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Sondez Les Écritures
18 juillet 2019

Le caractère sacré d’un livre dépend-t-il de son ancienneté ?


Le caractère sacré d’un livre dépend-t-il de son ancienneté ?


Un djihadiste verbal affirme sur internet que l’écriture de la Bible hébraïque
débuta mille deux cent cinquante ans avant Jésus, et que la plus ancienne
Bible connue remonte au huitième siècle après Jésus, soit vers 750 de notre
ère. En fait, il reproche aux juifs de n’avoir pas gardé l’original pour prouver
que la Bible n’a pas été falsifiée. Il fait croire à l’auditoire que pendant deux
mille ans la transmission de la Bible fut entièrement orale, entrainant
forcément une altération du message divin.

Il poursuit : « Il y a combien de temps entre les deux ? Il y a deux mille
ans. Nous n’avons aucun écrit aux jours d’aujourd’hui durant les deux mille
ans, nous n’avons aucune trace de ce livre-là ».
Ses propos sont tendancieux, car ils visent à faire croire que les juifs étaient
totalement coupés de leurs écrits sacrés avec la destruction du temple par les
Romains, jusqu’à leur réapparition comme par miracle plus d’un siècle après
Mahomet. A ses yeux la Bible n’est plus digne de foi, elle ne peut donc plus
être utilisée en tant que parole de Dieu. Les djihadistes verbaux utilisent ces
accusations comme prétexte pour ne tenir aucun compte des textes bibliques
qu’on leur présente.

Tout juif, ou tout chrétien aurait aimé savoir quels versets ont été falsifiés et
quels sont ceux qui ne l’ont pas été. Curieusement, ils sont incapables de le
dire. Pourtant ils utilisent volontiers des textes bibliques lorsqu’ils appuient
leurs propres idées. Comment peuvent-ils savoir qu’ils ne sont pas eux aussi
falsifiés ? On se rend compte que ces accusations n’ont aucun fondement.
Elles ont été formulées dans le seul but de légitimer le Coran. Ils sont
incapables de dire quand et pourquoi les juifs auraient falsifié les écritures
saintes. Ils jouent sur des divergences trouvées çà et là entre différentes
versions pour dire qu’il y a eu falsification.

L’homme, en effet, est faillible. Même en retranscrivant le livre le plus parfait
qui soit, surtout dans une langue étrangère, il peut commettre des erreurs.
De ce fait, ce n’est pas une différence de deux vases entre deux récits qui
prouve qu’un livre ne vienne pas de Dieu ou qu’il ait été falsifié. D’autant
plus qu’il s’agit toujours de faits historiques rapportés par des humains, et
non des commandements, ou des prophéties.

Pour eux, chaque départ des juifs en captivité signifiait une rupture totale
avec la Bible d’origine. Savent-ils que la Bible était sous forme de rouleaux
séparés et que des particuliers pouvaient se procurer l’un de ces rouleaux ?
Juste après le retour des juifs de la captivité de Babylone après soixante-dix
ans, Néhémie chapitre VIII raconte que pendant la fête de Pâques, le prêtre
Esdras lut aux israélites à Jérusalem la loi de Moïse.

Ils n’étaient jamais coupés de leurs livres saintes. C’était les dernières choses à
oublier lorsqu’ils partaient en exile. L’un des plus grands prophètes de
l’ancien testament, Daniel, lisait le prophète Jérémie alors qu’il était en exile.
Il déclare :

« Dans la première année de Darius le fils d’Assuérus de la semence des
Mèdes, qui avait été fait roi sur le royaume des Chaldéens ; dans la
première année de son règne, moi, Daniel, je discernai par les livres le
nombre des années au sujet desquelles la parole de L’Eternel était
venue à Jérémie le prophète, pour accomplir les dévastations de
Jérusalem, à savoir soixante-dix ans. Alors je tournai ma face vers
l’Eternel, le vrai Dieu, afin de le rechercher par la prière et par les
supplications … » Daniel 9:1 à 3.

En prétendant que le manuscrit le plus ancien de la Bible hébraïque date de
plus de cent ans après Mahomet, cet apologiste du Coran laisse planer l’idée
que celui-ci ne pouvait pas s’y référer pour écrire le Coran. Par conséquent,
tout ce qu’il disait devait venir forcément de l’ange Gabriel. Ces gens
entretiennent le mensonge, comme leurs pères et les pères de leurs pères
avant eux, jusqu’au fondateur de cette religion.

