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Sondez Les Écritures
8 août 2019

LE BUT DE LA BIBLE -- par John R. W. Stott

LE BUT DE LA BIBLE

par John R. W. Stott

(texte extrait du chapitre 1 de son livre "Comment Comprendre L'Écriture, édité par les éditions Grâce et Vérité BP 2103 F-68059
Mulhouse)

En lecture, ce qui détermine notre choix et notre approche d'un livre, c'est principalement le but que s'était fixé l'auteur
en l'écrivant. A-t-il voulu écrire un manuel de science ou d'histoire à but didactique ? ou un roman qui ne se veut que divertissant
? Au travers de la prose ou de la poésie l'écrivain voulait-il nous faire connaître ses pensées et nous inviter à le rejoindre
dans la réflexion ? Le texte a-t-il gardé un caractère actuel et parle-t-il à l'homme d'aujourd'hui ? Avons-nous affaire
à une œuvre polémique qui cherche à prouver l'exactitude de la thèse de son auteur ? Peut-on surtout être certain que l'auteur
possède les connaissances nécessaires pour traiter sérieusement son sujet, et être ainsi assuré que le livre vaut la peine
d'être lu ?

Très souvent, le lecteur trouvera des renseignements sur l'écrivain et les raisons qui l'ont poussé à écrire soit dans la
préface, où l'auteur s'explique lui-même, soit dans la présentation du livre qu'en fait l'éditeur en couverture... Et la lecture
de ces courtes introductions est souvent décisive quant au choix final d'acheter, d'emprunter ou de lire un livre. Malheureusement
les lecteurs de la Bible ont parfois une toute autre façon de procéder. Certains ouvrent leur Bible et se mettent à lire
au hasard, d'autres commencent à lire la Genèse et abandonnent au livre du Lévitique, d'autres encore, poussés par le sens
du devoir, persévèrent obstinément. Chapitre par chapitre, ils poursuivent un programme de lecture de la Bible en cinq ans
mais n'en retirent que peu de profit, car l'intention générale du livre leur a bien souvent échappé. Certains enfin abandonnent
complètement la lecture de la Bible ou même ne l'entreprennent jamais car il leur semble absurde de penser que les légendes
d'un peuple si lointain et si ancien puissent leur être d'un quelconque secours aujourd'hui.

Comment peut-on d'ailleurs parler du "but" de la Bible lorsque l'on sait qu'elle ne constitue pas un seul livre, mais qu'elle
est un recueil de soixante-six livres ? N'a-t-elle pas en effet été écrite à diverses époques, par des auteurs différents
qui poursuivaient des objectifs variés ? La réponse sera une réponse de Normand : oui et non. Assurément, les sujets traités
dans la Bible sont très divers et ses écrivains nombreux. Mais en tant que chrétiens, nous croyons qu'au travers d'eux parle
l'auteur suprême : Dieu, et que celui-ci développe un thème unique. A plusieurs reprises, en plusieurs endroits, nous trouvons
dans la Bible la définition de ce thème.

L'apôtre Paul le précise de façon toute particulière lorsqu'il écrit à Timothée : "Depuis ton enfance, tu connais les Saintes
Écritures, elles peuvent te donner la sagesse qui conduit au salut par la foi en Jésus-Christ. Toute écriture est inspirée
de Dieu et utile pour enseigner la vérité, réfuter l'erreur, corriger les fautes et former à une juste manière de vivre,
afin que l'homme de Dieu soit parfaitement préparé et équipé pour accomplir toute œuvre bonne" (2 Tm 3.15-17).

L'apôtre révèle ici la source de l'Écriture : elle est "inspirée de Dieu". Puis il en montre le but : elle veut être "utile"
aux hommes. En vérité, l'Écriture ne peut être utile que parce qu'elle est inspirée de Dieu. Dans ce texte, je me contenterai
à démontrer en quoi la Bible est un livre utile. Pour m'aider en cela, je reprendrai trois mots employés par Paul : le salut,
Christ et la foi.

1) Un livre de salut

De tous les mots qui sont dans la Bible, c'est peut-être le mot "salut" qui a été le plus mal compris et dont on a le plus
déformé le sens. De nos jours, le mot "salut" soulève un certain embarras et provoque la moquerie. On a souvent appauvri
sa signification et il est nécessaire de lui redonner ses lettres de noblesse car "salut" est un mot noble et majestueux.
Le salut signifie libération et renouvellement -- renouvellement final de toute la création.

Or Paul écrit à Timothée que le premier but de la Bible est d'instruire en vue du salut. L'Écriture a donc un but pratique
et moral plus qu'intellectuel ; ou plus exactement, son contenu intellectuel (en grec "sagesse") est donné en vue de l'expérience
morale appelée "le salut".

