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Sondez Les Écritures
9 octobre 2019

Des prophéties trop exactes du livre des Mormons

Des prophéties trop exactes du livre des Mormons


Lorsqu’on compare la prophétie de Daniel 9 : 26 avec celles du livre de
Mormon, elle a l’air tout simplement dérisoire. En Néphi Chapitre 25 à
partir du verset 13, se lit ceci :

« Voici, ils le crucifieront, et lorsqu’il aura été déposé dans un sépulcre
pendant trois jours, il se lèvera d’entre les morts, avec la guérison sous
ses ailes…
« Et voici, il arrivera que lorsque le Messie sera ressuscité des morts et
se sera manifesté à son peuple, à tous ceux qui croiront en son nom,
voici, Jérusalem sera de nouveau détruite ; car malheur à ceux qui
luttent contre Dieu et le peuple de son église.

« … Et lorsqu’arrivera le jour où ils (les juifs) croiront au Christ, et
adoreront le Père en son nom, le cœur pur et les mains nettes, et
n’attendront plus un autre Messie, alors à ce moment-là, le jour viendra
où il faudra nécessairement qu’ils croient ces choses-ci.

…Car selon les paroles des prophètes le Messie viendra six cents ans
après le moment où mon père quittera Jérusalem ; et selon les paroles
des prophètes, et aussi la parole de l’ange de Dieu, son nom sera Jésus-
Christ, le Fils de Dieu. »

Pour un homme avisé, ce genre de tromperie ne pourra jamais triompher.
Soyons sérieux ! La prophétie continue au chapitre 31, verset 8 du livre de 2
Néphi du livre de Mormon, en ces termes :

« C’est pourquoi lorsqu’il fut baptisé d’eau, le Saint-Esprit descendit sur
lui sous la forme d’une colombe. »

Un peu plus loin, dans le livre de Mosiah chapitre 3 à partir du verset 8, c’est
écrit :

« Et il sera appelé Jésus-Christ, le fils de Dieu, le Père du ciel et de la
terre, le Créateur de tout depuis le commencement, et sa mère sera
appelée Marie (…) On le considèrera comme un homme, et on dira qu’il a
un démon, et on le flagellera, et on le crucifiera. Et le troisième jour, il
se lèvera d’entre les morts ; et voici, il se tient pour juger le monde. »

Cette soi-disant prophétie ne ressemble pas à celles qu’on rencontre
d’habitude dans la Bible. Ce n’est qu’un résumé de la vie de Jésus telle
qu’elle est décrite dans les évangiles. Ces prophéties seraient extraordinaires
si nous avions la preuve, comme c’en est le cas du livre de Daniel, qu’elles
ont été écrites avant la venue du Messie.

Ce n’est pas le cas du livre de Mormon, apparu miraculeusement en 1827
sous forme de plaques d’or, que seuls quelques proches de Joseph Smith
auraient vues. Ces plaques d’or auraient disparues tout aussi
miraculeusement, malgré le volume qu’elles auraient constitué. (Plus de 600
pages).

Je vous laisse imaginer l‘impact positif qu’auraient eu sur l’humanité ces
plaques écrites dans une langue inconnue. Pour quelle raison les aurait-on
dissimulées ou détruites ? Elles auraient constitué autant de preuves de la
véracité de ce livre. Mais il se pourrait que ces plaques n’aient jamais
existées.

Léhi, soi-disant contemporain du prophète Jérémie, et père des Néphites et
des Lamanites, aurait prophétisé, tout comme Jérémie au sujet de la
destruction de Jérusalem par les babyloniens, et comme lui, il aurait été
persécuté. Néanmoins, si la Bible fait mention de Jérémie et de ses
prophéties, elle ne fait aucune allusion à Léhi.

Joseph Smith aurait reçu de Jean-Baptiste la prêtrise d’Aaron et, par la suite,
celle de Melchisédech de la part de Pierre, Jacques et Jean.

Témoignage de Joseph Smith

On ne peut pas en quelques phrases vous résumer un livre de plusieurs
centaines de pages. On va néanmoins vous lire quelques propos de Joseph
Smith tirés de la brochure « Témoignage de Joseph Smith, le prophète » :

« …Après m’être retiré à l’endroit où je m’étais proposé au préalable de
me rendre, ayant regardé autour de moi, et me voyant seul, je
m’agenouillai et me mis à exprimer à Dieu les désirs de mon cœur.