Comment peut-on avoir confiance dans des gens qui autorisent le mensonge
lorsqu’il s’agit de défendre sa religion ? En réalité, ce djihadiste verbal parle
de la Bible sous sa forme complète, réunie en codex manuscrit, mais omet
volontairement de le dire à l’auditoire.

On peut souligner deux choses : la première, c’est que Mahomet côtoyait les
Nazaréens, appelés Judéo-chrétiens. Eux, en revanche, possédaient et lisaient
le Pentateuque, tout comme les juifs, mais ne disposaient pas des livres
prophétiques. C’est peut-être ce qui explique pourquoi les prophéties
bibliques sont aussi absentes du Coran, mais pas les récits moins importants,
comme celui de Joseph, de David, etc., que l’on retrouve dans le
pentateuque dont disposaient des nazaréens.

Mahomet fréquentait leurs veillées nocturnes. Il suffit de lire sourate 25:4, 5
pour s’apercevoir que ses contemporains étaient au courant de cela. Mais
Mahomet s’en défend à travers Allah en disant :

« Les dénégateurs ont dit : ‘ce n’est là qu’une mystification, qu’il
combine en se faisant aider par un groupe d’autres gens’. Ils se sont
ainsi rendus coupables d’une calomnieuse agression. Ils ont dit encore :
‘Fables d’anciens : il les consigne sous dictée au commencement et à la
chute du jour’. »

Le Coran est-il descendu du ciel en une nuit avec ces propos défensifs, ou
bien Mahomet adaptait-il ses écrits en fonction des reproches formulés
contre lui ?

Un ex-djihadiste verbal converti au christianisme, ex-imam et ex-secrétaire
général de l’assemblée internationale des experts théologien, et ex-fondateur
de l’assemblée des musulmans de Corse, Monsieur Rachid Birbach, a reconnu
avoir vu tout ce que Mahomet faisait de mal, mais qu’il ne pouvait le
condamner, exactement, dit-il, comme lorsqu’on a un enfant qui agit mal et
qu’on refuse de l’admettre malgré l’évidence.

Il raconte qu’au Parlement Européen une femme lui a fait remarquer que le
Coran ordonne au mari de frapper sa femme. Il précisa :

« Mais moi, à l’époque, quand j’étais imam, je disais : « non, non, non ;
vous ne comprenez pas l’arabe, ce que Dieu dit, c’est de donner
l’exemple. On sait que c’est vraiment frapper, mais on jouait sur les
mots pour dire que ce n’est pas vrai, que c’est autre chose ; tout
simplement parce que l’islam…On était là pour le défendre. » Il dit
encore : « C’est ce qui existe vraiment (chez) les musulmans. »

Avant de tromper les chrétiens, l’islam trompe avant tout les musulmans
eux-mêmes. Ils sont les premières victimes de Mahomet, des califes, et des
imams. Une religion qui prend racine dans le mensonge, qui se propage dans
la violence et la guerre, qui fleurit dans la tromperie, ne peut en aucun cas
venir de Dieu, Celui qui déclare que les menteurs n’hériteront pas de son
royaume (Apocalypse 21 : 7, 8).

Les juifs, tout comme les judéo-nazaréens, possédaient et la lisaient la Torah.
Ils avaient reçu l’ordre de Moïse de la lire au peuple tous les sept ans.

Sous Ezra, vers 538 avant Jésus, après la sortie des israélites de la captivité de
Babylone, la lecture de la Torah devint plus fréquente, à raison de trois
lectures, au moins par semaine dans les synagogues. Cela a dû perdurer, car
Flavius Joseph et le philosophe Philon d’Alexandrie, tous deux du premier
siècle, mentionnèrent que les judéens se rassemblèrent dans les synagogues
où ils s’adonnèrent à la lecture de la Torah. En actes 15:21, nous lisons :

« Car, depuis bien des générations, Moïse a dans chaque ville des gens
qui le prêchent, puisqu’on le lit tous les jours de sabbat dans les
synagogues. »

Nous avons la preuve écrite que Jésus lisait des passages bibliques dans des
synagogues. Dans l’évangile de Luc, on lit ceci :

« Et il vint à Nazareth, où il avait été élevé ; et, selon son habitude le
jour du sabbat, il entra dans le synagogue, et il se leva pour lire. On lui
remit alors le rouleau du prophète Esaïe, et il ouvrit le rouleau et trouva
l’endroit où il était écrit : « L’esprit de l’Eternel (YHWH) est sur moi,
parce qu’Il m’a oint pour annoncer de bonnes nouvelles aux pauvres, pour
(…) » 4:16.


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