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Sondez Les Écritures
2 mai 2019

L’expérience de Stanley Miller et d’Urey

L’expérience de Stanley Miller et d’Urey


L’expérience de Stanley Miller et d’Urey consiste à simuler en laboratoire les
conditions qui auraient régné sur la Terre avant l’apparition de la vie, et
auraient favorisé l’émergence des 22 acides aminés entrant dans la
composition des protéines dont sont faits tous les animaux et végétaux de
notre planète.

Cette expérience consiste à placer dans une bulle de verre les différents gaz
qui sont censés composer l’atmosphère terrestre aux premiers jours de la
Terre, c’est-à-dire le méthane (CH 4), l’ammoniac (NH 3), l’hydrogène (H 2), et
la vapeur d’eau (H 2 O).

La vapeur d’eau est obtenue en chauffant de
l’eau contenue dans un ballon. Celle-ci passe
dans la première bulle de verre du haut où les
différents gaz sont introduits et où des
étincelles sont provoquées entre deux
électrodes pour simuler les éclairs censés être
responsables de la synthèse de ces différents
gaz.

La vapeur d’eau est ensuite refroidie et condensée avant de revenir à son
point de départ pour être réchauffée dans la bulle représentant les océans. Le
cycle peut continuer ainsi durant plusieurs jours.

A la fin, les deux expérimentateurs ont obtenu quelques-uns seulement des
acides aminés entrant dans la composition des protéines. Par ailleurs, il y
avait des acides aminés de type lévogyre et dextrogyre. Or, les acides aminés
entrant dans la composition des végétaux et des animaux, en un mot, de la
vie sur Terre, sont tous de type lévogyre.

Les évolutionnistes sont dans l’incapacité d’expliquer pourquoi les 22 acides
aminés entrant dans la composition de la flore et de la faune sont tous de
type lévogyre. En outre, beaucoup de scientifiques, y compris des
évolutionnistes, comme le célèbre biochimiste russe Alexander Oparin,
n’acceptent pas la composition de l’atmosphère telle qu’elle a été présentée
dans l’expérience de Stanley Miller et d’Harold Urey.

Selon Oparin et Haldane, l’atmosphère primitive était composée de méthane
(CH 4), d’ammoniac (NH 3), de dioxyde de carbone (CO 2), de sulfure
d’hydrogène (H 2 S), et de vapeur d’eau (H 2 O). Il y a une constante dans le
choix de ces évolutionnistes concernant les éléments entrant dans la
composition de l’atmosphère primitive : ils ont été influencés par la
composition des acides aminés, eux-mêmes.

Ces molécules, nous l’avons vu, doivent leur nom d’acides aminés au fait
qu’elles sont toujours composées d’un acide, plus spécialement de l’acide
carboxyle COOH (le OH caractérise les acides), d’un groupe amine, NH 2,
NH 3…, d’un hydrogène, (H) et d’une chaine latérale, ou chaine R, les
différenciant.

Le choix de Stanley Miller et des autres évolutionnistes d’introduire de
l’ammoniac (NH 3) et du méthane (CH 4) dans la composition de
l’atmosphère primitive, n’est pas innocent, car si un acide (facilement formé)
et une amine s’assemblent, ainsi qu’un hydrogène, on possède déjà la partie
caractéristique d’un acide aminé. Il n’y a rien de miraculeux.

D’autres pensent que l’atmosphère primitive était composée de dioxyde de
carbone (CO 2) d’azote (N) et de vapeur d’eau. On peut lire dans
Wikipédia :

« Les recherches actuelles sur l’atmosphère primitive privilégient plutôt
une atmosphère non réductrice, principalement composée de CO 2. Or
l’expérience de Stanley Miller ne fonctionne pas dans ce type
d’atmosphère…»

Parmi les composés et les éléments chimiques dont on est aujourd’hui sûr de
la présence en abondance dans l’atmosphère primitive figurent l’azote (N),
la vapeur d’eau (H 2 O), le dioxyde de carbone (CO 2) et le sulfure
d’hydrogène (H 2 S) en faible quantité.

Même si l’atmosphère actuelle est composée de 20,95 % de dioxygène (O 2),
nous avons des doutes sur sa présence dans l’atmosphère primitive. Il a dû
provenir plus tard de la photosynthèse marine et terrestre. On peut en dire
autant du troisième gaz le plus abondant dans notre atmosphère après
l’azote et l’oxygène, en l’occurrence, l’argon. Il ne s’y trouve qu’à 0,93 %.

Or, l’argon le plus abondant dans tout l’Univers est l’argon 36 (84 %), puis
l’argon 38 (16%). L’argon 40 ne s’y trouve que sous forme de trace (0,01
%). Voilà pourquoi on est presque certain que l’argon 40 sur Terre provient
de la désintégration du potassium 40.

L’argon 40 a dû se former avec le temps. Nous ne sommes pas sûrs de sa
présence en quantité suffisante dans l’atmosphère primitive.

Quant au dihydrogène (H 2), pourtant présent dans l’expérience de Miller, il
n’existe aujourd’hui que sous forme de trace dans notre atmosphère. Son
pourcentage est 33 fois plus faible que celui du néon (gaz rare). Il a dû être
beaucoup plus rare dans les premiers temps de la Terre, plus rare que
l’hélium.

Il en est de même du méthane (CH 4), dont le pourcentage est 10,4 fois plus
faible que celui du néon. Il résulte en grande partie de la décomposition de
la matière organique (du vivant). Il est pourtant présent dans l’expérience de
Miller et dans l’atmosphère primitive d’Oparin et d’Haldane.