Il devient évident que c'est bien là le but premier de la Parole lorsqu'on le met en parallèle avec nombre d'objectifs possibles
que la Bible ne cherche nullement à atteindre. Par exemple, la Bible ne cherche pas à nous transmettre des connaissances
scientifiques : ce qui ne veut pas dire que l'enseignement de l'Écriture s'oppose à la science. Les enseignements de la Bible
d'une part, de la science d'autre part replacés dans leurs sphères respectives ne se contredisent pas (comment pourraient-ils
d'ailleurs s'opposer puisque le Dieu de vérité est à l'origine de la Bible comme de la science ?). Ce qui ne veut pas dire
non plus que ces deux domaines ne se superposent jamais et qu'on ne puisse trouver dans la Bible des éléments scientifiques.
La Bible rapporte des faits vérifiables (et dans bien des cas vérifiés) scientifiquement. Elle rapporte aussi de nombreux
faits historiques : ainsi, elle dit que Nebucadnetsar, roi de Babylone, a assiégé, pris et détruit presque entièrement Jérusalem
; elle dit aussi que Jésus de Nazareth est né à l'époque où Auguste était empereur de Rome... Mais ce que je veux souligner
ici, c'est que la Bible, tout en renfermant des éléments scientifiques, n'a pas un but scientifique. La science (tout au
moins les sciences naturelles) est un ensemble de connaissances acquises par l'observation, l'expérience et l'induction.
Dans l'Écriture, Dieu nous révèle des vérités impossibles à connaître au moyen de ces méthodes empiriques. Ces vérités seraient
restées cachées et ignorées si Dieu ne les avait pas révélées. Par exemple, la science est peut-être capable de nous faire
connaître les origines de l'homme (ce qui reste matière à discussion), mais seule, la Bible nous fait connaître la nature
de l'homme : à la fois la grandeur qu'il est seul à posséder, parmi les créatures de Dieu, parce qu'il a été fait à l'image
de son Créateur, et la déchéance qui est la sienne, parce qu'il est devenu un pécheur révolté contre son Dieu.

La Bible ne se veut pas non plus œuvre littéraire. Il y a quelques années, on a publié en anglais un livre dont le titre était
: "La Bible : œuvre littéraire". On y avait abandonné la division en versets et fait clairement ressortir les passages en
prose ou poétiques. La présentation était belle et pleine d'intérêt. En dehors de toute question de foi, personne ne peut
nier en effet que la Bible renferme de beaux passages littéraires. Elle développe avec simplicité, pénétration et imagination
les grands thèmes de la vie de l'homme et de sa destinée. Il arrive même que certaines traductions de la Bible soient si
belles qu'elles passent dans l'héritage littéraire de certains pays. Néanmoins Dieu n'a pas voulu faire de la Bible des belles
lettres : elle présente d'évidentes faiblesses de style, la langue employée dans la plus grande partie du Nouveau Testament
est le grec commercial et administratif : "la koïné" ; la finesse littéraire fait souvent défaut alors que les fautes de
grammaire abondent : le but de la ville se révèle dans son message, pas dans son style.

Enfin, la Bible n'est pas un livre de philosophie. Elle renferme, certes, une sagesse profonde, la sagesse même de Dieu, mais
elle ne développe pas systématiquement les grands thèmes de réflexions philosophiques. Prenons le problème de la souffrance
et du mal : toute la Bible parle de la douleur et de la méchanceté comme faisant partie de la condition humaine, et c'est
essentiellement la croix de Christ qui éclaire d'un nouveau jour ces deux lancinants problèmes : et pourtant, la Bible laisse
dans l'ombre les desseins que Dieu poursuit au travers de la souffrance et du mal. Par exemple, le livre de Job a pour thème
la souffrance de l'homme ; or nous voyons à la fin du livre, Job s'humilier devant Dieu sans avoir pour autant compris la
suprême sagesse qui l'a conduit à agir de la sorte. La raison de ce silence tient à ce que la Bible s'intéresse plus à la
pratique qu'à la théorie. Elle s'attache à nous montrer comment supporter la souffrance et vaincre le mal plutôt qu'à philosopher
sur leur origine ou leur but.

La Bible n'est donc ni un livre de science, ni un livre de littérature, ni un livre de philosophie. La Bible parle du salut
et il faut entendre ce mot "salut" dans le sens le plus large possible. Il ne s'agit pas seulement du pardon des péchés mais
de l'intention générale de Dieu qui veut racheter et renouveler l'humanité entière et plus encore : toute la création. Et
la Bible présente ce plan complet de Dieu.

