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Sondez Les Écritures
5 mai 2019

que deviendra mon âme


                          Que deviendra mon âme ?
                                      
                        Réincarnation ou Résurection
                                      
   C'est dans un de mes romans que je faisais dire à l'un de mes
   personnages : " Ils ont de la chance ceux qui croient en la
   réincarnation ; ils peuvent espérer recommencer bientôt ce qu'ils ont
   raté ici "
   
   Cette réflexion est le reflet de pensées souvent émises aujourd'hui où
   la mode est de croire en la réincarnation, source d'espérance nouvelle
   pour un âge qui croit être nouveau, lui aussi, et qui n'est qu'un
   retour aux vieilles philosophies grecques, hindoues, bouddhistes,
   voire survivance de la gnose ou de la kabbale.
   
   L'homme et son âme
   
   L'homme, lorsqu'il n'est pas à la recherche de son âme, cherche à lui
   accorder des sursis par des voyages successifs et des vies physiques
   sans cesse recommencées. C'est ainsi qu'un de mes amis est persuadé
   d'avoir été un général romain, un seigneur du Moyen- âge, un ministre
   de la Renaissance... Aujourd'hui, il est journaliste dans un grand
   groupe de presse.
   
   Il est possible de mesurer l'attrait de la réincarnation chez nos
   contemporains, et même si cette idée est très répandue, en faire la
   constatation ne nous dispense pas de la discuter. D'autant que ses
   partisans ne se dispensent pas, eux, de critiquer ou de disqualifier
   toute autre pensée, et notamment celle venant du christianisme, lequel
   parle de résurrection.
   
   La mode réincarnationniste nous oblige au moins à réfléchir sur la
   question de l'âme qu'un vent de libéralisme, de matérialisme et de
   rationalisme a eu tendance à évacuer.
   
   Vivre éternellement
   
   L'intérêt pour les sciences et religions orientales a précédé le
   retour en force de la croyance en la réincarnation, c'est à dire et
   entre autre, à la non-mort totale de l'être puisqu'un des éléments
   vivants le composant (l'âme) pouvait éviter le funeste anéantissement.
   Imaginer l'immortalité de l'âme est une réponse au désir d'éternité
   enchâssé au coeur de l'homme.
   
   Mais qu'est-ce que l'âme, cette espèce de double vaporeux qui
   quitterait le corps physique pour se promener dans les airs, ou irait
   se fondre dans le nouveau corps duquel elle serait prisonnière,
   jusqu'à la prochaine mort ?
   
   Et si l'âme existe, d'autres questions émergent : un corps vivant
   peut-il être déserté par l'âme ? Une âme peut-elle être séparée d'un
   corps ?
   
   Pour le chrétien, il est évident que l'âme existe puisque c'est le
   Dieu Créateur de l'homme qui l'insuffle lui- même dans le corps du
   premier être vivant. Mais si l'homme est mortel, physiquement mortel,
   en est-il de même de l'âme ? L'immortalité de celle-ci est également
   attestée dans la Bible ; de là surgit le problème de savoir ce qu'elle
   devient après la mort physique. Bien des théories ont été avancées et
   inventées, depuis la réincarnation, la présence des esprits des
   défunts au milieu des vivants, jusqu'aux espaces intermédiaires comme
   le purgatoire... La Divine Comédie de Dante a de savoureuses pages à
   ce propos !
   
   Le Karma
   
   Puisque la thèse de la réincarnation n'est pas biblique, , il faut
   bien que le christianisme ait quelque chose à lui opposer.
   
   Le noeud du problème se trouve certainement, pour parler la langue qui
   s'impose ici, celui du Karma. Or, le Karma est une espèce de loi selon
   laquelle les actes accomplis dans une vie méritent une rétribution,
   plus ou moins positive.
   
   C'est une des déviances de cette loi qui a produit, dans l'histoire du
   Christianisme, l'idée du purgatoire, lieu de punition et de rachat
   entre l'enfer et le paradis. La purification s'obtient alors par la
   souffrance, là où la réincarnation offre des situations nouvelles plus
   ou moins valorisantes jusqu'à un hypothétique Nirvana, lieu de
   perfection et de repos.
   
   Payer sa dette
   
   La notion de rétribution est importante parce qu'elle est aussi
   sûrement inscrite en l'homme que l'âme que Dieu lui a insufflée. Et la
   rétribution fait appel autant à la punition qu'à la récompense.
   L'enjeu, c'est la vie ou la mort.
   
   Selon la Bible, l'homme n'a qu'une vie, après quoi vient le jugement
   (1) (donc la rétribution). Or ce jugement, venant de Dieu, ne peut
   qu'être juste et exemplaire, La même Bible dit : tout homme est
   désobéissant (2) (pécheur) aux règles de l'amour et de la solidarité,
   de la justice et du respect : donc tout homme est jugé coupable.
   
   " Le salaire du péché, c'est la mort " (3) déclare encore la Bible, et
   une telle sanction, aussi juste soit-elle, reste insupportable,
   d'autant que la volonté de Dieu est que l'homme vive !
   
   Si le corps est mortel, l'âme peut et doit vivre. C'est pourquoi Dieu
   programme la grâce là où d'autres tentent d'installer le Karma.
   
   La rétribution, et surtout la punition, ne peuvent pas simplement être
   effacées par la vertu d'une amnistie, laquelle serait finalement
   injuste.
   
   Le bouc émissaire
   
   Si ce n'est l'homme qui paye pour ses fautes et ses erreurs, la
   justice exige que la sentence tombe pourtant sur quelqu'un. Nous
   entrons alors dans l'autre grand mystère, celui introduit par le Fils
   de Dieu, Jésus, lequel accepte le châtiment pour que les hommes en
   soient libérés. D'où le sens de cette célèbre citation de l'Evangile :
   " Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que
   quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle
   " (4).
   
   Dès lors, la mort est morte, l'immortalité de l'âme est garantie quand
   bien même le corps s'efface.
   
   Pas de réincarnation pour tenter d'aboutir au Nirvana puisque le don
   de Jésus-Christ et la grâce de Dieu offrent une résurrection unique et
   définitive.
   
   Encore faut-il accepter qu'un bouc émissaire, parfaitement innocent,
   prenne sur lui le salaire de notre faute et la sanction juste d'une
   vie déréglée.
   
   Cette acceptation, derrière laquelle il y a une totale dépendance, est
   bien plus difficile à vivre qu'il y paraît. En effet, par orgueil,
   nous voulons souvent nous imposer à payer nous-mêmes les pots que nous
   cassons. En inventant d'autres circuits pour sauver son âme et
   acquérir l'immortalité (laquelle se mériterait), l'homme manifeste
   tout simplement son refus du don et la gratuité de Dieu.
   
   Cela peut paraître absurde, non ?
   Eric DENIMAL
   
   Citations bibliques :
   1) Hébreux 9:27
   2) Romains 3:23
   3) Romains 6:23
   4) Jean 3:16
 

Mission des Traités de Dijon
6, rue des Véroniques
21600 Longvic
France
Tél. 80 66 46 11

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