Pareillement, rien ne prouve qu’il y ait eu de l’ammoniac (NH 3) dans
l’atmosphère primitive en dehors de sa production par la décomposition
bactérienne de la matière organique et de l’urée produite par les animaux.
On peut néanmoins le trouver sous forme de traces dans les volcans
terrestres du fait même de la décomposition de la matière organique à
l’intérieur et à la surface des volcans.

Le diazote (N 2), qui constitue pourtant aujourd’hui 78,087 % des gaz de
l’atmosphère terrestre, n’est pas présent dans l’expérience de Miller, ni dans
l’atmosphère primitive d’Oparin.

Avec trois éléments seulement (l’azote 78,087 %, le dioxygène 20,95 % et
l’argon 0,93 %), nous avons en pourcentage la presque totalité des gaz qui
composent aujourd’hui notre atmosphère. Pourtant, Stanley Miller et son
confrère nous décrient une atmosphère primitive composée essentiellement
d’ammoniac (NH 3), de dihydrogène (H 2) et de méthane (CH 4). Qui plus est,
ils prétendent qu’ils étaient en quantité suffisante pour former dans les
océans une soupe pré-biotique. Cela est difficile à accepter.

Dans l’expérience de Miller, seule la vapeur d’eau est à sa place. Le méthane
(CH 4) et l’ammoniac (NH 3) ont été proposés pour parvenir plus facilement
aux acides aminés qui sont à l’origine de la vie.

Une expérience proche de ce qu’était l’atmosphère primitive aurait dû être
faite avec 78,087 % de diazote (N 2), 20 % de dioxyde de carbone (CO 2),
qui devait être plus ou moins égal au pourcentage du dioxygène présent
aujourd’hui dans l’atmosphère, de la vapeur d’eau (H 2 O), des traces de
dioxyde de soufre (SO 2), de très infimes quantités d’argon (Ar), de
dihydrogène (H 2), de sulfure d’hydrogène (H 2 S) et des traces d’autres gaz
présents aujourd’hui dans notre atmosphère.

Malgré les largesses qu’ils se sont permises dans le choix des éléments
composant l’atmosphère primitive terrestre, les deux scientifiques ont obtenu
autant d’acides aminés de type lévogyre que de type dextrogyre. Qui plus
est, certains acides aminés restent trop complexes pour être synthétisés de la
manière proposée par Miller.

Cette expérience est loin de valider l’apparition de la vie à partir de la
matière inanimée. Le fait de savoir qu’une maison est faite de briques,
n’exclut pas pour autant qu’elle ait eu un constructeur. Le fossé qui existe
entre quelques acides aminés et le plus simple des organismes vivants est bien
plus grand que celui existant entre un tas de briques et un immeuble meublé.
La plus simple des bactéries connue à ce jour, Candidatusandidatus Carsonellaarsonella ruddii,uddii, CandidatusCandidatus Carsonellaarsonella ruddii,uddii, C r C C r
contient 159 662 paires de bases, codant pour 182 protéines.

Sachant qu’il est très improbable qu’une seule protéine destinée à une
fonction précise se forme par hasard après être passée par la transcription,
l’épissage (sélection des parties désirées du gène et leur réassemblage) et
l’appel à distance de l’ARN de transfert (ARNt) par les ribosomes (utilisant
probablement des ondes électromagnétiques), fabriquer 182 protéines relève
de l’exploit.

Le hasard ne construit pas de schéma, ne fait pas de plan, ni de prévisions à
long terme pour parvenir à une fin utile. Même si le hasard parvenait à
assembler fortuitement des acides aminés de manière à former une protéine
favorable à la construction de la vie, il pourrait ne jamais recommencer, car
il faudrait en plus de cela s’occuper du codage de cette information dans
l’ADN afin que cet assemblage se fasse désormais automatiquement.

Prétendre que le hasard est capable de construire un langage codé et
d’utiliser des outils qui sont de véritables robots et leur dire comment
procéder à l’avenir pour décoder cette information, afin de reproduire
systématiquement la même protéine sans se tromper, leur indiquer où
commence l’information codant pour cette protéine et où elle finit, etc., est
difficile à accepter.

Quand il faut procéder ainsi pour les 182 protéines de la plus simple des
bactéries, nous prenons la mesure de la tâche que nous attribuons au hasard
dans la formation de la vie. Les évolutionnistes eux-mêmes reconnaissent la
complexité de la vie. Le professeur Harold Urey, l’un des co-
expérimentateurs de cette expérience, déclara :

« Nous tous qui étudions l’origine de la vie, nous découvrons que plus
nous l’examinons, plus nous sentons qu’elle est trop complexe pour s’être
développée de cette manière… Sa complexité est si grande qu’il nous est
difficile d’imaginer qu’il en a bien été ainsi ».

Que le hasard ait eu une infime part dans la morphologie, et même, dans la
physiologie de certaines espèces, est difficile à réfuter, mais écarter
systématiquement une intelligence supérieure et présenter le hasard comme
le seul architecte de la vie dénote un manque évident de sincérité.

Il y a une partie de notre cerveau qui refuse d’accepter comme un fait cette
théorie, dont les plus fervents défenseurs, paradoxalement, sont souvent
ceux qui ignorent à quel point les choses sont complexes, et les
professionnels qui en font leur gagne-pain en enseignant et en écrivant des
livres qui soutiennent de telles absurdités.

D’autres, encore, pensent que l’explication sur l’origine de la vie doit se
cantonner à la science. Ils excluent de facto toute intervention intelligente
d’un être supérieur. C’est une sorte de convention non dite établie entre eux
dès le départ, que l’on nomme le « naturalisme méthodologique ». Ils se
sentent obligés d’apporter une explication matérialiste à l’origine de la vie.


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