Elle commence par le récit de la création qui nous apprend que l'homme a été créé à l'image de Dieu, qu'il a failli à ses
devoirs et qu'il est tombé d'une position glorieuse. Il nous est impossible de comprendre notre situation de pécheur ou d'entrevoir
ce que nous pouvons devenir par la grâce, si nous ignorons ce qu'était l'homme à l'origine. La Bible poursuit son récit et
raconte comment le péché est entré dans le monde, puis la mort, conséquence du péché. Elle insiste sur la gravité du péché
qui est une révolte contre l'autorité de Dieu, notre Créateur et notre Seigneur. Elle montre que le jugement de Dieu qui
condamne le péché est juste. Elle nous met en garde, pour notre salut, contre les dangers de la désobéissance.

Mais avant tout, la Bible présente un message bien particulier. Elle nous dit que Dieu aime ces hommes rebelles qui pourtant
ne méritent que condamnation de sa part. Dès avant le commencement du monde, Dieu, à cause de sa grâce et de sa miséricorde,
a préparé de façon gratuite et sans que nous l'ayons mérité, un plan de salut pour les hommes. Par grâce, il fait alliance
avec Abraham, lui promettant de bénir toutes les familles de la terre au travers de sa postérité. Toute la suite de l'Ancien
Testament relate les manifestations de la grâce de Dieu envers la postérité d'Abraham devenue le peuple d'Israël.

En dépit du refus obstiné de son peuple de recevoir sa parole proclamée par la loi et les prophètes, Dieu ne le rejette jamais.
Les enfants d'Israël rompent l'alliance, mais pas Dieu.

La venue de Jésus-Christ dans l'histoire représente l'accomplissement de cette alliance. "Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël,
de ce qu'il a visité et racheté son peuple, et nous a suscité un puissant Sauveur dans la maison de David, son seerviteur,
comme il l'avait annoncé par la bouche de ses saints prophètes des temps anciens, un Sauveur qui nous délivre de nos ennemis
et de la main de tous ceux qui nous haïssent ! C'est ainsi qu'il manifeste sa miséricorde envers nos pères, et se souvient
de sa sainte alliance, selon le serment par lequel il avait juré à Abraham, notre père, de nous permettre, après que nous
serions délivrés de la main de nos ennemis, de le servir sans crainte, en marchant devant lui dans la sainteté et dans la
justice tous les jours de notre vie" (Lc 1.68-75). Il est important de remarquer que "la délivrance de nos ennemis" est à
comprendre en termes de "sainteté et de justice". Un peu plus loin Zacharie parle d'un peuple qui connaît le "salut parce
que ses péchés lui ont été pardonnés grâce à l'ardente miséricorde de notre Dieu".

Le Nouveau Testament nous parle exclusivement de la réalisation de ce salut. Il explique comment désormais le pardon et la
saintété peuvent être donnés au pécheur grâce à la mort de Jésus-Christ, à sa résurrection et au don de l'Esprit. Les apôtres
soulignent avec force que le pardon n'est possible qu'à cause de la mort de Christ qui a porté les péchés des hommes et que
seul l'Esprit de Christ permet la naissance à une vie nouvelle. Dans les épîtres, nous trouvons aussi un enseignement très
riche concernant la vie morale. Comme le dit une traduction anglaise mederne de 2 Timothée 3.16, l'écriture n'est pas seulement
utile pour enseigner la vérité et réfuter l'erreur "mais aussi pour réformer les mœurs et former à une vie droite". Le Nouveau
Testament s'attache également à décrire l'Église de Christ : rassemblement de ceux qui sont sauvés et appelés désormais à
une vie de service et de témoignage dans le monde.

Enfin les auteurs du Nouveau Testament font ressortir le fait que le salut est encore à venir, même si le peuple de Dieu le
connaît déjà d'une certaine manière. La promesse est donnée qu'un jour nos corps seront eux aussi rachetés : "C'est en espérance
que nous avons été sauvés" (Rm 8.24). La création entière participera à cette rédemption finale. Nous aurons de nouveaux
corps mais il y aura aussi de nouveaux cieux et une nouvelle terre où seule la justice habitera. Notre nature d'homme et
la société humaine ne connaîtront plus le péché : alors seulement sera achevé le salut de Dieu. La liberté glorieuse des
enfants de Dieu sera la liberté de servir : Dieu sera tout pour tous (Rm 8.21 ; 1 Co 15.28). Tel est le plan complet du salut
présenté par l'Écriture. Il a été conçu de toute éternité et réalisé en un moment précis du temps. Tout au long de l'histoire
des hommes, il leur a été appliqué et il atteindra son achèvement dans le futur, pour l'éternité. Seule la Bible nous présente
"un si grand salut" (Hé 2.5).

