L'ETERNEL, EST-IL UN DIEU DES SABLES MOUVANTS?
INTRODUCTION:
Parfois, la vie fait songer aux sables mouvants; ou, si vous préférez, à une sensations d'enfoncement, de piège, de panique que l'on peut éprouver dans les luttes les plus dures de la vie.
Pour ceux qui ignorent ce que sont les sables mouvants, en voici une petite description. Les sables mouvants sont terrifiants. Si vous mettez le pied dans l'une de ces poches de sable fluides, saturées d'eau souterraine, la succion provoquée par l'infiltration montante de l'eau peut vous coûter la vie. Pour résumer cette définition dans des termes un peu plus faciles à comprendre, les sables mouvants sont d'immenses troues de bouette sans fond. Plus on essaye d'en sortir, plus on s'enfonce.
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DEVELOPPEMENT:
Ce soir, nous allons faire un rapide survol de la vie de deux hommes qui furent, à la fois des héros et des chefs pour le peuple d'Israël, et en même temps des abominations et des modèles, devant l'Eternel. Mais il nous faut garder à l'esprit, que ces deux hommes sont semblables à nous, et que nous ne sommes ni meilleurs, ni pires qu'eux. Ils sont nos peut-être roi d'Israël, mais ils sont également nos frère. Eux, ils ont été rachetés par Dieu en étant oints comme rois, et nous, nous avons été purifiés dans le sang du Seigneurs, devenant par le fait même, enfants de Dieu, et fils et filles du Roi des Roi, qui est Jésus-Christ, notre Maître à tous. Alors ne jugeons ou bien ne Çpardonnons pas à ces deux hommes, trop durement. Car, en agissant ainsi, c'est nous-même, que nous jugerions.
Pour nous mettre bien dans le contexte de l'époque, il nous faut d'abord parler de Samuel. Le nom Samuel signifie l'ouïe de Dieu, ou placé par Dieu. Samuel était à la fois: sacrificateur, prophète de l'Eternel et il occupait la fonction de juge sur Israël. Mais un jour, comme nous pouvons lire dans 1 Samuel, chapitre 8, verset 5, le peuple en eut assez d'avoir un juge établis sur eux, ils voulaient avoir un Roi. Et voici ce qu'ils dirent au verset 5. (5) Ils lui dirent: Voici, tu es vieux, et tes fils ne marchent point sur tes traces; maintenant, établis sur nous un Roi pour nous juger, comme il y en a chez toutes les nations.
Samuel a prié Dieu pour savoir ce qu'il en pensait, et celui-ci a donné son accord. Cependant il a dit à Samuel de dire explicitement au peuple les droits du roi. Nous pouvons lire ces droits dans 1 samuel 8:11-17. En voici une brève énumération. Il pouvait prendre les fils pour en faire ses cavaliers et ses soldats, et pour labourer ses champs et ses terres. Il pouvait prendre les filles pour en faire des parfumeuses, des cuisinières et des boulangères. Il pouvait prendre les champs et les semences de n'importe qui en Israël, pour les donner à ses propres serviteurs. Il pouvait prendre la dîme des troupeaux et il pouvait soumettre le peuple en esclavage, si tel était son bon plaisir.
Malgré tout ces avertissements, le peuple n'a pas voulu écouter la voix de l'Eternel qui s'exprimait par la bouche de son prophète, et a décidé d'avoir quand même un Roi. Alors Dieu accepta de leur en donner un.
Au chapitre 9, nous pouvons voir le cheminement de l'homme qui allait tenir la destinée de tout un peuple entre ses mains. Son nom était Saül. La traduction hébraïque de son nom signifie: agitation, immodéré, désiré. Tout au long de cette étude, nous verrons que ce nom lui va comme un gant. Nous pouvons voir que Saül était un homme beau, bien fait de sa personne, et dépassant de la tête tous les enfants d'Israël. Un jour, les ânesses de son père s'étant évadées, celui-ci donna l'ordre à son fils d'aller les chercher. Saül partit donc sur les chemins, mais ne retrouva point le troupeau de son père. Alors, il se rendit auprès du prophète Samuel, pour avoir son avis. Lorsque Samuel le vit, il lui versa de l'huile sur la tête en le bénissant au nom de l'Eternel, et en lui disant qu'il deviendrait roi.
