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Sondez Les Écritures
28 avril 2019

La complexité irréductible

La complexité irréductible



Le terme complexité irréductible a été inventé par le biochimiste Mickaël
Behe après la découverte du moteur moléculaire. Selon cette thèse, certains
systèmes biologiques sont trop complexes, et les divers éléments qui les
composent sont trop interdépendants pour qu’ils soient le résultat de petites
mutations bénéfiques. Parmi les systèmes couramment cités par les
créationnistes, figurent le système visuel et, plus récemment, le flagelle
bactérien, appelé aussi moteur moléculaire, dont la complexité a été révélée
grâce au microscope électronique.

Il est composé d’une quarantaine d’éléments différents, dont une hélice
actionnée par un ensemble de composants qu’on peut voir au microscope
électronique, et effectue 100 000 rotations à la minute. Si un seul élément
faisait défaut, ou était défectueux, le flagelle ne servirait à rien. Tous les
éléments qui le composent doivent être simultanément en place pour que le
flagelle remplisse sa fonction. Ce qui exclut de petites étapes évolutives.

Tous les flagelles des bactéries vivant dans les milieux aqueux présentent
cette même complexité. Certains moteurs flagellaires contiennent deux
anneaux internes et deux anneaux externes, d’autres, un anneau interne, ou
rotor et un anneau externe fixe ou stator, servant à la stabilisation du corps
flagellaire.

Un scientifique a désigné le flagelle comme étant la « machine la plus efficace
de l’Univers ». Cela constitue un véritable problème pour les évolutionnistes,
car selon la théorie de l’évolution, de petites mutations dues au hasard
s’opèrent dans les gènes et sont ensuite conservées lorsqu’elles sont positives
et rejetées lorsqu’elles sont défavorables. En s’additionnant de génération en
génération, elles conduisent une espèce à évoluer graduellement vers une
autre espèce. Dans le cas du moteur flagellaire, comme dans d’autres
systèmes organiques complexes, cela ne pouvait pas se produire.

En effet, L’évolution suppose une amélioration d’un système déjà
fonctionnel. Ce flagelle fonctionne avec 40 éléments, ni plus, ni moins. Les
40 éléments devraient à un moment donné apparaître simultanément. Or les
évolutionnistes eux-mêmes admettent que cela est impossible. Ils affirment,
néanmoins, que le flagelle bactérien peut être l’aboutissement d’une
évolution grâce à l’emprunt des organites à d’autres bactéries.

Dans un moteur flagellaire tout s’imbrique parfaitement, aussi bien d’un
point de vue technique que dimensionnel. Pour tout cela, tous les
composants auraient dû évoluer simultanément et à un même rythme, car si
un seul élément était plus petit, ou plus grand, si sa forme n’était pas
parfaitement adaptée à son environnement, il n’aurait plus sa place dans le
système et ne pourrait plus s’imbriquer aux autres, tout s’arrêterait, ce qui
suppose une conception.

Quand on sait que plus de 99% des mutations sont néfastes, on se demande
comment les 40 éléments auraient pu évoluer parallèlement par le hasard
des mutations et à un même rythme, pour aboutir à un système d’une telle
complexité qu’il est considéré comme le moteur le plus efficace de l’Univers.
Cela représente une impossibilité d’un point de vue temporel.

Les évolutionnistes ont avancé l’argument de la « co-option » pour expliquer
la complexité du moteur flagellaire. Cette thèse suppose que des flagelles
bactériens moins développés, au lieu d’évoluer graduellement à partir de
leurs propres constituants, emprunteraient des composants à d’autres
organismes pour aboutir chaque fois à quelque chose de plus complexe.

Malheureusement, cela ne tient pas la route pour plusieurs raisons. La
première, c’est qu’il y a un ordre de construction déjà inscrit dans les gènes,
ordre qui ne tolérerait aucun autre élément venu de l’extérieur. Si le flagelle
est déjà fonctionnel et qu’un nouvel élément lui est ajouté, ce nouvel
élément, qu’il soit plus complexe ou pas, ne peut que dérégler le système
déjà en place.

Et même si le nouvel élément était parfaitement dimensionné pour s’y
intégrer, que ferait le flagelle avec un élément de trop ? Par ailleurs, pour
effectuer le remplacement, il faudrait intervenir dans les gènes à l’aide d’un
enzyme spécifique et enlever du code génétique l’information codant pour
la protéine qui entre dans la fabrication de l’élément dont on ne veut plus,
ou tout simplement l’empêcher de s’exprimer, puis d’intégrer la nouvelle
information dans le génome de la bactérie.

Dans la pratique, cela est beaucoup plus complexe que de prendre une
cassette magnétique, de sectionner exactement la musique que l’on veut
remplacer, puis de recoller les deux brins après avoir intégré un nouveau
morceau. Le hasard ne fait pas cela.

Dans le cadre du moteur flagellaire que nous étudions, il faudrait effectuer ce
changement, à mes yeux inutiles, pour tous les nouveaux composants. Je dis
inutile car si les nouveaux éléments, pour s’intégrer dans le système, sont
conformes aux premiers et remplissent les mêmes fonctions, quel besoin y a-
t-il à les remplacer ?

Il faudrait aussi respecter l’ordre de montage inscrit dans les gènes. En effet,
les pièces ont une compatibilité polaire, physique et chimique entre elles,
compatibilité permettant l’imbrication des différents éléments. Si le huitième
élément était disposé avant le septième, ou le sixième avant le cinquième,
leurs faces, ou les deux côtés, au lieu de s’attirer et s’assembler, pourraient se
repousser. Il y a une instruction d’assemblage programmée dans les gènes de
la bactérie, instruction qui explique comment assembler séquentiellement les
composants depuis l’intérieur vers l’extérieur, du bas vers le haut, en
respectant un sens.

Un grand nombre de personnes savent que les protéines sont faites d’acides
aminés, et que les cellules sont faites de protéines. Alors ils pensent
naïvement que cela a dû suffire à la fabrication d’une cellule simple, puis à
celle d’une bactérie, laquelle aurait évolué pour aboutir à la flore et à la
faune terrestre.

Mais une cellule n’est jamais simple, qu’elle soit bactérienne, humaine ou
végétale. La paramécie, un organisme unicellulaire, contient plus de gènes
dans son code génétique que dans celui de l’homme. Les cellules de certaines
plantes possèdent plus de paires de bases que celles de l’homme. Le record
est détenu par la plante herbacée Paris japonica qui possède 150 milliards de
paires de bases, soit 50 fois plus que chez l’homme.

Lorsque Darwin élabora sa fameuse théorie de l’évolution, on était loin de
savoir à quel point une cellule était complexe. Si Darwin avait su cela, la
théorie de l’évolution n’aurait peut-être jamais vu le jour par lui, car c’était
avant tout un homme raisonnable. Il a écrit :

« Si l’on pouvait démontrer qu’un organisme complexe existe, sans être
l’aboutissement d’une succession de nombreuses et d’infimes modifications,
ma théorie s’effondrerait totalement ».

Créer une cellule humaine est plus compliqué que d’assembler toutes les
cellules du corps humain pour former un homme tout entier avec ses organes
et leurs fonctions, car toutes ces instructions sont écrites et regroupées dans
un petit volume microscopique. C’est la plus dense concentration
d’informations que l’on connaisse dans l’Univers. C’est comme réunir 1000
livres de 500 pages chacun dans un noyau invisible à l’œil nu.

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