2) Christ et la Loi

Le salut dont nous parle la Bible s'obtient "par la foi en Jésus-Christ". C'est pourquoi, l'Écriture parlant du salut et le
salut nous venant de Christ, l'Écriture est remplie de la personne de Christ. C'est d'ailleurs ce que Jésus lui-même pensait
des Écritures et de leur rôle : "Les Écritures, disait-il, rendent témoignage de moi" (Jn 5.39). En une autre occasion, après
sa résurrection, alors qu'il marchait vers Emmaüs avec deux de ses disciples, il leur reprocha leur manque de sagesse et
leur incrédulité dues à leur ignorance des Écritures et Luc, qui nous rapporte l'histoire, ajoute : "Et commençant par Moïse
et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait" (Lc 24.27).

Peu de temps après, le Seigneur ressuscité s'adressait à un groupe de disciples en ces mots : "C'est là ce que je vous disais
lorsque j'étais encore avec vous ; il fallait que s'accomplisse tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les
prophètes et dans les psaumes" (Lc 24.44).

Christ affirme donc que l'Écriture ne lui rend pas seulement témoignage d'une façon générale mais que chacune des trois grandes
parties de l'Ancien Testament : la Loi, les prophètes et les Psaumes (ou les Écrits) contiennent des paroles le concernant,
des paroles qui, chacune, devaient recevoir leur accomplissement. Christ met en évidence ce qui relie fondamentalement l'Ancien
et le Nouveau Testament, à savoir : l'accomplissement que reçoivent dans le Nouveau Testament les promesses contenues dans
l'Ancien Testament. Le premier mot que Christ prononce lorsqu'il commence son ministèrepublic est révélateur : dans le texte
grec de l'Évangile de Marc c'est le mot "accompli". "Le temps est accompli et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous
et croyez à la bonne nouvelle" (Mc 1.15). Jésus-Christ sait avec certitude que les longs siècles d'attente arrivent à leur
fin et que lui-même inaugure les temps d'accomplissement. Il dit à ses apôtres : "Mais heureux sont vos yeux, parce qu'ils
voient, et vos oreilles, parce qu'elles entendent ! Je vous le dis en vérité, beaucoup de prophètes et de justes ont désiré
voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu" (Mt 13.16-17).

Prenant pour point de départ de notre recherche cette affirmation, nous étudierons les trois parties de l'Ancien Testament
puis le Nouveau Testament et nous essaierons de voir comment le Seigneur Jésus (étant lui-même promesse et accomplissement)
se révèle être le "ciment" des Écritures. "La loi" désigne le Pentateuque, c'est-à-dire les cinq premiers livres de l'Ancien
Testament. Voit-on Christ figurer dans ces livres ? Bien sûr, car ils contiennent les premières prophéties concernant le
salut en Christ que Dieu prépare, prophéties sur lesquelles se fonde la Bible tout entière. Dieu promet d'abord que la descendance
d'Eve écrasera la tête du serpent, puis, qu'au travers de la descendance d'Abraham il bénira toutes les familles de la terre
; enfin, Dieu promet que "le bâton de commandement ne s'écartera pas de Juda... jusqu'à ce que vienne celui à qui il appartient",
auquel le peuple obéira (Gn 3.15 ; 12.3 ; 49.10). Le premier livre de la Bible révèle donc que le Messie sera un homme (de
la descendance d'Eve), qu'il sera Juif (descendance d'Abraham), de la tribu de Juda, qu'il écrasera Satan, apportera au monde
une bénédiction et, en tant que roi, régnera pour l'éternité.

Il est dans la loi une autre prophétie importante concernant Christ et qui le présente comme le prophète parfait. Moïse dit
au peuple : "L'Éternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, d'entre tes frères, un prophète comme moi : vous l'écouterez
!... Je mettrai mes paroles dans sa bouche et il leur dira tout ce que je lui commanderai" (Dt 18.15,18b).

Mais la loi n'annonce pas Christ uniquement par des prophéties directes ; elle utilise aussi dans le même but des images qui
sont des préfigurations du Messie. L'élection du peuple d'Israël, sa délivrance, l'alliance que Dieu établit avec lui, le
pardon de ses péchés grâce aux sacrifices, son entrée dans le pays de Canaan donné comme héritage, tous ces faits historiques
ne concernant qu'un peuple !!! préfigurent les bénédictions qui seront offertes un jour à tous les hommes grâce à Christ.
Aujourd'hui les chrétiens peuvent affirmer que dieu les a choisis en Christ et qu'il a fait d'eux un peuple qui lui appartient.
Christ a versé son sang pour le pardon de leurs péchés et a établi avec eux une nouvelle alliance. Il les a rachetés, non
pas de l'esclavage en Égypte, mais de l'esclavage du péché. Il est le grand sacrificateur qui s'est offert pour toujours
en sacrifice sur la croix. En lui se sont accomplis tous les sacrifices et il a lui-même rempli toutes les charges de sacrificateur.
De plus, par sa résurrection, nous avons été régénérés "pour une espérance vivante, pour un héritage qui ne se peut ni corrompre,
ni souiller, ni flétrir" (1 Pi 1.3-4) et qui nous est réservé dans les cieux.

