A CELUI QUI NOUS AIME



"A celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang ; et il nous a fait un royaume, des sacrificateurs pour son Dieu et Père ; à lui la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen" (Apoc. 1.5-6).

Ces versets constituent le premier cantique à la gloire de Dieu (doxologie) du livre de l'Apocalypse. Le livre s'ouvre par la présentation du Seigneur Jésus-Christ, le témoin fidèle, celui du temps passé, le premier-né d'entre les morts dans le temps présent et le prince des rois de la terre pour un temps futur.

En écrivant ces versets, l'apôtre Jean a tout d'abord mis l'emphase sur la personne du Seigneur Jésus et ce qu'il est en lui-même :  amour. Ce qu'il a été, ce qu'il est et ce qu'il sera pour nous, est démontré avec éloquence par ces mots :  "A celui qui nous aime" ! Ensuite, il attire notre attention sur son œuvre, ce qu'il a fait pour nous une fois pour toutes :  "Il nous a lavés de nos péchés dans son sang". Qui peut exprimer toute la valeur de ce sang précieux et la grandeur de ce qu'il a accompli, si ce n'est les rachetés ? Finalement, Jean décrit ce qu'il a fait de nous :  "Un royaume de sacrificateurs pour son Dieu et Père". En agissant ainsi, le Seigneur répond à l'intérêt suprême du Père :  avoir des adorateurs.

Puisque le Seigneur Jésus se présente comme le grand centre d'attraction du livre de l'Apocalypse, rien d'étonnant que ce livre débute par une doxologie. Le simple fait de mentionner son Nom suscite la louange. Ensuite, l'énumération de ses nombreuses vertus et qualités stimule en nous davantage d'admiration et d'adoration à son endroit. Le jour vient en lequel tout l'univers ploiera le genou devant Lui ! Vous et moi qui avons mis notre confiance en Jésus, jouissons déjà de ce privilège. Avec des cœurs soumis, courbons-nous devant Celui "qui a été mort et qui a repris vie", pour le louer et l'adorer.

Quelle fut l'attitude de Jean ? "Lorsque je le vis, je tombai à ses pieds" (v. 17). Puissions-nous tous faire de même.


AUTEUR :  Alfred Bouter
(texte extrait de la rubrique "adorons" de la revue chrétienne L'Étoile du Matin, numéro 47, juillet août septembre 2000)