« A peine avais-je commencé que je fus saisi par une puissance qui me
domina entièrement et qui eut sur moi une influence si étonnante que ma
langue fut liée, de sorte que je ne pouvais pas parler. Des ténèbres
épaisses m’environnèrent, et il me sembla un moment que j’étais
condamné à une destruction soudaine ».

« Mais comme je luttais de toutes mes forces pour implorer Dieu de me
délivrer de la puissance de cet ennemi qui m’avait saisi ; et au moment
même où j’étais prêt à sombrer dans le désespoir et à m’abandonner à la
destruction - non à un anéantissement imaginaire, mais à la puissance
d’un être réel du monde invisible, qui possédait une puissance étonnante
comme je n’en avais encore senti de pareille en aucun être, – juste à cet
instant de grande alarme, je vis, exactement au-dessus de ma tête, une
colonne de lumière, plus brillante que le Soleil, descendre peu à peu
jusqu’à tomber sur moi. »

À peine était-elle apparue que je me sentis délivré de l’ennemi qui
m’enserrait. Quand la lumière se posa sur moi, je vis deux personnes
dont l’éclat et la gloire défient toute description, et qui se tenaient au-
dessus de moi dans les airs. L’un d’eux me parla, m’appelant par mon nom,
et me dit, en me montrant l’autre : « celui-ci est mon fils bien aimé.
Écoute-le »

« Quand je reviens à moi, j’étais couché sur le dos, regardant le ciel.
Lorsque la lumière eut disparu, je demeurai sans force ; mais je ne
tardai pas à récupérer dans une certaine mesure et rentrai chez moi. »

Le soir du vingt et un septembre précité, après m’être mis au lit pour la
nuit, je commençai à prier et à supplier le Dieu tout puissant de me
pardonner tous mes péchés et toutes mes sottises et aussi de
m’accorder une manifestation pour que je connusse mon état et ma
situation vis-à-vis de lui ; car j’avais la pleine assurance d’obtenir une
manifestation divine comme j’en avais eu une précédemment.

Tandis que j’étais ainsi occupé à invoquer Dieu, je m’aperçus qu’une
lumière apparaissait dans ma chambre ; elle s’accrut jusqu'à ce que la
chambre fût plus claire qu’à l’heure de midi, et, tout à coup, un
personnage parut à mon chevet ; il se tenait dans les airs, car ses pieds
ne touchaient pas le sol.

Il était vêtu d’une tunique ample de la plus exquise blancheur, d’une
blancheur qui surpassait tout ce que j’avais vu de terrestre, et je ne
crois pas que quelqu'un chose de terrestre puisse être rendu aussi
extraordinairement blanc et brillant. Il avait les mains nues, les bras
aussi, un peu au-dessus des poignets ; il avait également les pieds nus et
les jambes aussi, un peu au-dessus des chevilles. La tête et le cou
étaient nus également.

J’ai pu découvrir qu’il n’avait d’autre vêtement que cette tunique, celle-
ci étant ouverte, de sorte que je pouvais voir sa poitrine. Non seulement
sa tunique était extrêmement blanche, mais toute sa personne était
glorieuse au-delà de toute description et son visage était véritablement
comme l’éclair. La chambre était extraordinairement claire, mais pas
aussi brillante que dans les voisinages immédiats de sa personne.

D’abord je fus effrayé de le voir, mais la crainte me quitta bientôt. Il
m’appela par mon nom et me dit qu’il était un messager envoyé de la
présence Dieu vers moi et que son nom était Moroni ; que Dieu avait une
œuvre à me faire accomplir, et que mon nom serait connu en bien et en
mal parmi toutes ces nations, familles et langues ou qu’on en dirait du
bien et du mal parmi tous les peuples.

Il dit qu’il existait, déposé en lieu sûr, un livre écrit sur des plaques
d’or, donnant l’histoire des anciens habitants de ce continent et de la
source dont ils étaient issus. Il dit aussi qu’il contenait la plénitude de
l’Evangile éternel, telle qu’elle avait été donnée par le Sauveur à ces
anciens habitants.