Élection, réconciliation, alliance, rédemption, sacrifice, héritage : tous ces termes décrivent les divers aspects du salut
en Christ, mais ils ont été utilisés antérieurement dans l'Ancien Testament pour manifester la grâce de Dieu envers Israël.

La loi enfin rend témoignage à Christ d'une troisième manière. Paul en parle dans son Épître aux Galates. "Avant que la foi
vînt, nous étions enfermés sous la surveillance de la loi, en vue de la foi qui devait être révélée. Ainsi la loi a été un
précepteur pour nous conduire à Christ afin que nous soyons justifiés par la foi" (Ga 3.23-24).

Les mots grecs que que Paul utilise donnent de la loi une image frappante : la loi est une garnison militaire qui nous maintient
en détention (enfermés). C'est un gardien de prison qui a verrouillé la porte (sous surveillance). La loi est aussi un tuteur
chargé de veiller à ce que la discipline soit respectée par les enfants (un précepteur pour nous conduire). La loi morale
est décrite en ces termes car elle condamnait l'homme qui lui désobéissait sans lui offrir elle-même aucune aide. Cette condamnation
inéluctable montrait la nécessité de la venue de Christ.

La loi nous tenait prisonnier jusqu'à ce que Christ vienne : lui seul pouvait nous délivrer. La loi nous condamne mais nous
sommes justifiés par la foi en Christ.

3) Christ et les Prophètes

Avant de parler des "Prophètes", il faut savoir que la partie de l'Ancien Testament connue sous le nom des "Prophètes" renferme
également des livres historiques : Josué, Juges, Samuel et les Rois. Ceux-ci sont appelés "prophètes antérieurs" car on considère
que les auteurs de ces livres ont écrit de l'histoire prophétique et sacrée tout comme les "prophètes postérieurs" que nous
classons en grands et petits prophètes.

Beaucoup de lecteurs de la Bible trouvent ennuyeuse l'histoire d'Israël : ils ne voient pas le lien qui peut exister entre
Christ et ce morne défilé de rois qui se succèdent. Il faut alors nous souvenir des premières paroles d'enseignement public
de Christ qui après avoir dit "les temps sont accomplis" poursuivit en ajoutant : "le royaume de Dieu est proche". Ce mot
"royaume" va dissiper notre embarras. Israël fut au départ une théocratie, c'est-à-dire, une nation gouvernée par Dieu. Puis
le peuple rejeta la royauté de Dieu et demanda un roi comme ceux des autres nations. Dieu accéda à leur désir mais le peuple
eut conscience que Dieu demeurait leur véritable roi. Israël restait toujours le peuple de Dieu et les rois remplissaient
en fait la fonction de vice-rois. Malheureusement, le règne de ces rois était souvent lamentable tant dans le royaume d'Israël
au nord, que dans le royaume de Juda au sud. La monarchie était tantôt troublée par des guerres avec l'extérieur, tantôt
souillée par les injustices et l'oppression à l'intérieur. A L'instar de toute institution humaine, ces deux royaumes furent
réduits à de minuscules territoires et finalement les deux capitales furent prises et les deux nations durent subir l'humiliante
expérience de l'exil. En contraste avec la déficience des rois humains, Dieu annonçait à son peuple la perfection du futur
royaume messianique et suscitait en lui un ardent désir de l'avènement d'un tel royaume. Dieu avait fait alliance avec le
roi David ; il avait promis de lui bâtir une maison et, par le moyen de sa descendance, d'affermir définitivement son trône
(2 S 7.8-17). Les prophètes esquissèrent le portrait de celui qui allait être "le fils de David" : roi idéal dont les rois
d'Israël, de Juda et David lui-même n'étaient que pâle préfiguration. Son royaume, illimité dans l'espace et le temps ne
connaîtrait ni oppression, ni guerre mais seulement paix et justice, sa domination s'étendrait d'une mer à l'autre jusqu'aux
extrémités de la terre, et serait éternelle. Une prophétie célèbre d'Ésaïe rassemble ces quatre caractéristiques du royaume
messianique : paix, justice, universalité et éternité.

"Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la souveraineté reposera sur son épaule ; on l'appellera Admirable,
Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. Renforcer la souveraineté et donner une paix sans fin au trône
de David et à son royaume, l'affermir et le soutenir par le droit et par la jistice dès maintenant et à toujours : voilà
ce que fera le zèle de l'Éternel des Armées" (És 9.5-6).

Les prophètes annoncèrent la gloire du Messie mais aussi ses souffrances. Rappelons la prophétie bien connue du serviteur
souffrant, si évidente pour le Seigneur qui la vécut tout au long de son ministère. Ésaïe annonce (ch. 53) que le Messie
sera "méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance", mais surtout qu'il portera les péchés
de son peuple :

"Il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est
par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie ;
Et l'Éternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous" (És 53.5-6).

