudrait dire que la société est profondément corrompue. Cette loi ne
protège pas la femme. Elle ne sert à rien.

C’est ce qui se passe avec la loi interdisant le meurtre : « Il est interdit de
tuer, sauf pour une juste cause ». Mais c’est quoi une cause juste ? Cela laisse
la porte ouverte, selon la sensibilité de la personne, à toutes sortes
d’interprétations. Comment Dieu pourrait-Il être à l’origine de telles
lacunes ? Ce qui est considéré comme une juste cause pour les uns, pourrait
ne pas l’être pour les autres. C’est l’anarchie à l’intérieur même d’une loi.

Mahomet avait des esclaves chrétiennes, et des concubines juives,
probablement de belles personnes, des femmes avec lesquelles ses lois
l’autorisaient à avoir des rapports sexuels à sa guise. Mais avait-il tenu
compte de leurs convictions religieuses ? Le christianisme n’autorise pas la
polygamie et les relations sexuelles en dehors du mariage. Tout en
ordonnant aux chrétiens d’obéir au livre qui leur a été donné, il poussait ces
femmes à l’enfreindre. Voyons cet homme tel qu’il était, et non tel que nous
voudrions qu’il fût : un bel exemple.

Serait-ce le même Allah qui ordonna la mise à mort d’une femme qui allaitait
son bébé, parce que celui-ci était né en dehors du mariage ? Les enfants des
concubines et ceux des esclaves de ses soldats, ne sont-ils pas nés, eux aussi,
en dehors du mariage ? Mahomet avait l’air d’être un homme dur, injuste,
rancunier, impulsif, partial et sans la moindre empathie.

Comment un prophète, un père de famille, peut-il demander à des jeunes de
17 et de 18 ans, des adolescents dont certains n’avaient peut-être jamais
touché une épée, de s’agenouiller puis de leur trancher le cou avec un sabre ?
N’était-ce pas un loup en habit de brebis tel que Jésus l’avait prophétisé ? Si
le chien qui est censé protéger le troupeau le dévore, si le poussin est dans
sa gueule et qu’il est en train de le déplumer, c’est qu’il est un mauvais
chien de garde. Jésus, lui, le bon berger, a donné sa vie pour ceux qu’il
protège.

Issa ou Yeshoua ?


Tous les noms hébraïques commençant par un « y « débutent aussi en arabe
par un y ; sauf le nom de Jésus. Par exemple, Yossef, en hébreux, se
prononce Youssef en arabe et Joseph en Français. Yacob, en hébreu, se
prononce Yacoud en arabe et jacques en Français. Yohanan, en hébreu, se
prononce Youhya ou Yaya en arabe et Jean en français. Ya’acov, en hébreu,
se prononce Yacoub en arabe et Jacob en français. Yônah, en hébreu, se
prononce Younis en arabe et Jonas en français.

Pourquoi le nom de Jésus fait-il exception à cette règle ? Pourquoi Yeshoua
est devenu Issa dans le Coran ? D’autant plus que les arabes préislamiques
l’appelaient Yasou et non Issa. Par ailleurs, Yeshoua (Jésus) et Yehoshua
(Josué) ont la même racine. Yeshoua est la forme contractée de Yehoshua.
Les deux signifient Yahweh sauve. Pourtant la règle a été respectée en ce qui
concerne Josué, traduit dans le Coran par Youchaoucha. YouchaYoucha Y Pourquoi le nom de Jésus
a-t-il été dénaturé, perdant du même coup son vrai sens ?

Il est presque certain que les nazaréens que fréquentait Mahomet
prononçaient Issa, exactement comme les
Mandéens, un groupement religieux judéo-
chrétien baptiste. Ce groupe religieux a pris
naissance au premier siècle. Pour eux, Jean-
Baptiste, qu’ils considèrent comme leur
Guide, était plus grand que Jésus. Ils sont
10 000 en Iran, 10 000 en Irak et peut-être
un peu plus d’une centaine de milliers dans
le monde.

Il semble bien que les Judéo-nazaréens que fréquentait Mahomet et dont le
prêtre était Waraqa, furent une secte issue des Mandéens. Aujourd’hui
encore on peut entrevoir les raisons pour lesquelles ils se sont détachés des
Mandéens.