Saül était un homme fort et vaillant. C'était un homme de guerre. Nous pouvons voir un exemple de sa force, dans 1 Samuel chapitre 11. Pour nous mettre dans le contexte, les Amonites avaient envahient Galaad et menaçaient la cité de Jabès de la vaincre, de l'humilier, et de ridiculiser ainsi Israël. Voyant ces choses, voici la réaction de Saül au verset 6 et 7 du même chapitre. (6) Dès que Saül eut entendu ces choses, il fut saisi par l'Esprit de Dieu, et sa colère s'enflamma fortement. (7) Il prit une paire de boeufs, et les coupa en morceaux, qu'il envoya par les messagers dans tout le territoire d'Israël, en disant: Quiconque ne marchera pas à la suite de Saül et de Samuel, Aura ses boeufs traités de la même manière. La terreur de l'Eternel s'emparra du peuple, qui se mit en marche comme un seul homme.
Et, comme nous pouvons le constater, Dieu lui accorda encore la victoire sur ses ennemis.
Mais, un peu plus tard, Saül commença à montrer des signes de faiblesse et d'impatience. Nous pouvons voir ces choses dans 1 Samuel, chapitre 13, versets 8 à 15. En voici la lecture. (8) Il attendit 7 jours, selon le terme fixé par Samuel. Mais Sameul n'arrivait pas à Guilgal, et le peuple se dispersait loin de Saül. (9) Alors Saül dit: Amenez-moi l'holaucoste et les sacrifices d'actions de grâces. Et il offrit l'holaucoste. (10) Comme il achevait d'offrir l'holaucoste, voici, Samuel arriva, et Saül sortit au-devant de lui pour le saluer. (11) Samuel dit: Qu'as-tu fait? Saül répondit: Lorsque j'ai vu que le peuple se dispersait loin de moi, que tu n'arrivais pas au terme fixé, et que les Philistins étaient assemblés à Micmasch, (12) je me suis dit: Les Philistins vont descendrent contre moi à Guilgal, et je n'ai pas imploré l'Eternel! C'est alors que je me suis fait violence et que j'ai offert l'holaucoste. (13) Samuel dit à Saül: Tu as agi en insensé, tu n'as pas observé le commandement que l'Eternel, ton Dieu, t'avait donné. l'Eternel aurait affermi pour toujours ton règne sur Israël; (14) et maintenant ton règne ne durera point. L'Eternel s'est choisi un homme selon son coeur, et l'Eternel l'a destiné à être le chef de son peuple, parce que tu n'as pas observé ce que l'Eternel t'avait commandé.
Comme nous pouvons le constater, Saül nous ressemble beaucoups. Samuel lui avait dit de l'attendre sans bouger, ainsi qu'au peuple qui était avec lui. Mais le roi a manqué à la fois de fermeté et d'autorité en vers le peuple et de patience, s'exposant ainsi au mépris du peuple et pire encore, à Dieu lui-même, en péchant contre lui. Mais il ne faut pas nous imaginer que nous sommes meilleurs que lui, loin de là. Dieu nous envois des épreuves, pour éprouver notre patience et notre fidélité à observer sa Parole. Les premiers temps, nous sommes patients et nous mettons notre confiance en lui. Mais petit à petit, on devient impatients, car c'est dans notre nature de vouloir quelque chose à l'instant même ou nous le souhaitons. Et ensuite, notre confiance en Dieu s'amenuise. Ceci nous entraînes à vouloir régler nos problèmes et nos désirs en essayant de nous débrouiller par nous-mêmes, et pas toujours par des méthodes qui plaisent au Père, pour assouvir nos caprices. Pourtant, Dieu avait fixé un temps à notre épreuve. Parce qu'il ne faut pas s'imaginer que la vie en général, et tout particulièrement la vie chrétienne ne sont faites que d'épreuves. Il y a toujours une lumière au bout du tunnel. Au verset 13, Samuel dit au roi qu'à cause de son impatience, son règne ne durera pas, et qu'il sera remplacé par un autre que l'Eternel aura choisit lui-même et selon son coeur. Saül venait de mettre un pied dans les sables mouvant. En refusant d'attendre le délais fixé par Dieu, il a refusé l'aide de celui-ci et c'est enfoncé lui-même. Il en va de même pour nous, Frères et soeurs! Si nous avions été patients ou patientes, Dieu nous auraient bénis et couverts de bénédictions. Le meilleur exemple d'impatience qui me vienne à l'esprit, c'est moi-même. Et je ne vous dit pas cela pour que vous me preniez en pitié ou pour me montrer meilleur que vous, mais pour votre édification et pour vous éviter à vous, de tomber dans le même piège que moi, et à moi-même d'éviter de refaire la même erreur.