4) Christ et les Écrits

La troisième partie de l'Ancien Testament était appelée "les Écrits" et parfois aussi les "Psaumes" car le Psautier en était
le livre principal. Dans le Nouveau Testament, plusieurs Psaumes sont appliqués à Jésus-Christ. Ils font référence à sa divinité,
à son humanité, à ses souffranceset à sa gloire. Ainsi, lors du baptême et de la transfiguration de son Fils, Dieu lui parle-t-il
directement en utilisant cette phrase du Psaume 2 : "Tu es mon Fils, c'est moi qui t'ai engendré aujourd'hui" (Ps 2.7). L'auteur
de la lettre aux Hébreux applique à Christ deux passages du Psaume 8 qui parlent de l'homme "fait de peu inférieur à Dieu"
et "couronné de gloire et de splendeur". Du haut de la croix, Jésus lui-même cite le Psaume 22.1 : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi
m'as-tu abandonné ?", exprimant dans ce cri son expérience intime du terrible abandon de Dieu et l'accomplissement de la
parole prophétique du psalmiste. Jésus cita également un jour les paroles de David figurant au Psaume 110.1 : "Oracle de
l'Éternel à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied", puis demanda
à ses adversaires de lui expliquer comment, selon eux, le Messie pouvait être à la fois le Seigneur de David et le fils de
Dieu.

"Les Écrits" contiennent aussi ce que l'on appelle les "livres sapientiaux" (livres de sagesse) de l'Ancien Testament. Il
semble que vers la fin de la monarchie, "les sages" aient formé un groupe distinct des prophètes et des sacrificateurs. Ils
savaient que la crainte de Dieu et l'abandon du mal sont le commencement de la sagesse. A maintes reprises, ils firent l'éloge
de la sagesse, plus précieuse que l'or, l'argent et les pierres précieuses. Il leur arriva même de personnifier la sagesse
et d'en faire un participant de la création : "Lorsqu'il disposa les cieux, j'étais là ; lorsqu'il traça un cercle à la surface
de l'abîme, lorsqu'il fixa les nuages en haut, et que les sources de l'abîme jaillirent avec force, lorsqu'il donna une limite
à la mer, pour que les eaux n'en franchissent pas les bords, lorsqu'il posa les fondements de la terre, j'étais à l'oœuvre
auprès de lui, et je faisais tous les jours ses délices, jouant sans cesse en sa présence, jouant sur le globe de sa terre,
et trouvant mon bonheur parmi les fils de l'homme." (Pr 8.27-31).

Le chrétien reconnaît sans peine en cette sagesse de Dieu Jésus-Christ, le Verbe qui était au commencement avec Dieu et par
qui toutes choses ont été faites (Cf Jn 1.1-3 ; Col 2.3).

L'attente de Jésus-Christ revêt donc divers aspects suivant qu'elle est perçue dans la Loi, les Prophètes ou les Écrits. Jésus
la résume en quelques mots : "Le Christ ne devait-il pas souffrir de la sorte et entrer dans sa gloire ?" (Lc 24.26). L'apôtre
Pierre reprit cette parole, tout en reconnaissant que les prophètes ne comprirent pas pleinement "à quelle époque et à quelles
circonstances se rapportaient les indications de l'Esprit de Christ qui était en eux et qui, d'avance, attestait les souffrances
de Christ et la gloire qui s'ensuivrait" (1 Pi 1.11). On retrouve cependant toujours le double fil de la prophétie : Christ
est le sacrificateur qui s'offre lui-même en sacrifice pour le péché, il est aussi le roi dont le règne de gloire sera éternel.

Nous résumerons ainsi le témoignage que l'Ancien Testament rend à Christ : Christ est un prophète plus grand que Moïse, un
sacrificateur plus grand qu'Aaron et un roi plus grand que David. C'est de façon parfaite qu'il révélera Dieu aux hommes,
qu'il réconciliera l'homme avec Dieu et qu'il régnera sur les hommes au nom de Dieu. C'est en lui que la prophétie, la sacrificature
et la royauté, qui n'avaient pu exister sous leur forme idéale dans l'Ancien Testament, trouveront leur parfaite réalisation.