En outre, que deux pierres contenus dans des arcs d’argent – et ces
pierres, fixées à un pectoral, constituaient ce qu’on appelle l’Urim et le
Thummim – étaient déposés avec ces plaques ; que la possession et
l’utilisation de ces pierres étaient ce qui faisait les « voyants » dans les
temps anciens ou passés ; et que Dieu les avait préparées en vue de la
traduction du livre...

« Il me dit encore que lorsque j’aurais reçu les plaques dont il avait
parlé – car le temps où je les obtiendrais n’était pas encore accompli –
je ne devrais les montrer à personne, pas plus que le pectoral avec
l’Urim et le Thummim, sauf à ceux à qui il me serait commandé de les
montrer ; si je désobéissais, je serais détruit.»

« Après ces communications, je vis la lumière qui remplissait la chambre
commencer à se rassembler immédiatement autour de la personne de
celui qui m’avait parlé et elle continua à se rapprocher de lui jusqu'à ce
que la chambre fût à nouveau laissée dans l’obscurité, sauf juste autour
de lui. Et tout à coup je vis comme un passage ouvert directement dans
le ciel, il y monta jusqu'à disparaître entièrement, et la chambre fut de
nouveau comme elle était avant que cette lumière céleste eût fait son
apparition.

Je méditais dans mon lit sur la singularité de cette scène, très étonné
de ce que m’avait dit cet extraordinaire messager, quand, au milieu de
ma méditation, je m’aperçus soudain que ma chambre recommençait à
s’éclairer et, en un instant, pour ainsi dire, le même messager céleste
fut de nouveau à mon chevet.

Il se mit à me raconter exactement les mêmes choses que lors de sa
première visite, sans la moindre variation ; cela fait, il m’annonça que de
grands jugements venaient sur la terre, avec de grandes désolations par
la famine, l’épée et la peste ; et que ces jugements pénibles
16s’abattraient sur la terre dans cette génération. Après avoir dit ces
chose, il remonta comme auparavant.

« Tout près du village de Manchester, dans le comté d’Ontario (New
York), se trouve une colline de dimensions considérables, la plus élevée
de toutes celles du voisinage. Sur le côté ouest de cette colline, non loin
du sommet, sous une pierre de grande dimension, se trouvaient des
plaques, déposées dans une boîte de pierre... »

« Ayant enlevé la terre je me procurai un levier que je glissai sur le
bord de la pierre et, d’un petit effort, je la soulevai, je regardai à
l’intérieur et j’y vis, en effet, les plaques, l’Urim et le Thummim, et le
pectoral, comme le messager l’avait déclaré...»

En avril 1829 Olivier Cowdery et Joseph Smith auraient commencé à
traduire les plaques :

«...Nous poursuivions encore le travail de traduction lorsque, le mois
suivant (mai 1829), nous nous rendîmes un certain jour dans les bois
pour prier et interroger le Seigneur au sujet du baptême pour la
rémission des péchés que nous trouvions mentionné dans la traduction
des plaques.

Tandis que nous étions ainsi occupés à prier et à invoquer le Seigneur,
un messager céleste descendit dans une nuée de lumière et, ayant posé
les mains sur nous, il nous ordonna, disant : « A vous mes compagnons de
service, au nom du Messie, je confère la prêtrise d’Aaron, qui détient
les clefs du ministère d’anges, de l’Evangile de repentir et du baptême
par immersion pour la rémission des péchés. Et cela ne nous sera plus
jamais enlevé de la terre, jusqu'à ce que les fils de Lévi fassent de
nouveau une offrande au Seigneur selon la justice ».