Mon histoire commence il y a environ 2 an et demi. Cela faisait déjà 1 an que j'étais seul. A la longue, l'impatience et la solitude commençaient à me peser. Alors, je me suis mis à prier Dieu pour qu'il mette une femme sur ma route pour combler ma solitude. Pendant environ six mois, j'ai été patient et confiant en l'Eternel. Mais, petit à petit, l'impatience me gagna, et je commençais à adresser des reproches à Dieu et à me rebeller à sa parole. Finalement, j'ai abandonné Dieu et l'Eglise pour me trouver une femme dans le monde. Mais, cela n'était pas aussi facile que je pensais. Car, à chaque fois que je rencontrais une fille et que la relation commençait à devenir sérieuse, le Saint-Esprit me parlait et me convainquais de ne pas m'engager sur cette voie, car Dieu me réservais quelque chose d'encore mieux, si, naturellement, je revenais à mon bon sens. Un jour, je lisais dans ma bible, je tombais sur des passages qui me disais que si je ne persévérais pas jusqu'à l'avènement du Seigneur, je serais, lors du jugement du Grand Trône Blanc, condamné à vivre pour l'éternité hors de la nouvelle Jérusalem, dans les pleurs et les grincements de dents. La peur et la honte m'ont alors saisient, et j'ai demandé pardon à Dieu de l'avoir abandonné, je suis revenu au culte, et je lui ai promis d'être patient. Maintenant, je sais que ça vaut la peine d'être patient. Et, la preuve de ma patience, elle est assise dans la première rangée, juste devant moi. Elle m'aime, je l'aime, et nous aimons Dieu. En définitive, cette histoire véridique est simplement un avertissement et un encouragement à être patient.
Un peu plus loin, au chapitre 15, nous pouvons constater que Saül avait vaincu les Philistins. Au verset 12, nous constatons qu'il s'est enflé d'orgueil à un point tel, qu'il s'est édifié un monument à sa propre gloire. Pourtant, il savait que toute gloire, tout honneur, toute louange, et toute chose appartient à Dieu et qu'en toute chose, c'est sa gloire à lui, qui doit triompher! Le Benjamite s'est approprié ce qui n'était pas à lui, mais au Père. Il s'est donc, par le fait même, enfoncé un peu plus dans les sables mouvants. Mais, Saül n'est pas le seul à ériger des monuments à sa gloire. Nous en faisons autant. Certains vont me dire que je suis fou, mais c'est vrai que nous prenons parfois un peu de la gloire de Dieu pour nous-même. Par exemple, lorsque nous témoignons quelqu'un, et qu'il vient au culte et accepte le Seigneur Jésus comme son sauveur, quelle est notre première réaction? «Cossin que chu bon pour témoigné moé! Si j'aurais pas été là, c'te personne là s'en allait en enfer! Fiou! Chu pas mal fier de moé!» Oh boy! malheur à nous, lorsque nous agissons ainsi! C'est Dieu, qui a mis cette personne sur notre chemin, et non le contraire. Et puis, il ne faut pas nous vanter de témoigner. Car, c'est là notre travail, tout simplement il ne faut pas s'enfler d'orgueil, si témoigner est plus facile pour nous que pour d'autres de nos frères et soeurs. Car, la facilité à s'exprimer est un don de Dieu, et les versets qui nous viennent en tête lorsque nous témoignons ne sont pas seulement une question de mémoire, mais aussi une inspiration du Saint-Esprit qui nous guide et nous conduit. Alors, somme toute, rendons à Dieu, ce qui est à Dieu, ce qui veut dire absolument tout, nous y compris.