5) Christ et le Nouveau Testament

S'il peut sembler à première vue déconcertant de rechercher Christ dans l'Ancien Testament, il en va tout autrement lorsque
l'on va à sa recherche dans le Nouveau Testament. Les évangiles racontent tous l'histoire de la naissance, de la vie, de
la mort et de la résurrection de Jésus, mais chacun selon une optique différente. Ils nous donnent donc un aperçu de l'œuvre
et de l'enseignement de Christ. L'Église primitive appelait ces quatre livres "mémoires des apôtres", puis peu à peu on les
appela à plus juste titre "évangiles", chaque évangéliste présentant en effet son récit comme un "évangile" c'est-à-dire
la "bonne nouvelle" de Christ et de son salut. Les évangélistes ne sont pas de simples biographes ; ce sont des témoins qui
veulent attirer l'attention de leurs lecteurs sur une personne qu'ils savent être le "Dieu-homme". Ce "Dieu-homme" est né
pour sauver son peuple de ses péchés, ses paroles étaient des paroles de vie éternelle, ses œuvres reflétaient la gloire
de son royaume ; il est mort en rançon pour des pécheurs, et il est ressuscité triomphalement pour devenir le Seigneur de
tout le genre humain.

On a parfois tendance à penser que le livre des Actes des Apôtres, racontant les débuts du christianisme, se préoccupe plus
de l'Église que de Christ. Ce serait là bien mal comprendre le but de ce livre. Luc, son auteur, pense tout différemment.
Lorsqu'il présente son récit à Théophile (le destinataire), il fait tout d'abord mention de son premier livre (l'Évangile
de Luc) qui contient, dit-il, "tout ce que Jésus a commencé de faire et d'enseigner", laissant entendre par là qu'il va,
dans les Actes, reprendre le même thème et raconter ce que Jésus a continué de faire et d'enseigner au travers de ses apôtres.
Dans les Actes, c'est toujours Christ que nous entendons parler, mais cette fois, par la bouche de Pierre ou de Pul; ce sont
encore aux miracles de Jésus que nous assistons mais accomplis par ses apôtres : "Il se faisait beaucoup de prodiges et de
signes par les apôtres" (Ac 2.43).

Enfin, c'est Christ que nous voyons construire sa propre Église, en y ajoutant tous ceux qui se convertissent : "Et le Seigneur
ajoutait chaque jour à l'Église ceux qui étaient sauvés" (Ac 2.47).

Les épîtres développent le témoignage que le Nouveau Testament rend à Christ. Elles montrent la gloire de sa personne (personne
à la fois humaine et divine) et de son œuvre de salut ; elles insistent sur le fait que la vie du chrétien et la vie de l'Église
doivent se dérouler dans la dépendance du Seigneur. Les apôtres exaltent le Christ : "Il a plu à Dieu de faire habiter en
lui toute plénitude" et c'est en lui que nous-mêmes avons "tout pleinement" (Col 1.19 ; 2.9-10 ). En Christ, disent-ils,
Dieu nous a bénis de "toute bénédiction spirituelle" (Ép 1.3), de sorte que nous pouvons tout par celui qui nous fortifie
(Ph 4.13). Les apôtres nous présentent un Christ pleinement suffisant et capable de sauver parfaitement et en tout temps
"ceux qui s'approchent de Dieu par lui" (Hé 7.25).

La révélation de Christ dans la Bible atteint son sommet dans l'Apocalypse de Jean. Christ y est décrit en un langage imagé
et frappant, caractéristique du livre. Il apparaît tout d'abord comme l'homme glorifié "au milieu des chandeliers", ceux-ci
représentent les églises que visite et conduit Christ ressuscité : il peut donc leur dire : "Je connais tes œuvres" (Ap 1-3).
Puis, de la terre, on passe au ciel où Jésus-Christ prend l'apparence "d'un Agneau qui semblait immolé". La foule des rachetés
de toutes les nations "a lavé sa robe et l'a blanchie dans le sang de l'Agneau" : symbole de la justice qui ne peut venir
que de Christ seul (Ap 5.6 ; 7.14). Vers la fin du livre, Christ, sous les traits d'un cavalier majestueux monté sur un cheval
blanc, s'avance pour juger. Son nom est écrit sur lui : "Roi des rois et Seigneur des seigneurs" (Ap 19.11-16). Finalement,
Christ nous est présenté comme l'Époux céleste. Les noces de l'Agneau sont venues et son épouse s'est préparée". Cette épouse,
c'est l'Église glorifiée venant "du ciel, d'auprès de Dieu... prête comme une épouse qui s'est parée pour son époux" (Cf Ap
19.7-9 ; 21.2). Tout à la fin du livre de l'Apocalypse retentit l'appel : "L'Esprit et l'Épouse disent : Biens ! Que celui
qui entend dise : Viens !... Viens, Seigneur Jésus" (Ap 22.17,20).

Le contenu, le style et le but des livres de la Bible sont très variés. Dans certains d'entre eux, le témoignage rendu à Christ
est indirect, voire sous-entendu. Et pourtant, ce court survol de l'Ancien et du Nouveau Testament devrait suffire à prouver
que "la vérité révélée par Jésus, c'est ce qui inspire les prophètes" (Ap 19.10). Si nous voulons connaître Christ et son
salut, il est nécessaire de se référer à la Bible. La Bible est un portrait de Christ donné par Dieu lui-même. Il est impossible
de connaître Christ autrement que par la Bible. Au 4/me siècle après Jésus-Christ, Jérôme disait : "Ne pas connaître les
Écritures c'est ne pas connaître Christ" (Prologue à son commentaire d'Ésaïe, cité par le Concile Vatican II dans sa "Constitution
Dogmatique sur la Révélation Divine", paragraphe 25).