«...Le messager qui nous rendit visite à cette occasion et qui nous
conféra cette prêtrise dit qu’il se nommait Jean, celui-là même qui est
appelé Jean-Baptiste dans le nouveau Testament, qu’il agissait sous la
direction de Pierre, Jacques et Jean, lesquels détenaient les clefs de la
prêtrise de Melchisédek, prêtrise qui, dit-il, nous serait conférée en
temps voulu, et que je serais appelé le premier ancien de l’Eglise, et lui,
(Olivier Cowdery) le second. »

Similitudeimilitude avecvec laa transmissionransmission duu Coranoran Similitudeimilitude avecvec laa transmissionransmission duu Coranoran S a l t d C S a l t d C

Il y a certaines similitudes entre la manière dont le livre des Mormons a vu le
jour et la révélation du Coran. Les initiateurs des deux livres furent déclarés
prophètes par la volonté de Dieu. Quant à Mahomet, il était seul lors de
cette apparition. S’il ne pouvait avoir de complice, il ne pouvait non plus
prouver la véracité de ce qu’il racontait. Pour le reste, toutes les sourates
qu’il aurait reçues seraient parvenues directement à ses oreilles via l’ange
Gabriel.

Dans les deux cas, Dieu se serait servi d’un ange comme intermédiaire
pendant qu’ils méditaient, pour leur faire savoir qu’ils étaient prophètes et
qu’il n’existe aucune autre vraie religion sur terre, à part celle qu’ils allaient
fonder. Les deux croyaient frôler la mort : Joseph Smith, sous la pression
d’un esprit maléfiques, et Mahomet sous celle de l’Ange Gabriel. (Sourate
96:1- 3).

Un autre point commun, c’est que leur livre, selon les deux anges, devrait
confirmer la Bible. Vous remarquerez que les anges désignèrent deux
religions différentes, l’islam et la religion Mormone, comme étant la seule
vraie religion. Le moins que l’on puisse dire, c’est que leurs affirmations ne
peuvent pas toutes deux être véridiques.

Pourtant dans les deux camps les adeptes sont profondément convaincus
d’être sur l’unique voie menant au salut. L’islam, affirme que Mahomet, était
le dernier prophète, le livre de Mormon utilise le même langage en ce qui
concerne son prophète. Lequel a dit la vérité ? C’est la confusion.

J’en ai conclu, probablement comme vous tous, qu’un soi-disant ange peut
déclarer corroborer la Bible, encourager les gens à faire le bien et néanmoins
mentir aux humains. À moins que ces histoires soient inventées de toutes
pièces par leurs auteurs, ou par l’un d’entre eux. Cet exemple montre
combien il faut être vigilant. Nous n’avons que notre logique pour essayer
de découvrir où se situe l’erreur, mais déjà cela nous inquiète.

Le livre de Mormon relate que pour punir un peuple d’Amérique
précolombienne, Dieu aurait changé la couleur de leur peau en noir. Cette
histoire fut responsable pendant des décennies de l’ostracisme à l’égard des
gens de couleur chez les Mormons. On ne trouve nulle part dans la Bible et

dans le Coran ce genre de punition. Dieu lui-même a créé toutes les races.
Une telle sanction équivaudrait à reconnaître la supériorité d’une couleur sur
une autre. Dieu n’agit pas avec autant de légèreté.

Chez les Mormons, les noirs, par exemple, ne pouvaient être admis comme
« prêtres ». Cette interdiction ne fut levée que le 9 juin 1978 à partir d’une
soi-disant révélation de Dieu. Je me demande, en effet, si cette interdiction
n’était pas le reflet de la discrimination raciale qui sévissait aux Etats-Unis à
une époque où le racisme était considéré comme normal, voire justifié.

L’auteur voulait peut-être se mettre au diapason avec la société dans laquelle
il vivait. Peut-on croire sans raison apparente à une volte-face du Créateur ?
Les noirs d’Amériques originaires d’Afrique, devaient-ils pâtir de cette
sanction ? La Bible déclare que : « Dieu n’est pas partial, mais qu’en toute
nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable. » Actes
10:35.

Le racisme ne transparait pas non plus dans le Coran. (Nous ne parlons pas
des hadiths) La supériorité religieuse qu’enseigne l’islam ne peut pas être
assimilée à du racisme, car la race n’entre pas en ligne de compte. On peut
néanmoins considérer la vision islamique comme une déconsidération
extrême de ceux qui ne partage pas la même foi. Cela s’apparente, il faut le
dire, à la vision des nazis, où la vie de l’autre avait peu de valeur.

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