En effet, le prêtre Waraqa, contrairement aux Mandéens, croyaient en Jésus
comme un Prophète, le Messie qui devait venir, mais dont la mission fut
interrompue à cause de la trahison des chefs religieux juifs qui soulevaient la
foule contre Jésus. Il croyait que la domination Messianique pouvait
s’imposer par les armes.

Les Mandéens, eux, bien que partageant avec les Judéo-nazaréens de
Waraqa l’inimitié des juifs et des chrétiens, prônaient la non-violence
religieuse. Pour eux, Dieu Seul a le droit de prendre une vie. Aujourd’hui
encore Ils n’ont pas le droit de tuer, même pour se défendre.

Ne croyant pas au sacrifice perpétuel du Messie pour le pardon des péchés, à
l’instar des « Waraquais », les Mandéens peuvent se faire baptiser autant de
fois qu’ils le veulent dans de l’eau vive. Ils qualifient de prophètes tous les
grands serviteurs de Dieu connus et tous les grands noms, comme Adam,
Seth, Shem, Enoch, Noé, Aram etc. Comme par hasard, l’islam en fait de
même.

Les Mandéens possèdent une liste de noms remontant au 2 è siècle de tous les
scribes ayant contribué à la retranscription de leurs manuscrits. Leur principal
livre est la Ginza Rabba (« le Grand Trésor »). Lorsque le Coran parle de
Sabéen, il désigne en réalité les Mandéens qui, aujourd’hui encore, sont
appelés sabéens en Irak. Mais eux se nomment aussi Nazaréens.

On lit dans Wikipédia : « D'après l’ Encyclopædia Universalis , les
« mandéens » (mandaya) seraient les hommes de la connaissance
(manda) , mais ils se désignent eux-mêmes d’un autre nom, celui de
nasoraia (« nasoréens »).

D'après André Paul : « la secte gnostique des mandéens, dans ses
Écritures rédigées dans un dialecte araméen oriental, se nommait
indistinctement mandayya ou nasôrayya »

Cet aperçu nous permet de voir, là encore, la source du Coran et de l’islam.
En effet, si le nom de Jésus avait été donné à Mahomet par Dieu, Celui-ci
l’aurait désigné par Yehoshua, nom par lequel Il le désigna dans ses
prophéties hébraïques. Pareillement, si Dieu avait vraiment chargé l’ange
Gabriel de transmettre le Coran à Mahomet, il aurait appelé Jésus par
Yehoshua ou Yeshoua, car c’est le nom hébraïque que l’ange Gabriel avait
demandé à Marie de donner à son fils. De ce fait, nous pouvons
légitimement douter de tous les versets du Coran, voire de toutes les
sourates du Coran où Jésus est appelé Issa.

C’est probablement des Mandéens dont Jésus parla en l’Apocalypse 2
lorsqu’il exhorta l’assemblée des chrétiens d’Ephèse en ces termes :

« Je connais tes actions et ton labeur et ton endurance et je sais que tu
ne peux pas supporter les hommes mauvais, et que tu as mis à l’épreuve
ceux qui se disent apôtres, mais ils ne le sont pas, et que tu les as
trouvés menteurs. » Apocalypse 2:2.

Et au chapitre 3 il dit à la congrégation de Philadelphie :

« Ecoute : Je donnerai ceux de la synagogue de Satan qui disent qu’ils
sont juifs, et pourtant ils ne le sont pas, mais ils mentent […] »
Apocalypse 3 : 9.

Il est clair qu’aucun chrétien de la fin du premier siècle (l’an 96) ne se serait
substitué aux 12 apôtres du Christ. C’était probablement un autre
groupement religieux qui suivait un leader. Il pourrait s’agir des disciples de
Jean-Baptiste, qui voulaient se constituer aussi en apôtres.

Ceux de la synagogue de Satan qui prétendaient être des juifs, ne pouvaient
pas être des juifs de souche, des juifs rabbiniques, car ils n’avaient pas besoin
de s’accaparer cette descendance comme d’un titre. Des archéologues ont
retrouvé en Syrie des vestiges de synagogues avec des signes chrétiens.
Paradoxalement, la croix était présente dans le culte des Mandéens. Leur
vision de Jésus, qui ne serait pas fils de Dieu, était inacceptable pour le Christ
et pour les vrais chrétiens. La racine de l’islam n’est pas divine.




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