Quand des enfants jouent à la chasse au trésor, il peut leur arriver de découvrir tout de suite la cachette, mais le plus
souvent, il leur faut progresser d'un indice à l'autre pour arriver à trouver le trésor. Nous faisons la même expérience
en lisant la Bible : certains versets nous présentent immédiatement Christ ; d'autres n'en donnent que des indices vagues.
Mais soyons assurés qu'une recherche assidue mènera finalement le lecteur à cet inestimable trésor.

6) Par la foi

Les Écritures peuvent nous faire connaître le chemin du salut "par la foi en Jésus-Christ" écrit l'apôtre Paul. Comme le but
des Écritures (ou plutôt celui de leur divin auteur) est de nous amener au salut et que ce salut est en Christ, les Écritures
nous parlent sans cesse de Christ. Et elles ne le font pas seulement pour nous renseigner sur lui, nous l'expliquer, ou susciter
notre admiration ; non, elles veulent nous amener à mettre notre confiance en lui. L'Écriture ne rend pas témoignage à Christ
pour satisfaire notre curiosité mais pour faire naître notre foi.

Il règne, au sujet de la foi, une grande incompréhension. On la présente souvent comme un saut dans le vide, comme quelque
chose d'absolument incompatible avec la raison. C'est là une erreur. La foi véritable ne contredit jamais la raison, car
l'objet de la foi est toujours digne de confiance. Notre attitude vis-à-vis de quelqu'un dépend de la confiance que cette
personne nous inspire. Or, grâce au témoignage de la Bible, nous savons que Christ est parfaitement digne de confiance. La
Bible nous dit qui est le Christ, ce qu'il a fait. Les preuves qu'elle nous donne, relatives au caractère unique de sa personne
et de son œuvre, sont extrêmement convaincantes. Lorsque nous acceptons le témoignage de la Bible sur Christ, témoignage
approfondi mais simple, varié mais unanime, Dieu fait naître en nous la foi. Nous acceptons le témoignage: nous croyons.
C'est ce que Paul dit quand il écrit : "Ainsi la foi vient de ce qu'on entend et ce qu'on entend vient de la parole de Christ"
(Rm 10.17).

Nous voyons donc que dans la pensée de Dieu, la Bible a un but très pratique. Il la destine à être le principal instrument
chargé d'amener les hommes "au salut" dans le sens large du terme. Toute la Bible est un évangile de salut. L'évangile est
"la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit" (Rm 1.16). A ses lecteurs, la Bible montre donc Christ, de multiples
manières, afin qu'ils le voient, croient en luiet soient sauvés.

A la fin de son évangile, l'apôtre Jean dit qu'il n'a raconté que quelques-uns des nombreux miracles que Jésus a accomplis
et il poursuit : "Mais ceci est écrit afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous
ayez la vie en son nom" (Jn 20.31).

Jean partage bien la même pensée que Paul quant au but ultime de l'Écriture. L'un le nomme "la vie", l'autre "le salut", les
deux mots sont pratiquement synonymes. Les deux apôtres affirment ensemble que cette vie ou ce salut sont en Christ et qu'il
faut, pour les recevoir, croire en lui. Nous retrouvons toujours le même processus : Écriture, Christ, foi, salut. L'Écriture
rend témoignage à Christ pour faire naître la foi en Christ et donner la vie au croyant.

La conclusion est donc simple. Lorsque nous lisons la Bible, nous devons y chercher Christ. Il nous faut le chercher jusqu'à
ce que nous le voyions et croyions en lui. Les richesses de Christ nous sont révélées dans l'Écriture ; à nous de nous les
approprier par la foi. Notre maturité spirituelle dépendra de notre persévérance à les acquérir. C'est alors que nous pourrons
devenir des hommes et des femmes de Dieu préparés et équipés pour accomplir toute œuvre bonne (2 Tm 3.15-17).


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Commentaires
D
merci énormément pour l'énergie et le temps que vous avez mi pour écrire ce blog.<br /> <br /> je pense que effectivement il y'a un trésor a trouver dans les livres de la bible si on<br /> <br /> l'étudie avec assiduité mais des fois les chemins qui mènent au trésor sont pas <br /> <br /> toujours agréable<br /> <br /> en conclusion pour ma part je dirai que le paradis,la paix,le bonheur et toute les bonnes promesses qui en découlent dépendent des hommes
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Sondez Les Écritures
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